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قديم 2009-09-26, 11:09   رقم المشاركة : 16
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Syndrome d'immunodéficience acquise

"sida"

Le Syndrome de l'ImmunoDéficience Acquise, plus connu sous son acronyme SIDA(en anglais : AIDS, acronyme de Acquired Immune Deficiency Syndrome), est le nom d'un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus. Le SIDA est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes.


Modes de transmissions

Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités :
La transmission par voie sexuelle La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non protégés. La transmission sexuelle se fait par contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie selon le type de rapport sexuel avec une personne infectée entre 0,00005 et 0,005 par acte sexuel, 0,0067 pour le partage de seringue avec un toxicomane séropositif au VIH et 0,9 pour la transfusion sanguine avec du sang contaminé. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif. Suite à la synthèse de plusieurs études, il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %
La transmission par voie sanguine Ce mode de contamination concerne tout particulièrement les usagers de drogues injectables, les hémophiles et les transfusés. Les professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger les risques de contamination par aiguilles souillées et non ou mal désinfectées (tatouages).
La transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse La transmission mère-enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse, et au moment de l'accouchement. À noter une tendance à la fausse séropositivité au VIH chez les multipares. En l'absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le fœtus, avoisine les 20 %. L'allaitement présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant, trois études récentes, l'une menée par PJ. Illif & al. au Zimbabwel'autre par H. Coovadia en Afrique du Sud la dernière par M. Sinkala et al. en Zambie montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et accroît la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1 %Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement, le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.

traitement

Il n'y a pas à l'heure actuelle de traitement permettant de guérir du sida, malgré l'existence de traitements comme les trithérapies rétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité ; on dénombre de nombreux morts chaque jour en particulier dans les pays en développement où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin, mais les progrès dans ce domaine sont lents.
Les traitements ne sont pas généralement prescrits au début de la séropositivité au VIH, car ils présentent des effets indésirables, ainsi qu'une certaine toxicité On évalue la nécessité de suivre un traitement à l'aide des bilans sanguins, notamment le rapport Charge virale/Taux de CD4. Une fois le traitement débuté, il doit être poursuivi avec une très grande régularité (une mauvaise observance peut rendre le virus « résistant »). Les tentatives d'arrêt des traitements n'ont pour l'instant pas donné de résultats probant
Les principaux effets indésirables à court terme des multithérapies s'atténuent généralement rapidement : fatigue, maux de tête, troubles digestifs (nausées, diarrhées), fièvre ou plaques rouges sur la peau. Après plusieurs mois de traitement, une lipodystrophie (graisse disparaissant du visage pour aller sur le ventre pour les hommes et les cuisses pour les femmes), des dyslipidémies (augmentation du cholestérol et des triglycérides) ; ainsi qu'un perturbation du métabolisme glucidique (mauvaise assimilation du sucre) peuvent survenir. Certains de ces effets indésirables peuvent être atténués par une activité physique adaptée[35] ou une adaptation des traitements médicamenteux.
L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune infecté peut dépasser 35 ans.
Au cours d'une grossesse, le risque de transmission de la mère à l'enfant est de 20 % à 40 %. Ce risque peut être considérablement réduit à l'aide d'un traitement préventif. Un traitement antirétroviral associé à la césarienne et à l'allaitement artificiel permet de réduire le risque de transmission à moins de 1 %. La durée courte du travail et le délai court de prise en charge après la rupture de la poche des eaux sont des facteurs de protection contre la transmission maternofoetale. Les dernières recommandations favorisant l'allaitement maternel complet jusqu'à l'âge de 9 mois au moins proviennent d'études très récentes qui montrent que celui-ci réduit le taux de transmission à 4 %









 


قديم 2009-09-28, 09:10   رقم المشاركة : 17
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Diabéte sucré

Le diabète dit sucré est une maladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie, concentration de glucose dans le sang. Cette maladie se manifeste par une augmentation sensible de la glycémie, et peut être causée par des facteurs génétiques (voir maladie héréditaire) ou se développer suite à une mauvaise hygiène de vie. Cependant, les causes du diabète dans la grande majorité des cas n'ont pas encore d'explication logique.
Plusieurs défaillances existent et caractérisent des formes de diabète différents. Les symptômes et les complications peuvent être variables selon le ou les mécanismes défaillants.

Diabète de type 1

.
Autrefois appelé diabète insulino-dépendant (ou encore diabète juvénile), ce diabète apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte.
Il se caractérise par :

  • une glycémie (taux de sucre dans le sang) supérieure à 1,26 g/l à jeun ou 7 mmols (la valeur normale étant comprise de 0,8 et 1,10 g/l , de 1,10 à 1,25 on parle d'intolérance au glucose) et parfois une acétonurie (présence d'acétone dans les urines, le seuil de passage de l' acétone dans les urines est une glycémie de 2,5 g/l) accompagnée d'une haleine de « pomme reinette » caractéristique et une présence de sucre dans les urines ( glycosurie, le seuil du passage de sucre dans les urines est de 1,8 grammes) .
  • par une émission d'urine excessive (polyurie) entrainant une soif intense (polydipsie)
  • appétit anormal augmenté (polyphagie). Il a aussi pour conséquence un amaigrissement malgré une prise de nourriture abondante
Diabète de type 2
.
Autrefois appelé diabète non insulinodépendant (ou diabète de l'âge mûr), ce diabète survient classiquement chez l'adulte de plus de 40 ans présentant, dans 80 % des cas, une obésité ou du moins un excès pondéral. Il est quelquefois précédé du diabète de type 1. Au début de la maladie, la production d'insuline par le pancréas est normale (voire excessive). Mais, les cellules de l'organisme chargées de capter et d'utiliser le glucose deviennent insensibles à l'insuline, d'où une augmentation de la glycémie.
Jusqu'à récemment, ce diabète touchait essentiellement des adultes, à partir de la trentaine. En raison de

Symptômes

Les symptômes les plus marqués sont ceux du syndrome dit des « 3P ». La clinique retrouve une polakiurie polydiptique (envie fréquente d'uriner, la diurèse augmentant), une polydipsie (une soif intense) et une polyphagie (une faim insatiable).
D'autres symptômes peuvent apparaître, tels qu'une perte de poids, une fatigue et des troubles de la vision, ou encore une irritabilité.

