ÊÓÌíá ÇáÏÎæá

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Intelligence économique


giro1
2008-12-06, 14:18
moyens légaux (http://www.djelfa.info/wiki/L%C3%A9gaux). Elle se conçoit dans un esprit d'éthique (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89thique_en_intelligence_%C3%A9conomique) par rapport à des structures d'autorité (http://www.djelfa.info/wiki/Autorit%C3%A9), en premier lieu celles des États (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89tat) (souveraineté (http://www.djelfa.info/wiki/Souverainet%C3%A9)) et celles des entreprises.
La plupart des spécialistes français résument l'intelligence économique par une trilogie : veille (acquérir l'information stratégique pertinente), plus protection du patrimoine informationnel (ne pas laisser connaître ses secrets) plus influence (propager une information ou des normes de comportement et d'interprétation qui favorisent sa stratégie).

Certaines entreprises sensibles comme celles de l'armement furent des précurseurs. Rares toutefois furent celles qui anticipèrent le virage de l'intelligence économique avec succès. En France, citons Giat Industries (http://www.djelfa.info/w/index.php?title=Giat_Industries&action=edit&redlink=1), Elf Aquitaine (http://www.djelfa.info/wiki/Elf_Aquitaine), Rhône Poulenc (http://www.djelfa.info/wiki/Rh%C3%B4ne_Poulenc), et aux États-Unis Lockheed (http://www.djelfa.info/wiki/Lockheed), Motorola (http://www.djelfa.info/wiki/Motorola), IBM (http://www.djelfa.info/wiki/International_Business_Machines_Corporation)
Ce qui est central dans l’intelligence économique est le fait qu’elle ne se réduit pas à l’accumulation désordonnée d’informations de toutes sortes. Il s’agit de produire de la connaissance structurée pour aider les entreprises à combattre et à se défendre dans la compétition économique d'un monde post-Guerre Froide
La plupart des spécialistes français résument l'intelligence économique aux axes suivants
Veille (http://www.djelfa.info/wiki/Veille_en_entreprise) / renseignement économique (acquérir l'information pertinente),
Protection du patrimoine informationnel (ne pas laisser connaître ses secrets)
Aide à la décision (analyse, cartographie décisionnelle, "war room"...)
Influence (propager une information ou des modes de comportement et d'interprétation qui favorisent sa stratégie).
Le référentiel en intelligence économique publié en 2005 en France met l'accent sur la triologie formée par acquisition de l'information (veille...) , sa protection et enfin l'influence. L'insistance sur l'influence, (à la fois sous la forme du lobbying, de l'influence politique de soutien aux conquêtes de marchés par les entreprises, mais aussi de capacité d'imposer internatinalement des normes, images, valeurs et idées générales favorable à vos desseins économiques) est une des caractéristiques des chercheurs français. À la différence de l'information qui fait l'objet de la veille ou de la protection du patrimoine informationel et qui a besoin d'être vraie pour être utile, l'information dont traite l'influence est un objet de croyance. Ce qui importe, ce n'est pas qu'elle soit conforme à la réallité mais que beaucoup y adhérent (ou du moins, ceux que l'on désire influence, comme le législateur ou le dirigeant dans le cas du lobbying). Avec le débat sur le patriotisme économiques, cette approche qui met largement l'accent sur les facteurs politiques, idéologiques et communicationnels de l'intelligence économique constitute une sorte de spécificité nationale
Définitions
La définition de l'intelligence économique a longtemps fait l’objet d’intenses débats théoriques et pratiques. La première définition de
l'intelligence économique moderne date de 1967 (http://www.djelfa.info/wiki/1967) par Harold Wilensky, dans un ouvrage intitulé : "L'intelligence organisationnelle". Il définit l'intelligence économique comme l'activité de production de connaissance servant les buts économiques et stratégiques d'une organisation, recueillie et produite dans un contexte légal et à partir de sources ouvertes (http://www.djelfa.info/wiki/Sources_ouvertes).
