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قديم 2009-03-26, 21:36   رقم المشاركة : 1
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نسمة الواحات
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Flower2 دخول جديد

السلام عليكم انا طالبة في قسم البيولوجيا بجامعة ورقلة LMD سنة اولى.احتاج الى مساعدة بخصوص درس في مقياس
(BIO VEGETALE (LA TIGE] لانه بحثي بعد العطلة وجزاكم الله خيرا.
و لكن هل اجد مرحبا اولا









 


قديم 2009-03-26, 21:45   رقم المشاركة : 2
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المهذب
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Flower2

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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة نسمة الواحات مشاهدة المشاركة
السلام عليكم انا طالبة في قسم البيولوجيا بجامعة ورقلة lmd سنة اولى.احتاج الى مساعدة بخصوص درس في مقياس
(bio vegetale (la tige] لانه بحثي بعد العطلة وجزاكم الله خيرا.
و لكن هل اجد مرحبا اولا
اولا اهلا وسهلا بك ولعلك تجدين ظالتك من عند الاخوة.









قديم 2009-03-27, 10:47   رقم المشاركة : 3
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miled15
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سأحاول جمع المعلومات لك ..........انتظرينا










قديم 2009-03-27, 10:53   رقم المشاركة : 4
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miled15
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هده بعض الروابط التي قد تساعدك
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C5%93ud_(botanique)
https://www.tela-botanica.org/papyrus.php?menu=221
https://www.cosmovisions.com/tige.htm
https://www.microscopies.com/DOSSIERS...otyledone.html
https://www.infovisual.info/01/014_fr.html
أتمنى أن تجدي شيىء أفضل










قديم 2009-03-27, 19:44   رقم المشاركة : 5
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ميريان نور
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السلام عليكم ورحمة الله و بركاته










قديم 2009-03-28, 23:54   رقم المشاركة : 6
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انسة
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مرحبا واهلا وسهلا بك

1. les CARACTÉRISTIQUES DES VÉGÉTAUX


2. La cellule végétale

Les premiers êtres vivants, apparus sur terre il y a environ 3,5 milliards d'années, étaient des bactéries dépourvus de noyau cellulaire : des procaryotes. C'est à partir de ces procaryotes que des êtres plus complexes sont apparus : les eucaryotes. Leur caractéristique essentielle est de posséder un noyau cellulaire qui renferme l'ADN, support de l'information génétique. Tous les animaux et les végétaux sont des eucaryotes.

Les principaux caractères distinctifs entre eucaryotes et procaryotes sont résumés dans le tableau suivant :

CARACTÈRES DISTINCTIFS
PROCARYOTE EUCARYOTE

Pas de noyau Existence d'un noyau

Division cellulaire par scissiparité Division cellulaire par mitose et par méïose

Pas d'organites subcellulaires Nombreux organites
(mitochondries, reticulum, dictyosomer,
et plastes chez les végétaux)

Paroi glycoprotéique Paroi pectocellulosique chez les végétaux

Pas de cytosquelette Cytosquelette (actine, microtubules)

La cellule végétale se distingue à son tour de la cellule animale par trois caractéristiques cytologiques majeures :
les plastes et pigments assimilateurs (chlorophylles, caroténoïdes, phycobilines)
la paroi
la vacuole



Les plastes et les pigments assimilateurs

Les plastes sont des organites limités par deux membranes. Ils dérivent tous de proplastes et sont de deux types :
Les leucoplastes, dépourvus de pigments, tels les amyloplastes qui accumulent de l'amidon, substance de réserve.
Les chromoplastes, en particulier les chloroplastes, dont les pigments, chlorophylles et caroténoïdes, assurent l'absorption de l'énergie solaire. Parmis ceux-ci, seul la chlorophylle a est capable capable de réaliser la consversion de l'énergie lumineuse en énergie chimique grâce à la réaction photosynthétique. D'autres chromoplastes accumulent des pigments caroténoïques qui confèrent à certains organes leur couleur jaune