Complications

Un taux de sucre sanguin (glycémie) en dehors d'une certaine norme provoque très rapidement des symptômes:
  • Apparition de mycoses parfois (notamment à l'entrecuisse).
Les complications à long terme du diabète peuvent être séparées en complications des petits vaisseaux (microangiopathie) et complications des gros vaisseaux (macroangiopathie).
  • Sur le plan immunitaire, le milieu sucré profite à beaucoup d'agents infectieux telles les candidoses par une atteinte de l'immunité cellulaire.
Les complications des petits vaisseaux touchent:
  • Les yeux par la rétinopathie diabétique ischémique (sans formation de néo-vaisseaux) ou hémorragique (avec formation de néo-vaisseaux) pouvant entrainer cécité, microanévrisme, œdème maculaire. Il est conseillé aux diabétiques de faire un fond d'œil une fois par an.
  • La neuropathie diabétique est un trouble de la sensibilité épicritique et profonde parfois accompagné de douleurs neuropathiques principalement au niveau des membres inférieurs, ces troubles de la sensibilité peuvent entraîner un retard de prise en charge de plaies du pied. Le diabétique ne se rend pas compte qu'il a une blessure par l'absence de stimuli douloureux, il laisse évoluer une blessure pouvant entraîner un escarre, voire un authentique mal perforant plantaire. Les diabétiques testent annuellement leur sensibilité distale avec le test appelé monofilaments.









قديم 2009-09-30, 15:35   رقم المشاركة : 18
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نورالهدى 11
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مشكورين على المواضيع الراقية والرائعة ياإخوتي










قديم 2009-09-30, 15:37   رقم المشاركة : 19
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نورالهدى 11
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الله يحفظكم ويصونكم يا أهل العلم والرقي










قديم 2009-09-30, 16:00   رقم المشاركة : 20
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بارك الله فيك أخت نور الهدى،أهلابك بيننا.










قديم 2009-09-30, 16:08   رقم المشاركة : 21
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toxoplasmose

La toxoplasmose est une infection parasitaire dont l'agent est le protozoaire Toxoplasma gondii Le parasite infecte le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l’être humain, mais son hôte définitif est un félidé (dont le chat fait partie)
Sans gravité dans l’immense majorité des cas pour les sujets immunocompétents, elle ne présente de risque sérieux que pour les femmes enceintes séronégatives et les sujets ayant un système de défense immunitaire affaibli


Formes de la maladie
Il existe trois formes cliniques de la maladie qui sont :

  1. la toxoplasmose acquise, chez une personne ayant des défenses immunitaires normales, en général inapparente ou sans gravité
  2. la toxoplasmose congénitale qui peut être à l’origine de fœtopathies graves, due à l'infection du fœtus d'une femme enceinte séronégative, non protégée car n'ayant jamais été en contact avec le toxoplasme
  3. la toxoplasmose de l’immunodéprimé, telles que les personnes atteintes du SIDA ou les personnes greffées et traitées par des médicaments immunodépresseurs.
Prophylaxie pour la femme enceinte non immune
En l'absence de vaccination (ou de chimioprophylaxie envisageable), elle repose uniquement sur l'évitement du risque :
  • cuisson « à cœur » de toute viande, surtout le mouton ;
  • lavage à fond des salades et crudités ;
  • abstention du contact avec les chats ;
  • hygiène des mains.
Une surveillance sérologique mensuelle
s'impose jusqu'au terme

Professions à risque

Les professionnels en contact avec de la viande crue, les animaux ou les selles de félins contaminés, voire des objets portant le germe sont les plus exposés. Le risque est donc présent pour :
  • les vétérinaires, éleveurs, gardiens d'animaux (félins) et assistants ;
  • les employés d'abattoirs, de boucherie, de cuisine, les personnes préparant ou inspectant de la viande ;
  • les agriculteurs ;
  • les paysagistes, les jardiniers ;
  • les laborantins ;
  • les professionnels de santé en général ;
  • les archéologues.
Prévention
Les précautions de base consistent à :
  • se laver les mains avant et après la préparation des aliments, des surfaces de cuisine ;
  • porter des gants lorsqu'on fait du jardinage ou lorsqu'on nettoie la caisse du chat ;
  • éviter la viande crue ou peu cuite, le lait non pasteurisé, les œufs crus, ne consommer que de la viande bien cuite (cuisson à plus
    de 67°C au cœur des viandes]) ;
  • laver (et peler) les fruits et légumes avant de les consommer, avec de l'eau vinaigrée ; cuisson d'au moins une minute à 60°C pour les végétaux] ;
  • ne donner aux chats que des aliments cuits, en conserve ou secs (croquettes) ;
  • essayer de garder les chats à l'intérieur pour les empêcher de se nourrir de leur chasse ou de charognes.









