la compréhension écrite - منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب

العودة   منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب > منتديات التعليم الإبتدائي > قسم الأرشيف

في حال وجود أي مواضيع أو ردود مُخالفة من قبل الأعضاء، يُرجى الإبلاغ عنها فورًا باستخدام أيقونة تقرير عن مشاركة سيئة ( تقرير عن مشاركة سيئة )، و الموجودة أسفل كل مشاركة .

آخر المواضيع

la compréhension écrite

 
 
أدوات الموضوع انواع عرض الموضوع
قديم 2013-01-03, 13:45   رقم المشاركة : 1
معلومات العضو
asma zoheir
عضو جديد
 
إحصائية العضو










Hot News1 la compréhension écrite

bonjours à tous je prépara mon projet de fin d'étude sur le thème ;les difficultés de la compréhension écrite :je veux juste une définition de "qu'est ce que comprendre?"et "qu'est ce que l'écrit?" svp répondez moi merci









 


قديم 2013-01-03, 14:18   رقم المشاركة : 2
معلومات العضو
fatehbougaa
عضو نشيط
 
الصورة الرمزية fatehbougaa
 

 

 
إحصائية العضو










افتراضي

1. La séance de compréhension de l'écrit.

2. Qu'est-ce que lire ? (Document)

1.La séance de compréhension de l'écrit.

L’ةCRIT : L’écrit, une dimension de notre enseignement. Sinon la seule, du moins la plus importante.

Ne pas maîtriser l’écrit c’est courir le risque d’aller grossir les rangs des illettrés.

Pierre DROUIN, reprenant une citation d’Antoine LION, définit ainsi l’illettrisme : « terme qui sert à caractériser tous ceux qui ne savent faire du sens avec l’écrit, soit pour en produire par écriture, soit pour en recevoir par lecture.
(Le MONDE du 20.12.1986. p.8)

PROBLEMATIQUE :

Comment développer la capacité de « faire du sens avec l’écrit » ?

Quelles techniques mettre en œuvre dans le cadre de la réception de l’écrit ?

Quelles habitudes de lecture faut-il installer chez l’apprenant ?

Avant de formuler des objectifs en matière de lecture, il est à corriger quelque peu la perspective : au lieu de « réception » il est préférable de parler de découverte, de cueillette, de construction, voire de re-construction car lire « c’est re-construire une signification préalablement construite par un scripteur ». (PORTINE).

OBJECTIFS :

Faire de l’apprenant un lecteur autonome, tel est l’objectif premier.

A partir d’une pédagogie explicite de la lecture, aider l’élève :
- à intérioriser la notion de cohérence textuelle
- à prendre conscience de la structure des différents types de textes, en un mot :
- l’éduquer, le convertir à la grammaire de texte.

Il s’agit donc de donner de nouvelles habitudes de lecture. On peut en identifier trois :
1) Apprendre à appréhender globalement le sens d’un texte. (Cette activité correspond au premier moment de la classe.)
Il s’agit d’une approche externe.
On sensibilise l’élève :
- à l’image du texte (aire scripturale, données typographiques),
- aux reliefs,
- aux indices périphériques (références…)

HYPOTHESES DE SENS :

Concrètement il s’agit ici de fixer un cadre de référence.

L’objectif est d’entraîner l’élève à la formulation d’hypothèses de sens, en partant du titre par exemple.
( « Le titre active un schéma de représentation » (CHAROLLES)
(Quel horizon de quelle attente suscite le titre ?)
(Etant bien entendu que ces hypothèses sont provisoires, révocables, falsifiables)

Ce premier moment se veut un moment d’expression orale libre. (Il est possible de noter au tableau les hypothèses les plus plausibles pour les corroborer, ou les plus fantaisistes pour les détruire au cours du second moment.)