La paroi

La paroi est l'enveloppe la plus externe de la cellule végétale. Elle est essentiellement composée de polymères glucidiques, cellulose et pectine, de protéines pariétales et éventuellement d'autres composées de nature phénolique (lignine et subérine). La paroi est composée de trois parties :
paroi primaire, de nature pecto-cellulosique, la paroi primaire n'existe seule que dans les cellules juvéniles. Elle est extensible, ce qui permet la croissance cellulaire (élongation),
paroi secondaire, elle apparaît lors de la différenciation de la cellule. Elle est constituée de cellulose et d'hémicellulose et est enrichie en composés phénoliques : lignine (pour renforcer la rigidité), cutine et subérine (pour l'imperméabiliser). Cette différenciation s'observe pour les cellules conductrices de sève du xylème (le bois) et pour différents tissus de soutien (sclérenchyme) ou de protection (liège).
lamelle moyenne, c'est la partie la plus externe de la paroi et elle est commune à deux cellules contigües. C'est elle qui se forme la première et elle est constituée de matières pectiques.

La paroi assure le maintien et définit la taille et la forme de la cellule végétale. Elle participe à la régulation des relations avec les autres cellules et avec l'extérieur, et, de manière passive, au transport, à l'absorption, et à la sécrétion de multiples substances. Pour permettre les communications entre cellules, directement de cytoplasme à cytoplasme, les parois sont finement ponctuées de plasmodesmes.


La vacuole

La vacuole est très importante chez les végétaux, elle occupe 80 à 90% du volume cellulaire. Les cellules jeunes possèdent plusieurs petites vacuoles alors que la cellule adulte se caractérise par une vacuole unique. La vacuole est limitée par une membrane : le tonoplasme. Elle contient le suc vacuolaire dont la composition varie en fonction de l'état de la plante. En général, son rôle est dédié au stockage de l'eau, de solutés organiques, d'ions minéraux et parfois de pigments (anthocyanes). A ce titre, la vacuole joue un rôle majeur dans la régulation des grandes fonctions physiologiques de la cellule végétale (pH, pression osmotique, concentrations



3.


4.


5.


LES TESSUE

Les cellules d'un végétal vont se différencier, se spécialiser pour former différents tissus. Le regroupement de ces tissus en vue d'assurer les différentes fonctions donneront naissance aux organes : racines, tiges, feuilles et fleurs.

La formation des organes et des tissus résultent de l'activité des méristèmes et a lieu tout au long de la vie de la plante. Ceci est une des caractéritiques des organismes végétaux puisque chez les animaux, la formation des organes et des tissus a surtout lieu durant l'embryogénèse.

les méristèmes
les tissus superficiels
les tissus vasculaires
les tissus assimilateurs et de réserve
les tissus de soutien

Les méristèmes

Ils sont formés de petites cellules indifférenciées isodiamétriques qui se divisent intensément pour assurer le développement de la plante. Les méristèmes primaires apparaissent en premier au cours de l'embryogénèse. Localisés aux extrémités des tiges et des racines, ils assurent la croissance en longueur de la plante et donnent naissance aux tissus primaires et aux méristèmes secondaires. Ces méristèmes secondaires assurent le développement en largeur en augmentant le diamètre des divers axes (tiges, racines). Ils sont à l'origine des tissus dits secondaires. Les méristèmes secondaires existent chez tous les spermaphytes à l'exception des monocotylédones.

Les tissus superficiels

L'épiderme est le tissu superficiel des feuilles et des tiges jeunes. Il ne comporte, en général, qu'une seule assise cellulaire. La paroi externe des cellules est épaissie d'une couche imperméable, ou cuticule, qui réduit les pertes d'eau par évaporation. L'épiderme est interrompu de place en place par des ouvertures (stomates) bordées par deux cellules stomatiques qui se resserrent ou s'écartent, réglant ainsi les possibilités d'échange gazeux et de vapeur d'eau avec l'extérieur. Dans les plantes à croissance secondaire (gymnospermes et angiospermes dicotylédones), l'épiderme est remplacé par un périderme. Celui-ci provient du fonctionnement d'un méristème secondaire, la zone génératrice subéro-phellodermique, qui produit vers l'extérieur des cellules qui meurent et forment le liège (écorce de tronc d'arbre), vers l'intérieur un tissu vivant, le phelloderme.


