Exemples
Je me promenais
Deux pronoms personnels de la 1ére personne du singulier
Les rossignols se répondaient
Un sujet et un personnel représentant la 3éme personne du pluriel
b. Il y a quatre sortes de verbes pronominaux
1. Les verbes pronominaux :
Exemple :
Je me couche
La même personne est à la fois sujet et objet l’action passe du sujet Je sur l’objet me qui représentent la même personne (la 1ére personne du singulier : celle qui pale).
2. Les verbes pronominaux de sens réciproque
Ils sont toujours au pluriel et les divers sujets agissent les uns sur les autres.
Exemple :
Les deux rossignols se répondaient l’un l’autre.
Le premier répondait au second et le second répondait au premier.
3. Les verbes pronominaux de sens passif :
Leur sujet, comme celui des verbes passifs ne fait pas l’action ; il la subit.
Exemple :
Cette maison s’est vite construite
(Elle a été vite construite par un autre sujet)
Le blé se sème en automne
(Le blé est semé en automne)
4. Les verbes simplement pronominaux :
Ce sont des verbes actifs.
Exemple :
Je m’enfuis (je fuis)
Il s’abstient (il refuse, il évite)
Elles se sont écriées (elles ont crié)
Le second pronom fait corps avec le verbe (il fait partie du verbe) et n’est qu’un mot de conjugaison sans fonction propre (il ne s’analyse pas).
B- Tableau. Les sens des verbes à la forme pronominale.
1. Verbes pronominaux de sens réfléchi. Fanny se coiffe, elle se regarde dans la
Glace (Fanny coiffe Fanny et regarde
Fanny)
2. Verbes pronominaux de sens réciproque. DOMINIQUE et GLIVIER se battaient
DOMINIQUE battait GLIVEIER et GLIVIER battait DOMINIQUE). Ils se battaient réciproquement l’un l’autre.
3. Verbes pronominaux de sens passif. Ce livre se lit aisément (il est lu).
Ces gâteaux se conservent plusieurs jours
(ces gâteaux sont conservés).
4- Verbes simplement pronominaux (construction figée : le 2éme pronom ne foire aucun rôle et ne peut s’analyser). Verbes : s’écrier, se moquer, s’évanouir, s’emparer, s’enfuir, se répandre, ect…
C- Les verbes impersonnels :
Les verbes impersonnels traduisent des phénomènes naturels, et ils n’ont pas de sujet réel :
Il pleur, il neige, il grêle, il gèle, il tonne, il fait froid, il fait beau, il fait beau l’action seule importe.
D- La construction impersonnelle.
a. Les verbes d’état, les verbes actifs, les verbes passifs peuvent se construire impersonnellement.
La grammaire considère le pronom neutre il comme un sujet apparent qui annonce un sujet réel placé après le verbe.
Exemple :
Il existe des lapins blancs.
Sujet Sujet réel
Apparent des lapins blancs existent
b. Le sujet réel peut être un nom, un pronom, un infinitif, une subordonnée conjonctive.
Exemple :
1. Il se produit des remous …………………… le sujet réel est un nom
(Des remous se produisent)
2. Que se passe-t-il ?................................... Le sujet réel est un pronom interrogatif
(Il se passe quoi ?)
3. Il importe de réussir ………………….. Le sujet réel est un infinitif
(Réussir importe)
4. Il est sûr que vous réussirez .... Le sujet réel, est une subordonnée conjonctive
(que vous réussirez est sûr)
Résumé de la leçon
1. le verbe à la forme pronominale se je me promène
Conjugue avec deux pronoms de la même personne Ils se promènent
2. Y a quatre sortes de verbes pronominaux :
a. Les verbes pronominaux de sens réfléchi Je me couche
b. Les verbes pronominaux de sens réciproque Ils se battent
C. Les verbes pronominaux de ses passifs Les pommes se cueillent
Tard (elles sont cueillies)
D. Les verbes simplement pronominaux S’enfuir, s’évanouir
3. Les verbes impersonnels traduisent des Il pleut, Il neige
Phénomènes naturels
4. Dans les constructions impersonnelle le il existe des lièvres blancs
Sujet réel est placé le verbe Il a été perdu un porte feuille
Exercices :
1. Relevez chaque verbe de forme pronominale et indiquez son sens :
Verbe simplement pronominal, sens réfléchi ou sens réciproque, sens passif.
