منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب - عرض مشاركة واحدة - *تاريخ خنقة سيدي ناجي من حكم جبل ششار إلى الإستقلال2*
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قديم 2010-12-04, 16:29   رقم المشاركة : 2
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AMMAR FELLAH
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افتراضي

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حكاية جبل اسمه ششار


بعد ان كثر اللغط والتغليط والتسفيه لما كتبناه وعلى الصفحات نشرناه ارتايت ان ابين بعض ما يصدق كلامي وبحثي ويرد من على من هول وقول ثم استكان وتحول , وهدا المكتوب منقول من اصله وبلغته وفي القريب سانشر ترجمته وازيد ادلة بغيره حتى يكتفي من ششكك ويصمت من اساء ثم اناء. ولله عاقبة الامور

""Les Béni Imloul sont une petite tribu vivant sur le haut de l'Oued Guechtan et entre cette rivière et l'Oued Mellagau. Politiquement, Us sont inféodés aux suzerains du Djebel Chechar, les Ben naceur; il n'y a chez eux aucune aristocratie arabe; ce sont des bergers vivant dans ce pays sauvage qui s'étend au sud-est du Mzara. Ils suivent toujours docilement l'impulsion des Ben Naccur et le fait s'est produit aussi bien en 1859 qu'en
1879. w^^^^^m
Le Djebel Chechar est entièrement aux mains de la famille des Ben Naceur, dont le chef actuel est Si Ahmed Ben Naceur, caïd du pays. Celle famille est d'origine religieuse et domine les tribus de la montagne autant par l'influence du fanatisme musulman que par son caractère politique. Les tribus ne nous connaissent pas : elles sont très éloignées de Biskra et disséminées sur un immense territoire a moitié sauvage; leur pays est presque impénétrable. Dans ces conditions, il n'y a plus à examiner les tendances de la tribu ; il n'y a plus à s'occii|ier que de celles de la famille dirigeante.
Les Ben Naceur sont alliés aux Ben Gaua de Biskra et aux Si Bou Diaf de Batna. Ces alliances ont été un moyen pour les caids du Djebel Chechar de se rapprocher de l'autorité francise. Celle-ci appréciait très haut les services des Ben Gana et des Bou Diaf. Alliés à eux, les Ben Naceur étaient renseignés et guides par eux, et au besoin ils s'appuyaient sur eux auprès du commandement de Biskra, Batna ou Conslantine. Ils suivirent toujours docilement leurs avis. En somme, celle famille des Ben Naceur, s'interposanl entre le Djçbel Chechar et nous, nous rendit des services réels en maintenant la paix dans
« ►

La zaouia de Temacin est de beaucoup la plus riche, la plus
considérable et la plus puissante des quatre zaouia du cercle
de Biskra. Elle appartient aux Tedjinia, c'est-à-dire h l'ordre dont
Si Tedjeni a été le fondateur. Le berceau de cet ordre est Ain
Madhi, dans le cercle de Laghouat. Les marabouts de Temacin
n'ont pas rompu le lien religieux qui les attache à la maison
mère ; mais en réalité Temacin est devenue plus puissante que
Ain Madhi et en est complètement indépendante. Elle a ses
adeptes (Khouan) dans l'Oued-R'ir, au Souf, où elle a élevé la
magnifique succursale deGuemar, en Tunisie, où le bey actuel
s'est affilié à l'ordre et dans l'extrême sud où elle régente les
Troud, les Chamba, les Mekhadma, les Touareg, etc. Elle a
élevé une succursale à Temassenin , dans la haute vallée de
rOued Mya, à mi-chemin du Djebel Hoggar, chez les Touareg
Hoggar. Elle a des richesses immenses qu'elle fait passer, dit-
on, en Tunisie, et qui se chiffrent par une cinquantaine de mil-
lions. Elle a pour directeurs spirituels les El Aïd, saints mara-
bouts qui ne s'occupent que de prières et d'éducation; pour
directeur temporel elle a un des frères de mère des El Aïd, Si
Maamar, de race nègre, prodigieusement intelligent, qui a su
porter la zaouia et son ordre au comble de la prospérité.
Ces quatre confréries ont leurs alliances temporelles en har-
monie avec l'esprit des populations qu'elles englobent. Tim-
mermassin s'est inféodée aux Ben Chcnouf, Kheïran aux Ben
Naceur, suzerains du Djebel Chechar. Longtemps Tolga suivit
la fortune des Ben Gana et ne fit mine de se détacher d'eux
qu'en voyant l'opinion algérienne poursuivre la ruine des grands
chefs indigènes. Temacin s'est alliée au vieux parti national
représenté par Si Ali Bey, ce qui ne l'a pas empêché de faire
bon ménage avec nous. On peut donc dire que Tolga et Kheïran,
par leurs alliances politiques avec les Ben Gana et leurs parents
les Ben Naceur sont du parti français, ou tout au moins tel-
lien; les zaouia de Timmermassin et de Temacin alliées à
Si Ali Bey et à ses amis les Ben Chenouf représentent le parti
national, autonome, le vieux parii qui résista si longtemps aux
beys de Constanline lorsqu'ils étaient puissants, et qui accueillit
le dernier bey vaincu, espérant s'en faire un drapeau contre
le Tell.
Enfin, il est une autre secte, la plus secrète, la plus dange-
reuse, et peut-être la plus nombreuse de toutes celles qui ont
pris racine en Algérie, la secte des Snoussia. Celle-ci a franche-
ment pris pour mot d'ordre l'expulsion des Français du terri-
toire musulman. Son fondateur, Si Snoussi, est d'origine maro-
caine. Après do nombreux voyages et essais, il fixa sa résidence
au Djebel Lakhdar, dans le pays de Benghasi en Tripolitaine. Il
ouvrit une zaouia, prescrivit à ses adeptes des pratiques fort
sévères et exigea d'eux une obéissance absolue en ce qui con-
cerne la guerre à faire aux Français. Son ordre prospéra vite,
grossi tout d'abord de tous les réfugiés algériens qui fuyaient de-
vant la conquête française; puis des Mokaddem qui s'introduisi-
rent en Algérie et y firent de nombreux prosélytes. A la mort de
Si Snoussi, son fils, Si el Mahdi ben Si Snoussi (l'envoyé de Dieu,
fils de Si Snoussi), prit la direction de l'ordre et le poria à un
très haut degré de prospérité. C'est une confrérie dangereuse
pour nous, qui mine secrètement notre organisation adminis-
trative et nous créera de grosses difficultés au jour d'une insur"""
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L Algérie en 1882 le colonel noellat du 18é régiment d anfanterie الصفحات 93.94.100



الاستاد فلاح عمار









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