قديم 2011-10-02, 20:16   رقم المشاركة : 22
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rama88
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بارك الله فيك أختي أمينة على الموضوع و جزاك الله خيرا أتمنى لك التوفيق من كل قلبي
وفقك الله و سدد خطاك، ويسر لك











قديم 2011-10-04, 22:51   رقم المشاركة : 23
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biosamir
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قديم 2011-10-04, 22:58   رقم المشاركة : 24
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omo mazen
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[?] Qu'est-ce que c'est ?
L’hépatite A est une maladie du foie qui est due à un virus à ARN de la famille des picornavirus, une famille de virus qui comprend aussi les poliovirus et les rhinovirus.
Il y aurait de 10 à 30 000 nouveaux cas par an en France.
[?] Causes et facteurs de risque
L’hépatite A se transmet majoritairement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés par des matières fécales qui contiennent du virus. En effet, le virus est retrouvé dans les selles des malades. Une mauvaise hygiène ou des conditions sanitaires défavorables (assainissement des eaux, etc.) favorisent donc la transmission de la maladie. Certains pays sont plus à risques que d’autres notamment en Europe de l'Est, Afrique, Asie, Amérique du Sud.
Les précautions à prendre sont donc principalement de bien se laver les mains en particulier avant la préparation du repas, d’éviter de consommer de l’eau de provenance inconnue mais de préférer l’eau minérale ou en bouteille (fermée).
La période de contagion correspond à peu près à la période d’incubation de la maladie. Comme les symptômes sont absents, le patient ne sait pas qu’il est contagieux.
La transmission par voie sexuelle ou injectable existe mais reste exceptionnelle par rapport à la voie orale.
[?] Les signes de la maladie
L’infection par le virus de l’hépatite A débute par une période d’incubation de 2 à 4 semaines pendant la quelle le sujet est contagieux sans le savoir. Ensuite, dans 90 % des cas, l’hépatite sera asymptomatique, c’est-à-dire sans qu’elle passera inaperçue ! Chez les 10 % restant, on observera : fièvre, douleur au foie, démangeaisons, nausées, vomissements, jaunisse ou encore fatigue. La jaunisse ou ictère peut parfois durer jusqu’à un mois.
[?] La consultation
Sur la base des symptômes décrits ci-dessus, le médecin va palper votre foie pour vérifier qu’il est bien l’organe atteint. A ce stade, l’observation oriente son diagnostic vers une hépatite. Son interrogatoire lui permettra d’envisager quel type d’hépatite : virale, médicamenteuse, alcoolique, etc. Ensuite, seuls des examens complémentaires permettront de vérifier qu’il s’agit bien d’une hépatite A.
[?] Examens et analyses complémentaires
Les premiers examens demandés par le médecin seront une étude des marqueurs qui signent l’existence d’une atteinte du foie : transaminases et bilirubine. Aussi, il prescrira une sérologie c’est-à-dire une recherche dans le sang de la présence d’anticorps spécifiques des principales hépatites. Ces anticorps sont un des moyens de défense de l’organisme contre le virus, ils ne sont présents qu’en cas d’infection mais apparaissent relativement tardivement après l’infection (environ 3 à 4 semaines).[?] Evolution de la maladie
Dans la grande majorité des cas, l’hépatite A évolue spontanément vers la guérison sans séquelles. Il n’y a pas d’évolution vers la chronicité.
[?] Ne pas confondre avec...
Les autres hépatites…
[?] Traitement
Cette hépatite évoluant spontanément vers la guérison, aucun traitement n’est mis en place et il n’en existe aucun de spécifique. En début d’hépatite, à la phase aiguë, repos, arrêt de certains médicaments (contraceptifs oraux par exemple), arrêt de toute boisson alcoolisée sont les seules mesures à prendre. En cas d’hépatite aiguë grave, l’hospitalisation est nécessaire et le traitement sera symptomatique.
[ ? ] Conseils pratiques et informations diverses
Il existe un vaccin contre l’hépatite A. Une vaccination permet de donner une immunité efficace pendant près de 10 ans. La vaccination est recommandée aux voyageurs qui se rendent en zone d’endémie.
La vaccination de l’entourage d’un malade paraît peu judicieuse car au moment où l’hépatite A est découverte, la phase de contagion est déjà terminée.









قديم 2011-10-04, 23:04   رقم المشاركة : 25
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Ulcère de l'estomac et ulcère duodénal



Ulcère de l’estomac et ulcère duodénal : qu’est-ce que c’est?

L'ulcère de l'estomac, aussi appelé ulcère gastrique, et l'ulcère duodénal, qui se forme dans le duodénum (première partie de l'intestin grêle), sont en quelque sorte des plaies ouvertes dans la muqueuse du tube digestif, plus ou moins profondes (voir schéma).
Ces plaies sont douloureuses, car elles entrent directement en contact avec l’acide présent dans le tube digestif. Une situation comparable à l’application d’un tampon d’alcool sur une éraflure.
L’expression « ulcère gastroduodénal » englobe, en raison de la similitude de leurs manifestations, l’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal
On estime qu’environ 10 % de la population des pays industrialisés est susceptible de souffrir un jour ou l’autre d’un ulcère. Les personnes âgées de 40 ans et plus sont les plus touchées. Les ulcères du duodénum sont 10 fois plus fréquents que les ulcères de l’estomac.
Causes

La bactérie Helicobacter pylori (H. Pylori), une bactérie qui survit à l’acidité, est la principale cause d’ulcères : elle causerait approximativement de 60 % à 80 % des ulcères de l’estomac et de 80 % à 85 % des ulcères duodénaux. Ces bactéries envahissent la couche de mucus qui protège normalement l’estomac et l’intestin grêle de l’acidité, et perturberaient ce mécanisme protecteur chez certaines personnes. Dans les pays industrialisés, 20 % des personnes de 40 ans et moins possèdent cette bactérie dans leur tube digestif. Une proportion qui atteint 50 % chez les plus de 60 ans. Environ 20 % des porteurs de la bactérie souffriront d’un ulcère au cours de leur vie.
La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par exemple, l’aspirine, l’Advil® et le Motrin®), est la seconde cause la plus fréquente d’ulcère au tube digestif.
Voici d’autres causes :