Exemple : S’est enfui : verbes simplement pronominal
- Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rêve.
- Deux pigeons se battaient jour un grain de blé
- Sous les arbres se cache une chaumière
- Une biche au lieu de se cacher se suspend au sommet du rocher
- Ils ne s’étaient jamais vus depuis plusieurs années, mais ils ne s’étaient pas oubliés, ils se reconnurent comme s’ils s’étaient séparés la veille.
- Les parfums, les couleurs et es sons se répondent
- La partie à présent se continue
- Leur repas se composait d’un morceau de pain et d’un morceau de fromage
- La nuit me surprenait sans que je m’en aperçoive
2. Employez chacun des verbes suivants :
a). à la forme active, b). à la forme passive, c). À la forme pronominale :
Illuminer- éteindre- lancer- blesser- éveiller- piquer- cacher- construire.
Exemple :
Le soleil rêvant illuminait la campagne
La pièce était illuminait par les flammes
Le ciel s’illuminait des premières lumières du matin
3. Remplacez le verbe à la forme passive par un verbe pronominal.
Exemple :
- Les fruits se vendent cher cette année (forme pronominale sens passif)
- Les fruits sont vendus cher cette année
- L’accident fut rapidement réparé
- Les tentes des campeurs sont illuminées dés le lever du soleil
- La ville était animée dés le matin
- Les dégâts sont évalués à plus d’un million
- Sous les mains du cordonnier, le cuir est façonné et assoupli
4. Indiquez pour chaque verbe pronominal s’il est de sens réfléchi, réciproque, passif ou simplement pronominal
- Cet amateur s’approche des tableaux pour en examiner tous les détails
- Quand elle commence à parler, on ne sait jamais à quel moment elle s’arrêtera
- Je m’aperçois que tu as minci depuis notre dernière rencontre
- Cette étude se divise en deux parties
- Il ne m’est encore jamais arrivé de m’évanouir
- Se fille n’étant pas rentrée, la mère ne pouvait s’endormir
- Pour aller au travail, il se sert rarement de sa voiture
- Il s’efforcera d’obtenir son diplôme
- Nous nous voyons rarement, en revanche nous nous écrivions très souvent.
5-Transformez les phrases suivantes en mettant le verbe souligné à la forme pronominal.
A- L’élection du président de la république est faite au suffrage universel.
- Des centres d’accueil seront ouverts au fur et a mesure des besoins.
- Ce motif est répété tout au long de l’œuvre
- C’est dans cette plaine immense que la bataille a été livrée
B- On n’obtient pas facilement cette autorisation
-Comment prononce- t-on ce mot ?
- On retient les vers plus facilement que la prose
- L’Aïd arrive : dans toutes les familles, on prépare la fête
- On n’explique pas cela, on le constate.
6- Récrivez chaque phrase en employant la forme impersonnelle
Exemple :
- Fumer est interdit
- Un colis est arrivé pour vous
- De la vallée un brouillard montait
- Un violent orage se prépare
- De grosses difficultés peuvent surgir
- Dans cette ville, tout un quartier neuf s’est construit
- Un porte feuille à été trouvé sur la place
7- Soulignez le sujet réel des verbes employés à la forme impersonnelle
Exemple :
Il se fit un profond silence (un profond silence se fit)
- Il se fit un profond silence
- Il existait un roi et une reine
- Il tombe une pluie fine
- Il se détachait sans cesse des nuages d’une forme horrible
- Il s’est dit beaucoup de sottises
- Il leur arrive de se tromper
- Il sera bon que vous preniez de l’exercice
- Il importe que tu travailles
- Il fut décidé que vous viendriez
Cours n° 5 : Les modes et les temps
Généralités ;
a. Le mode est la manière de présenter l’action ou l’état du sujet exprimés par le verbe. L’action ou l’état peuvent être présentés dans leur réalité, c’est –à –dire que l’action ou l’état sont réels ou bien présentés dans leur éventualité (c’est –à –dire qu’ils sont possibles mais non réalisés). De ce fait on distingue 4 modes dits personnels ou conjugués : l’indicatif. Le subjonctif . le conditionnel. L’impératif .