Cette définition a été reprise et travaillée une première fois en France par la Commission Intelligence Économique et Stratégie des Entreprises du Commissariat Général au Plan en 1993 (http://www.djelfa.info/wiki/1993), sous la présidence d'Henri Martre (http://www.djelfa.info/wiki/Henri_Martre), et ayant notamment comme initiateurs et rapporteurs Christian Harbulot (http://www.djelfa.info/wiki/Christian_Harbulot), Philippe Clerc (http://www.djelfa.info/w/index.php?title=Philippe_Clerc&action=edit&redlink=1) et Philippe Baumard (http://www.djelfa.info/wiki/Philippe_Baumard).
L’univers de l’intelligence économique étant très vaste, il englobe parfois des réalités très différentes. Il y a d’autres définitions, mais nous conservons les deux suivantes:
Le rapport Martre (http://www.djelfa.info/wiki/Henri_Martre), œuvre collective du Commissariat du Plan intitulée Intelligence économique et stratégie des entreprises (La Documentation Française, Paris, 1994), donne la définition suivante : « L’intelligence économique peut être définie comme l'ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l'information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l'entreprise, dans les meilleures conditions de délais et de coûts. L’information utile est celle dont ont besoin les différents niveaux de décision (http://www.djelfa.info/wiki/D%C3%A9cision) de l’entreprise ou de la collectivité, pour élaborer et mettre en œuvre de façon cohérente la stratégie et les tactiques nécessaires à l’atteinte des objectifs définis par l’entreprise dans le but d'améliorer sa position dans son environnement concurrentiel. Ces actions, au sein de l'entreprise, s’ordonnent autour d’un cycle ininterrompu, générateur d’une vision partagée des objectifs de l'entreprise. »
Définition de Christian Harbulot (http://www.djelfa.info/wiki/Christian_Harbulot) : l’intelligence économique se définit comme la recherche et l’interprétation systématique de l’information accessible à tous, afin de décrypter les intentions des acteurs et de connaître leurs capacités. Elle comprend toutes les opérations de surveillance de l’environnement concurrentiel (protection, veille, influence) et se différencie du renseignement traditionnel par : la nature de son champ d’application, puisque qu’elle concerne le domaine des informations ouvertes, et exige donc le respect d’une déontologie crédible ; L’identité de ses acteurs, dans la mesure où l’ensemble des personnels et de l’encadrement – et non plus seulement les experts – participent à la construction d’une culture collective de l’information ; ses spécificités culturelles, car chaque économie nationale produit un modèle original d’intelligence économique dont l’impact sur les stratégies commerciales et industrielles varie selon les pays

mascara
2008-12-06, 19:44
ÔßÑÇ ÇÎí
äÍä ÈÍÇÌÉ Çáì ãæÇÖíÚ ÇÞÊÕÇÏíÉ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ
ãÔßææææææææææææææææææææææææææææææÑ

ÏßÊæÑÉ Çä ÔÇÁ Çááå
2008-12-06, 19:59
ÔßÑÇ áß Úáì ÇáãæÖæÚ.ÝãæÖæÚ ãÐßÑÊí åæ "L'intelligence economique".

giro1
2008-12-07, 10:03
Formes de l'intelligence économique
De quoi est constituée concrètement l’intelligence territoriale ? Elle se compose en fait de quatre types d’actions s’agrégeant en un dispositif unifié et coordonné
La première est l’intelligence économique territoriale (IET), élaboration de stratégies concertées de développement économique et technologique pour les territoires, en s’appuyant sur les pôles de compétitivité (http://www.djelfa.info/wiki/P%C3%B4les_de_comp%C3%A9titivit%C3%A9) qui sont l’exemple emblématique de ces schémas de développement stratégiques des régions. Ils reposent sur le repérage des spécialités locales, des savoir-faire et des filières d’excellence locale et leur mise en valeur via des réseaux organisés de travail et d’échanges d’informations. Il s’agit en somme de créer une dynamique régionale de coopération, en favorisant le regroupement des services de l’État et des collectivités territoriales, des entreprises (notamment les PME-PMI), des universités et des centres de recherche autour de projets stratégiques communs.
