LES GENRES LITTERAIRES

Les genres littéraires sont des ensembles de ****es qui obéissent à des contraintes et à des conventions communes. Ils fixent le cadre de la communicationqui s’établit, à une époque donnée, entre la production des écrivains et les attentes du public.
Les critères de reconnaissance des genres ne sont donc pas des règles immuables ; ils résultent d’une histoire, qui a abouti à 3 principaux genres que nous avons coutume de distinguer encore aujourd’hui : le roman, la poésie et le théâtre.
Le ROMAN
Le mot désigne au Moyen-Age un récit versifié en langue romane (langue vulgaire, par opposition au latin). Depuis le XVIIème siècle, il désigne une oeuvre narrative en prose racontant des actions imaginaires. Genre dominant au XIXème siècle, le roman demeure très vivant au Xxème siècle : n’étant pas défini par des contraintes rigoureuses, il aborde les sujets les plus variés.
Le genre romanesque se divise en de nombreux sous-genres :
-roman psychologique(importance des caractères) ;
-historique (cadre d’une époque réelle) ;
-régionaliste (cadre local typé) ;
-fantastique (qui introduit le surnaturel dans le monde réel) ;
-épistolaire (par lettres) ;
-policier, d’aventures, de science-fiction, etc...
La POESIE
La poésie comprend traditionnellement plusieurs genres :
-épique (récit d’évènements héroïques) ;
-lyrique (expression des sentiments personnels) ;
-didactique (enseignement moral ou philosophique) ;
-dramatique (le théâtre, considéré longtemps comme une forme de poésie).
Aux XIXème et Xxème siècles, elle s’est assimilée surtout à la poésie lyrique.
Les principaux sous-genres, depuis l’Antiquité, sont :
-l’ode (poème lyrique au sujet grave)
-la fable (fiction avec morale) ;
-l’élégie (au sujet tendre et triste) ;
-la satire (qui attaque les moeurs).
D’autres distinctions se fondent sur la versification (formes fixes, comme le sonnet ou la ballade)
La poésie lyrique a défini ses formes au XVIème siècle (Ronsard, Du Bellay). Elle s’est renouvelée, au XIXème siècle, chez les romantiques, les parnassiens, les symbolistes.
Le THEATRE
-la Tragédie, codifiée au XVIIème siècle d’après les règles de l’Antiquité (« les 3 unités » : d’action, de temps et de lieu, soit 1 seule action, en 1 jour, dans 1 seul lieu ; enfin les 5 actes), met en scène des personnages de rang élevé, confrontés à un destin exceptionnel. Le dénouement est en général malheureux. La tragédie fait appel au pathétique pour éveiller chez le spectateur « la crainte et la pitié ».
-la Comédie met en scène des personnages de condition modeste ou moyenne. Son dénouement est heureux. Elle cherche à susciter le rire. Elle se développe au XVIIème siècle, elle propose une représentation des moeurs et des caractères qui la distingue de la farce (fondée sur un comique plus grossier).
-Le Drame emprunte à la fois à la tragédie et à la comédie : drame bourgeois (Diderot, Beaumarchais au XVIIIème siècle) ; drame romantique (Hugo, Musset au XIXème siècle) qui se libère des règles et mélange les tons.
-Au XXème siècle, ces trois appellations ne correspondent plus à des modèles bien définis ; c’est le terme de pièce qui est le plus souvent employé.
Bonne chance !