Exemple :
Il faut venir …. Le soir venu la fête commence
b- Les temps sont les formes que le verbe prend pour situer le moment de l’action qu’il exprime par rapport au moment où l’on parle. On peut distinguer des actions actuelles ou présentes des actions futures ou passées.
De ce fait on trouve dans les différent modes des temps présents des temps passés et pour l’indicatif 2 temps futurs. Au niveau de la construction, on distingue des formes ou temps simples – des temps composés- des temps surcomposés.
Exemple :
Nous écoulerons. Ils ont travaillé. Il a vite fait de répondre
Les modes personnels
I/ L’INDICATIF :
Il est utilisé pour présenter des actions réelles, certaines qu’elles soient passées, actuelles ou futures.
Exemple :
Hier il neigeait, aujourd’hui il pleut, en été il fera chaud il comprend 8 temps (4 temps simples et 4 temps composés)
.
1. Les temps simples :
A.) Le présent :
Il exprime un fait qu’a lieu au moment où l’on parle mais il peut prendre plusieurs valeurs.
- Le présent momentané : Je travaille
- Le présent d’habitude : Chaque matin je fais du sport
- Le présent de vérité générale : Le soleil se lève à l’est
- Le présent de narration : Je ne savais plus où j’étais, enfin je vois la porte, je l’ouvre et je sors
- Le passé récent : Hier il rejoins dans un instant
b). Le futur simple :
Il exprime un fait qui aura lieu après le moment l’on parle.
Exemple :
Je vous payerai des réceptions de la facture.
Il peut également exprimer :
- la politesse : Je vous prierai de venir demain
- l’ordre, la prière : Tu vérifieras les freins de la voiture
c. L’imparfait :
Il exprime : Une action passée qui a duré un temps indéterminé.
Exemple :
L’hiver arrivait
Une action qui se déroulait quand un autre fait s’est produite.
Exemple :
Il prenait un bain quand on sonna à la porte.
Une action habituelle dans le passé
Exemple :
Tous les matins, ils faisaient du sport
La narration. Exemple : À 30 ans, il prenait la tête des affaires de famille
La description. Exemple : Le camp était misérable, les tentes s’aligaient et les
Et les camions se garaient autour.
d).Le passé simple :
C’est le temps du récit, c’est une action passé qui n’est pas reliée au présent et
Qui a eu lieu à un moment déterminé.
Exemple :
Christophe Colomb découvrit l’Amérique.
Ce temps est essentiellement utilisé dans la langue écrite. La langue parlée le
Remplace par le passé composé.
2. Les temps composés :
a). Le passé composés :
IL exprime une action passé que l’on considère comme reliée au présent et
Dons les résultats durent encore.
Exemple :
L’Algérie a reconquis son indépendance en 1962
Il peut exprimer aussi :
- Une vérité générale Ex : Qui a bu, boira
- Une action passée sans détermination de temps. Ex : J’ai admiré les ruines de TIMGAD.
- Une action future comme si elle était accomplie. Ex : Attendez-moi, j’ai bientôt fini.
b.)Le futur antérieur :
Il exprime une action qui sera accomplie à un moment à venir. Ex : A la
Tombée de la nuit, les fellahs auront rentré la récolte
Une action future qui aura lieu avant une autre action future aussi. Ex :
Lorsque le peintre aura fini nous déménagerons.
- Un fait éventuel passé. Ex : Tu auras oublié les clés sure le bureau
- Un fait éventuel futur. Ex : Ils auront fait un détour
-
c). Le plus que parfait :
Il exprime une action passée qui a précédé une autre action passé.
Exemples :
L’élève avait fini son devoir quand la cloche sonnait
- Une action complètement achevée. Ex : Rapidement, il avait expédié son discours
- Une action répétés ou habituelles. Ex : Il avait révisé ses leçons tous les soirs.
d). Le passé antérieur :
Il exprime une action passée non répétée qui s’est produite.
- Soit avant une autre action au passé simple
- Soit à un moment déterminé.
Exemple :
Aussitôt que la cloche eut sonné, ils sortirent
Il peut exprimer.
- Une action complètement achevée. Ex : En trois jours, il eut fait le tour de la
Ville.
