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![]() La transplantation cardiaque Transplantation cardiaque : la greffe ultime En attente de greffon, nouvellement opéré…découvrez l'essentiel sur cette greffe : les raisons de la greffe, le déroulement de l'opération, le suivi immédiat et à long terme après la transplantation. Pourquoi une transplantation cardiaque ? La transplantation cardiaque est une intervention lourde, responsable d'une mortalité non négligeable et qui implique un risque vital en cas de rejet. Elle n'est donc utilisée qu'en tout dernier ressort, pour les personnes ayant une insuffisance cardiaque terminale. C'est-à-dire lorsque le coeur est incapable d'effectuer correctement son travail de pompe pour faire circuler le sang, malgré un traitement bien conduit. A ce stade, le risque de décès à court terme, par trouble du rythme ou oedème pulmonaire est très élevé (50 % à un an) et le moindre effort se révèle impossible, ce qui entraîne un handicap majeur. La greffe permet au malade de retrouver son autonomie et une espérance de vie appréciable. Après un bilan pour vérifier les indications et contre-indications à la greffe, le candidat est inscrit sur la liste d'attente de son centre de transplantation et son dossier administratif est transmis à l'Agence de Biomédecine, qui centralise les données. Si un coeur compatible est disponible, le malade devra être opéré dans un délai de quelques heures. En 2003, 283 transplantations cardiaques ont été réalisées en France. L'insuffisance cardiaque justifiant l'inscription sur la liste d'attente pour la transplantation était liée à :
Dans l'ensemble les candidats à la greffe sont jeunes : 32,9 % des greffés en 2002 avaient entre 16 et 45 ans et 38,2 % entre 46 et 55 ans. Sur les 809 candidats à la greffe, 34 étaient des enfants de moins de 16 ans. Le déroulement de la greffe Le prélèvement et la greffe sont réalisés par deux équipes chirurgicales différentes, en des lieux différents, et coordonnés par une troisième équipe. Le coeur est prélevé au bloc opératoire sur des personnes en état de mort encéphalique mais dont les fonctions respiratoires et circulatoires sont maintenues artificiellement. A la différence des reins ou du foie, un coeur est rarement prélevé chez un donneur de plus de 60 ans. Un bilan est réalisé pour déterminer le groupe sanguin, évaluer l'état du coeur et vérifier l'absence d'infections transmissibles décelables. Une fois prélevé, le coeur est conservé dans un liquide à 4°C au sein un container stérile, jusqu'à la greffe. Le délai de conservation du coeur dans ces conditions est de six heures au maximum (interventions comprises), ce qui imposeune prise en charge minutée, tant pour le transport du greffon que pour la préparation En 2002, moins de 40 % des 809 inscrits sur la liste d'attente ont pu bénéficier d'une transplantation. En effet, 381 coeurs seulement ont été prélevés, sur un total de 1 198 donneurs potentiels décédés ; 318 ont pu être finalement greffés. Cela souligne la pénurie de coeurs utilisables pour une greffe. 74 malades (9 %) sont décédés alors qu'ils étaient inscrits sur la liste d'attente. Ce taux élevé par rapport à d'autres greffes reflète la gravité des maladies qui justifient l'indication de la greffe. Les patients qui ont la chance de pouvoir être greffés, attendent cependant rarement longtemps. Depuis 1992, un quart des personnes greffées l'ont été en moins de 1,1 mois, la moitié en moins de 3,7 mois et les trois quarts en moins de 12,7 mois. En revanche, certains patients restent longtemps sur la liste d'attente, notamment parce qu'ils appartiennent à un groupe sanguin rare, comme les groupes B et, surtout, AB (respectivement 3,8 et 6,6 candidats pour un greffon). Enfin, il est important de noter que la mortalité des personnes en attente de greffe a nettement diminué, en raison des progrès réalisés dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque terminale, avec notamment l'assistance ventriculaire mécanique. Ces progrès expliquent également en partie que le nombre des nouveaux inscrits sur les listes d'attente diminue (470 nouveaux inscrits en 2002). Cependant, la pénurie de greffon s'accentuant, du fait notamment du vieillissement de la population, l'ensemble des inscrits sur les listes d'attente s'accroît. Les résultats préliminaires pour 2003 indiquent une baisse de l'activité de prélèvements, liés en particulier à l'efficacité de la prévention routière qui a permis une diminution appréciable des accidents. Par ailleurs, le nombre de patients restant inscrits pour une greffe a baissé de 13 %. Après la greffe Après la greffe, une hospitalisation de trois semaines à un mois est nécessaire, suivie d'un séjour dans un centre de convalescence, afin de mettre en place une réadaptation progressive à l'effort. Le coeur greffé n'est plus innervé. Il bat plus vite au repos et réagit plus lentement en cas d'exercice physique. Cependant, il peut s'adapter à un effort par des mécanismes hormonaux. Mais cela suppose une réadaptation progressive, réalisée à l'aide d'entraînement quotidien puis trihebdomadaire dans un service spécialisé. Une fois cet ajustement physique accompli, la pratique d'un sport est non seulement possible, mais conseillée, à condition de ne pas l'exercer seul. Sur l'ensemble des personnes greffées entre 1985 (après l'arrivée de la