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يمكن للمعلم رفض التفتيش.....في فرنسا !

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قديم 2011-03-08, 16:54   رقم المشاركة : 1
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افتراضي يمكن للمعلم رفض التفتيش.....في فرنسا !

هل تعلم أن في فرنسا على المفتّش إخبار المعلم قبل أسبوع بموعد تفتيشه؟
هل تعلم أنّ في فرنسا يمكن للأستاذ رفض زيارة المفتش وتفتيشه ! كيف وصولوا إلى ذلك؟ إليك نبذة تاريخية
وعندنا مازال أشباه المفتشين المتفشي فيهم الغباء البيداغوجي يتفيقهون و
يهرفون بما لا يعرفون

ملاحظة : أعطيت مثالا عن فرنسا لأنها هي منبع التشريع عند حكامنا فهي أمهم !
L'inspection générale de l'Instruction publique a été créée par le consulat de Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal an X (1/5/1802).
La contestation de l'inspection ne date pas d'hier. En 1933, Célestin Freinet sanctionné par son inspecteur lui répond par un contre-rapport ; il sera plus tard exclu.
Jusqu'en 1970, les manifestations de rejet de l'inspection sont isolées et ponctuelles. Elles se heurtent à un mur de silence. Les premières affaires qui ont un écho national, dans les années 70, concernent des refus individuels, d'abord dans le second degré et donnent lieu à de graves sanctions : Hurst, Henning, Papinski, Morin, Blache... En octobre 1971 Françoise Cluchague (Grenoble) est révoquée, Robert Vergnes (Paris) est suspendu pour 10 ans, Jocelyne Bensimon (Saint-Denis) est suspendue. Par contre lorsque Josette Laplace et Roger Leroy exposent les raisons de leur refus d'inspection devant le conseil de discipline académique d'Aix, deux représentants de l'administration se rangent de leur côté et il n'y aura pas de sanction (pour la première fois un comité de soutien s'est constitué).
Dès lors, le ministère décide de traduire les refuseux devant un conseil de discipline unique, réuni à Paris, et les menace de deux ans de suspension sans traitement. Pourtant des refus ont lieu dans le Gard, les Bouches-du-Rhône, en Bretagne, à Lyon, à Paris. Les sanctions sont variables, selon le rapport de forces et il arrive que l'administration ferme les yeux. Après 1976, il n'y a plus de conseil de discipline pour les professeurs qui refusent l'inspection.
Dans le premier degré, entre 1976 et 1979, des instituteurs s'organisent collectivement. à Brest et Woippy, le refus est provoqué par le non-respect par l'administration de contrats d'évaluation d'équipes. Les sanctions tombent : blâmes, suspensions avec demi-traitement, déplacements, rétrogradations. En Seine-et-Marne, en 1979, se développe le premier mouvement sur une base plus «idéologique» à l'échelon d'un département: 80 instituteurs (sgen, École Émancipée, icem) signent une pétition de refus d'inspection, organisent des réunions publiques dans les mairies, appellent à la grève... Résultat : 12 blâmes, 14 avertissements, des retraits de salaire... et 3 instits traduits en capd disciplinaire pour l'exemple à l'École normale de Melun le 5 juillet 1979. Cette affaire a un écho dans la presse nationale. Les débats durent 18 heures, 150 personnes manifestent toute la journée sous les fenêtres de l'École normale. L'administration qui demandait la radiation recule : les sanctions seront en retrait (deux affectations d'office, une rétrogradation d'échelon). à partir de cette date il n'y a plus de conseil de discipline pour refus d'inspection, y compris dans le premier degré.
Jusqu'en 1981 la contestation se poursuit, la répression se fait plus discrète et feutrée mais existe toujours. Des collectifs de contestation se développent dans différentes régions avec des modalités pratiques d'accueil des inspecteurs. Ils rassemblent majoritairement des militants du sgen, de l'École Émancipée et des équipes icem.
Dans l'académie d'Orléans-Tours, des préavis de grève par établissement permettent aux enseignants de débrayer quand un inspecteur arrive : «Pas de chance monsieur l'inspecteur, aujourd'hui nous sommes en grève !»
En 1978, dans les Bouches-du-Rhône, se constitue la Commission inspection (au sein du syndicat sgen). Les refus sont de plus en plus nombreux, l'action s'amplifie. L'administration exige de ceux qui refusent un engagement écrit à recevoir le prochain inspecteur.
En 1981, Alain Savary est ministre de l'Éducation nationale, il s'intéresse à l'inspection pendant que la contestation prend plus d'ampleur. Des manifestes sont signés : l'un d'entre eux comportant 1280 signatures est publié dans Le Matin de Paris du 22 mars 1983.
En liaison avec le refus d'inspection se développe la réflexion sur une autre évaluation, sur «travailler autrement et collectivement»; des propositions sont diffusées. Les inspecteurs se font plus rares dans les établissements.
Le 13 décembre 1983, le ministre Savary signe une note de service 83512 (lire pages suivantes) définissant les nouvelles modalités de l'inspection, l'aménageant tout en maintenant l'inspection individuelle et la note. Le refus d'inspection est reconnu.
En 1986, les collectifs s'organisent au niveau national. Une première réunion a lieu à Belfort en février 1986. Par la suite, ils se retrouvent au moins une fois par an. Après les grèves de l'hiver 87 contre le projet des maîtres-directeurs, le Collectif national décide d'élargir son champ, au-delà du refus d'inspection, à la lutte contre tous les abus de la hiérarchie dans l'Éducation et de diffuser sur abonnement un journal national Résistances.
Depuis la fin des années 80, le nombre des refuseux a diminué (effets du plan Jospin en 89, lassitude, air du temps ?), mais d'après Bernard Toulemonde, conseiller au ministère de l'Éducation nationale puis recteur de l'académie de Montpellier, environ 200 refus sont enregistrés chaque année par le ministère. Sachant que tous les refus ne sont pas signalés et que ceux qui refusent ne revoient pas de sitôt un inspecteur, ces chiffres prouvent que la contestation n'est pas en sommeil.
Aujourd'hui, les cas de sanction pour le motif de refus d'inspection ont a priori disparu. Le cadre légal obtenu par les luttes des collègues dans les années 70 et 80 l'a permis. Toutefois, la pratique du refus d'inspection a, elle aussi, beaucoup diminué… On peut noter tout de même quelques «victoires» juridiques supplémentaires, dont l'arrêt du conseil d'État n°115444 lecture du 18/11/1993 qui fait obligation à l'administration de l'én de noter ses enseignants (y compris les refuseux). De façon plus mitigée, la note de service n° 94-262 du 2 novembre 1994 donne le cadre du refus dans le secondaire en laissant la possibilité à l'administration de l'établissement d'abaisser la note administrative, voire d'entamer une procédure de sanction administrative. L'arrêt du tribunal administratif de Caen n° 9616 du 27 mai 1997 empêche théoriquement la hiérarchie de sanctionner par une sale note et sans autre forme de procès un refuseux (cas individuel dans le 1er degré).
Et surtout, la renaissance du Collectif anti-hiérarchie en novembre 2002 avec la première réunion d'information syndicale tenue sur ce thème. Le développement s'est fait en commençant par le refus d'inspection et les autres sujets anti-hiérarchiques sur Paris et commence à faire des petits un peu partout en Régions. Nous organisons maintenant des stages régulièrement pour se rencontrer, échanger et agir…