II/ LE CONDITIONNEL
Ce mode est utilisé pour présenter des actions possibles, éventuelles ou
Soumises à une condition. Ex : Mon oncle chasserait le lièvre.
Si tu travaillais, tu réussirais.
- Le conditionnel est aussi employé avec la valeur d’un future dans le passé
(Comme temps de l’indicatif).
Exemples :
Je savais que tu viendrais
- Il peut exprimer
- La possibilité. Ex : Vous pourriez réussir
- Un vœu, un désir. Ex : Je prendrais bien une tasse de thé.
- Une indignation. Ex- : Toi, tu tricherais !
Les temps : Le présent. Le passé 1ère forme. Le passé 2éme forme.
III/ LE SUBJONCTIF
Il est utilisé pour présenter les actions incertaines, douteuses, éventuelles.
Exemples : Désirez-vous que nous chantions.
Il peut exprimer :
- Un ordre. Ex : Qu’il parte.
- Une exhortation. Ex : Vive l’Algérie
- Une prière. Ex : Que Dieu vous bénisse
- Un conseil. Ex : Qu’on fasse attention !
- Une supposition. Ex : Moi ; que je triche à l’examen
- De souhait … pourvu qu’il fasse beau
Les temps : présent, passé, imparfait, plus que parfait.
IV/ L’IMPERATIF
Il est utilisé pour présenter les actions sous formes
- D’ordre … Levez-vous
- De prière…. Soyez béni
- DE conseil… Travaillez pour réussir
- D’exhortation … Allons jouez
- De défense…Ne touchez pas au feu
C’est donc le mode du commandement
Les temps
résent, passé.
Les modes impersonnels
I/L’INDICATIF
C’est un mode impersonnel qui s’emploie le plus souvent comme nom ou comme verbe.
1. L’infinitif comme verbe :
Dans les propositions indépendantes
- Interrogatives : Que faire ?
- Exclamatives : Lui, s’abaisser !
- Affirmatives : Ali appela ses amis et tous d’accourir
- Impératives : Fermer la porte
Reboucher après usage. (prescriptive)
- Interrogative indirecte : Je ne sais que faire
- Subordonnée relative : On lui indique l’endroit où ranger ses affaires
- Subordonnée infinitive : J’entends la cloche sonner
2. L’infinitif comme nom :
Il prend alors toutes les fonctions du nom
- Sujet : Réussir est mon vœu
- C.O.D : Il veut réussir
- C.O.I : Il pensait à rentrer
- C.C : Avant de répondre, il réfléchit.
- C. de nom : J’admire ta façon de travailler
- C. de l’Adj. : Il est heureux de partir.
- Attribut : Cet élève est à féliciter.
II/ LE PARTICIPE
1. Le participe passé :
Il s’emploie comme :
Verbe : Nous avons retenu la leçon
La journée finie, le fellah rentre chez lui
Adjectif : Ces enfants semblent bien éduqués
Une leçon apprise. Des cahiers bien tenus
Par dérivation impropre, il peut devenir un nom. Ex : Un reçu un contenu un écrit.
2. Le participe présent :
Il s’emploi comme :
Verbe : Le tempête faisant rage, nous fermons la fenêtre.
Adjectif : Cette malle est encombrante.
Gérondif : En courant, tu arriveras à temps.
Exercices :
1. Dans les phrases suivantes, étudier les emplois du présent de l’indicatif ( action en train de se dérouler – description – habitude – valeur de passé récent, de future ou de future proche – vérité générale – condition – présent historique).
A.
1. Je regarde souvent la télévision jusqu’à minuit.
2. Soudain, le téléphone sonne, il se lève et il vient décrocher l’appareil.
3. Dans un mois, je pars en vacances !
4. En ce moment, nous étudions le présent de l’indicatif.
5. Vous cherchez Lucien ? Il n’est sûrement pas loin : je le quitte à l’instant.
6. Quand j’arrive au lieu du rendez-vous j’aperçois Marie, qui regarde les vitrines en m’attendant.
7. Attends-moi une minute, je mets mon manteau et je viens avec toi.
8. Je suis près d’un feu. Un taxi s’arrête devant moi. Le chauffeur a emmené son chien. Ils sont assis l’un à coté de l’autre. Le chauffeur caresse la tête de son chien puis il lève les yeux, il surprend mon regard. Le chien me regarde aussi. Le taxi repart mais pendant un moment, pour moi, il a existé. (d’après FELICIEN MARCEAU).