Une parenthèse ici pour dire deux choses :

a) Le support doit être accessible, (les spécialistes fixent à 80% la quantité d’informations dont doit disposer l’élève-lecteur avant d’aborder le texte d’étude. « On ne comprend bien un texte que si l’on possède déjà 80% des informations qu’il contient. » (In Revue COLLEGE N°8.Oct.1985.)

b) La mise en page doit être fonctionnelle.

Pas de texte sans titre, sans nom d’auteur, sans références, pas de texte manuscrit (le tirage est souvent défectueux, la typographie peu « parlante ».)

2/ DE L’ALPHABETISATION A LA LECTURISATION : (Formule empruntée à FOUCAMBERT cité par PORTINE, Vers un niveau 3 N° spécial du FDM, avril 1987).

Second moment :

Quel genre de lecture voulons-nous faire pratiquer une fois le cadre de référence fixé ?

Nous répondrons avec GALISSON : « une lecture délinéarisée, décloisonnée, globale » (In D’Hier à aujourd’hui la didactique générale des langues étrangères.p.79.)

RESEAUX DES INDICES :

Notre obje

Remarque2 : L’inventaire des éléments pertinents s’impose. L’enseignant l’a, au préalable, effectué pour son propre compte (analyse prépédagogique). Il invitera les apprenants à pratiquer une lecture découverte, une lecture anticipation-rétroaction, à la recherche de ces éléments dont une liste, non exhaustive est proposée dans le projet de 3ème A.S (ancien programme) :

- organisation du lexique
- jeu des pronoms
- système des temps
- types de phrase et autres modalisations
- relations logiques
- structure textuelle…

CULIOLI cité par S. MOIRAND (Alger, novembre 1987) retient les cinq éléments suivants :

- positionnement du sujet (je/tu) (je-tu/il)
- positionnement par rapport au temps
- quantification
- thématisation
- modalisation

Remarque3 : L’ensemble des éléments qui définissent le code de la langue constitue par moi, lecteur, une sorte de grille virtuelle qui s’actualise dans un lieu clos, le texte que j’ai sous les yeux.

INTENTION DE LECTURE :

L’actualisation, la mise en relief des éléments pertinents, « la focalisation », dirait PORTINE (ouvrage cité) se fait en fonction d’une intention de lecture.

En effet, « l’inventaire et l’agencement de la matière textuelle sont liés à l’intention de lecture (un texte est lu différemment selon que le lecteur s’est proposé d’en éprouver la poésie, de s’identifier à un personnage, puis à un autre, de découvrir les péripéties d’une action, de juger d’une argumentation ou de chercher des informations ». (In Revue Collège, n°8.P.27)

C’est donc une nouvelle attitude face au texte, de nouveaux comportements que l’on cherche à installer chez l’apprenant et l’enseignant.

COHERENCE TEXTUELLE :

Nous insistons beaucoup sur le repérage des éléments porteurs de sens.

Le fil conducteur ? La cohérence textuelle.

« On peut considérer la cohérence d’un texte comme le développement de ce dernier à partir d’un thème de base » CORTES in FDM.n°192.p.31)

MAINGUENEAU dit que « la cohérence est pour le texte, le concept équivalent à celui de grammaticalité pour la phrase ».

THEME DE BASE :

Retenons l’expression « thème de base », donnée par CORTES.

Quel est-il ? Où est-il dans le texte ?

S’il est dans le titre, alors quels éléments linguistiques y réfèrent dans le corps du texte ?

Comment l’information est-elle programmée ?

Qu’apporte le relevé des séquences prédictives ?

Quels champs lexicaux peut-on construire ?

Quels rapports y a-t-il entre les éléments lexicaux et les éléments syntaxiques ?

Quelle est la structure textuelle dominante ?

PROGRESSION THEMATIQUE :

Parallèlement à la programmation de l’information qui est déterminée par le type de progression thématique choisie (les didacticiens du texte distinguent quatre progressions thématiques) :

Progression à thème linéaire.

Progression à thème constant.

Progression à thème dérivé.

Progression à thème éclaté.

