Le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a fait savoir, hier, à Blida, lors du coup d’envoi des examens du BEM, que la durée de l’examen du baccalauréat sera probablement réduite à deux jours.
Tout comme il dira qu’il n’y aura pas de deuxième session, considérant que le bac algérien est mieux coté que celui des pays voisins. Ceux qui n’ont pas travaillé durant l’année, précisera-t-il, ne peuvent prétendre à réussir cet examen en deuxième session ou par le rachat. A ce propos, il soutiendra que de par son expérience dans le domaine de l’éducation, il rejette de but en blanc cette idée car son département, affirmera-t-il, est le mieux organisé par rapport aux autres secteurs. En réponse à la question d’un journaliste au sujet des suicides au sein des établissements scolaires, le ministre estime que son secteur n’est pas responsable de ce phénomène, induit, dit-il, par les conditions sociales que vivent certains élèves notamment dans les cas de divorce. Il dira que le niveau scolaire est en nette évolution comparativement aux années précédentes, et ce au regard, assurera- t-il, des résultats des examens de chaque session. Toutefois, il reconnaîtra qu’en matière de résultats, il y a une légère régression dans les examens de passage du primaire au moyen car, justifiera- t-il, l’élève se trouvait autrefois face à un seul enseignant alors qu’aujourd’hui il en a sept dont chacun a sa propre méthode d’enseignement. Ceci fait naître, dira le ministre, chez l’élève certaines appréhensions qui se répercutent sur les résultats. Enfin, le ministre informera que les examens du BEM ont nécessité une enveloppe financière de 160 milliards de centimes. Les résultats officiels du bac seront connus le 2 juillet prochain, selon Benbouzid.