منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب - عرض مشاركة واحدة - منح العطب و التقاعد بعد المصادقة على قانون المالية 2013
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قديم 2017-07-20, 18:53   رقم المشاركة : 53125
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labadi
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Ils exigent l’intervention du président de la République, réitérant leur revendication pour une reconnaissance de leur participation à la lutte antiterroriste.

La marche vers Alger depuis Bouira à laquelle a appelé la Coordination nationale des rappelés du service national a été empêchée, hier, par les services de sécurité. Ainsi, les marcheurs, 400 environ, selon les organisateurs, ont tenté de marcher vers la capitale en empruntant l’autoroute Est-Ouest, mais ils ont été stoppés par les éléments de la Gendarmerie nationale, a-t-on constaté sur place.
C’est vers 9h du matin que ces rappelés durant les années 1992 à 1998 ont entamé leur procession depuis Lakhdaria (ouest de Bouira), en scandant des slogans tels que “Non à la marginalisation”, “Nous sommes tous des Algériens” ou encore “Où sont nos droits ?”. Après avoir dépassé le tunnel de Bouzegza, ils ont été stoppés par les services de sécurité qui leur ont fait savoir que leur marche n’était pas autorisée et donc illégale.
Pour M. Maaouche, un rappelé originaire de la wilaya de M’sila, il y a urgence à prendre en considération leurs revendications. “Nous voulons la reconnaissance de la patrie pour les sacrifices consentis duran la décennie noire de 1992 à 1999. Plus de 123 000 rappelés ont souffert tout au long de cette période et il est inadmissible que l’on se retrouve ainsi marginalisés, sans logement, sans travail”, s’est-il plaint. Pour M. Mourad El-Aïdaoui, originaire de Bouira, plus précisément de la commune d’Aomar, également rappelé au cours de la décennie noire, près de 10 300 rappelés sont dans une situation peu reluisante. “Il y a plus de 10 200 quadragénaires, aujourd’hui, dont une cinquantaine de blessés de la wilaya de Bouira qui attendent d’être indemnisés suite à leurs blessures et autres séquelles. Récemment, certains d’entre eux ont perçu un rappel en plus d’une pension mensuelle de 14 000 DA, mais il s’agit d’une somme dérisoire, aucune priorité pour accéder au logement social, la plupart d’entre nous ne travaillent pas et il est difficile pour nous de faire valoir nos droits.”
Ces personnes, des quadragénaires pour la plupart, exigent l’intervention du président de la République en réitérant leur leitmotiv qui est la reconnaissance de leur participation à la lutte antiterroriste. Ces sacrifiés ont réitéré leur détermination à ne pas cesser de réclamer “la reconnaissance” de leur statut. “Nous avons répondu à l’appel de la patrie au moment où les rats quittaient le navire. Nous avons sacrifié tout ce que nous avions dans le but de sauver la mère patrie des griffes des hordes sanguinaires, mais quand la paix et la stabilité sont revenues, nous avons été oubliés et marginalisés par l’État. C’est une honte !”, s’accordent-ils à dire.
Par ailleurs, et suite à l’entrevue de dimanche dernier avec les autorités militaires, les rappelés de l’ANP rejettent la proposition d’expertise médicale décidée par les instances militaires. “Nous avons souffert du terrorisme, nos séquelles sont multiples, ceux qui ne sont pas estropiés vivent la peur au ventre, nous sommes tous dépressifs, insomniaques ou agoraphobes après avoir subi les horreurs de la lutte antiterroriste. Nous exigeons que soient tenues les promesses de Gaïd Salah pour bénéficier d’un statut digne de ce nom.” Il y a lieu de souligner qu’une délégation composée d’une dizaine de représentants des rappelés a été conduite à la Première région militaire à Blida, afin d’entamer des pourparlers avec le commandement et sortir avec un accord de principe, nous a-t-on indiqué.










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