L'Inspecticide, journal du Collectif des enseignants de Paris refusant l'inspection et la notation (1985) : notre glorieux ancêtre !









 


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قديم 2011-03-08, 18:19   رقم المشاركة : 2
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قديم 2011-03-08, 18:23   رقم المشاركة : 3
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عند حكامنا فهي أمهم!
تم إنشاء المفتشية العامة للتعليم العام من قبل القنصلية نابليون بونابرت عليها في قانون 11 فلوريال ، عاشرا العام (1802/5/1).
وقال إن التحدي الذي يواجه التفتيش لم تبدأ امس. في 1933 ، ردت سيليستين Freinet تقرها المفتش مع المحافظين التقرير ، استبعد في وقت لاحق.
حتى عام 1970 ، يتم عزل مظاهر الرفض للتفتيش ومخصصة. يواجهون جدارا من الصمت. يجب أن الحالات الأولى التي يتردد صداها على المستوى الوطني في 70s ، الرفض القلق الفردية ، الأول في الدرجة الثانية ، وتخضع لعقوبات خطيرة : هيرست ، هينينج ، Papinski ، موران ، Blache... في أكتوبر 1971 تم إبطال فرانسيس Cluchague (غرونوبل) ، وعلق روبرت Vergnes (باريس) لمدة 10 سنوات ، يتم تعليق جوسلين Bensimon (سان دوني). بواسطة لابلاس وسلبيات عندما جوزيت روجيه لوروا كشف أسباب ذلك رفض التفتيش إلى المجلس من الانضباط الأكاديمي آيكس ، واثنين من مسؤولي الادارة تقع على الجانب وانه لن تكون هناك عقوبة (على سبيل أول مرة تم تشكيل لجنة الدعم).
ولذلك ، تقرر وزارة للإشارة إلى رفض قبل اجتماع مجلس التأديب إلا في باريس ، والتهديد تعليق لمدة سنتين بدون أجر. بعد رفض يحدث في بروفانس ، بوشيه دو رون ، بريتاني ، ليون ، باريس. العقوبات تختلف ، اعتمادا على نقاط القوة النسبية وأحيانا الإدارة تغض الطرف. بعد 1976 ، كان هناك أكثر من المجلس التأديبي للمعلمين الذين يرفضون التفتيش.
في المقام الأول ، بين عامي 1976 و 1979 ، والمعلمين تنظيم جماعي. هو سبب وابي في بريست ورفض من جانب عدم الامتثال لعقد فرق تقييم الإدارة. سقوط العقوبات : نصف مع السفر ، والمرتبات اللوم ، تعليق ، تنزيل درجاتهم الوظيفية. سين مارن ، في 1979 ، وضعت الحركة الأولى على أكثر من مستوى "ايديولوجية" من قسم : 80 المعلمين (sgen ، مدرسة محررة ، ICEM) وقعت عريضة رفض التفتيش ، وتنظيم الاجتماعات العامة في قاعات المدينة ، ودعا الى الاضراب... النتيجة : 12 التأنيب ، تحذيرات 14 ، وسحب من الأرباح... وجلبت 3 Instits CAPD التأديبية على سبيل المثال في ميلون مدرسة نورمال دي 5 يوليو 1979. هذه الحالة لها صدى في الصحافة الوطنية. واستمرت المناقشات 18 ساعة ، 150 شخص تظاهروا طوال اليوم تحت نوافذ المدرسة العادية. طلبت ادارة الظهر للإشعاع : العقوبات سوف يعود (جولتين من المكاتب ، وتخفيض العلاوات). من هذا التاريخ وليس هناك مجلس تأديبي لرفضها التفتيش ، بما في ذلك في الدرجة الأولى.
حتى عام 1981 لا يزال النزاع ، والقمع هو أكثر مكرا والهدوء ولكن لا يزال موجودا. الاحتجاج الجماعي ينمو في مناطق مختلفة مع مفتشي البداية العملية. يتجمعون sgen معظمهم من المسلحين ، محررة مدرسة وفرق ICEM.