9. Le brouillard, qui monte jusqu’à l’hôtel, recouvre les prés, emplit la vallée, est bienfaisant, il adoucit, il rend moins douloureuse la fin des vacances. (NATHALIE SARRAUTE).
10. La nuit vient. Et le froid. Ils sont sur le chemin blanc de gel, elle une femme, lui un jeune homme la maison est nue, dedans, dehors. A l’intérieur, rien n’est encore allumé. Derrière les vitres, un homme grand et maigre, aux temps grises, regard dans la direction du chemin. (MARGUERITE DURAS)
B
1. Il allait toujours à pied, ce qui est la manière la plus économique de se déplacer.
2. La terre tourne autour de soleil.
3. Vous connaissez le proverbe : « Chat échaudé craint l’eau froide ».
4. Quand on lâche une pierre, elle tombe.
5. Si vous travaillez régulièrement, vous ferez des progrès.
6. Je t’ai déjà demandé de ne pas me traiter de cette manière : fais-le encore une fois et je ne te parle plus !
7. En 58 avant J.C, Jules César entreprend la conquête de la Gaule. En 52 Vercingétorix est battu, Alésia tombe aux mains de Romains. En 50, la Gaule est Soumise et César peut repasser les Alpes.
8. En arrivant à la frontière qui sépare les deux pays, les voyageurs préparèrent leurs passeports pour le contrôle.
9. Grâce à sa liberté, le roman peut tout peindre, pour peu que l’auteur ait une connaissance réelle du cœur humain. (d’après JACQUES LAURENT)
10. Zadig éprouva que le premier mois du mariage est la lune de miel et que le second et la lune de l’absinthe. Il fut quelques temps après obligé de répudier Azora, qui était devenue trop difficile à vivre. (d’après VOLTAIRE)
2. Dans les phrases suivantes, étudier les emplois de l’imparfait : habitude – action en train de se dérouler – valeur de future proche – valeur de discours indirect – souhait – valeur conditionnelle – état – forme de politesse.
A
1. Lorsque j’étais à Paris, j’habitais dans un foyer.
2. Quand j’étais à Paris, j’allais au cours tous les jours.
3. Quand je suis entré dans le bureau, il téléphonait.
4. Il refusa de répondre : il n’avait pas à se justifier.
5. J’étais fatigué, mais je décidai de tenir jusqu’au bout : les vacances étaient dans deux semaines.
B
1. Ah ! si je pouvais parler français sans accent !
2. Si vous vouliez bien m’expliquer ce texte, cela me rendait un grand service.
3. Excusez-moi de vous déranger ; je voulais vous demander un renseignement.
4. Il m’a sauvé la vie : sans lui, je me noyais !
5. Comment, vous n’étiez pas satisfait ? Il fallait me le dire, voyons ! j’aurais arrangé les choses !
3. Dans les phrases suivantes, étudiez les emplois du passé composé : expression d’un fait antérieur à un e situation présente ou habituelle – valeur de passé récent – valeur de passé simple (langue courante) – expression de la condition valeur du futur antérieur ou de présent.
