Les adjoints d’éducation menacent de perturber la rentrée
Les adjoints d’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, dénoncent avec force le « mépris » et la « marginalisation », manifestés par la direction à leur égard, notamment « l’amputation des salaires en cette période estivale, caractérisée par des dépenses excessives ; particulièrement durant ce mois sacré ».La commission de la wilaya, qui est affiliée à l’union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (UNPF), témoigne en faveur des adjoints d’éducation , et dénonce dans une déclaration rendue publique, l’injustice commise . Les membres de la commission de la wilaya, voient ces amputations comme de l’abus de pouvoir de la part de l’administration. Notons que ces sanctions injustes, surviennent suite à la forte participation des plaignants à la journée de grève observée le 24 avril passé ». Ces mesures sont « contraires à la loi régissant la grève et les relations publiques, notamment la loi 14/90 stipulant que l’amputation ne devrait pas dépasser trois jours du salaire de chaque mois ».Les rédacteurs du dit document, avancent également que certains de leurs collègues ont été « privés de 21 jours de salaires entre le mois de Mai, Juin et Juillet ». De ce fait, les membres de la commission d’adjoints se sont adressé directement au responsable du secteur éducatif de la wilaya de Tizi-Ouzou, par cette interrogation : « ou est votre conscience professionnel et humanitaire Monsieur le directeur ? ». Remettant en question leur tutelle, ils affirment que contrairement aux autres collègues professeurs et administrateur, les adjoints d’éducation sont beaucoup moins privilégiés, surtout en ce qui concerne l’intégration et la promotion, entre autres points constituant leur plate forme de revendications. Pour sa part, le bureau UNPF de Tizi-Ouzou a également dénoncé cette amputation de salaires des fonctionnaires pédagogiques. A cet effet, l’UNPF soutient également la décision et l’appel de la leur commission, constituant ainsi une plus forte mobilisation,et la multiplication des actions de protestations pour la prochaine rentrée scolaire, « nous sommes encore plus déterminés et plus mobilisés pour continuer le combat plus ardemment afin de reprendre ce qui nous revient de droit et œuvrer à faire sortir le secteur stratégique de l’éducation , du marasme dans lequel il a été délibérément plongé » a été souligné dans le communiqué du bureau de l’UNPF de Tizi-Ouzou. Enfin, toutes ces perturbations promettent une rentrée scolaire pour le moins agitée.
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