h-le miel dans les affections de l’estomac et des intestins :
Dans une étude publiée dans la revue Pharmacol Res en 2001, les chercheurs ont prouvé que le miel a bien, une place dans le traitement des gastrites (inflammation de l’estomac). Des lésions et des ulcérations ont été provoquées chez des rats, par l’administration d’alcool alors qu’un 2ème groupe de rats ont reçu du miel, avant de leur administrer l’alcool. Il a été noté que le miel a protégé l’estomac des lésions que peut provoquer l’alcool. Une autre étude similaire a été publiée, en 1991, par la revue scandinave des maladies gastrologiques.
Aussi, les chercheurs ont-ils procédé à tester l’efficacité du miel naturel sur la bactérie la plus communément connue pour son incrimination dans la pathogénie de l’ulcère gastrique, et les gastrites, appelée Helicobacter Pylori. Ils ont montré que l’administration d’une solution de miel concentrée à 20% a inhibé cette bactérie in vitro. Cette étude est publiée dans la revue Trop Gastroent en 1991. D’autres expériences sont nécessaires pour étudier cet effet chez l’homme.
En lisant les hadiths du Prophètes, on s’apperçoit que le Prophète a parlé de cette propriété du miel. Dans un Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim, un homme venant chez le Prophète et lui dit : Mon frère a une diarrhée. Le Prophète lui répondit : « donne-lui du miel ». Il lui en donna. Puis il revenu chez le Prophète et lui dit : je lui en ai donné, mais il n’a fait que aggraver sa diarrhée. Il répéta la scène à trois reprises. En venant une 4ème fois, le Prophète lui répondit encore : « donne lui du miel », il contesta : je lui en avait donné, il s’aggrave toujours. Le Prophète lui donc précisa : « Dieu a raison, alors que le ventre de ton frère lui, ment ». Il lui en donna, et il guérit.
En effet, le fameux BM J a publié en 1985 une étude réalisée au près de 169 enfant atteints de gastro-entérite. 80 parmi eux, ont reçu le sérum glucosé associé à 50 ml de miel au lieu du glucose. Les chercheurs ont noté que la diarrhée, due à la gastro-entérite, a duré 93 heurs chez les enfants n’ayant pas reçu le miel ; alors que les bénéficiers de la cure du miel ont eu une durée moins (58heurs).
i-le miel a-t-il un rôle dans le traitement des colites (inflammation du colon) ?
Telle est la question que se sont posées des chercheurs de l’Université d’Istomboule, et ont publié les résultats de leurs recherches dans la revue Dig Surg en 2002. Ils ont constaté que l’administration du miel par voie rectale a la même efficacité que le cortisone, chez des rats, aux quels une colite a été provoquée. Toutefois, cette étude reste à confirmer par d’autres contrôles.
De même, la revue Eur J obstet Gynecol Repord Biol a publié, en Septembre 2002, une étude effectuée sur des rats ayants des lésions abdominales. Elle a montré que l’administration en intra péritonéal, du miel, a permis de réduire le taux de survenue d’adhésion péritonéale. Etude qui demeure encore au stade expérimentale seulement sur des rats.
Le miel peut-t-il protéger contre les lésions inflammatoires du colon ? Cette question a fait l’objet d’une étude réalisée a l’Université du Roi Saoud , en Arabie Saoudite. Les chercheurs de cette Université ont procédé à provoquer des lésions au niveau du colon, chez des rats, par un acide. Ces rats ont reçu au préalable des doses du miel, du glucose et du fructose, par voie orale et rectale. Ils ont constaté que le miel a eu un rôle primordial de protection du colon contre l’agression de cet acide.
j-le miel et le cuir chevelu :
En se basant sur les effets anti-microbiens, antifongiques et anti-oxydants du miel, un chercheur, le Dr Al Willis, a étudié l’effet du miel en traitement de la dermatite séborrhéique. Il a étudié 30 patients, 10 hommes et 20 femmes, atteints de cette maladie qui touche le scalpe, le visage et la partie antérieure du thorax ; avec un âge entre 15 et 60 ans.
Les lésions dermatologiques, chez ces patients, étaient des squames blanches sur une surface érythémateuse. Les patients appliquaient une solution à base de miel (90% de miel dans de l’eau tiède) une fois tous les deux jours, sur les zones atteintes, notamment, le scalpe, le visage et le thorax, avec un massage de 2 à 3 minute, pour une durée de 3 heure avant de se rincer par de l’eau tiède. Un suivi quotidien de ces patients était établi, sur les critères de prurit, squames et chute de cheveux. Le traitement a duré 4 semaines, avec une bonne réponse ; les patients ne se plaignent plus de prurit ni de squames à partir de la 1ère semaine de traitement. Les autres lésions ont complètement disparu au bout de 2 semaines.
Puis, la surveillance de ces patient a continué pendant 6 mois, avec une application une fois par semaine du miel sur les zones atteintes. Aucune rechute n’a été signalée chez les 15 patients qui n’ont pas arrêté le traitement. Tandis que les lésions ont réapparu chez 12 patients parmi les 15 qui ont arrêté le traitement.
Le Dr Willis a conclu, en fin de son étude, que le miel, en traitement local, peut très bien, améliorer les symptômes de la dermatite séborrhéique, et empêche la survenue de rechute s’il est utilisé une fois par semaine.
Dieu dont le nom est béni et exalté a raison de dire : « De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent ».
Traduit par : Elmanaoui rachid
Références :
- Dr Hassane Chamsi Bacha : La revue Al-iajaz Alilmi N° : 15, page 6-11