ãäÊÏíÇÊ ÇáÌáÝÉ áßá ÇáÌÒÇÆÑííä æ ÇáÚÑÈ - ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ - Intelligence économique
ÇáãæÖæÚ: Intelligence économique
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ
ÞÏíã 2008-12-07, 10:03   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 4
ãÚáæãÇÊ ÇáÚÖæ
giro1
ÚÖæ ãÌÊåÜÏ
 
ÅÍÕÇÆíÉ ÇáÚÖæ










Thumbs down l'intelligence économique . Formes . historique

Formes de l'intelligence économique
De quoi est constituée concrètement l’intelligence territoriale ? Elle se compose en fait de quatre types d’actions s’agrégeant en un dispositif unifié et coordonné
La première est l’intelligence économique territoriale (IET), élaboration de stratégies concertées de développement économique et technologique pour les territoires, en s’appuyant sur les pôles de compétitivité qui sont l’exemple emblématique de ces schémas de développement stratégiques des régions. Ils reposent sur le repérage des spécialités locales, des savoir-faire et des filières d’excellence locale et leur mise en valeur via des réseaux organisés de travail et d’échanges d’informations. Il s’agit en somme de créer une dynamique régionale de coopération, en favorisant le regroupement des services de l’État et des collectivités territoriales, des entreprises (notamment les PME-PMI), des universités et des centres de recherche autour de projets stratégiques communs.
La deuxième consiste en la définition et la préservation d’un périmètre économique stratégique, c’est-à-dire d’un ensemble d’entreprises œuvrant dans le domaine des technologies sensibles et qu’il convient de protéger pour des raisons d’intérêt national ou européen et de conquête de positions privilégiées sur les marchés hautement rentables des hautes technologies duales (i.e. concernant les domaines militaire et civil).
La troisième est la constitution de réseaux d’experts et de décideurs, inter-entreprises et inter-administrations, mais aussi entre l’État, les entreprises, les universités et les différents acteurs du développement économique et social local.
La quatrième est la sensibilisation et la formation à l’intelligence économique, car cette dernière est indispensable à la construction de la compétitivité durable des entreprises françaises.
En effet, la scène internationale et la vie des nations doivent aujourd’hui s’interpréter à l’aide d’une nouvelle grille de lecture. Nous sommes entrés dans l’économie de la connaissance, corollaire de la mondialisation des échanges et des idées. L’un des éléments essentiels du capital stratégique qui déterminent aujourd’hui la prospérité des sociétés, la compétitivité des entreprises et donc l’évolution de l’emploi, est l’information. Savoir la chercher, la traiter et la diffuser (tout en protégeant la part de données sensibles qui doivent être protégées) constitue l’une des tâches prioritaires de tous les acteurs économiques et la définition même de l’intelligence économique
Historique
L’intelligence économique, en tant que recherche d'informations et exploitation avec un objectif économique, existe depuis très longtemps
Dans l’histoire, elle a souvent été liée aux explorations, au commerce et aux informations ramenées par les explorateurs et les commerçants
Les récits de voyage ont constitué des mines d'informations importantes pour les entreprises et les gouvernements
Sans remonter à l’Antiquité, on pourrait citer le commerce à partir de la République de Venise, les explorations des missionnaires franciscains (surtout) en Asie, jusqu’en Extrême-Orient (Chine) au XIIIe siècle, et la consignation des informations sous forme de récits de voyages (informations géographiques, botaniques…). Puis Marco Polo et le devisement du monde ont eu le succès que l'on connaît
Une autre source historique, actuellement réétudiée en France, est celle de l’explorateur belge Jean de Mandeville qui, après un voyage de 34 ans en Asie (c’était considérable pour l’époque), compila en plusieurs langues le récit de ses propres voyages (1322-1356) et de ceux d’autres explorateurs antérieurs, sous une forme quelquefois ésotérique ou mythique ce qui fait qu’on l’a négligé). Jean de Mandeville s’était mis au service des Anglais, alors que la France était encore dans la guerre de Cent Ans
Les œuvres de Jean de Mandeville furent imprimées en de nombreuses langues dans la deuxième moitié du XVe siècle, et elles furent lues par le jeune Christophe Colomb, qui comprit de la sorte que la Terre était ronde (on le savait déjà dans les milieux cultivés depuis longtemps). Ainsi, les informations géographiques structurées sous forme cartographique permirent aux Européens d’acquérir la suprématie mondiale au XVIe siècle
Sautons quelques siècles : au XVIIIe siècle, les colons anglophones établis sur le sol de l’Amérique du Nord, ne souhaitant pas payer les taxes exigées par la couronne britannique, revendiquèrent leur indépendance. L’un des artisans de cette indépendance, Thomas Jefferson, défendit âprement les principes de la propriété intellectuelle, qui se trouvèrent ainsi dans la culture de cette nation
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les États-Unis ont connu une période de très forte immigration en provenance d’Europe (Europe centrale, Irlande, Italie…). Ils ressentirent le besoin de comptabiliser la population, et ils utilisèrent pour cela la technique naissante de la carte Hollerith et de la mécanographie pour effectuer le premier recensement automatisé de l’Histoir
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le centre de renseignement de Londres, qui comprenait essentiellement des Américains et des Anglais, exploitait toutes les informations en provenance du continent (européen). Les Anglo-Saxons furent très habiles pendant la Seconde Guerre mondiale pour la collecte et le traitement des informations
Cette culture du renseignement permit aux Américains de développer les premiers systèmes de traitement électronique de l’information (ordinateurs) vers 1942 (von Neumann), en vue de la reconversion de l’industrie américaine en économie de guerre, qui fut le plus grand projet
mondial de l’Histoire
Les réflexions sur le renseignement à cette époque (1948-1949, soit un peu après l’apparition du premier ordinateur) étaient pourtant fondées sur des modèles de communication assez simplistes : transmission d’un émetteur à un récepteur (voir Claude Shannon)
La vision actuelle de l’intelligence économique est une évolution très importante par rapport au renseignement classique, dans la mesure où l’apparition de l’internet (web, messageries électroniques) et des réseaux informatiques d’entreprise étendue (intranet, extranet) multiplie les émetteurs et les récepteurs, et permet un effet rétroactif qui n’existait pas à une grande échelle avec les systèmes télégraphiques et téléphoniques, et pas, sous une forme numérique, avec la radiodiffusion, et la télévision. L’informatique d’entreprise s’est développée dans les années 1970 sur des cellules (entreprises) généralement déconnectées les unes des autres (sauf exception, EDI dans l’automobile)
L’internet constitue ainsi une force d'influence importante
Cycle, contenu et fonctions de l’intelligence économique
:L’intelligence économique peut
· soit rechercher des informations sur un sujet déterminé considéré comme stratégique : question posée par la direction conduisant à la recherche de renseignement,
· soit recueillir des informations sur le contexte de l'organisation à partir du processus de veille, discerner celles qui sont d'un intérêt stratégique pour l'entreprise, les structurer dans la mémoire collective, et définir les plans d'action.
La première approche est l'approche classique du renseignement qui était adoptée par les services secrets
La deuxième approche est la nouvelle approche de l'intelligence économique, qui s'impose dorénavant en raison de l'importance du contexte dans le cadre de la mondialisation. Elle privilégie la perception de l'environnement, en utilisant les sources ouvertes, qu'elles soient obtenues par les relations humaines ou des sources écrites