  • Une production excessive d’acide par l’estomac (hyperacidité gastrique), attribuable au tabagisme, à une consommation excessive d’alcool, à un stress important, à une prédisposition héréditaire, etc. Il pourrait toutefois s’agir de facteurs aggravants plutôt que de véritables causes d’ulcères.
  • Une brûlure grave, des blessures importantes ou encore le stress physique lié à une maladie grave. Il se crée alors des « ulcères de contrainte », qui sont souvent multiples et se situent le plus souvent dans l’estomac, parfois au tout début de l’intestin grêle (au duodénum proximal).
  • Plus rarement, un ulcère de l’estomac peut se révéler être un cancer de l’estomac qui s’est ulcéré.
Acides et antiacides dans le tube digestif


Dans la paroi de l’estomac, des glandes sécrètent des sucs gastriques qui contribuent à la digestion :
  • des enzymes digestifs, comme la pepsine, qui fragmentent les protéines en molécules plus petites, les peptides;
  • de l’acide chlorhydrique (HCL), un acide fort qui permet aux enzymes digestifs d’être actifs et détruit la plupart des microbes (parasites, virus, bactéries, champignons) qui se seraient introduits dans l’estomac.
Le contenu de l’estomac est toujours acide. Son pH varie de 1,5 à 5, selon la nourriture ingérée et aussi selon les individus.

D’autres glandes sécrètent un mucus destiné à protéger les parois internes de l’estomac :
  • ce mucus empêche les enzymes digestifs et l’acide chlorhydrique de détruire la paroi de l’estomac en formant un film protecteur.
La paroi de l’intestin grêle est également recouverte d’une couche de mucus qui la protège de l’acidité du chyme, nom donné à la « bouillie alimentaire » qui provient de l’estomac.
ةvolution

Habituellement, un ulcère apparaît progressivement en quelques semaines. Il peut aussi se manifester rapidement, après quelques jours de prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple, mais cette situation n’est pas très fréquente.
Le taux de cicatrisation spontanée pourrait avoisiner les 40 % (sur une période de 1 mois), particulièrement si l’ulcère était causé par la prise d’AINS et qu’on a cessé de les prendre. La guérison définitive spontanée, sans rechute, est toutefois rare.
Si l’ulcère n’est pas traité ou que la cause n’est pas enrayée, il y a de fortes possibilités que les ulcères réapparaissent dans l’année qui suit.
Complications possibles

Les complications sont rares. L’ulcère peut causer une lente hémorragie : le sang s’écoule alors à l’intérieur du tube digestif. On remarque que les selles deviennent noires. Les saignements peuvent causer une anémie avec le temps, s’ils ne sont pas détectés. Il faut consulter un médecin sans tarder.
Une autre complication, beaucoup moins fréquente que l’hémorragie, est la perforation complète de la paroi du tube digestif. Cette situation engendre de violentes douleurs abdominales, qui s’aggravent rapidement en péritonite. Il s’agit d’une urgence médicale.
Symptômes de l’ulcère de l’estomac et de l’ulcère duodénal

Symptômes généraux
  • Une sensation récurrente de brûlure dans la partie supérieure de l’abdomen.
    En cas d’ulcère de l’estomac
    , la douleur est aggravée par le fait de manger ou de boire.
    En cas d’ulcère duodénal
    , la douleur s’apaise au moment des repas, mais s’accentue de 1 h à 3 h après avoir mangé et lorsque l’estomac est vide (durant la nuit, par exemple).
  • La sensation d’être vite rassasié.
  • Des éructations et des ballonnements.
Signes d’aggravation
  • Des nausées et des vomissements.
  • Du sang dans les vomissements (de couleur café) ou les selles (de couleur noire).
  • De la fatigue.
  • Une perte de poids.
Note. Chez les femmes enceintes qui souffrent d’ulcères, les symptômes ont tendance à disparaître durant la grossesse, car l’estomac est moins acide. Toutefois, des sensations de brûlure peuvent survenir vers la fin de la grossesse en raison de la pression qu’exerce le foetus sur l’estomac. ہ ce sujet, voir notre fiche Reflux gastro-oesophagien.
Personnes à risque
  • Les femmes âgées de 55 ans et plus, pour les ulcères d’estomac.
  • Les hommes âgés de 40 ans et plus, pour les ulcères duodénaux.
  • Certaines personnes pourraient avoir une prédisposition héréditaire aux ulcères gastroduodénaux.
Facteurs de risque

Certains facteurs peuvent aggraver ou retarder la guérison des ulcères en rendant l’estomac plus acide :
  • le tabagisme;
  • la consommation excessive d’alcool;
  • le stress;
  • chez certaines personnes, l’alimentation aggrave les symptômes1 :
    - boissons : le café (même décaféiné), le thé, le lait, les boissons à base de cola;
    - aliments : les aliments gras, dont le chocolat et les concentrés de viande;
    - épices : le poivre noir, les graines de moutarde et la muscade.
Le piment fort : à bannir?
On a longtemps recommandé aux personnes atteintes d’un ulcère d’estomac ou du duodénum de ne pas consommer de piments forts à cause de leur effet piquant et « brûlant », qui pourrait exacerber leur douleur.
Or, les études semblent démontrer que les piments forts n’entraînent pas de dommages supplémentaires au tube digestif. Ils pourraient même avoir un effet protecteur. En outre, utiliser le poivre de Cayenne en épice, même en grande quantité, n’aggraverait pas les ulcères. Cependant, la prudence est de mise à l’égard des capsules de capsaïcine (la substance qui confère au piment son goût piquant) et autres concentrés, qui peuvent contenir des quantités beaucoup plus élevées de capsaïcine que l’aliment.
Prévention de l’ulcère de l’estomac et de l’ulcère duodénal