Les tissus vasculaires

Le xylème assure la circulation de la sève brute (sève ascendante), composée d'eau et de sels minéraux puisés par les racines. Il est constitué de cellules mortes dont les parois longitudinales sont épaissies par des dépôts de lignine interrompus de place en place. Chez les fougères, les épaississements sont disposés comme des barreaux d'échelle (trachéides scalariformes) ; chez les gymnospermes, seules de petites formations circulaires, les aréoles, ne sont pas épaissies (trachéides aréolées) ; chez les plantes à fleurs, les épaississements forment des anneaux, une spire continue ou un réseau (trachéides annelées, spiralées, réticulées). Les vaisseaux parfaits, dépourvus de paroi transversale et propres aux plantes à fleurs (angiospermes), sont annelés, spiralés, réticulés, ponctués suivant leur stade de différenciation.

Le phloème assure la circulation de la sève élaborée (sève descendante) qui est enrichie des substances issues de la photosynthèse. Il est composé de tubes criblés constitués de cellules allongées, vivantes mais ayant perdu leur noyau, dont les cloisons transversales sont perforées et au-travers desquelles circule la sève. Ces tubes sont flanqués de cellules compagnes plus petites, vivantes et nucléées, et supposées participer au contrôle des échanges entre tubes criblés et organes végétaux.

Les éléments de conduction de la sève sont groupés en faisceaux. Dans les racines, faisceaux du xylème et faisceaux du phloème alternent. Dans les tiges, ils sont superposés (ceux du phloème étant les plus externes) en faisceaux indépendants.

Chez les dicotylédones et les gymnospermes, la croissance en diamètre des axes est assurée par un méristème secondaire, le cambium ou zone génératrice libéro-ligneuse, qui se met en place, en une assise continue entre les faisceaux de xylème et de phloème primaires. Ce cambium produit un xylème secondaire, ou bois, vers l'intérieur et un phloème secondaire, ou liber, vers l'extérieur ; l'ensemble de ces productions secondaires formant ainsi un manchon cylindrique. Les plantes à fleurs monocotylédones (graminées, par exemple), dont les axes, le plus souvent, cessent rapidement toute croissance en diamètre, ne possèdent pas de cambium ; de plus, dans une coupe transversale, les faisceaux conducteurs se présentent dispersés dans l'ensemble de la section, alors que chez les dicotylédones ils sont disposés selon un seul cercle.

Les tissus assimilateurs et de réserve

Ce sont les parenchymes nés du fonctionnement des méristèmes. Ils sont formés de cellules vivantes mais qui ne se divisent pas. On distingue les parenchymes assimilateurs, périphériques et chlorophylliens, qui font la photosynthèse, et les parenchymes de réserve, plus internes, qui accumulent des composés oragniques (sucres, lipides, protéines). La structure des parenchymes est plus ou moins compacte. Aussi, le parenchyme lacuneux, qui est très poreux a un rôle dédié aux échanges gazeux avec le milieu.
Les tissus de soutien

À côté des faisceaux de xylème, qui jouent un important rôle de soutien, se trouvent des éléments particuliers formés par des cellules vivantes à parois très épaissies. Ils constituent le collenchyme, aux parois cellulaires cellulosiques, dans les axes jeunes, et le sclérenchyme, aux parois épaissies de lignine et dont les cellules sont mortes, plus abondant dans les végétaux dont la croissance est terminée. Ce type de tissus renforce la résistance mécanique des différents organes

هدا ما استطعت من تجميع المعلومات وارجو بان تفيدك









قديم 2009-03-29, 21:06   رقم المشاركة : 7
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نسمة الواحات
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شكرررررررررا لك miled15و شكرا لك انت أيضا يا أنسة على جهودكما .










