~عبد السلام~
2012-02-08, 11:21
الدراسة متوقفة منذ 15 يوما تقريبا
الاساتذة يرفضون التدريس
التلاميذ واقفون في الساحة لساعات و ساعات في البرد القارص
و المفرقعات دايرة حـــــــــألـــــــــة
و الاختبارات على الابواب : (
الله يجيب الخير برك
حتى الجرائد كتبت عن حالة الثانوية
http://www.elkhabar.com/ar/nas/279677.html
لم يدرس تلاميذ ثانوية الحياة بوهران، منذ يوم الإثنين الماضي بسبب ''الفتنة'' التي طرأت بين الأساتذة والتلاميذ، قبيل ذكرى المولد النبوي، وما صاحبها من تفجير المفرقعات داخل الأقسام. وقد تحولت ثانوية الإخوة مفلاحي ''الحياة'' إلى ''ساحة حرب'' لمدة ثلاثة أيام متتالية، وتطلّب الأمر تدخل الشرطة والحماية المدنية عدة مرات، ونقل تلميذان مصابان بأمراض قلبية إلى المستشفى في حالة إغماء، من قوة التفجيرات. ولم تتوقف هذه الظاهرة إلى غاية نهار أمس، حيث عاشت الثانوية ''شبه تمرد'' صباح أمس، تطلب تدخل مصالح الأمن، حيث يرفض الأساتذة ضمان الدروس، مطالبين بتوقيف 40 تلميذا من الذين يسببون الفوضى نهائيا عن الدراسة، في حين قررت الإدارة إحالتهم على المجلس التأديبي.
Cours suspendus, pétards, salles vandalisées…: Rien ne va plus au lycée «El Hayat»
Que se passe-t-il au lycée «El Hayat» ? Le climat qui y règne depuis presque deux semaines s'apparente presque à «une mutinerie, un soulèvement contre l'ordre et la discipline de la part de certains élèves », selon les termes utilisés par les enseignants. Des batailles de pétards en plein cours. Des classes vandalisées. Du matériel pédagogique saccagé ! Plusieurs élèves, essentiellement des filles, ont été prises de malaise et ont dû être évacuées à l'hôpital à cause de ce climat d'insécurité et de peur.
Et l'administration de l'établissement dans tout ça ? Quel rôle joue-t-elle ? Apparemment aucun.
Il semblerait que la direction du lycée ait opté -probablement sur instruction de sa tutelle- pour «la retenue» en espérant que les choses finiront par se tasser d'elles-mêmes, et que la vie scolaire reprendra son cours normal. Cependant, en choisissant le «statu quo», au lieu de sévir contre les instigateurs de ce désordre, comme le réclament les enseignants, l'administration ne semble pas avoir nécessairement opté pour la meilleure des démarches. Un choix discutable, vu qu'il n'a fait «qu'envenimer, encore davantage, la situation en installant durablement ce climat d'anarchie», tel que défendu par certains enseignants. Résultat : les cours sont interrompus depuis jeudi dernier. Les professeurs refusent de travailler dans un climat pédagogique «dénué de sécurité et de calme». Et les élèves qu'en pensent-ils ? Eux qui sont au cœur de cette équation pédagogie-administration. Paradoxalement, cette «souplesse» de l'administration à l'égard des «fauteurs de trouble» est perçue beaucoup plus comme un «manque d'autorité», dont ils sont les premières victimes. Mais de quelle autorité veut-on parler ? Pour les spécialistes en psychopédagogie, «lorsque l'autorité est établie par l'usage de la force, elle devient pure contrainte et elle est aliénante et asservissante. Le pouvoir se passe du droit et impose un rapport de force. En revanche, dans la relation d'autorité normale, celle qui donne à l'enseignant et à l'administrateur plus de crédibilité, le rapport de force, la contrainte et la violence n'ont pas droit de cité. La confiance se développe par l'acceptation, l'adhésion et la coopération.» D'autre part, sans pour autant justifier l'attitude de ceux parmi leurs camarades qui sont à l'origine de ces troubles, ils estiment néanmoins, que «le contexte prévalant actuellement dans l'établissement et ses alentours immédiats, favorise toutes les formes de violence. Des rapports «tendus» avec les surveillants, interdiction de sortir à midi pour aller manger et revenir, sont, pour eux, leur lot quotidien. Depuis l'application du système de l'horaire continu, les élèves sont désormais tenus d'apporter leur déjeuner avec eux pour se restaurer sur place. Une nouvelle organisation qui ne fonctionne pas toujours comme on le souhaiterait pour l'ensemble des élèves. A cela il faut ajouter les contraintes générées par la transformation, ces derniers temps, de la rue où se trouve le lycée El Hayat, en station de bus de la ligne 29, après la fermeture de la rue Mohamed Boudiaf à la circulation à cause du chantier du tramway. Ce qui ne manque pas de créer parfois des tensions. Des tensions qui se sont déjà traduites par l'enregistrement de plusieurs cas d'agression sur des élèves du lycée, particulièrement les filles.»
