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المشاركة الأصلية كتبت بواسطة JSKaminedz
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Tout est là : Le ciel, les arbres et au bout, la mer.
Sans oublier les panneaux de signalétique, si présents dans le paysage de ce pays. A l’entrée du site, trois panneaux : Le premier mentionne son inscription au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco avec logo et phrase : «save together this World Heritage» ; le second est un long texte en français ayant pour titre «Patrimoine culturel et naturel» et le troisième comporte des idéogrammes représentant les interdictions suivantes: appareil photo, caméscope, radio, chien, vélo, rollers, boissons et cigarettes
Tipasa – les gens disent Tipaza mais il semble que l’orthographe exacte soit avec un «s» - est à l’origine (vers les Ve siècle avant JC) une fondation phénicienne en Afrique du Nord. Un site punique, comme il y en a en Tunisie. On devait y adorer ces mêmes dieux terribles - dont on dit qu’ils dévoraient les enfants - qu’à Carthage et qu’au temple d’Echmoun, près de Saida au Liban. Ensuite est venue Rome. Comme toutes les villes du Bassin Méditerranéen, Tipasa est devenue romaine – dans la province de Maurétanie Césarienne, puis chrétienne
La trace de Rome, on la trouve d’abord dans le plan de la ville. Malgré l’escarpement et les accidents du terrain, Tipasa est articulé selon la trame orthogonale avec le croisement de deux axes principaux, le Cardo et le Decumanus Maximus. Ceci dit, le plan en damier qui est supposé en découler, est moins évident à repérer. C’est dans une autre cité Romaine d’Algérie, Timgad, que l’on trouve un des exemples les mieux conservés de plan en damier. L’autre apport de Rome, ce sont les infrastructures, dont on remarque la présence par les cavités disséminées sur le site. Enfin, le site révèlera aux visiteurs le genre de constructions que l’on trouvait dans le monde romain, des villas, des thermes, un théâtre et le nymphée – grande fontaine autrefois ornée de statues
Tipasa s’est construite entre deux promontoires rocheux sur un terrain qui forme un V. La mer est partout et, au dessus de la mer, les arbres. Il y a ceux qui se déploient majestueusement, et, un peu plus loin, ceux qui ploient misérablement. Des arbres tout recroquevillés comme pour se protéger. Vus de loin, ils semblent former une coque verte posée au dessus du sol dont quelques trouées laissent la place aux vestiges antiques. Ces arbres sont tous penchés dans la même direction à cause du vent de l’est
En sortant du site, nous découvrons la ville. Il y a une place en bord de mer avec un café aux couleurs délirantes qui donnent l’impression que tout est en train de vibrer. Et il y a un étrange édifice en pierre que les gens appellent la tombe de la chrétienne. Cette grosse construction rappelle les stupas que l’on trouve en Asie du Sud et qui abondent dans les récits de Baron & Baron sur la région. A l’entrée, il y a un type moustachu et une plaque qui mentionne les heures de visites (8h-12h, 14h-17h, fermé le samedi).
Les arbres, la mer et Albert Camus nous ont comblé. Nous n’avons plus besoin de visites. .