Quelques chiffres en France et dans le monde
Cela concerne pour la France plusieurs centaines de milliers de personnes. Il s'agit de la deuxième cause de décès (juste après le cancer) chez l'homme et la première cause chez la femme (données 20083). En Europe, elles sont responsables d'un peu moins de la moitié des décès (d'un tiers des décès avant 75 ans)4.
Le taux de décès à la phase aigüe de l'infarctus s'est amélioré, passant de 8,8 % à 4,4 % d'après la dernière étude (2006) depuis qu'une prise en charge urgente est réalisée dès les premiers symptômes. On recense 70 à 100 000 décès par mort subite de l'adulte chaque année et au total, les maladies cardio-vasculaires tuent 150 000 à 180 000 personnes par an, ce qui en fait la première cause de mortalité du pays selon les années.
Aux أ‰tats-Unis, les maladies cardio-vasculaires sont responsables d'un peu plus d'un décès sur quatre5. Le coût total (y compris la perte en productivité) est estimé à plus de 300 milliards de dollars en 20096.
L'OMS chiffre à environ 1âپ„3 des décès dans le monde ceux causés par les maladies cardio-vasculaires. La réduction des facteurs de risque cardio-vasculaire et la meilleure prise en charge thérapeutique ont permis cependant de diminuer de près de moitié le nombre de décès d'origine cardiaque aux أ‰tats-Unis entre 1980 et 20007. Dans ce même pays, à peu près un tiers des décès sont d'origine cardio-vasculaire et un décès sur cinq est secondaire à une maladie des artères coronaires. Un décès sur huit implique une insuffisance cardiaque (données 2005)8.
Si plus de personnes étaient formées aux gestes de premiers secours, on estime que l'on pourrait passer de 2 % à 20 % de survie à une mort subite (en 2004, environ 6 % seulement de la population française est formée aux gestes de premiers secours).