Mesures pour prévenir les ulcères

Il est important d’utiliser adéquatement les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (aspirine, Advil®, Motrin®, etc.). Sinon, ils risquent de causer des brûlures d’estomac, ou même un ulcère gastroduodénal. La sensibilité à ces médicaments varie d’une personne à l’autre, entre autres selon l’âge, la dose et la durée d’utilisation.
Voici quelques renseignements utiles. Pour en savoir plus, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
  • Parfois, pour soulager une douleur (mal de tête, douleur musculaire, douleur articulaire, etc.), mieux vaut consommer de l’acétaminophène (Tylénol®) ou un autre médicament que votre médecin vous suggérera.
  • Si vous devez prendre des anti-inflammatoires, respectez la posologie et la durée recommandées du traitement. On ne devrait pas consommer les AINS durant plusieurs semaines sans une ordonnance médicale claire.
  • Il peut être avisé d’utiliser les anti-inflammatoires conjointement avec un médicament antiacide, qui prévient les brûlures d’estomac, ou avec un cytoprotecteur, comme le misoprostol (Cytotec®). Ce dernier est toutefois contre-indiqué durant la grossesse.
  • Les anti-inflammatoires se divisent en 2 grandes catégories : les classiques (Advil®, Motrin®, Naproxen®...) et les coxibs (Celebrex®, Mobicox®). Ces derniers ont une action plus spécifique et comportent moins de risque d’effets indésirables sur l’estomac.
  • Attention à la prise d’Alka-Seltzer (contenant de l’aspirine) et de Pepto-Bismol (contenant du sous-salicylate de bismuth) pour soulager les symptômes de l’ulcère et qui peuvent parfois les aggraver, chez certains individus.
  • Les biphosphonates (tels Actonel®, Fosamax®), médicaments pour traiter l’ostéoporose, peuvent parfois provoquer des ulcères.
Notez qu’actuellement, il n’existe aucun moyen de prévenir l’infection à la bactérie Helicobacter pylori.
Mesures pour prévenir leur aggravation
  • Prenez plusieurs petits repas à intervalles réguliers, mangez lentement et mastiquez bien chaque bouchée. Ne pas laisser l’estomac vide pour une longue période aide à réduire les symptômes.
  • ةvitez de boire en mangeant.
  • ةvitez de manger avant d’aller au lit.
  • Il est important de ne pas fumer, car l’usage du tabac retarde et peut même empêcher la guérison des lésions de la muqueuse gastrique.
  • S’il y a lieu, veillez à réduire votre niveau de stress en en comprenant bien l’origine et en faisant les changements opportuns à votre vie (le travail, une situation précise, une relation, etc.). Bien que le stress ne cause pas d’ulcère, on croit qu’il s’agirait d’un facteur aggravant important. Consultez notre dossier Le stress et l’anxiété.
  • Soyez attentifs aux aliments et aux boissons qui aggravent vos symptômes. L’alcool, le café (même décaféiné), le thé, le lait et les produits laitiers, le chocolat, les boissons à base de cola, certaines épices (poivre noir, graines de moutarde, muscade), de même que les aliments riches en gras causent des douleurs chez plusieurs personnes. ةvitez-les ou consommez-en une petite quantité avec d’autres aliments.
  • La consommation de yogourt et de miel contribue à la guérison des ulcères gastroduodénaux.
  • Avant de consommer un produit de santé naturel par voie orale, assurez-vous qu’il ne risque pas d’aggraver votre ulcère. La griffe du diable, par exemple, est contre-indiquée en cas d’ulcère gastrique ou duodénal.
Traitements médicaux de l’ulcère de l’estomac et de l’ulcère duodénal

Il faut traiter énergiquement dès que le diagnostic est posé. Habituellement, le traitement médical de l’ulcère ne diffère pas, que celui-ci soit gastrique ou duodénal.
L’approche thérapeutique vise à :
  • diminuer l’acidité de l’estomac, pour soulager les douleurs;
  • traiter l’infection à la bactérie Helicobacter pylori, ce qui aide aussi à prévenir les récidives.
Avant de traiter, le médecin doit tout de même déterminer s’il s’agit d’un ulcère de l’estomac ou d’un ulcère duodénal. Si l’ulcère se trouve dans l’estomac, un prélèvement de tissus (près de l’ulcère) sera effectué pour exclure la faible possibilité qu’il s’agisse d’un cancer de l’estomac. L’ulcère duodénal, quant à lui, est pratiquement toujours bénin. L’examen consiste en un repas baryté (une ingestion de baryum, un liquide crayeux), suivi d’une radiographie de l’abdomen pour visualiser l’ulcère, ou en une gastroscopie. La gastroscopie consiste à insérer, par la bouche, un long tube flexible muni d’une minicaméra, afin d’observer les parois de l'estomac.
Médicaments

Les médicaments suivants, souvent utilisés en association, mènent à la guérison de plus de 90 % des ulcères en 4 à 8 semaines.
Pour diminuer l’acidité

Antihistaminiques H2. Ces médicaments réduisent la quantité d’acide que fabrique l’estomac. Cela permet de protéger la partie atteinte pour lui donner le temps de cicatriser. Le terme H2 désigne les récepteurs à histamine. Le médicament se lie aux récepteurs à histamine de façon à empêcher leur activation. La cimétidine (Tagamet®), la famotidine (Pepcid®), la nizatidine (Axid®) et la ranitidine (Zantac®) font partie de cette catégorie de médicaments. Il est possible de se les procurer en vente libre dans une pharmacie.
Inhibiteurs de la pompe à protons. Ces médicaments (l’oméprazole (Losec®), le lansoprazole (Prevacid®), le pantoprazole (Pantoloc®), le rabéprazole (Pariet®) et l’ésoméprazole (Nexium®) réduisent l’acidité de l’estomac encore plus efficacement que les antihistaminiques H2. Ils s’obtiennent sur ordonnance. Ils agissent en inactivant les « pompes » qui produisent l’acide chlorhydrique. Ils inhiberaient aussi la multiplication des bactéries H. pylori.
Antiacides. Les antiacides (Maalox®, Mylanta®, Gaviscon®, etc.) ne diminuent pas la sécrétion d’acide, mais neutralisent l’acide présent dans l’estomac, ce qui soulage la douleur. Ils prennent plus de temps pour agir que les bloqueurs H2 et les inhibiteurs de la pompe à protons.
Pour traiter l’infection