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5164028
L'Écho d'Oran le 26/01/2012 ===>
Insoutenable pétarade dans les classes du lycée El Hayat, au centre-ville
Etablissement éducatif ou champ de tir ?
.
... .
.
.
Hier matin, peu avant 10
heures, de nombreux
passants empruntant le
boulevard Benzerdjeb longeant le
lycée El Hayat ont été surpris, et
même inquiets par les détonations
et les cris des élèves qui provenaient
de l’intérieur de cet établissement
scolaire situé juste en face
de la Cour d’Oran.
Certaines personnes ont même cru
qu’il s’agissait de coups de feu à
l’intérieur du lycée, tellement les
déflagrations étaient fortes. Ce ne
sera que quelques minutes plus
tard que les témoins de cette lamentable
scène ont compris qu’il
s’agissait d’explosions de pétards.
Oui, des dizaines d’explosions de
pétards à l’intérieur des classes et
à chaque déflagration des cris et
parfois des you-yous fusaient. Aun certain moment, nous avons pu
apercevoir un élève balançant une
table à partir d’une fenêtre de l’étage
supérieur du lycée !
Cette pétarade a duré près d’une
demi-heure. Croyant qu’il s’agissait
d’un mouvement de protestation,
appuyé de ces engins pyrotechniques,
nous nous sommes
rapproché de quelques élèves qui
quittaient le lycée, parce que selon
eux leur professeur était absent.
Ces derniers nous ont révélé
qu’il n’y avait aucun mouvement
de protestation, sauf que certains
élèves ont jeté à l’intérieur des
salles de classe et dans le couloir
du lycée des pétards et même des
chaises.
L’ayant approchée, la directrice
de cet établissement censé être
éducatif nous a donné une réponse
qui s’est limitée à nous
dire qu’il s’agissait de l’évènement
du jour, et en refusant de
nous informer plus en détail,
sans une autorisation de l’Académie.
Des témoins de cette scène
se demandent si les élèves
scolarisés dans le lycée en question
sont en sécurité du fait
qu’ils ont pu introduire cette matière
dangereuse dans cet établissement.
«Que reste-t-il de
l’enseignement du fait que dans
un respectable lycée on joue
avec des pétards, ce qui peut
provoquer de graves blessures
aux élèves. C’est regrettable
d’en arriver là » s’insurgent nos
interlocuteurs.
Pour mémoire, et ironie du sort,
nous déplorions en page une, la
prolifération des étals de pétards
devant les écoles. Certains chefs
d’établissements ont, peut-être,
compris qu’il s’agit d’une bonnechose.Afficher la suite
الاساتذة يرفضون التدريس
التلاميذ واقفون في الساحة لساعات و ساعات في البرد القارص
و المفرقعات دايرة حـــــــــألـــــــــة
و الاختبارات على الابواب : (
الله يجيب الخير برك
حتى الجرائد كتبت عن حالة الثانوية
http://www.elkhabar.com/ar/nas/279677.html
لم يدرس تلاميذ ثانوية الحياة بوهران، منذ يوم الإثنين الماضي بسبب ''الفتنة'' التي طرأت بين الأساتذة والتلاميذ، قبيل ذكرى المولد النبوي، وما صاحبها من تفجير المفرقعات داخل الأقسام. وقد تحولت ثانوية الإخوة مفلاحي ''الحياة'' إلى ''ساحة حرب'' لمدة ثلاثة أيام متتالية، وتطلّب الأمر تدخل الشرطة والحماية المدنية عدة مرات، ونقل تلميذان مصابان بأمراض قلبية إلى المستشفى في حالة إغماء، من قوة التفجيرات. ولم تتوقف هذه الظاهرة إلى غاية نهار أمس، حيث عاشت الثانوية ''شبه تمرد'' صباح أمس، تطلب تدخل مصالح الأمن، حيث يرفض الأساتذة ضمان الدروس، مطالبين بتوقيف 40 تلميذا من الذين يسببون الفوضى نهائيا عن الدراسة، في حين قررت الإدارة إحالتهم على المجلس التأديبي.
Cours suspendus, pétards, salles vandalisées…: Rien ne va plus au lycée «El Hayat»
Que se passe-t-il au lycée «El Hayat» ? Le climat qui y règne depuis presque deux semaines s'apparente presque à «une mutinerie, un soulèvement contre l'ordre et la discipline de la part de certains élèves », selon les termes utilisés par les enseignants. Des batailles de pétards en plein cours. Des classes vandalisées. Du matériel pédagogique saccagé ! Plusieurs élèves, essentiellement des filles, ont été prises de malaise et ont dû être évacuées à l'hôpital à cause de ce climat d'insécurité et de peur.
Et l'administration de l'établissement dans tout ça ? Quel rôle joue-t-elle ? Apparemment aucun.