قديم 2009-03-30, 11:44   رقم المشاركة : 8
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miled15
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لا شكر على واجب ...........................تكرمي










قديم 2009-04-01, 23:50   رقم المشاركة : 9
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swimfun
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Université de Nice-Sophia Antipolis – Faculté des Sciences – Parc Valrose Page 1 sur 6
TP I/ MORPHOLOGIE ET ANATOMIE DE L’APPAREIL VEGETATIF :
RACINES ET TIGES
A/ LA RACINE :
La racine est la partie de la plante qui se développe généralement dans le sol et
qui joue trois rôles : un rôle de fixation, un rôle d’absorption de l’eau et des sels
minéraux et un rôle de stockage de réserves nutritives.
Elles sont parfois absentes (plantes
arhizes) comme certaines errantes
(fougères flottantes
Salvinia) ou certaines Broméliacées épiphytes (de epi : sur et

phytos :
plante) ex. Tillandsia p.p..

Les racines ne sont pas chlorophylliennes (sauf certaines orchidées épiphytes) et ne
portent jamais de feuilles.
Elles possèdent une symétrie axiale comme la tige dont elles dérivent.
Elles croissent généralement vers le bas (géotropisme positif) et fuient la lumière
(lucifuges).
A-1/ Différentes parties d’une racine et ramifications:
Voir schéma de l’appareil racinaire d’un pois en germination
voir dessin pl. I’

La coiffe : organe de protection permettant la progression dans le sol.


La région apicale, siège de la prolifération cellulaire (méristème).


La région lisse, siège de l’accroissement en longueur.


La région pilifère avec ses poils absorbants permettant la nutrition
hydrominérale de la plante (eau et sels minéraux).


La région subéreuse où les poils absorbants les plus anciens meurent. Zone de
formation de liège et de ramification en radicelles.

A-2/ Différentes sortes de racines :
a/ Racines souterraines :

Pivotantes : racine principale (racine primordiale ou pivot) beaucoup plus
grosses que les radicelles. Elle encre le végétal au sol comme un piquet


Fasciculées : nombreuses racines secondaires de même tailles disposées en
faisceaux en dessous du collet (pas de racines principales). Elles sont soit
traçantes (parallèles à la surface du sol) soit obliques. Présentes chez la
quasi-totalité des Monocotylédones (Graminées, bulbes, Palmiers) et des
Ptéridophytes.


Tubéreuses ou racines tubérisées: racines renflées remplies de réserves
(Carotte, Dahlia, certaines Orchidées ex.
Orchis).

Voir planches et dessins
LSV 2 : Module Faune et flore, TP de Botanique, 2009. Marc Bottin.
Université de Nice-Sophia Antipolis – Faculté des Sciences – Parc Valrose Page 2 sur 6
b/ Racines adventives:
Remarque: l’adjectif adventif désigne tout organe en position atypique.
Les racines adventives prennent naissance latéralement sur la tige :

Sur une tige érigée : ex. racines adventives aériennes (racines échasses ou
pilier) des
Ficus, Philodendron, Pandanus, … ;


sur une tige rampante : ex. Fraisier, Misères, Serpolet, Graminées
(Tallage)… ;


sur une tige grimpante : ex. Racines crampon du lierre, racines vrilles du
vanillier, racines ventouses de certains épiphytes, …;


sur une bouture : ex. Pelargonium, Plantes grasses,... ;


racines tractrices de plantes à bulbes dont la contraction maintien la plante à
un niveau de profondeur favorable : ex. Crocus et Glaïeuls.
c
/ Racines aquatiques :
Elles sont dépourvues de poils absorbants, et ont un rôle stabilisateur pour les
érrantes (ex. Lentille d’eau).
d/ Racines épiphytes :
Elles sont dépourvues de poils absorbants et permettent la fixation aérienne sur
une autre plante sans la parasiter :
ex. de la majorité des Orchidées tropicales épiphytes (
Vanda, Cattleya, … ) aux
racines couvertes d’un manchon de cellules mortes ou voile permettant
l’absorption de l’humidité atmosphérique.
e/ Racines endophytes ou racines suçoirs (haustoria au pl. et haustorium au
sing.) des parasites :
Elles permettent la fixation des plantes parasites sur une autre plante dont elles
puisent la sève:
- racinaires (
Osyris, Raflesia)
- caulinaires (Gui, Cuscute)
f/ Racines aériennes respiratoires (pneumatophores):
racines secondaires à géotropismes négatifs poussant verticalement en milieu
inondé et permettant d’approvisionner en oxygène le système submergé: ex.
pneumatophores du Cyprès chauve de Louisiane
Taxodium distichum.
g/ Racines symbiotiques abritant des symbiotes:


nodosités à Rhizobium, fixateurs d’azote des Légumineuses


racines ectomycorhizées à manchons fongiques


racines coralloïdes à cyanobactéries fixatrices d’azote atmosphérique des
Cycadales; …

Voir planches et dessins
A-3/ Tropismes de la racine :
Croissance orientée dans l’espace sous l’influence d’une excitation extérieure :

Hydrotropisme positif (attrait vers l’eau)


Geotropisme positif (attrait vers le sol) exception faite des pneumatophores.


Lucifuge (fuit la lumière).

Voir dessins.
LSV 2 : Module Faune et flore, TP de Botanique, 2009. Marc Bottin.
Université de Nice-Sophia Antipolis – Faculté des Sciences – Parc Valrose Page 3 sur 6
B / LA TIGE :
La tige est la partie généralement aérienne de la plante qui porte les feuilles et les
organes reproducteurs (fleurs, fruits). Elle permet la circulation de la sève et la
recherche de la lumière.
Les tiges se distinguent principalement des racines par leurs noeuds (points d’insertion
des bourgeons et des feuilles) et leurs entre-noeuds, ainsi que par l’absence de coiffes
terminales protectrices.
Les tiges possèdent généralement une symétrie axiale typique (voir l’exceptions ©
a).
Elles croissent généralement dans le sens inverse de la pesanteur (géotropisme
négatif) et se dirigent vers les sources de lumières (phototropisme positif).

Voir dessins
Contrairement à la plupart des racines, une tige peut être verte et participer activement
à la photosynthèse.
B-1/ Différentes parties d’une tige et ramifications :
-a : Description d’une tige typique :

Bourgeon terminal (apical) : assure la croissance en longueur.


Bourgeons axillaires latéraux ou secondaires.


Noeuds : points d’insertion des feuilles avec bourgeons axillaires donnant
naissance aux rameaux ou aux fleurs.


Entre-noeuds avec lenticelles.


Bourgeons adventifs (dormants).

Voir dessin.
Remarques:
- Les
lenticelles sont des plages de cellules du liège arrondies et ménageant entre
elle des méats (espaces intercellulaires) permettant les échanges gazeux avec
l’extérieur.
- Le liège, recouvrant les tiges ligneuses, est imperméable et empêche
pratiquement les échanges gazeux avec l’extérieur. Il est donc interrompu de
place en place par des
lenticelles. Le rôle des lenticelles est donc comparable à
celui des stomates dans les structures primaires mais les échanges n’y sont pas
réglables (comme pour les stomates) voir chapitre sur la feuille.
Voir dessin
“coupe de l’écorce au niveau d’une lenticelle”.

- Un
bourgeon est un ensemble de très jeunes pièces foliaires enveloppées
(protégées) ou non (bourgeon herbacé nu de certaines Viornes (
Viburnum)) par
des feuilles modifiées (écailles) ou des poils et groupées sur un axe très court
couronné par un îlot de cellules méristèmatiques. Un bourgeon est donc une tige
embryonnaire compacte.

LSV 2 : Module Faune et flore, TP de Botanique, 2009. Marc Bottin.
Université de Nice-Sophia Antipolis – Faculté des Sciences – Parc Valrose Page 4 sur 6
Voir dessins.
-b : Les différents modes de ramifications :
On en distingue 2 types principaux :
- La ramification monopodiale ou terminale: l’élongation de l’axe principal se
fait par le bourgeon apical, les bourgeons axillaires et les rameaux secondaires
étant dominés (dominance apicale de la « flèche »): ex. les inflorescences en
grappes, les Chèvrefeuilles (
Lonicera), les Epicéa, les Sapins, les Chênes, …

Croissance indéfinie continue par le bourgeon apical !
- La ramification sympodiale ou latérale: le bourgeon de l’axe principal avortant
l’élongation se fera à partir des bourgeons axillaire qui débourrent : ex. Lilas,
Hêtre, Tilleul, les inflorescences de type cyme, …

Croissance définie avec reprise de croissance par les bourgeons latéraux !