Des tests sanguins et d’haleine et, parfois, une biopsie de la paroi de l’estomac permettront au médecin de savoir s’il y a ou non une infection à la bactérie H. pylori.
Antibiotiques. Si l’ulcère est causé par une infection à H. pylori, le médecin prescrit en général 2 antibiotiques pour une période de 14 jours. Les antibiotiques les plus utilisés sont l’amoxicilline (Amoxil®), la clarithromycine (Biaxin®) et le métronidazole (Flagyl®). On combine souvent les 2 antibiotiques à un autre médicament contre l’acidité (voir ci-dessus) ou même à du bismuth (Pepto-Bismol®), cet antiacide pouvant aussi aider à combattre l’infection. Ce traitement permet d’éradiquer la bactérie et de guérir l’ulcère dans environ 80 % des cas. Si les symptômes reviennent, un second traitement est habituellement recommandé. Malheureusement, même lorsque l’ulcère gastroduodénal est bien guéri, il peut réapparaître quelques mois plus tard (c’est le cas environ 1 fois sur 5)5.
Important. Prendre la médication antibiotique au complet telle que prescrite, même si les symptômes ne sont plus présents.
En cas d’ulcères causés par les anti-inflammatoires

Le médecin recommandera probablement de cesser de prendre les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Cela suffit généralement à faire disparaître l’ulcère, mais on prescrira habituellement aussi un antihistaminique H2 ou un inhibiteur de la pompe à protons pour quelques semaines.
D’autres médicaments moins nocifs pour l’estomac peuvent être utilisés en remplacement des AINS, selon le cas.
Habitudes de vie

En plus de prendre les médicaments, il est également très important de modifier certaines habitudes de vie, par exemple, l’usage de tabac ou la consommation d’alcool, qui endommagent la paroi du tube digestif.
Le traitement médical de l’ulcère peut nécessiter un régime alimentaire particulier prescrit par le médecin, préconisant, excluant ou limitant certains aliments.
Chirurgie

Seulement en cas d’échec du traitement médicamenteux ou en cas de complications, telles une perforation complète de la paroi digestive par l’ulcère ou une obstruction gastro-intestinale réfractaire aux médicaments.
Suivi

ہ la fin du traitement, on peut s’assurer de la cicatrisation de l’ulcère par une endoscopie (visualisation en direct du tube digestif faite au moyen d’un fibroscope).
Un traitement d’entretien d’une durée de 4 à 6 mois peut être prescrit pour prévenir l’apparition d’un nouvel ulcère.









قديم 2011-10-04, 23:21   رقم المشاركة : 26
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omo mazen
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[?] Qu'est-ce que c'est ?
L'hypertension artérielle (HTA) est l'élévation permanente des chiffres de la pression artérielle (dite tension artérielle ou TA) au dessus de 16/9,5.
La pression artérielle normale est inférieure à 14/9.
La notion de HTA limite correspond à des chiffres entre 14/9 et 16/9,5.

C'est une maladie fréquente, qui augmente avec l'âge, avec une composante héréditaire.
La pression artérielle n'est pas fixe. Elle varie en permanence dans la journée et selon l'activité.
Avant d'affirmer une hypertension artérielle chez un patient, le médecin doit se donner un délai et s'assurer de la permanence des chiffres tensionnels en surveillant régulièrement le patient et en lui prenant la tension avec un manomètre à mercure, au repos en position couchée, au moins deux fois en 15 jours.
On parle d'hypertension artérielle permanente lorsque la TA est tout le temps élevée. Le chiffre de la minima est important car il traduit directement la souplesse et la résistance des parois artérielles.
[?] Les signes de la maladie
En général, l'hypertension artérielle ne donne aucun symptôme susceptible d'alerter le patient. C'est fréquemment une découverte d'examen médical effectué à titre de routine.
Lorsque le médecin a découvert une hypertension artérielle, il la contrôle à plusieurs reprises dans des conditions différentes : repos, effort, debout, couché, bras droit puis bras gauche... Il s'assure ainsi de sa permanence.
La généralisation des appareils de mesure de la pression artérielle pour grand public permet au patient de surveiller sa pression artérielle dans les conditions de sa vie quotidienne.
Les appareils de mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) permettent la prise en continu de la pression artérielle. En effet, il peut s'agir, surtout chez le sujet jeune, d'une hypertension artérielle labile, c'est-à-dire alternant avec des périodes de pression artérielle normale. Cette affection est bénigne à court terme et très bien tolérée. Il n'y a aucune complication viscérale. Une surveillance est néanmoins nécessaire car cette affection peut évoluer vers l'hypertension artérielle permanente. La cause de cette affection est inconnue mais les sujets émotifs sont plus fréquemment touchés.
Parfois cependant, certains signes font suspecter une hypertension artérielle :
  • Des maux de tête le matin sur le sommet ou derrière la tête ;
  • Des étourdissements ;
  • Des troubles visuels : mouches volantes, brouillard devant les yeux...
  • Une fatigue ;
  • Des saignements de nez ;
  • Des hémorragies conjonctivales ;
  • Des crampes musculaires ;
  • Une pollakiurie (envie fréquente d'uriner) ;
  • Une dyspnée (gêne respiratoire traduisant une insuffisance ventriculaire gauche).
[?] Evolution de la maladie
Parfois, l'hypertension artérielle est reconnue lors d'un accident révélateur :
Neurologique :
  • Accident ischémique transitoire ;
  • Accident vasculaire cérébral (ramollissement cérébral, hémorragie cérébrale, méningée ou cérébro-méningée, hématome intra-cérébral, odème cérébro-méningé).
Sensoriel :
  • Hémorragie labyrinthique (vertige vrai) ;
  • Hémorragies oculaires ;
  • Paralysies des nerfs oculomoteurs.
Cardiaque :
  • Odème pulmonaire (OAP) ;
  • Infarctus du myocarde.
Rénal :
  • Hématurie (présence de sang dans les urines) ;
  • Insuffisance rénale.
Hormis ces accidents aigus, l'augmentation de la pression artérielle altère au fil du temps la paroi des vaisseaux qui n'est pas prévue pour subir de tels régimes de pression. Parmi les effets nocifs, il y a l'accélération du processus d'athérosclérose.
Les organes qui souffrent le plus souvent sont :
  • Le système nerveux central : risque d'hémorragies et de thromboses cérébrales ;
  • La rétine : rétinopathie hypertensive ;
  • Le coeur : surcharge ventriculaire gauche, athérosclérose coronarienne ;
  • Le rein : néphroangiosclérose ;
C'est pour éviter ces complications qu'il faut absolument traiter une hypertension artérielle, même si elle ne provoque aucun symptôme chez le patient.
[?] Causes et facteurs de risque
Dans 95 % des cas, la cause de l'hypertension artérielle reste inconnue : elle est dite "essentielle" ou idiopathique. Dans ce cas le traitement aura pour objectif de traiter le ou les symptômes à savoir faire baisser la tension.
Toutefois, le médecin peut découvrir une cause dont le traitement pourra guérir l'hypertension artérielle.


