boogle
2012-06-05, 21:23
LE MINISTRE ET LES CHIENS
Il est rapporté qu’un roi a ordonné que dix chiens soient affamés en permanence pour leur jeter tout ministre coupable d’une faute envers la Cour. Un jour, un ministre donna un avis contraire à la volonté du roi et se voit condamné à être jeté en pâture aux chiens. Il implora le roi de lui accorder un sursis de dix jours avant l’exécution de la sentence. Ce que le roi lui accorda.
Pendant ces dix jours, le ministre s’activa -à l’insu du roi- à prendre soins des chiens. Il les nourrit abondamment et s’occupa d’eux affectueusement.
Une fois les dix jours passés, le roi ordonna d’appliquer la sentence. On jeta donc le ministre aux chiens supposés affamés. Ces derniers vinrent se frotter à ses pieds et se prélassèrent à ses côtés. A l’étonnement du roi, le ministre répondit : « Je me suis occupé de ces bêtes, Votre Altesse, pendant 10 jours seulement. Ils ne l’ont pas oublié et ils m’ont témoigné comme vous voyez leur gratitude, alors que j’ai servi Votre Majesté dix ans durant. Vous avez oublié tout ça et à la première erreur, vous m’avez tué ! »
Gêné, le roi baissa la tête et gracia son ministre
Traduit de l’arabe par : boogle
Il est rapporté qu’un roi a ordonné que dix chiens soient affamés en permanence pour leur jeter tout ministre coupable d’une faute envers la Cour. Un jour, un ministre donna un avis contraire à la volonté du roi et se voit condamné à être jeté en pâture aux chiens. Il implora le roi de lui accorder un sursis de dix jours avant l’exécution de la sentence. Ce que le roi lui accorda.
Pendant ces dix jours, le ministre s’activa -à l’insu du roi- à prendre soins des chiens. Il les nourrit abondamment et s’occupa d’eux affectueusement.
Une fois les dix jours passés, le roi ordonna d’appliquer la sentence. On jeta donc le ministre aux chiens supposés affamés. Ces derniers vinrent se frotter à ses pieds et se prélassèrent à ses côtés. A l’étonnement du roi, le ministre répondit : « Je me suis occupé de ces bêtes, Votre Altesse, pendant 10 jours seulement. Ils ne l’ont pas oublié et ils m’ont témoigné comme vous voyez leur gratitude, alors que j’ai servi Votre Majesté dix ans durant. Vous avez oublié tout ça et à la première erreur, vous m’avez tué ! »
Gêné, le roi baissa la tête et gracia son ministre
Traduit de l’arabe par : boogle