Cf. COMBETTES In De la phrase au texte. Delagrave. 1980. Et Manuel et guide du professeur de l’ancien programme de 3ème A.S. Ed. I.P.N Alger 1990.

REGLES DE COHERENCE TEXTUELLE :

On étudie les règles de cohérence textuelle dont parlent BERENDONNER et CHAROLLES. (Cf. Guide du professeur de 1ère A.S.Ed.I.P.N pp.65,66)

A travers la progression thématique et les règles de cohérence textuelle, l’apprenant, non seulement lit mieux mais il apprend ainsi à réécrire le texte qu’il lit, tant il est vrai que lecture et écriture sont intimement liées.

Pour aider l’apprenant dans sa lecture et surtout pour l’amener à manifester le degré de compréhension qu’il a du texte un type de questionnement s’impose :

Q.C.M.

Vrai-faux.

Reformulation…

Remarque : Ce que l’on veut éviter c’est le handicap de l’expression. L’élève peut avoir compris mais il n’a pas les moyens pour le dire. Pour évider donc le blocage, développons la compétence de compréhension de façon autonome. (Certains profils d’élèves n’ont besoin de développer que la compétence de lecture, en langue étrangère.)

3/ LECTURE RECAPITULATIVE-INTERPRETATIVE : ( Moment de synthèse)

SYNTHESE :

L’objectif de la séance de compréhension est atteint si à la fin de l’heure, la classe est en mesure de récapituler l’essentiel du contenu en le replaçant dans un cadre textuel précis.

La synthèse peut revêtir différentes formes :

Reconstitution du texte.

Plan à partir d’une prise de notes.

Résumé.

Commentaire d’un aspect du sujet analysé.

Reformulation d’un passage essentiel.

LECTURE A HAUTE VOIX :

La lecture à haute voix, conçue comme moyen d’évaluation de la compréhension, intervient pour couronner l’ensemble de la séquence.

Il s’agit, bien entendu, d’une lecture expressive, devant redonner au texte sa vie : on transmet le sens après l’avoir construit.

N.B. Les lectures qui ont pu être faites sont à considérer comme des lectures-déchiffrements ou des lectures-citations, de simples lectures oralisées.

Des déviations dont il faut avoir conscience :

a) Il n’est pas question de transformer l’heure de compréhension en séance de vocabulaire ou de grammaire. (D’autres moments leur sont réservés dans la suite de l’unité didactique).

b) Si on prend en compte la structure du texte étudié, la systématisation du modèle textuel, sa formalisation n’intervient qu’après étude d’un second, voire d’un troisième, quatrième…texte dont le contenu doit être maîtrisé au préalable. Il n’est pas possible de parler du modèle textuel tant que le contenu du texte n’est pas explicité.

De la superposition des structures des deux (trois…) textes étudiés il est facile de dégager la notion d’invariant structurel, (ou trame, ou canevas) que l’on réinvestira dans la lecture d’autres textes du même type et surtout dans les productions écrites à venir.










قديم 2013-01-03, 14:19   رقم المشاركة : 3
معلومات العضو
fatehbougaa
عضو نشيط
 
الصورة الرمزية fatehbougaa
 

 

 
إحصائية العضو










افتراضي

DEROULEMENT DE LA SEANCE




Premier moment : 5 mn



Après avoir éveillé l'intérêt de l'élève (questions pour rappeler le projet, introduire le thème et les objectifs de la leçon,), le professeur distribue le texte aux élèves et leur demande de l'observer, sans le lire : présentation générale, titre, références, chapeau, typographie etc...

A partir de ce premier contact avec le texte, le professeur amène les élèves à formuler des hypothèses de sens qu'il portera sur le tableau ( les plus plausibles du moins).



Deuxième moment : 5 mn



Le professeur demande aux élèves de procéder à une lecture silencieuse du texte ( il lit en même temps que les élèves pour chronométrer cette activité).