La deuxième consiste en la définition et la préservation d’un périmètre économique stratégique, c’est-à-dire d’un ensemble d’entreprises œuvrant dans le domaine des technologies sensibles et qu’il convient de protéger pour des raisons d’intérêt national ou européen (http://www.djelfa.info/wiki/Communaut%C3%A9_d%27int%C3%A9r%C3%AAt) et de conquête de positions privilégiées sur les marchés hautement rentables des hautes technologies duales (http://www.djelfa.info/wiki/Technologies_duales) (i.e. concernant les domaines militaire et civil).
La troisième est la constitution de réseaux d’experts et de décideurs, inter-entreprises et inter-administrations, mais aussi entre l’État, les entreprises, les universités et les différents acteurs du développement économique et social local.
La quatrième est la sensibilisation et la formation à l’intelligence économique, car cette dernière est indispensable à la construction de la compétitivité durable (http://www.djelfa.info/wiki/Durable) des entreprises françaises.
En effet, la scène internationale et la vie des nations doivent aujourd’hui s’interpréter à l’aide d’une nouvelle grille de lecture. Nous sommes entrés dans l’économie de la connaissance (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89conomie_de_la_connaissance), corollaire de la mondialisation (http://www.djelfa.info/wiki/Mondialisation) des échanges et des idées. L’un des éléments essentiels du capital stratégique qui déterminent aujourd’hui la prospérité des sociétés, la compétitivité des entreprises et donc l’évolution de l’emploi, est l’information. Savoir la chercher, la traiter et la diffuser (tout en protégeant la part de données sensibles qui doivent être protégées) constitue l’une des tâches prioritaires de tous les acteurs économiques et la définition même de l’intelligence économique
Historique
L’intelligence économique, en tant que recherche d'informations (http://www.djelfa.info/wiki/Information) et exploitation avec un objectif (http://www.djelfa.info/wiki/Objectif_(but)) économique (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89conomique), existe depuis très longtemps
Dans l’histoire, elle a souvent été liée aux explorations, au commerce et aux informations ramenées par les explorateurs (http://www.djelfa.info/wiki/Explorateur) et les commerçants
Les récits de voyage ont constitué des mines d'informations importantes pour les entreprises (http://www.djelfa.info/wiki/Entreprise) et les gouvernements (http://www.djelfa.info/wiki/Gouvernement)
Sans remonter à l’Antiquité (http://www.djelfa.info/wiki/Antiquit%C3%A9), on pourrait citer le commerce à partir de la République de Venise (http://www.djelfa.info/wiki/R%C3%A9publique_de_Venise), les explorations (http://www.djelfa.info/wiki/Exploration) des missionnaires (http://www.djelfa.info/wiki/Missionnaire_(chr%C3%A9tien)) franciscains (surtout) en Asie (http://www.djelfa.info/wiki/Asie), jusqu’en Extrême-Orient (Chine (http://www.djelfa.info/wiki/Civilisation_chinoise)) au XIIIe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XIIIe_si%C3%A8cle), et la consignation des informations sous forme de récits de voyages (informations géographiques (http://www.djelfa.info/wiki/G%C3%A9ographique), botaniques (http://www.djelfa.info/wiki/Botanique)…). Puis Marco Polo (http://www.djelfa.info/wiki/Marco_Polo) et le devisement du monde (http://www.djelfa.info/wiki/Devisement_du_monde) ont eu le succès que l'on connaît
Une autre source historique (http://www.djelfa.info/wiki/Histoire), actuellement réétudiée en France (http://www.djelfa.info/wiki/France), est celle de l’explorateur belge Jean de Mandeville (http://www.djelfa.info/wiki/Jean_de_Mandeville) qui, après un voyage de 34 ans en Asie (c’était considérable pour l’époque), compila en plusieurs langues (http://www.djelfa.info/wiki/Langue) le récit de ses propres voyages (1322 (http://www.djelfa.info/wiki/1322)-1356 (http://www.djelfa.info/wiki/1356)) et de ceux d’autres explorateurs antérieurs, sous une forme quelquefois ésotérique ou mythique ce qui fait qu’on l’a négligé). Jean de Mandeville s’était mis au service des Anglais, alors que la France était encore dans la guerre de Cent Ans (http://www.djelfa.info/wiki/Guerre_de_Cent_Ans)