في الجولات أورليان ، وإشعار ضربة من قبل المؤسسة للمدرسين فك الارتباط عند وصول المفتش : "! لسوء الحظ السيد المفتش ، والآن نحن في حالة اضراب"
في عام 1978 ، في ، بوشيه دو رون ، هي لجنة التفتيش (داخل الاتحاد sgen). رفض تتزايد في العدد ، وتصاعد العمل. الادارة يتطلب أولئك الذين يرفضون تعهدا خطيا لاستقبال المفتش المقبل.
في عام 1981 ، آلان سافاري وزير التربية والتعليم ، ويركز على التفتيش في حين أن التحدي أكبر. وقعت قوائم الشحن : نشرت واحدة منها تحتوي على 1280 توقيع في وماتان باريس من 22 مارس 1983.
في اتصال مع رفض التفتيش تطور التفكير في تقييم آخر ، "والعمل بشكل جماعي بشكل مختلف" ، ويتم الافراج المقترحات. المفتشين نادرة بشكل متزايد في المدارس.
في 13 ديسمبر 1983 التوقيع على مذكرة وزير سافاري 83512 (انظر الصفحات التالية) تحدد إجراءات جديدة للتفتيش ، المناظر الطبيعية ، مع الحفاظ على تفتيش الأفراد وملاحظة. ومن المعروف ان رفض التفتيش.
في عام 1986 ، ومجموعة منظمة على الصعيد الوطني. وعقد الاجتماع الأول في بلفاست في فبراير 1986. في وقت لاحق ، يجتمعون على الأقل مرة في السنة. بعد الضربات في شتاء عام 87 ضد مديري المشروع الرئيسي ، قررت القومية والجماعية ، لتوسيع نطاقها وراء رفض التفتيش ، ومكافحة جميع انتهاكات من التسلسل الهرمي في & # 201 ، والتعليم ونشر صحيفة وطنية الاكتتاب المقاومات.
منذ أواخر 80s ، انخفض عدد حالات الرفض (الآثار تصميم جوسبان في 89 ، والتعب ، والهواء؟) ، ولكن وفقا لبرنارد Toulemonde ، مستشار وزارة التربية والتعليم ورئيس الجامعة أكاديمية مونبلييه ، وتسجل سنويا نحو 200 الرفض من قبل وزارة. مع العلم أنه لا يتم الإبلاغ عن حالات الرفض وأن أولئك الذين يرفضون لن تعيد النظر في أقرب وقت مفتش ، وتبين هذه الأرقام أن التحدي ليس في سبات عميق.
اليوم ، وحالات من العقاب على أسباب رفض عمليات التفتيش قد ذهب مسبقا. ويسمح الإطار القانوني الذي تحدده صراعات الآخرين في 70 و 80. ومع ذلك ، فإن الحرمان من ممارسة التفتيش ، كما تقلصت إلى حد كبير... ويمكننا ملاحظة لا يزال بعض "انتصارات" قانونية إضافية ، وتعطيل مجلس الدولة رقم 115 444 18 قراءة / 11/1993 الذي يتطلب إدارة المذكرة إلى معلميه (بما في ذلك الرفض). أكثر اختلاطا ، المذكرة رقم 94-262 في 2 نوفمبر 1994 يوفر إطارا للرفض في الثانوية ، وترك إمكانية لإدارة المدرسة لخفض إشعار إدارية أو الشروع في إجراءات عقوبة إدارية. قرار المحكمة الإدارية رقم كاين 9616 من 27 مايو 1997 يمنع نظريا التسلسل الهرمي للعقوبة بموجب مذكرة سيئة ودون مزيد من اللغط رفض (الحالة الفردية في الدرجة الأولى).
والأهم من ذلك ، إحياء التسلسل الهرمي الجماعية المضادة في نوفمبر 2002 مع الاجتماع الأول للاتحاد الذي عقد المعلومات حول هذا الموضوع. وقال إن التنمية القيام به بدءا من رفض التفتيش وغيرها من المواد المضادة للهرمية في باريس وبدأت العمل في مختلف المناطق الصغيرة فقط. ونحن الآن تنظيم دورات تجتمع بانتظام ، ومناقشة قانون...