A
1. Ce matin, je suis parti de chez moi à huit heures et j’ai mis plus d’une heure pour arriver au bureau.
2. Quand les vacances se sont terminées, chacun est rentré chez soi.
3. Quand on a fini une composition, on la relit.
4. Je n’ai pas achevé ma phrase qu’il a déjà compris : il part en courant.
5. Je viens de rencontrer Jean, nous avons parlé de nos projets.
B
1. Pouvez-vous m’attendre ? J’ai fini dans cinq minutes et je pars avec vous.
2. Si demain la fièvre n’est pas tombée, il faudra lui donner des antibiotiques.
3. Il court vers sa voiture, en un instant, il a embrayé et il démarré.
4. Elle est arrivée à la dernière minute, elle a vite trouvé une place et s’est assise au moment où le film commençait.
5. Louis XIV est mort en 1715, laissant le tr^ne à son arrière-petit-fils, qui n’avait que cinq ans.
4. Mettre les phrases suivantes au passé (employer l’imparfait, le passé composé ou le plus-que-parfait).
1. Je cherche longtemps, et enfin je trouve la solution.
2. Je cherche depuis un bon moment lorsqu’une idée me vient à l’esprit.
3. Une ouvreuse nous conduit à nos places et nous offre le programme.
4. Je l’ai invité à mon anniversaire, mais il ne vient pas.
5. Je ne la connais pas beaucoup : je ne l’ai rencontrée qu’une seule fois.
6. Il y a au moins un an que nous ne nous sommes pas rencontrés.
7. Je décide de lui téléphoner, mais quand je l’appelle, il est déjà parti.
8. Nous suivons ce chemin pendant une heure puis nous arrivons à un carrefour ; il n’y a aucune indication : nous ne savons pas quelle direction prendre.
9. Souvent je me réveille avant l’aube, je m’habille rapidement et je sors : je veux voir le soleil se lever.
10. Ce soir-là, quand j’arrive à la maison, la nuit est tombée depuis longtemps mais je connais bien la route et je me dirige facilement dans l’obscurité.
5. Dans les phrases suivantes, étudier les emplois du passé simple : fait achevé et limité sans contact avec le présent temps historique en langue soutenue ou littéraire.
1. Quelques jours se passèrent pendant lesquels ou n’observa rien. (COLETTE)
2. Olivier monta jusqu’à la rue Bachelet pour s’asseoir sur les marches. Il croisa ses jambes en tailleurs et sortit de sa poche cinq osselets jaunis. Il commença à jouer dans la poussière qui salissait ses doigts. (d’après ROBERT SABATIER)
3. Candide chassé du paradis terrestre, marcha longtemps sans savoir où, pleurant levant les yeux au ciel, il se coucha sans souper au milieu des champs entre deux sillons, la neige tombait à gros flocons. (d’après VOLTAIRE)
4. Hier, sur le coup de midi, je revenais du village et pour éviter le soleil, je longeais les murs. Je m’arrêtai. (d’après ALPHONSE DAUDET).
5. Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
1. Les spectateurs pensent que la pièce (se terminer) sur ce monologue.
Les spectateurs pensaient que la pièce (se terminer) sur ce monologue.
2. Avez-vous compris ce qu’il (venir de) dire ?
Aviez-vous compris ce qu’il (venir de) dire ?
3. Il fait toujours ce qu’il (décider) de faire.
Il a toujours fait ce qu’il (décider) de faire.
4. Le jeune homme se rend compte qu’on lui (voler) sa voiture.
Le jeune homme se rend compte qu’on lui (voler) sa voiture.
5. Je me demande s’il (pouvoir) emprunter l’argent qui lui (être) nécessaire pour réaliser son projet.
6. Je me demandais s’il (pouvoir) emprunter l’argent qui lui (être) nécessaire pour réaliser son projet.
7. Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
1. Je vois que les clients sont satisfaits de nos produits.
Je vois que les clients sont satisfaits de nos produits.
2. Je pense que nous partirons demain.
Je pense que nous (partir) le lendemain.
3. Il sait que ses parents ont fait beaucoup de sacrifices pou lui.
Il savait que ses parents ont (faire) beaucoup de sacrifices pou lui mais qu’) présent, ce
n’était plus nécessaire.
4. Je crois que mon frère vient d’arriver.
Je croyais que mon frère (venir) d’arriver.
5. Le présentateur a annoncé que ce récital sera retransmis en différé.
Le présentateur avait annoncé que ce récital (être retransmis) en différé.
6. Je suis sûr qu’il va venir immédiatement.
Je suis sûr qu’il (aller) venir immédiatement.
7. Son entraîneur estimait que les épreuves ont été trop difficiles pour lui.
Son entraîneur estimait que les épreuves (être) trop difficiles pour lui.
8. Il s’imagine qu’on peut réussir sans effort.
Il s’était imaginé qu’on (pouvoir) réussir sans effort.
9. Mon avocat m’affirme que j’ai toutes les chances de gagner mon procès.
Mon avocat m’affirme que je (avoir) toutes les chances de gagner mon procès.
10. Je suis persuadé que nous trouverons la solution de ce problème.
Je suis persuadé que nous trouverons la solution de ce problème.
NB : les séances présidentielles font l’objet d’une évaluation formative et d’une autoévaluation des compétences réalisées