Cette étape a pour objectif la vérification des hypothèses de sens formulées précédemment par les élèves. Après avoir questionné les élèves sur le contenu global du texte, le professeur ne gardera au tableau que l'hypothèse la plus juste et effacera les autres.

Si, après la lecture silencieuse, les élèves n'arrivent pas à dégager l'idée principale du texte, le professeur évitera de procéder à une lecture magistrale. Il orientera les élèves dans la recherche du sens en leur demandant de relire certains passages pour les aider à mieux appréhender le texte.





Troisième moment : 30 mn



Le professeur passe ensuite à l'explication du texte. Il s'agit maintenant d'amener les apprenants à identifier les particularités discursives, textuelles et linguistiques du texte support. Par un jeu de questions-réponses balayant l'ensemble du document , il poussera les élèves à découvrir progressivement la structure, le sens et la visée du texte .

En même temps que le travail de recherche avance, le professeur portera au tableau, sous la forme la plus appropriée (grille d'exploitation par exemple), les éléments clés du texte.

Il ne s'agit surtout pas de procéder à une lecture linéaire du texte ( analyse paragraphe par paragraphe ). Au contraire, les élèves seront amenés fréquemment à retourner vers le texte pour relire certains passages particulièrement porteurs de sens, à relire le texte pour relever des mots constituant un champ lexical, pour y chercher des articulateurs qui mettent en évidence certains rapports logiques .

Il ne s'agit plus de discourir sur le thème mais d'aider les élèves à mieux voir le texte, donc à mieux l' interroger pour mieux se l'approprier.

Il convient de faire remarquer qu'on ne parle plus de modèle de texte ni de modèle d'exploitation qui dépend du type de texte que l'on à analyser ( on n'explique pas de la même manière un texte à dominante narrative et un texte argumentatif ) .



Quatrième moment : 5 mn



Synthèse



L'analyse du texte doit se terminer par une courte synthèse que les élèves porteront sur leurs cahiers à la suite de la grille de lecture élaborée durant la séance. Cette synthèse peut revêtir plusieurs formes:



-- les élèves synthétisent en deux ou trois phrases les idées forces du texte ou ce qui en fait l'intérêt .

-- le professeur écrit au tableau un court résumé lacunaire et demande aux élèves de le compléter. Les éléments effacés doivent être en relation avec le type de texte analysé ou avec sa thématique.

-- une série de phrases (réponse par vrai / faux)



Cinquième moment : 5 mn



Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute afin que les autres puissent l'appréhender dans sa globalité ( particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés de décodage).



Sixième moment : 5mn



Réagir face au texte (moment d’expression orale)

-- se construire une image de l’émetteur

-- prendre position par rapport au contenu

-- découvrir l’enjeu discursif

-- justifier la transparence ou l’opacité du texte etc.



TEST D' EVALUATION



Afin d'évaluer le degré de maîtrise des acquisitions des élèves, il convient maintenant de proposer aux élèves un second texte de même type qu'ils analyseront chez eux. Ils seront invités à remplir une grille de lecture qui mette en évidence les particularités textuelles et linguistiques du support. On pourrait encore demander aux élèves de le résumer afin de mieux les préparer à l'expression écrite. S'agissant d'une évaluation formative, les travaux des élèves ne seront pas notés. Il s'agit en effet de voir si les objectifs ont été atteints. Dans le cas contraire, il y a lieu de prévoir un exercice de remédiation afin d'éliminer les insuffisances constatées .