Les œuvres de Jean de Mandeville furent imprimées (http://www.djelfa.info/wiki/Imprim%C3%A9e) en de nombreuses langues dans la deuxième moitié du XVe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XVe_si%C3%A8cle), et elles furent lues par le jeune Christophe Colomb (http://www.djelfa.info/wiki/Christophe_Colomb), qui comprit de la sorte que la Terre (http://www.djelfa.info/wiki/Terre) était ronde (on le savait déjà dans les milieux cultivés (http://www.djelfa.info/wiki/Cultiv%C3%A9) depuis longtemps). Ainsi, les informations géographiques structurées (http://www.djelfa.info/wiki/Structure_de_donn%C3%A9e) sous forme cartographique (http://www.djelfa.info/wiki/Cartographie) permirent aux Européens (http://www.djelfa.info/wiki/Europ%C3%A9en) d’acquérir la suprématie mondiale (http://www.djelfa.info/wiki/Mondiale) au XVIe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XVIe_si%C3%A8cle)
Sautons quelques siècles : au XVIIIe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XVIIIe_si%C3%A8cle), les colons (http://www.djelfa.info/wiki/Colonie_de_peuplement) anglophones établis sur le sol de l’Amérique du Nord (http://www.djelfa.info/wiki/Am%C3%A9rique_du_Nord), ne souhaitant pas payer les taxes exigées par la couronne britannique, revendiquèrent leur indépendance (http://www.djelfa.info/wiki/Ind%C3%A9pendance). L’un des artisans de cette indépendance, Thomas Jefferson (http://www.djelfa.info/wiki/Thomas_Jefferson), défendit âprement les principes de la propriété intellectuelle (http://www.djelfa.info/wiki/Propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle), qui se trouvèrent ainsi dans la culture (http://www.djelfa.info/wiki/Culture) de cette nation
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XIXe_si%C3%A8cle), les États-Unis (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89tats-Unis) ont connu une période de très forte immigration (http://www.djelfa.info/wiki/Immigration) en provenance d’Europe (http://www.djelfa.info/wiki/Europe) (Europe centrale, Irlande, Italie…). Ils ressentirent le besoin de comptabiliser (http://www.djelfa.info/wiki/Comptabiliser) la population (http://www.djelfa.info/wiki/Population), et ils utilisèrent pour cela la technique naissante de la carte Hollerith (http://www.djelfa.info/wiki/Carte_Hollerith) et de la mécanographie (http://www.djelfa.info/wiki/M%C3%A9canographie) pour effectuer le premier recensement (http://www.djelfa.info/wiki/Recensement) automatisé de l’Histoir
Pendant la Seconde Guerre mondiale (http://www.djelfa.info/wiki/Seconde_Guerre_mondiale), le centre de renseignement (http://www.djelfa.info/wiki/Renseignement) de Londres, qui comprenait essentiellement des Américains et des Anglais, exploitait toutes les informations en provenance du continent (européen). Les Anglo-Saxons furent très habiles pendant la Seconde Guerre mondiale pour la collecte et le traitement des informations
Cette culture (http://www.djelfa.info/wiki/Culture) du renseignement permit aux Américains de développer les premiers systèmes de traitement électronique (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89lectronique) de l’information (ordinateurs (http://www.djelfa.info/wiki/Ordinateur)) vers 1942 (http://www.djelfa.info/wiki/1942) (von Neumann (http://www.djelfa.info/wiki/Von_Neumann)), en vue de la reconversion de l’industrie américaine en économie (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89conomie) de guerre, qui fut le plus grand projet
mondial (file:///F:/wiki/Mondial) de l’Histoire
Les réflexions sur le renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement) à cette époque (1948 (file:///F:/wiki/1948)-1949 (file:///F:/wiki/1949), soit un peu après l’apparition du premier ordinateur (file:///F:/wiki/Ordinateur)) étaient pourtant fondées sur des modèles de communication (file:///F:/wiki/Communication) assez simplistes : transmission (file:///F:/wiki/Transmission) d’un émetteur (file:///F:/wiki/%25C3%2589metteur) à un récepteur (file:///F:/wiki/R%25C3%25A9cepteur) (voir Claude Shannon (file:///F:/wiki/Claude_Shannon))