Inspecticide و صحيفة من باريس المعلم الجماعية رفض التفتيش والدرجات (1985) : مجيد أجدادنا!










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قديم 2011-03-08, 21:22   رقم المشاركة : 4
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خبرت فقط هذا القانون وما شفتش القوانين الأخرى التي يطبقونها بحذافيرها ونحن لانعترف بها ولا نقوى على تطبيقها










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قديم 2011-03-09, 00:09   رقم المشاركة : 5
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هل تعلم أن في فرنسا على المفتّش إخبار المعلم قبل أسبوع بموعد تفتيشه؟
هل تعلم أنّ في فرنسا يمكن للأستاذ رفض زيارة المفتش وتفتيشه ! كيف وصولوا إلى ذلك؟ إليك نبذة تاريخية
وعندنا مازال أشباه المفتشين المتفشي فيهم الغباء البيداغوجي يتفيقهون و
يهرفون بما لا يعرفون

ملاحظة : أعطيت مثالا عن فرنسا لأنها هي منبع التشريع عند حكامنا فهي أمهم !
l'inspection générale de l'instruction publique a été créée par le consulat de napoléon bonaparte par la loi du 11 floréal an x (1/5/1802).
La contestation de l'inspection ne date pas d'hier. En 1933, célestin freinet sanctionné par son inspecteur lui répond par un contre-rapport ; il sera plus tard exclu.
Jusqu'en 1970, les manifestations de rejet de l'inspection sont isolées et ponctuelles. Elles se heurtent à un mur de silence. Les premières affaires qui ont un écho national, dans les années 70, concernent des refus individuels, d'abord dans le second degré et donnent lieu à de graves sanctions : Hurst, henning, papinski, morin, blache... En octobre 1971 françoise cluchague (grenoble) est révoquée, robert vergnes (paris) est suspendu pour 10 ans, jocelyne bensimon (saint-denis) est suspendue. Par contre lorsque josette laplace et roger leroy exposent les raisons de leur refus d'inspection devant le conseil de discipline académique d'aix, deux représentants de l'administration se rangent de leur côté et il n'y aura pas de sanction (pour la première fois un comité de soutien s'est constitué).
Dès lors, le ministère décide de traduire les refuseux devant un conseil de discipline unique, réuni à paris, et les menace de deux ans de suspension sans traitement. Pourtant des refus ont lieu dans le gard, les bouches-du-rhône, en bretagne, à lyon, à paris. Les sanctions sont variables, selon le rapport de forces et il arrive que l'administration ferme les yeux. Après 1976, il n'y a plus de conseil de discipline pour les professeurs qui refusent l'inspection.
Dans le premier degré, entre 1976 et 1979, des instituteurs s'organisent collectivement. à brest et woippy, le refus est provoqué par le non-respect par l'administration de contrats d'évaluation d'équipes. Les sanctions tombent : Blâmes, suspensions avec demi-traitement, déplacements, rétrogradations. En seine-et-marne, en 1979, se développe le premier mouvement sur une base plus «idéologique» à l'échelon d'un département: 80 instituteurs (sgen, École Émancipée, icem) signent une pétition de refus d'inspection, organisent des réunions publiques dans les mairies, appellent à la grève... Résultat : 12 blâmes, 14 avertissements, des retraits de salaire... Et 3 instits traduits en capd disciplinaire pour l'exemple à l'École normale de melun le 5 juillet 1979. Cette affaire a un écho dans la presse nationale. Les débats durent 18 heures, 150 personnes manifestent toute la journée sous les fenêtres de l'École normale. L'administration qui demandait la radiation recule : Les sanctions seront en retrait (deux affectations d'office, une rétrogradation d'échelon). à partir de cette date il n'y a plus de conseil de discipline pour refus d'inspection, y compris dans le premier degré.