قديم 2013-01-03, 14:20   رقم المشاركة : 4
معلومات العضو
fatehbougaa
عضو نشيط
 
الصورة الرمزية fatehbougaa
 

 

 
إحصائية العضو










افتراضي

اقتباس:
المشاركة الأصلية كتبت بواسطة asma zoheir مشاهدة المشاركة
bonjours à tous je prépara mon projet de fin d'étude sur le thème ;les difficultés de la compréhension écrite :je veux juste une définition de "qu'est ce que comprendre?"et "qu'est ce que l'écrit?" svp répondez moi merci
si tu veux de l'aide je suis à votre service
voila mon!!!!!!!! fateh_enseignant









قديم 2013-01-03, 17:46   رقم المشاركة : 5
معلومات العضو
asma zoheir
عضو جديد
 
إحصائية العضو










افتراضي la compréhension écrite

vraiment merci mais le problème c'est que je veux un document sur la compréhension écrite










قديم 2013-01-05, 08:12   رقم المشاركة : 6
معلومات العضو
mr.haki
عضو مميّز
 
الصورة الرمزية mr.haki
 

 

 
إحصائية العضو










M001

اقتباس:
المشاركة الأصلية كتبت بواسطة fatehbougaa مشاهدة المشاركة
si tu veux de l'aide je suis à votre service
voila mon!!!!!!!! Fateh_enseignant
شكرا على الموضوع رررررررررررررررررائع









قديم 2013-01-05, 10:49   رقم المشاركة : 7
معلومات العضو
الملتزمة بالدين
عضو مميّز
 
الصورة الرمزية الملتزمة بالدين
 

 

 
إحصائية العضو










M001

اقتباس:
المشاركة الأصلية كتبت بواسطة fatehbougaa مشاهدة المشاركة
1. La séance de compréhension de l'écrit.

2. Qu'est-ce que lire ? (Document)

1.La séance de compréhension de l'écrit.

L’ةCRIT : L’écrit, une dimension de notre enseignement. Sinon la seule, du moins la plus importante.

Ne pas maîtriser l’écrit c’est courir le risque d’aller grossir les rangs des illettrés.

Pierre DROUIN, reprenant une citation d’Antoine LION, définit ainsi l’illettrisme : « terme qui sert à caractériser tous ceux qui ne savent faire du sens avec l’écrit, soit pour en produire par écriture, soit pour en recevoir par lecture.
(Le MONDE du 20.12.1986. p.8)

PROBLEMATIQUE :

Comment développer la capacité de « faire du sens avec l’écrit » ?

Quelles techniques mettre en œuvre dans le cadre de la réception de l’écrit ?

Quelles habitudes de lecture faut-il installer chez l’apprenant ?

Avant de formuler des objectifs en matière de lecture, il est à corriger quelque peu la perspective : au lieu de « réception » il est préférable de parler de découverte, de cueillette, de construction, voire de re-construction car lire « c’est re-construire une signification préalablement construite par un scripteur ». (PORTINE).

OBJECTIFS :

Faire de l’apprenant un lecteur autonome, tel est l’objectif premier.

A partir d’une pédagogie explicite de la lecture, aider l’élève :
- à intérioriser la notion de cohérence textuelle
- à prendre conscience de la structure des différents types de textes, en un mot :
- l’éduquer, le convertir à la grammaire de texte.

Il s’agit donc de donner de nouvelles habitudes de lecture. On peut en identifier trois :
1) Apprendre à appréhender globalement le sens d’un texte. (Cette activité correspond au premier moment de la classe.)
Il s’agit d’une approche externe.
On sensibilise l’élève :
- à l’image du texte (aire scripturale, données typographiques),
- aux reliefs,
- aux indices périphériques (références…)

HYPOTHESES DE SENS :

Concrètement il s’agit ici de fixer un cadre de référence.

L’objectif est d’entraîner l’élève à la formulation d’hypothèses de sens, en partant du titre par exemple.
( « Le titre active un schéma de représentation » (CHAROLLES)
(Quel horizon de quelle attente suscite le titre ?)
(Etant bien entendu que ces hypothèses sont provisoires, révocables, falsifiables)

Ce premier moment se veut un moment d’expression orale libre. (Il est possible de noter au tableau les hypothèses les plus plausibles pour les corroborer, ou les plus fantaisistes pour les détruire au cours du second moment.)