La vision actuelle de l’intelligence économique est une évolution très importante par rapport au renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement) classique, dans la mesure où l’apparition de l’internet (file:///F:/wiki/Internet) (web (file:///F:/wiki/Web), messageries électroniques (file:///F:/wiki/Messagerie_%25C3%25A9lectronique)) et des réseaux informatiques (file:///F:/wiki/R%25C3%25A9seaux_informatiques) d’entreprise étendue (file:///F:/wiki/Entreprise_%25C3%25A9tendue) (intranet (file:///F:/wiki/Intranet), extranet (file:///F:/wiki/Extranet)) multiplie les émetteurs et les récepteurs, et permet un effet rétroactif (file:///F:/wiki/R%25C3%25A9troactif) qui n’existait pas à une grande échelle avec les systèmes télégraphiques (file:///F:/wiki/T%25C3%25A9l%25C3%25A9graphique) et téléphoniques (file:///F:/wiki/T%25C3%25A9l%25C3%25A9phonique), et pas, sous une forme numérique (file:///F:/wiki/Num%25C3%25A9rique), avec la radiodiffusion (file:///F:/wiki/Radiodiffusion), et la télévision (file:///F:/wiki/T%25C3%25A9l%25C3%25A9vision). L’informatique (file:///F:/wiki/Informatique) d’entreprise s’est développée dans les années 1970 (file:///F:/wiki/Ann%25C3%25A9es_1970) sur des cellules (entreprises) généralement déconnectées les unes des autres (sauf exception, EDI (file:///F:/wiki/%25C3%2589change_de_donn%25C3%25A9es_informatis%25 C3%25A9es) dans l’automobile (file:///F:/wiki/Automobile))
L’internet constitue ainsi une force d'influence (file:///F:/wiki/Influence) importante
Cycle, contenu et fonctions de l’intelligence économique
:L’intelligence économique peut
· soit rechercher des informations (file:///F:/wiki/Information) sur un sujet déterminé considéré comme stratégique (file:///F:/wiki/Strat%25C3%25A9gie) : question posée par la direction conduisant à la recherche de renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement),
· soit recueillir des informations (file:///F:/wiki/Information) sur le contexte de l'organisation à partir du processus de veille (file:///F:/wiki/Veille_en_entreprise), discerner celles qui sont d'un intérêt stratégique (file:///F:/wiki/Strat%25C3%25A9gie) pour l'entreprise (file:///F:/wiki/Entreprise), les structurer dans la mémoire collective, et définir les plans d'action.
La première approche est l'approche classique du renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement) qui était adoptée par les services secrets (file:///F:/wiki/Services_secrets)
La deuxième approche est la nouvelle approche de l'intelligence économique, qui s'impose dorénavant en raison de l'importance du contexte dans le cadre de la mondialisation (file:///F:/wiki/Mondialisation). Elle privilégie la perception de l'environnement (file:///F:/wiki/Perception_de_l'environnement), en utilisant les sources ouvertes, qu'elles soient obtenues par les relations humaines ou des sources écrites

giro1
2008-12-07, 10:15
Formes de l'intelligence économique
De quoi est constituée concrètement l’intelligence territoriale ? Elle se compose en fait de quatre types d’actions s’agrégeant en un dispositif unifié et coordonné
La première est l’intelligence économique territoriale (IET), élaboration de stratégies concertées de développement économique et technologique pour les territoires, en s’appuyant sur les pôles de compétitivité (http://www.djelfa.info/wiki/P%C3%B4les_de_comp%C3%A9titivit%C3%A9) qui sont l’exemple emblématique de ces schémas de développement stratégiques des régions. Ils reposent sur le repérage des spécialités locales, des savoir-faire et des filières d’excellence locale et leur mise en valeur via des réseaux organisés de travail et d’échanges d’informations. Il s’agit en somme de créer une dynamique régionale de coopération, en favorisant le regroupement des services de l’État et des collectivités territoriales, des entreprises (notamment les PME-PMI), des universités et des centres de recherche autour de projets stratégiques communs.