Jusqu'en 1981 la contestation se poursuit, la répression se fait plus discrète et feutrée mais existe toujours. Des collectifs de contestation se développent dans différentes régions avec des modalités pratiques d'accueil des inspecteurs. Ils rassemblent majoritairement des militants du sgen, de l'École Émancipée et des équipes icem.
Dans l'académie d'orléans-tours, des préavis de grève par établissement permettent aux enseignants de débrayer quand un inspecteur arrive : «pas de chance monsieur l'inspecteur, aujourd'hui nous sommes en grève !»
en 1978, dans les bouches-du-rhône, se constitue la commission inspection (au sein du syndicat sgen). Les refus sont de plus en plus nombreux, l'action s'amplifie. L'administration exige de ceux qui refusent un engagement écrit à recevoir le prochain inspecteur.
En 1981, alain savary est ministre de l'Éducation nationale, il s'intéresse à l'inspection pendant que la contestation prend plus d'ampleur. Des manifestes sont signés : L'un d'entre eux comportant 1280 signatures est publié dans le matin de paris du 22 mars 1983.
En liaison avec le refus d'inspection se développe la réflexion sur une autre évaluation, sur «travailler autrement et collectivement»; des propositions sont diffusées. Les inspecteurs se font plus rares dans les établissements.
Le 13 décembre 1983, le ministre savary signe une note de service 83512 (lire pages suivantes) définissant les nouvelles modalités de l'inspection, l'aménageant tout en maintenant l'inspection individuelle et la note. Le refus d'inspection est reconnu.
En 1986, les collectifs s'organisent au niveau national. Une première réunion a lieu à belfort en février 1986. Par la suite, ils se retrouvent au moins une fois par an. Après les grèves de l'hiver 87 contre le projet des maîtres-directeurs, le collectif national décide d'élargir son champ, au-delà du refus d'inspection, à la lutte contre tous les abus de la hiérarchie dans l'Éducation et de diffuser sur abonnement un journal national résistances.
depuis la fin des années 80, le nombre des refuseux a diminué (effets du plan jospin en 89, lassitude, air du temps ?), mais d'après bernard toulemonde, conseiller au ministère de l'Éducation nationale puis recteur de l'académie de montpellier, environ 200 refus sont enregistrés chaque année par le ministère. Sachant que tous les refus ne sont pas signalés et que ceux qui refusent ne revoient pas de sitôt un inspecteur, ces chiffres prouvent que la contestation n'est pas en sommeil.
Aujourd'hui, les cas de sanction pour le motif de refus d'inspection ont a priori disparu. Le cadre légal obtenu par les luttes des collègues dans les années 70 et 80 l'a permis. Toutefois, la pratique du refus d'inspection a, elle aussi, beaucoup diminué… on peut noter tout de même quelques «victoires» juridiques supplémentaires, dont l'arrêt du conseil d'État n°115444 lecture du 18/11/1993 qui fait obligation à l'administration de l'én de noter ses enseignants (y compris les refuseux). De façon plus mitigée, la note de service n° 94-262 du 2 novembre 1994 donne le cadre du refus dans le secondaire en laissant la possibilité à l'administration de l'établissement d'abaisser la note administrative, voire d'entamer une procédure de sanction administrative. L'arrêt du tribunal administratif de caen n° 9616 du 27 mai 1997 empêche théoriquement la hiérarchie de sanctionner par une sale note et sans autre forme de procès un refuseux (cas individuel dans le 1er degré).
Et surtout, la renaissance du collectif anti-hiérarchie en novembre 2002 avec la première réunion d'information syndicale tenue sur ce thème. Le développement s'est fait en commençant par le refus d'inspection et les autres sujets anti-hiérarchiques sur paris et commence à faire des petits un peu partout en régions. Nous organisons maintenant des stages régulièrement pour se rencontrer, échanger et agir…


