Le peuple qui adorait un chène

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Cette histoire nous a été racontée au CEM par notre prof d’arabe

Il était une fois un peuple qui adorait à la place de Dieu un énorme chêne. On organisait des danses jusqu’à tomber en transes On se prosternait, ornait et faisait des offrandes à cet arbre, qui ne sert à rien, sinon à produire des glands !
Un homme pieu était peiné de voir ces frères agir ainsi. Il essaya par tous les moyens de les en dissuader, en leur rappelant qu’il faut adorer Dieu l’Unique, et en leur démontrant que cet arbre ne peut en aucun cas exaucer leurs vœux, mais en vain.
Ne pouvant accepter de voir les siens dans cette errance, il résolut d’abattre l’arbre.
Pour ce faire, Il se leva un matin de bonne heure et muni de sa hache, il se dirigea droit vers l’arbre. Arrivé à son hauteur, voila qu’un homme de grande taille se dressa devant lui et lui barra la route.
« ôtes-toi de mon chemin, l’inconnu, et laisse-moi abattre cet arbre maudit ! »
« Je ne te laisserai jamais abattre l’arbre, allez, rentre chez toi ! »
« Je ne partirai pas sans avoir abattu l’arbre ! »
« Je t’en empêcherai par tous les moyens! »
Les deux hommes en vinrent donc aux mains. Après un combat acharné, l’homme à la hache vainquit. Il pourrait désormais abattre l’arbre.
L’inconnue le supplia de ne pas le faire en lui disant :
« Si tu renonces à abattre l’arbre, tu trouvera chaque matin à ton réveil une pièce d’or sous l’oreiller ! »
« Comment savoir si tu dis vrai ? »
« C’est simple, si demain tu ne trouves pas de pièce, viens abattre l’arbre ! »
Notre homme fut convaincu de la sincérité de l’inconnu et rentra chez lui.
Le lendemain matin, oh surprise ! Il y’a effectivement une pièce d’or sous l’oreiller ! Il en fut très heureux !
Et ainsi, notre bonhomme glissait chaque matin sa main sous l’oreiller pour retirer sa pièce.
Mais un matin, il ne trouva point de pièce !
« Ah le fumier ! Il m’a manqué de parole ! Je vais de ce pas couper l’arbre ! »
Il prit sa hache et se dirigea vers l’arbre dans l’intention de le couper.
Au premier coup, voilà que notre inconnu apparait.
« Tu va laisser cet arbre tranquille ! »
« Je vais le couper, puisque tu m’as manqué parole »
« Mais non, tu ne le coupera pas ! »
Ils se bâtèrent acharnement. Mais cette fois c’est l’inconnu qui vainquit.
Terrassé, notre bonhomme demanda à l’inconnu : « Comment se fait-il que tu m’as vaincu aujourd’hui ? »
« Saches, l’humain, que je suis Satan ! L’autre jour tu m’as vaincu car tu adorais Dieu l’Unique, le Seul, ta foi , était forte et sincère, mais aujourd’hui, tu as associé à Dieu, la pièce d’or. Dieu t’A abandonné et l’or ne t’a été d’aucun secours! »

لا اله الا الله وحده لا شريك له’ له الملك وله الحمد يحيي و يميت وهو على كل شيء قدير