ciclosporine, immunosuppresseur qui a transformé le pronostic des greffes) et 2002, les taux de survie atteignent 71,5 % à un an, 60 % à 5 ans, et 50,9 % à 8 ans. La mortalité est donc maximale dans l'année qui suit la transplantation, en raison du risque de rejet aiguë et d'infection. La survie maximale atteint 20 ans. Grâce aux progrès des traitements immunosuppresseurs, notamment, on peut penser que l'espérance de vie est bien meilleure pour les personnes opérées actuellement. La médiane de survie (temps écoulé jusqu'au décès de la moitié des patients) était de 65,6 mois pour les personnes greffées entre 1985 et 1987, mais de 121,4 mois pour ceux greffés entre 1992 et 2001. Les données des registres internationaux indiquent que 90 % des personnes vivant avec un coeur greffé n'ont aucune limitation de leur activité un an après la transplantation et que 70 % ont pu reprendre une activité professionnelle. Par ailleurs, grâce à la greffe, les femmes qui avaient une maladie cardiaque évoluée peuvent envisager une grossesse Le suivi après la transplantation Les greffes de coeur ne sont réalisées qu'entre personnes de même groupe sanguin, pour limiter le risque de rejet de ce corps étranger par le système immunitaire. Toutefois, il est impossible de tenir compte de l'autre système de reconnaissance des cellules étrangères, le système HLA, car il serait trop long de trouver un donneur compatible. Un traitement immunosuppresseur puissant est donc indispensable pour prévenir le rejet. Pendant les six premiers mois ou la première année, période durant laquelle le risque de rejet aigu est maximal, il s'appuie généralement sur trois médicaments. Ensuite, le traitement est diminué, en fonction des bilans, pour essayer de trouver la dose minimale efficace. En effet, en altérant les défenses immunitaires, les immunosuppresseurs augmentent le risque d'infection et, à plus long terme, de cancer. Il est donc lui-même à l'origine d'une mortalité importante : rejets et infections sont responsables, chacun, de 30 % environ des décès survenant chez les personnes ayant eu une transplantation cardiaque. Plus tardivement, le risque principal est le développement d'une athérosclérose accélérée et diffuse du greffon, ou un rejet chronique. Cette complication atteint la moitié des greffés après 5 ans et entraîne l'occlusion progressive des artères coronaires. Mais, le coeur n'étant plus innervé, le patient ne ressent pas les douleurs habituelles de l'angine de poitrine. Des électrocardiogrammes réguliers et des coronarographies systématiques sont donc nécessaires, pour dépister une insuffisance coronarienne. Lorsqu'elle est trop évoluée, cette athérosclérose peut imposer une nouvelle transplantation, dont les chances de succès sont cependant bien moindres (taux de survie : 54,6 % à un an). Si les personnes greffées peuvent mener une vie normale, elles doivent rester vigilantes et consulter très rapidement devant tout signe inhabituel (palpitations, fièvre…). Elles doivent se plier également à des bilans réguliers pour évaluer la fonction cardiaque, rechercher des signes de rejet et dépister des réactions indésirables des médicaments, qu'il s'agisse d'une infection, d'un cancer ou d'autres effets secondaires. Le prélèvement de tous petits échantillons du muscle cardiaque (biopsies endomyocardiques) permettent de dépister un rejet. Une prise en charge psychologique est enfin souhaitable, avant et après la greffe, aussi bien pour gérer le stress lié à la maladie et aux incertitudes la Première greffe du coeur. Le 3 décembre 1967, une greffe du coeur est effectuée pour la première fois au monde. L'événement se produit à l'hôpital Groote Schur du Cap (Afrique du Sud). Du jour au lendemain, le professeur Chris Barnard (45 ans) devient mondialement célèbre. Ce chirurgien brillant, qui bénéficie au surplus d'un belle gueule d'acteur, s'est formé aux États-Unis avant de rentrer exercer dans son pays. Son patient, Louis Washkansky, qui a reçu le coeur d'une jeune femme, ne survit cependant que 18 jours à l'opération. Il succombe à une simple infection pulmonaire suite à l'affaiblissement de ses défenses immunitaires. Sans se décourager, le professeur renouvelle la tentative un mois plus tard sur un nouveau patient, le dentiste Blaiberg. Celui-ci survit 18 mois ! On peut dès lors parler d'un incontestable succès. Succès mondial Toutes les équipes de chirurgie cardiaque du monde entier s'engouffrent dans la voie ouverte par le professeur sud-africain. En France, la première greffe du coeur est effectuée le 27 avril 1968 par le professeur Christian Cabrol mais le patient ne survit que deux jours. Très vite, grâce à une plus grande maîtrise technique et surtout à de meilleurs médicaments anti-rejets (comme la cyclosporine), les nouveaux greffés gagnent en délai de survie. Le record appartient à un Américain qui a survécu 21 ans à la greffe et à un Français, Emmanuel Vitria, opéré le 27 novembre 1968 et décédé près de 20 ans plus tard. Celui-ci s'offre même le luxe de survivre à son chirurgien. On compte déjà au début du XXIe siècle plusieurs dizaines de milliers de transplantations cardiaques. Le professeur Chris Barnard, auréolé par son succès, est mort en septembre 2001 des suites d'une crise d'asthme, après avoir pris la nationalité grecque... et changé deux fois d'épouse...
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