ãäÊÏíÇÊ ÇáÌáÝÉ áßá ÇáÌÒÇÆÑííä æ ÇáÚÑÈ - ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ - Tafsir d'une sourate par semaine
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2013-11-11, 16:58   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 11
ãÚáæãÇÊ ÇáÚÖæ
aboumoadh
ÚÖæ ããíøÒ
 
ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ










ÇÝÊÑÇÖí

Tafsir sourate el Massad

ÈöÓúãö Çááåö ÇáÑøóÍúãäö ÇáÑøóÍöíãö

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
ÊóÈøóÊú íóÏóÇ ÃóÈöí áóåóÈò æóÊóÈøó
Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse.
2
ãóÇ ÃóÛúäóì Úóäúåõ ãóÇáõåõ æóãóÇ ßóÓóÈó
Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis.
3
ÓóíóÕúáóì äóÇÑÇð ÐóÇÊó áóåóÈò
Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes.
4
æóÇãúÑóÃóÊõåõ ÍóãøóÇáóÉó ÇáúÍóØóÈö
de même sa femme, la porteuse de bois ,
5
Ýöí ÌöíÏöåóÇ ÍóÈúáñ ãøöä ãøóÓóÏò
à son cou, une corde de fibres.


1/sabab Annnouzoul :

Ibn Abbas rapporte : « Un jour, le Prophète (Que Dieu lui accorde Sa grâce et Sa paix) monta sur la colline Aç-Çafa et s'écria: «Quel matin!» Les Qoraïchites se réunirent et dirent: «Qu'as-tu?» Il leur répondit: «Si je vous annonce que l'ennemi vous attaquera le matin ou le soir, ne me croiriez-vous pas? -Certes oui, répliquèrent-ils.» Il ajouta: «Je vous avertis qu'un châtiremt douloureux vous attendra». Abou Lahab lui dit alors: «Puisses-tu périr! Est-ce pour cela que tu nous a réunis?» Dieu fit alors descendre: «Que périsse les deux mains d'Abu-Lahab» jusqu'à la fin de la sourate. » (Boukhari).
Dans une autre version Abu lahab s’est levé en essuyant ses mains des poussières en disant : que tu périsses le reste de ta journée. Nous as-tu rassemblées pour cela ?
Alors dieu révéla sourate massad

2/Sens des verset :

Cette sourate se rapporte au sort qu’attend Aboû Lahab et son épouse le jour du Jugement. Tous deux ennemis farouches du Messager de Dieu, ils ne cessaient de discréditer l’appel du Prophète pour détourner les gens de la foi. Non seulement ils combattaient le Prophète verbalement, mais ils ont même cherché à lui nuire physiquement. En effet, Aboû-z-Zinâd rapporte que Rabî‘a Ibnou ‘Abbâd lui a raconté : « Pendant la jahiliyya, je vis un jour le Prophète au marché de Dhou-l-Majâz qui appelait : “Ô gens ! Dites qu’il n’y a point de divinité en dehors d’Allâh et vous réussirez.” Les gens se rassemblaient autour de lui. Il y avait également un homme au visage éclatant derrière lui qui disait : “Certes, il est un apostat (de notre religion) et un menteur !”. Cet homme suivait le Prophète à chaque fois qu’il se déplaçait. Je m’enquis sur son identité et des gens me répondirent : “C’est son oncle Aboû Lahab”. » [Rapporté par Ahmad.]
Certaines sources rapportent qu’Aboû Lahab a blessé le Prophète en prononçant ses fameuses paroles.
Quant à sa femme, elle disposait des branches épineuses en pleine nuit sur le chemin qu’empruntait le Prophète pour aller prier. De telles conduites ne peuvent rester impunies et Allâh leur annonça un châtiment terrible.