B-2/ Différentes formes de tiges (sections):
Les tiges sont généralement circulaires mais leurs sections peuvent être parfois
différentes.
Voir dessins.
B-3/ Différentes sortes de tiges :
a/ Tiges aériennes :

Tiges dressées (orthotropes) grâce aux tissus de soutien (troncs d’arbres,

stipes
des palmiers, chaumes des graminées): les tiges ligneuses sont
qualifiées de
troncs quand elles s’accroissent en diamètre grâce à des
anneaux ou cernes concentriques(arbres, arbustes), elles sont qualifiées de

stipes
dans le cas contraire (palmiers).


Tiges horizontales (plagiotropes), rampantes ou couchées à géotropisme nul,
pouvant s’enraciner
(stolons de fraisiers, de violettes),


Tiges grimpantes (lianes), grâce à des vrilles (Pois), des ventouses (Vigne
vierge), des crampons (Lierre), des aiguillons épidermiques (ronces) ou
encore tiges volubiles (Liseron),


Tiges sarmenteuses (tiges ligneuses, flexibles ayant besoin d’un appui).


Tiges végétatives très courtes paraissant absentes des plantes acaules (sans
tige):
plantes en rosettes basales : ex. Moléne (
Verbascum)), Joubarbe

(Sempervivum),
Plantain (Plantago),Pissenlit, …
Voir dessins et planches.

LSV 2 : Module Faune et flore, TP de Botanique, 2009. Marc Bottin.
Université de Nice-Sophia Antipolis – Faculté des Sciences – Parc Valrose Page 5 sur 6
b/ Tiges souterraines :
sans chlorophylle, bourgeons et feuilles réduits à des écailles.
Voir planche n°II
b-1/ Tiges souterraines à feuilles réduites :

Rhizome : tige vivace pluriannuelle, horizontale (plagiotropes) ou
oblique, plus ou moins allongée, portant des écailles, des bourgeons et des
cicatrices foliaires, et émettant des tiges aériennes et des racines
adventives. Ex : Muguet, Iris, Sceau de Salomon, Canna, …


Tubercule de stolon souterrain: portions ou extrémités de tige offrant
surtout un développement en diamètre (matières nutritives mises en
réserve) et portant des bourgeons (les “yeux”), à l’aisselle de feuilles
écailleuses. Ex tubercule caulinaire des Pommes de terre, …


Cormus* ou bulbe caulinaire ou « bulbe plein » ou « bulbe solide »: on
les confond souvent avec les bulbes, bien qu’ils proviennent surtout d’une
hypertrophie de la tige. Ex : Glaïeul, Crocus et autres Iridacées… .

(*)du latin, cormus = tronc ou souche.
Voir dessins
b-2/ Tiges souterraines à feuilles développées :

Drageon : tige dressée(orthotrope) élaborée par une racine(*) ou par
certains rhizomes (Pruniers, Eglantiers, framboisiers, …

(*)
un drageon sera donc une tige adventive issue d’un bourgeon adventif
d’une racine !


Le Bulbe souterrain foliaire: tige très courte (plateau) portant un ou
plusieurs bourgeons entourés de feuilles épaisses, souvent plus ou moins
charnues (écailles ou tuniques).


Bulbes tuniqués : à feuilles totalement enveloppantes (
Oignon, Ail, Narcisse, … );


Bulbes écailleux : à écailles charnues (Lis);

Voir dessins
LSV 2 : Module Faune et flore, TP de Botanique, 2009. Marc Bottin.
Université de Nice-Sophia Antipolis – Faculté des Sciences – Parc Valrose Page 6 sur 6
c/ Autres adaptations :

Tiges charnues des « plantes grasses » ou plantes succulentes (*), avec
parenchyme aquifère contenant des réserves en eau. Ex : Cactacées et
Euphorbes cactiformes, …


Tiges à aspects de feuilles les cladodes (*). Ex : cladodes aplaties ou
phylloclades (symétrie dorso-ventrale(
a)) du “Fragon petit houx” (Ruscus
aculeatus)
et cladodes en aiguilles des Asperges (Asparagus).