Une parenthèse ici pour dire deux choses :

a) Le support doit être accessible, (les spécialistes fixent à 80% la quantité d’informations dont doit disposer l’élève-lecteur avant d’aborder le texte d’étude. « On ne comprend bien un texte que si l’on possède déjà 80% des informations qu’il contient. » (In Revue COLLEGE N°8.Oct.1985.)

b) La mise en page doit être fonctionnelle.

Pas de texte sans titre, sans nom d’auteur, sans références, pas de texte manuscrit (le tirage est souvent défectueux, la typographie peu « parlante ».)

2/ DE L’ALPHABETISATION A LA LECTURISATION : (Formule empruntée à FOUCAMBERT cité par PORTINE, Vers un niveau 3 N° spécial du FDM, avril 1987).

Second moment :

Quel genre de lecture voulons-nous faire pratiquer une fois le cadre de référence fixé ?

Nous répondrons avec GALISSON : « une lecture délinéarisée, décloisonnée, globale » (In D’Hier à aujourd’hui la didactique générale des langues étrangères.p.79.)

RESEAUX DES INDICES :

Notre obje

Remarque2 : L’inventaire des éléments pertinents s’impose. L’enseignant l’a, au préalable, effectué pour son propre compte (analyse prépédagogique). Il invitera les apprenants à pratiquer une lecture découverte, une lecture anticipation-rétroaction, à la recherche de ces éléments dont une liste, non exhaustive est proposée dans le projet de 3ème A.S (ancien programme) :

- organisation du lexique
- jeu des pronoms
- système des temps
- types de phrase et autres modalisations
- relations logiques
- structure textuelle…

CULIOLI cité par S. MOIRAND (Alger, novembre 1987) retient les cinq éléments suivants :

- positionnement du sujet (je/tu) (je-tu/il)
- positionnement par rapport au temps
- quantification
- thématisation
- modalisation

Remarque3 : L’ensemble des éléments qui définissent le code de la langue constitue par moi, lecteur, une sorte de grille virtuelle qui s’actualise dans un lieu clos, le texte que j’ai sous les yeux.

INTENTION DE LECTURE :

L’actualisation, la mise en relief des éléments pertinents, « la focalisation », dirait PORTINE (ouvrage cité) se fait en fonction d’une intention de lecture.

En effet, « l’inventaire et l’agencement de la matière textuelle sont liés à l’intention de lecture (un texte est lu différemment selon que le lecteur s’est proposé d’en éprouver la poésie, de s’identifier à un personnage, puis à un autre, de découvrir les péripéties d’une action, de juger d’une argumentation ou de chercher des informations ». (In Revue Collège, n°8.P.27)

C’est donc une nouvelle attitude face au texte, de nouveaux comportements que l’on cherche à installer chez l’apprenant et l’enseignant.

COHERENCE TEXTUELLE :

Nous insistons beaucoup sur le repérage des éléments porteurs de sens.

Le fil conducteur ? La cohérence textuelle.

« On peut considérer la cohérence d’un texte comme le développement de ce dernier à partir d’un thème de base » CORTES in FDM.n°192.p.31)

MAINGUENEAU dit que « la cohérence est pour le texte, le concept équivalent à celui de grammaticalité pour la phrase ».

THEME DE BASE :

Retenons l’expression « thème de base », donnée par CORTES.

Quel est-il ? Où est-il dans le texte ?

S’il est dans le titre, alors quels éléments linguistiques y réfèrent dans le corps du texte ?

Comment l’information est-elle programmée ?

Qu’apporte le relevé des séquences prédictives ?

Quels champs lexicaux peut-on construire ?

Quels rapports y a-t-il entre les éléments lexicaux et les éléments syntaxiques ?

Quelle est la structure textuelle dominante ?

PROGRESSION THEMATIQUE :

Parallèlement à la programmation de l’information qui est déterminée par le type de progression thématique choisie (les didacticiens du texte distinguent quatre progressions thématiques) :

Progression à thème linéaire.

Progression à thème constant.

Progression à thème dérivé.

Progression à thème éclaté.