Causes rénales
On sépare les maladies rénales non curables chirurgicalement de celles qui sont éventuellement curables par la chirurgie.
Parmi les causes rénales non chirurgicales d'hypertension artérielle :
  • Les glomérulonéphrites : protéinurie, hématurie, syndrome néphrotique ;
  • La glomérulopathie diabétique ;
  • Les néphrites interstitielles métaboliques : goutte, hypercalcémie (hyperparathyroïdie) ;
  • La maladie polykystique des reins (polykystose rénale)...
Parmi les causes rénales éventuellement curables chirurgicalement :
  • Les pyélonéphrites chroniques (séquelles d'infections urinaires chroniques et répétées) ;
  • La tuberculose rénale ;
  • La sténose de l'artère rénale qui pourra être traitée par angioplastie (gonflement d'un ballonnet dans l'artère rétrécie).
Maladies des glandes surrénales
Le syndrome de Cushing
Le syndrome de Conn (hyperaldostéronisme primaire)
Le phéochromocytome

Certains toxiques dont l'abus de réglisse
La glycirrhizine de la réglisse est transformée dans l'organisme en acide dont la structure chimique est proche de celle de l'aldostérone. Les symptômes simulent un syndrome de Conn. L'arrêt de la réglisse normalise la TA.
D'autres produits sont parfois responsables : banane, coco, vanille, phénacétine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, ciclosporine, vasoconstricteurs nasaux utilisés pour une rhinite chronique ou une migraine, contraception par ostrogènes de synthèse, corticothérapie prolongée...
Facteurs favorisants :
  • Un régime trop salé ;
  • L'alcoolisme ;
  • Le tabagisme ;
  • La grossesse (toxémie gravidique) ;
  • Les chocs émotifs et répétés ;
  • Certains médicaments ;
  • L'obésité ;
  • Le manque d'exercice physique
[?] Examens et analyses complémentaires
En cas d'hypertension artérielle permanente, le bilan effectué par le médecin est double. Il permet d'apprécier le retentissement de l'HTA sur l'organisme, et de découvrir une cause éventuelle.
Bilan cardiaque
  • Recherche de douleurs angineuses et de dyspnée d'effort ;
  • ECG et radiographie thoracique ;
  • L'échographie cardiaque, fondamentale pour juger de l'importance de l'hypertrophie du ventricule gauche qui est un facteur pronostique.
Bilan neuro-sensoriel
  • Recherche de céphalées (maux de tête), de sensation de doigt mort ou de mouches volantes ;
  • Recherche d'épisodes transitoires d'amaurose (perte brutale et brève de la vue) ;
  • Examen du fond d'oeil.
Bilan rénal
Dosage de la créatinine sanguine au minimum.
Selon les résultats du fond d'oeil et le chiffre de la pression artérielle, on classe l'hypertension artérielle en quatre stades :
  • Stade I : artères brillantes au fond d'oeil et hypertension artérielle bénigne ou récente ;
  • Stade II : signe du croisement au fond d'oeil, hypertension artérielle de sévérité moyenne et généralement ancienne ;
  • Stade III : présence d'exsudats et d'hémorragies sur la rétine et hypertension artérielle sévère imposant des mesures d'urgence ;
  • Stade IV : odème papillaire et hypertension artérielle maligne imposant l'hospitalisation en milieu spécialisé.
[?] Traitement
Le mode de vie
Les mesures hygiéno-diététiques sont très importantes, et sont même les seules prescrites en cas d'hypertension artérielle faible ou limite :
  • Régime peu salé ;
  • Hygiène de vie ;
  • Amaigrissement en cas d'obésité ;
  • Arrêt de l'alcool et du tabac ;
  • Activité physique régulière ;
  • Relaxation.
Le régime peu salé