Tiges aquatiques aux cavités remplies d’air (parenchyme aérifère). Ex :
Nénuphar (
Nymphaea), Massettes (Thypha).


Tiges creuses par résorption de la moelle : tiges fistuleuses des
Ombellifères, tiges noueuses creuses ou chaumes des Graminées (ex
Bambous), …


Rameaux-vrilles : ex. rameaux courts volubiles de vignes (Vitis vinifera

et autres Vitacées)

Rameaux épines ou dards : ex.Prunellier (Prunus spinosa).


Bulbes aériens adventifs des feuilles ou des inflorescences (viviparité),
les
bulbilles : organes de dissémination comme chez la phalangère
(
Chlorophytum),les Kalanchoes (Kalanchoe) ou l’Ail rose (Allium
roseum) ;
(*) Ces tiges particulières prennent alors le relais des feuilles dans la fonction
chlorophyllienne (parenchymes chlorophylliens sous corticaux).

Remarques:
- Une
épine, au sens strict, est un organe ou une partie d’un organe
( vascularisé) acéré et piquant.
- Un
aiguillon ne contient pas de tissus vasculaires et est d’origine
épidermique (tissus de revêtement). Il est susceptible de tomber en
laissant une cicatrice discrète : ex. les aiguillons de la tige du rosier.
Voir dessins et planches.

B-4/ Tropisme de la tige :
- Géotropisme négatif (croissance dirigée en sens inverse de la direction de la
pesanteur) ou nul (rhizomes, stolons, …).
- Phototropisme positif (attraction vers la lumière).
Voir dessins









قديم 2009-04-02, 19:59   رقم المشاركة : 10
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شكراااااا جزيلا لك يا :swimfun o










قديم 2009-04-10, 00:28   رقم المشاركة : 11
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b. Structures internes de la tige : les tissus végétaux



On distingue cinq types de tissus :

1. Méristèmes
2. Tissus de revêtement ou tissus protecteurs
3. Tissus de remplissage ou parenchymes
4. Tissus de soutien ou tissus mécaniques
5. Tissus conducteurs


1. Méristèmes

Les méristèmes sont constitués de jeunes cellules embryonnaires indifférenciées qui se divisent fréquemment et permettent la croissance du végétal. Comme déjà précisé dans le chapitre précédent (Morphogenèse végétale), on trouve deux types de méristèmes :

- les méristèmes dit "primaires" qui se localisent à l'extrémité des tiges et des racines et permettent la croissance en longueur de la plante ;

- les méristèmes secondaires (cambium et phellogène) qui se localisent, sous forme de manchon circulaire, sur la longueur des tiges et des racines. Ils permettent la croissance en épaisseur de la plante.







2. Tissus de revêtement ou tissus protecteurs

2.1 Epiderme et cuticule

Dans les jeunes tiges et les feuilles, l'épiderme (tissu primaire constitué d'une assise de cellules vivantes jointives) est le tissu
superficiel de protection. Il ne comporte généralement qu'une seule couche de cellules dont la paroi externe est épaisse et recouverte d'une couche imperméable sous forme de cire, la cuticule. L'épiderme est "percé" par endroit par des ouvertures appelées stomates qui permettent les échanges d'air et d'eau avec l'extérieur.

2.2 Périderme

L'épiderme meurt et disparaît. Une nouvelle structure protectrice, le périderme, se met en place lors de la formation des tissus (méristèmes) secondaires. Le périderme provient du fonctionnement de l'un des deux méristèmes secondaires, le phellogène, qui produit, vers l'extérieur, des cellules mortes formant le liège ou suber et vers l'intérieur, un tissu vivant, le phelloderme. Le liège, ou suber, contient de la subérine qui le rend imperméable et empêche les transferts ; toutes les cellules situées à l'extérieur du suber sont vouées à mourir. Ces cellules mortes desquamantes, ainsi que le liège, constituent le rhytidome ou écorce des plantes ligneuses.