Il semblerait que la direction du lycée ait opté -probablement sur instruction de sa tutelle- pour «la retenue» en espérant que les choses finiront par se tasser d'elles-mêmes, et que la vie scolaire reprendra son cours normal. Cependant, en choisissant le «statu quo», au lieu de sévir contre les instigateurs de ce désordre, comme le réclament les enseignants, l'administration ne semble pas avoir nécessairement opté pour la meilleure des démarches. Un choix discutable, vu qu'il n'a fait «qu'envenimer, encore davantage, la situation en installant durablement ce climat d'anarchie», tel que défendu par certains enseignants. Résultat : les cours sont interrompus depuis jeudi dernier. Les professeurs refusent de travailler dans un climat pédagogique «dénué de sécurité et de calme». Et les élèves qu'en pensent-ils ? Eux qui sont au cœur de cette équation pédagogie-administration. Paradoxalement, cette «souplesse» de l'administration à l'égard des «fauteurs de trouble» est perçue beaucoup plus comme un «manque d'autorité», dont ils sont les premières victimes. Mais de quelle autorité veut-on parler ? Pour les spécialistes en psychopédagogie, «lorsque l'autorité est établie par l'usage de la force, elle devient pure contrainte et elle est aliénante et asservissante. Le pouvoir se passe du droit et impose un rapport de force. En revanche, dans la relation d'autorité normale, celle qui donne à l'enseignant et à l'administrateur plus de crédibilité, le rapport de force, la contrainte et la violence n'ont pas droit de cité. La confiance se développe par l'acceptation, l'adhésion et la coopération.» D'autre part, sans pour autant justifier l'attitude de ceux parmi leurs camarades qui sont à l'origine de ces troubles, ils estiment néanmoins, que «le contexte prévalant actuellement dans l'établissement et ses alentours immédiats, favorise toutes les formes de violence. Des rapports «tendus» avec les surveillants, interdiction de sortir à midi pour aller manger et revenir, sont, pour eux, leur lot quotidien. Depuis l'application du système de l'horaire continu, les élèves sont désormais tenus d'apporter leur déjeuner avec eux pour se restaurer sur place. Une nouvelle organisation qui ne fonctionne pas toujours comme on le souhaiterait pour l'ensemble des élèves. A cela il faut ajouter les contraintes générées par la transformation, ces derniers temps, de la rue où se trouve le lycée El Hayat, en station de bus de la ligne 29, après la fermeture de la rue Mohamed Boudiaf à la circulation à cause du chantier du tramway. Ce qui ne manque pas de créer parfois des tensions. Des tensions qui se sont déjà traduites par l'enregistrement de plusieurs cas d'agression sur des élèves du lycée, particulièrement les filles.»
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5164028
L'Écho d'Oran le 26/01/2012 ===>
Insoutenable pétarade dans les classes du lycée El Hayat, au centre-ville
Etablissement éducatif ou champ de tir ?
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... .
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Hier matin, peu avant 10
heures, de nombreux
passants empruntant le
boulevard Benzerdjeb longeant le
lycée El Hayat ont été surpris, et
même inquiets par les détonations
et les cris des élèves qui provenaient
de l’intérieur de cet établissement
scolaire situé juste en face
de la Cour d’Oran.
Certaines personnes ont même cru
qu’il s’agissait de coups de feu à
l’intérieur du lycée, tellement les
déflagrations étaient fortes. Ce ne
sera que quelques minutes plus
tard que les témoins de cette lamentable
scène ont compris qu’il
s’agissait d’explosions de pétards.
Oui, des dizaines d’explosions de
pétards à l’intérieur des classes et
à chaque déflagration des cris et
parfois des you-yous fusaient. Aun certain moment, nous avons pu
apercevoir un élève balançant une
table à partir d’une fenêtre de l’étage
supérieur du lycée !
Cette pétarade a duré près d’une
demi-heure. Croyant qu’il s’agissait
d’un mouvement de protestation,
appuyé de ces engins pyrotechniques,
nous nous sommes
rapproché de quelques élèves qui
quittaient le lycée, parce que selon
eux leur professeur était absent.
Ces derniers nous ont révélé
qu’il n’y avait aucun mouvement
de protestation, sauf que certains
élèves ont jeté à l’intérieur des
salles de classe et dans le couloir
du lycée des pétards et même des
chaises.
L’ayant approchée, la directrice
de cet établissement censé être
éducatif nous a donné une réponse
qui s’est limitée à nous
dire qu’il s’agissait de l’évènement
du jour, et en refusant de
nous informer plus en détail,
sans une autorisation de l’Académie.
Des témoins de cette scène
se demandent si les élèves
scolarisés dans le lycée en question
sont en sécurité du fait
qu’ils ont pu introduire cette matière
dangereuse dans cet établissement.
«Que reste-t-il de
l’enseignement du fait que dans
un respectable lycée on joue
avec des pétards, ce qui peut
provoquer de graves blessures
aux élèves. C’est regrettable
d’en arriver là » s’insurgent nos
interlocuteurs.
Pour mémoire, et ironie du sort,
nous déplorions en page une, la
prolifération des étals de pétards
devant les écoles. Certains chefs
d’établissements ont, peut-être,
compris qu’il s’agit d’une bonnechose.Afficher la suite