Cf. COMBETTES In De la phrase au texte. Delagrave. 1980. Et Manuel et guide du professeur de l’ancien programme de 3ème A.S. Ed. I.P.N Alger 1990.

REGLES DE COHERENCE TEXTUELLE :

On étudie les règles de cohérence textuelle dont parlent BERENDONNER et CHAROLLES. (Cf. Guide du professeur de 1ère A.S.Ed.I.P.N pp.65,66)

A travers la progression thématique et les règles de cohérence textuelle, l’apprenant, non seulement lit mieux mais il apprend ainsi à réécrire le texte qu’il lit, tant il est vrai que lecture et écriture sont intimement liées.

Pour aider l’apprenant dans sa lecture et surtout pour l’amener à manifester le degré de compréhension qu’il a du texte un type de questionnement s’impose :

Q.C.M.

Vrai-faux.

Reformulation…

Remarque : Ce que l’on veut éviter c’est le handicap de l’expression. L’élève peut avoir compris mais il n’a pas les moyens pour le dire. Pour évider donc le blocage, développons la compétence de compréhension de façon autonome. (Certains profils d’élèves n’ont besoin de développer que la compétence de lecture, en langue étrangère.)

3/ LECTURE RECAPITULATIVE-INTERPRETATIVE : ( Moment de synthèse)

SYNTHESE :

L’objectif de la séance de compréhension est atteint si à la fin de l’heure, la classe est en mesure de récapituler l’essentiel du contenu en le replaçant dans un cadre textuel précis.

La synthèse peut revêtir différentes formes :

Reconstitution du texte.

Plan à partir d’une prise de notes.

Résumé.

Commentaire d’un aspect du sujet analysé.

Reformulation d’un passage essentiel.

LECTURE A HAUTE VOIX :

La lecture à haute voix, conçue comme moyen d’évaluation de la compréhension, intervient pour couronner l’ensemble de la séquence.

Il s’agit, bien entendu, d’une lecture expressive, devant redonner au texte sa vie : on transmet le sens après l’avoir construit.

N.B. Les lectures qui ont pu être faites sont à considérer comme des lectures-déchiffrements ou des lectures-citations, de simples lectures oralisées.

Des déviations dont il faut avoir conscience :

a) Il n’est pas question de transformer l’heure de compréhension en séance de vocabulaire ou de grammaire. (D’autres moments leur sont réservés dans la suite de l’unité didactique).

b) Si on prend en compte la structure du texte étudié, la systématisation du modèle textuel, sa formalisation n’intervient qu’après étude d’un second, voire d’un troisième, quatrième…texte dont le contenu doit être maîtrisé au préalable. Il n’est pas possible de parler du modèle textuel tant que le contenu du texte n’est pas explicité.

De la superposition des structures des deux (trois…) textes étudiés il est facile de dégager la notion d’invariant structurel, (ou trame, ou canevas) que l’on réinvestira dans la lecture d’autres textes du même type et surtout dans les productions écrites à venir.
Merci pour ce sujet important.Que dieu vous garde.









 

الكلمات الدلالية (Tags)
compréhension, écrite


تعليمات المشاركة
لا تستطيع إضافة مواضيع جديدة
لا تستطيع الرد على المواضيع
لا تستطيع إرفاق ملفات
لا تستطيع تعديل مشاركاتك

BB code is متاحة
كود [IMG] متاحة
كود HTML معطلة

الانتقال السريع

الساعة الآن 18:07

المشاركات المنشورة تعبر عن وجهة نظر صاحبها فقط، ولا تُعبّر بأي شكل من الأشكال عن وجهة نظر إدارة المنتدى
المنتدى غير مسؤول عن أي إتفاق تجاري بين الأعضاء... فعلى الجميع تحمّل المسؤولية


2006-2024 © www.djelfa.info جميع الحقوق محفوظة - الجلفة إنفو (خ. ب. س)

Powered by vBulletin .Copyright آ© 2018 vBulletin Solutions, Inc