3. Tissus de remplissage ou parenchymes

Le parenchyme est un tissu de remplissage formé de cellules vivantes qui présente des spécialisations en fonction de sa position dans la plante. Les feuilles renferment principalement des parenchymes chlorophylliens permettant la photosynthèse.
A l'intérieur des tiges ou des racines, on trouve des parenchymes de réserve qui se déclinent sous diverses formes (amidon chez la pomme de terre, etc.).







4. Tissus de soutien ou tissus mécaniques
Les tissus de soutien, en particulier chez les plantes herbacées, sont le collenchyme et le sclérenchyme.
Le collenchyme est un tissu primaire constitué de cellules vivantes aux parois épaissies par la cellulose.
Le sclérenchyme est également un tissu primaire formé de cellules mortes dont les parois sont chargées de lignine.
Chez les végétaux pourvus d'importants tissus secondaires comme les arbres, le rôle de soutien n'est plus assuré ni par le collenchyme ni par le sclérenchyme, mais par les tissus conducteurs (xylème et phloème).







5. Tissus conducteurs

5.1 Chez les plantes herbacées

Le xylème et le phloème primaires sont les deux types de tissus conducteurs chez les plantes herbacées.
Ils sont groupés en faisceaux.

Le xylème assure essentiellement la circulation jusqu'aux feuilles de la sève brute constituée d'eau et de sels minéraux puisés dans le sol par les racines. Le xylème est constitué de cellules mortes très allongées présentant des parois épaissies par des dépôts de lignine, interrompus par endroit pour permettre le passage de la sève. Le xylème présente deux types de cellules conductrices de sève :

- les vaisseaux, constitués de cellules mortes et dont les parois transversales ont disparu,

- les trachéides, moins riches en lignines.

Dans les vaisseaux, la circulation de la sève brute se fait essentiellement verticalement tandis que dans les trachéides la présence de paroi transversale provoque une circulation en chicane.

Les dépôts de lignine permettent également au xylème d'assurer un rôle de soutien.

Le phloème assure essentiellement la circulation de la sève élaborée, c'est-à-dire la sève enrichie des substances issues de la photosynthèse.
Ce tissu conducteur est constitué de tubes criblés ou ensemble de cellules vivantes allongées sans noyau mais possèdent de parois transversales perforées de pores, appelés cribles, permettant le transit de la sève.
Ces tubes criblés sont accompagnés de cellules compagnes (plus petites et possédant un noyau) qui participent au contrôle de la circulation de la sève dans les tubes criblés.

5.2 Chez les autres végétaux

La croissance en épaisseur des tiges et racines chez les angiospermes dicotylédones et les gymnospermes (principalement pour les arbres) se fait à l'aide d'un méristème secondaire appelé cambium. Cette assise cellulaire continue produit le bois d'aubier ou xylème secondaire vers l'intérieur et le liber ou phloème secondaire vers l'extérieur.

Dans un tronc d'arbre, le xylème secondaire en constitue la partie principale et correspond à ce que l'on appelle couramment le bois.
Chaque année, une nouvelle couche de xylème se forme (cernes du bois, lorsqu'elles sont visibles), ce qui permet d'évaluer l'âge d'un arbre.
Le bois vivant est appelé aubier et le bois mort, composé de cellules mortes ayant fini d'évoluer, est appelé duramen.

Le phloème secondaire, dont la présence en volume est bien moindre dans un tronc, constitue le liber. La plupart des cellules qui le composent sont mortes à l'exception de la partie la plus interne qui permet le transit de la sève élaborée.









Figure II.1.3a - Coupe transversale schématique illustrant
un quartier d'un tronc d'arbre





Figure II.1.3b - Section transversale d'une tige










قديم 2009-04-20, 20:20   رقم المشاركة : 12
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نسمة الواحات
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Mh47

شكرااااا يا انسة و كل اصدقائي الاوفياء










 


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