Monsieur le président,
C'est avec un cœur lourd que je m'adresse à vous.
Ces quelques phrases d'un condamné étancheront peut-être la soif de certains individus opprimés.
Je m'adresse à vous avec une langue empruntée, pour vous dire, simplement et clairement, que l'état n'a jamais été la patrie.
D'après Bakounine, c'est l'abstraction métaphysique, mystique, juridique, politique de la patrie.
Les masses populaires de tous les pays, aiment profondément leur patrie, mais c'est un amour réel, naturel, pas une idée: un fait.
Et c'est pour cela que je me sens franchement le patriote de toutes les patries opprimées.