l'inspecticide, journal du collectif des enseignants de paris refusant l'inspection et la notation (1985) : Notre glorieux ancêtre !
إذا رفضت زيارة المفتش فلسببين لا ثالث لهما :
1- أنت غير كفئ وتخاف من المفتش
2- أنت غير واثق من نفسك









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قديم 2011-03-25, 19:21   رقم المشاركة : 6
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Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii










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قابلين ماعليش
المهم يكون مفتش في المستوى ماشي يركز على السطر تحت الكلمة و الكتابة باليمين وليس باليسار ولماذا تلبس هذا اللباس ولا تلبس آخر










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قديم 2011-03-25, 20:18   رقم المشاركة : 8
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دردور عبد الله
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vous comparez l'incomparable










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قديم 2011-03-25, 20:37   رقم المشاركة : 9
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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة nono197129 مشاهدة المشاركة
إذا رفضت زيارة المفتش فلسببين لا ثالث لهما :
1- أنت غير كفئ وتخاف من المفتش
2- أنت غير واثق من نفسك
لا بالعكس هناك عدّة خيارات..
1ـ المفتش "رديىء" يهرف بما لا يعرف فيسبب لك إسهالا حادا !
2ـ تعرف المفتش جيّدا وتعلم أنه نجح بفضل الغش أو الرّشوة ولا تقبل لنفسك أن يدخل عليك هكذا "مخلوق" !
أكتفي بهذا الرّد الذي قِسته على ردّك ! ولن أخوض معك في الأبعاد البيداغوجية من التفتيش وكذا رفض التفتيش فأعمى البصيرة لن يرى الشمس في كبد السماء !









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قديم 2011-03-25, 20:42   رقم المشاركة : 10
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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة النويري مشاهدة المشاركة
خبرت فقط هذا القانون وما شفتش القوانين الأخرى التي يطبقونها بحذافيرها ونحن لانعترف بها ولا نقوى على تطبيقها
أرجو أن يكون ردّك مُدعّمًا بأمثلة ! فإلقاء كلمات هكذا دون حجج ولا منطق يُسَفِّهك أكثر ممّا ينفعك!
وأذكرك بقول مأثور للسيد لخضر بن خلوف رحمه الله !
لا تْسَرّجْ حتّى تلّجّم....واعقد عقدة صْحيحَة !
لا تتكلّمْ حتّى تْخّمَّمْ....لا تعودلَكْ فضيحة !
والحديث قياس !









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قديم 2011-03-25, 23:05   رقم المشاركة : 11
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fatima beg
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ان اراد المفتش ان يأتي فمرحبا به هو اولا و اخرا موجه و سأستفيد منه










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قديم 2011-03-26, 14:46   رقم المشاركة : 12
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bestof
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اولاد عيسى يدقون النواقيس
يا ربي اعطيهم وزيدهم خير على خير
للافادة فقط المعلم او المربي عموما يسمى في فرنسا
le petit prince










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قديم 2011-03-26, 14:52   رقم المشاركة : 13
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rachassafi
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الى الاخ نونو
اما انك :
1/ مفت تش
2/ ................ لمفت تش










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للمعلم, التفتيش.....في, يمكن, فرنسا


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