Une alimentation sans sel est insipide et ne peut pas être poursuivie longtemps, elle est donc rarement conseillée. En revanche une alimentation trop salée empêche le traitement de l'HTA. Il faut donc limiter les apports en sel, sans les supprimer totalement.
Quelques conseils pratiques sont utiles :
  • Ne pas saler l'eau de cuisson des aliments ;
  • Ne pas rajouter de sel en mangeant (ne pas mettre de salière sur la table) ;
  • Eviter les conserves industrielles qui contiennent toutes du sel et préférer les produits frais ou surgelés ;
  • Eviter les aliments riches en sel : charcuterie (jambon y compris), choucroute, viandes et poissons fumés, plats cuisinés, fromages...
  • Choisir du pain sans sel et du lait hyposodé ;
  • Eviter gâteaux et pâtisserie du commerce et préférer les gâteaux faits à la maison, sans sel ni levure chimique ;
  • Préférer l'huile et le beurre à la margarine qui est plus riche en sel s'il n'y a pas d'hypercholestérolémie ;
  • Eviter certaines eaux minérales : Vichy, Saint-Yorre, Vals, Badoit ;
  • Eviter le réglisse, l'antésite et le pastis sans alcool ;
  • Réduire la consommation de café, de tabac et de réglisse ;
  • Ne pas abuser des sels dits de régime car ce sont des sels de potassium qui risquent de provoquer des hyperkaliémies ;
  • Se méfier des produits de régime dits hyposodés qui contiennent quand même trop de sel ;
  • Se méfier de certains médicaments contenant du sel (comprimés effervescents, pastilles contre la toux, sirops, poudres pour la digestion etc...).
Par contre, tous les épices et condiments (sauf le sel) sont autorisés : jus de citron, persil, ciboulette, cresson, poivre, ail, oignon, thym, cerfeuil, estragon, cumin, curry, paprika, etc..
L'hygiène de vie

Les conseils d'hygiène de vie sont primordiaux. Bien souvent, une hygiène de vie correcte et un régime alimentaire adapté suffisent. En cas de tension artérielle bien contrôlée, l'activité professionnelle peut être conservée ainsi que les activités sportives raisonnables (sans compétition), en privilégiant les sports d'endurance et la relaxation : marche, bicyclette, natation.
  • Eviter les efforts physiques importants ou brutaux ;
  • En cas d'accès d'hypertension artérielle : repos absolu ;
  • Eviter les soucis et contrariétés (des sédatifs sont parfois utiles) ;
  • Eviter l'exposition prolongée au soleil sans protection ;
  • Eviter les baignades si la température de l'eau est inférieure à 20°C ;
  • Eviter les séjours en altitude à plus de 1500-2000 mètres (le voyage en avion pressurisé est autorisé) ;
  • Pour les femmes, arrêt de la pilule à remplacer par un autre moyen contraceptif (préservatif, stérilet).
Les médicaments = les anti-hypertenseurs
Le traitement a pour but de normaliser la pression artérielle afin de prévenir les complications survenant à long terme. Par conséquent, dans la plupart des cas, ce traitement doit être suivi à vie.
L'hypertension est certainement la maladie pour laquelle il existe le plus de médicaments. Il est possible de les classer par famille. Chacune d'entre elles a des particularités. Pour en savoir plus sur les anti-hypertenseurs des classes suivantes :
  • Alpha1 bloquants ;
  • Anti-hypertenseurs centraux ;
  • Bêta-bloquants ;
  • Inhibiteurs calciques ;
  • Diurétiques thiazidiques ;
  • Diurétiques hyperkaliémiants
  • Inhibiteurs de l'enzyme de conversion ;
  • Inhibiteurs de l'angiotensine 2 ;
  • Les associations.
Une consultation de notre guide des médicaments s'impose...
Actuellement lorsqu'un traitement médical est indiqué, on commence par un seul anti-hypertenseur à doses faibles.
Ensuite et à moins que des effets secondaires surviennent, la dose est augmentée progressivement jusqu'à l'obtention d'une tension artérielle normale. En cas d'effets secondaires trop gênants ou d'inefficacité, le traitement peut être modifié, ou un anti-hypertenseur d'une autre classe ajouté. Il peut parfois se révéler nécessaire d'associer trois ou quatre médicaments avant d'aboutir à une pression normale !

Certains préconisent cependant de commencer d'emblée le traitement par des associations fixes (dans un seul comprimé) de deux médicaments à doses faibles ; on diminuerait ainsi les effets secondaires en augmentant l'efficacité de chacun pris séparément.
La surveillance régulière du traitement est indispensable :
  • Prise de la TA tous les mois jusqu'à l'obtention d'une pression artérielle stable inférieure à 14/9 ;
  • Fond d'oil tous les 6 mois ;
  • Ionogramme sanguin ;
  • Electrocardiogramme.
Le patient ne doit jamais arrêter les médicaments prescrits par le médecin ni diminuer les doses de son propre chef.
Les symptômes anormaux (mal à la tête, saignement de nez, essoufflement, douleurs dans la poitrine) doivent être signalés au médecin traitant.
En cas d'opération chirurgicale, l'anesthésiste doit être prévenu du traitement anti-hypertenseur.

Pour les femmes, la contraception locale est préférable à la pilule.
En cas de grossesse, le surveillance médicale doit être stricte.

Hypertension artérielle et grossesse

Lors de la grossesse, la prise de la pression artérielle fait partie de la surveillance médicale. En effet, une hypertension artérielle chez une femme enceinte peut révéler :
  • Une toxémie gravidique ;
  • L'aggravation d'une hypertension artérielle préalable ;
  • Une hypertension artérielle gravidique récidivante.
L'hypertension artérielle paroxystique (ou crise hypertensive)

C'est une hypertension artérielle évoluant par poussées paroxystiques. En dehors des poussées, la tension artérielle peut être normale ou élevée.
Elle se voit :
L'hypertension artérielle maligne

C'est une hypertension artérielle sévère avec odème papillaire visible au fond d'oeil. Elle peut survenir n'importe quand chez un hypertendu mais surtout chez l'homme jeune. Un choc affectif est parfois une cause déclenchante.
Sans traitement, les complications sont graves :
  • Rénales (néphroangiosclérose et insuffisance rénale) ;
  • Cérébrales : hémorragie cérébro-méningée ;
  • Cardiaques : odème aigu du poumon.
Le traitement urgent s'impose avant le transfert en milieu spécialisé










قديم 2011-10-06, 14:15   رقم المشاركة : 27
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Mh04 شكر

شكرا إنه موضوع مهم جدا










 


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