1
ÊóÈøóÊۡ íóÏóÇٓ ÃóÈöì áóåóÈò۬ æóÊóÈøó

Aboû Lahab a pour véritable nom ‘Abdou-l-‘Ouzzâ Ibnou ‘Abdi-l-Mouttalib. Al-‘Ouzzâ était le nom d’une statue adorée à la Mecque, il s’appelait donc « le serviteur d’Al-‘Ouzzâ ». Mais Allâh n’a pas employé ce nom, car cela serait revenu à reconnaître sa soumission à la fausse divinité ; tout être humain reste le serviteur de Dieu.
Il était également surnommé Aboû ‘Outba, « le père de ‘Outba », en référence à son fils aîné. Celui-ci était, ainsi que son frère, marié à une des filles du Prophète , mais dès le début de la révélation, Aboû Lahab et sa femme ont demandé à leurs fils de divorcer d’avec elles. Ces ruptures constituaient une intolérable injure à l’égard du Prophète et ses filles étaient donc les premières à subir les épreuves liées à la révélation du message.
Allâh cite dans le Coran l’oncle du Prophète par son surnom « Aboû Lahab », que ce dernier portait déjà avant l’avènement de l’Islam. « Lahab » est le nom que l’on donne au feu sans fumée, ce terme fait directement référence aux flammes étincelantes. L’oncle du Prophète avait un visage rouge éclatant qui rappelait ces flammes brillantes. Dieu emploie ironiquement ce surnom, car si les gens appelaient Aboû Lahab pour l’éclat de son visage, Allâh emploie ce terme parce que l’oncle du Prophète sera le combustible de ces flammes le jour du Jugement. Allâh réutilisera cette appellation plus tard dans la sourate pour mentionner ces flammes (alors qu’en arabe, elles peuvent également être appelées « alsinatou-n-nâr : ÇóáúÓöäóÉõ ÇáäøóÇÑ »).
En commençant avec « ÊóÈøóÊú : tabbat », la sourate annonce une réprimande sévère et une grande menace. « At-tabbou » fait référence à la perdition et au dépérissement (al-khousrân wa-l-halâk : ÇáÎõÓúÑóÇä æ ÇáåóáÇóß).
Allâh a maudit Aboû Lahab en utilisant le même terme que ce dernier a employé l’encontre du Prophète . En disant « tabba-l-lak : que tu périsses ! », Aboû Lahab n’avait aucun réel pouvoir de concrétiser cette parole. En revanche, Allâh peut véritablement réaliser ce qu’Il énonce, la formule qu’Il a repris à l’identique est d’une certaine manière un défit qu’Il lance à l’ennemi juré du Prophète .
Si Dieu commence par maudire les mains d’Aboû Lahab, c’est parce que, d’après certaines sources, celui-ci aurait lancé des pierres en prononçant ses mots fatals ; d’autres narrations affirment qu’il l’aurait même blessé.
« Abî lahab » veut dire « le père de » dans le sens où la personne est liée à une chose. Un exemple concret illustre parfaitement ces propos : un jour, ‘Alî Ibnou Abî Tâlib s’est disputé avec sa femme Fâtima , il a quitté le domicile conjugal pour se réfugier à la mosquée, où il a dormi à même le sol. Le Prophète, mis au courant de cette affaire, se rendit sur le lieu de prière. Voyant son gendre couché par terre, il s’adressa à lui en ces termes : « Lève-toi, Aboû Tourâb ». Il le surnomma « Père de la terre » parce que son visage reposait directement sur le sol.
De la même manière, le Prophète surnomma ‘Abdourrahmâne Ibnou Sakhr Ad-Dawsî « Aboû Hourayra ». « Al-hirra » veut dire « le chat », « hourayra » signifie « chaton » : le Compagnon ne se séparait jamais de son chaton qu’il prenait dans ses bras.

Le verbe « tabba » revient dans le même verset à deux reprises : la première fois, il se réfère aux mains d’Aboû Lahab (ÊóÈøóÊú íóÏóÇ ), et la deuxième fois à sa personne entière (æóÊóÈøó ) pour qu’il ne croie pas que seules ses mains dépériront. En mentionnant spécifiquement les mains du personnage, Dieu insiste sur le fait que quiconque ose s’en prendre au Prophète n’échappera pas au châtiment de l’enfer.
La répétition du verbe « tabba » renforce et confirme la malédiction, et sa forme au passé ― alors qu’il s’applique à un événement futur ― augmente la certitude du dépérissement. Cette manière de répéter un mot deux fois est propre aux grands poètes Arabes : le Compagnon ‘Abdoullâh Ibnou Rawâha déclama ce vers alors qu’il sortait pour le jihâd : « [Je vais combattre] jusqu’à ce qu’ils disent en passant devant ma dépouille : “Que Dieu te guide combattant et tu seras certes guidé.” ». La première partie « Que Dieu te guide combattant » est une invocation à Dieu pour le défunt combattant. La deuxième partie « et tu seras certes guidé » vient garantir que Dieu exaucera l'invocation et répondre ainsi au souhait du poète qui désire le martyr et le paradis.
Donc la deuxieme partie du verset (æóÊóÈøó ) opour dire que c’est une chose faite.Qd Allah azza wa jalla decide, il faut la consider comme dejà realiser car personne ne l’empêchera, contrairement à abu lahab qui a dit au prophete saw « «Puisses-tu périr » mais aucne capacicité de realiser son vœu

ãóÇ ÃóÛúäóì Úóäúåõ ãóÇáõåõ æóãóÇ ßóÓóÈó
2. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis
Le mot « mâ » peut avoir deux sens différents. Il existe le « mâ nâfiya » (mâ de négation) et le « mâ istifhâmiya » (mâ de questionnement). Ce verset peut donc être lu de deux manières.
Avec le « mâ » de négation, ce verset répond à la prétention d’Aboû Lahab qui a dit : « Si ce que dit mon neveu est vrai, je me rachèterai le jour du jugement avec mon argent et avec mes enfants. » Mais ni ses biens, ni ses enfants, ni ce qu’il a amassé ne lui serviront le jour du Jugement.
Avec le « mâ » de questionnement, le verset peut se comprendre comme suit : « Sa fortune et ce qu’il a acquis lui serviront-ils le jour où il sera en enfer ? » La réponse à cette question ironique est évidente.
« Al-mâl » est un terme général signifiant « richesses » « Ce qu’il a acquis » se réfère aux autres biens qu’il possédait parmi lesquels l’or, l’argent, les armes, la nourriture, etc. Certains exégètes ont expliqué « mâlouhou » par ce qu’il a hérité de ses aïeux et « mâ kassab » par ce qu’il a acquis lui-même. D’autres rapportent plutôt c
e mot à ses enfants.









ÑÏ ãÚ ÇÞÊÈÇÓ