La deuxième consiste en la définition et la préservation d’un périmètre économique stratégique, c’est-à-dire d’un ensemble d’entreprises œuvrant dans le domaine des technologies sensibles et qu’il convient de protéger pour des raisons d’intérêt national ou européen (http://www.djelfa.info/wiki/Communaut%C3%A9_d%27int%C3%A9r%C3%AAt) et de conquête de positions privilégiées sur les marchés hautement rentables des hautes technologies duales (http://www.djelfa.info/wiki/Technologies_duales) (i.e. concernant les domaines militaire et civil).
La troisième est la constitution de réseaux d’experts et de décideurs, inter-entreprises et inter-administrations, mais aussi entre l’État, les entreprises, les universités et les différents acteurs du développement économique et social local.
La quatrième est la sensibilisation et la formation à l’intelligence économique, car cette dernière est indispensable à la construction de la compétitivité durable (http://www.djelfa.info/wiki/Durable) des entreprises françaises.
En effet, la scène internationale et la vie des nations doivent aujourd’hui s’interpréter à l’aide d’une nouvelle grille de lecture. Nous sommes entrés dans l’économie de la connaissance (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89conomie_de_la_connaissance), corollaire de la mondialisation (http://www.djelfa.info/wiki/Mondialisation) des échanges et des idées. L’un des éléments essentiels du capital stratégique qui déterminent aujourd’hui la prospérité des sociétés, la compétitivité des entreprises et donc l’évolution de l’emploi, est l’information. Savoir la chercher, la traiter et la diffuser (tout en protégeant la part de données sensibles qui doivent être protégées) constitue l’une des tâches prioritaires de tous les acteurs économiques et la définition même de l’intelligence économique
Historique
L’intelligence économique, en tant que recherche d'informations (http://www.djelfa.info/wiki/Information) et exploitation avec un objectif (http://www.djelfa.info/wiki/Objectif_(but)) économique (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89conomique), existe depuis très longtemps
Dans l’histoire, elle a souvent été liée aux explorations, au commerce et aux informations ramenées par les explorateurs (http://www.djelfa.info/wiki/Explorateur) et les commerçants
Les récits de voyage ont constitué des mines d'informations importantes pour les entreprises (http://www.djelfa.info/wiki/Entreprise) et les gouvernements (http://www.djelfa.info/wiki/Gouvernement)
Sans remonter à l’Antiquité (http://www.djelfa.info/wiki/Antiquit%C3%A9), on pourrait citer le commerce à partir de la République de Venise (http://www.djelfa.info/wiki/R%C3%A9publique_de_Venise), les explorations (http://www.djelfa.info/wiki/Exploration) des missionnaires (http://www.djelfa.info/wiki/Missionnaire_(chr%C3%A9tien)) franciscains (surtout) en Asie (http://www.djelfa.info/wiki/Asie), jusqu’en Extrême-Orient (Chine (http://www.djelfa.info/wiki/Civilisation_chinoise)) au XIIIe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XIIIe_si%C3%A8cle), et la consignation des informations sous forme de récits de voyages (informations géographiques (http://www.djelfa.info/wiki/G%C3%A9ographique), botaniques (http://www.djelfa.info/wiki/Botanique)…). Puis Marco Polo (http://www.djelfa.info/wiki/Marco_Polo) et le devisement du monde (http://www.djelfa.info/wiki/Devisement_du_monde) ont eu le succès que l'on connaît
Une autre source historique (http://www.djelfa.info/wiki/Histoire), actuellement réétudiée en France (http://www.djelfa.info/wiki/France), est celle de l’explorateur belge Jean de Mandeville (http://www.djelfa.info/wiki/Jean_de_Mandeville) qui, après un voyage de 34 ans en Asie (c’était considérable pour l’époque), compila en plusieurs langues (http://www.djelfa.info/wiki/Langue) le récit de ses propres voyages (1322 (http://www.djelfa.info/wiki/1322)-1356 (http://www.djelfa.info/wiki/1356)) et de ceux d’autres explorateurs antérieurs, sous une forme quelquefois ésotérique ou mythique ce qui fait qu’on l’a négligé). Jean de Mandeville s’était mis au service des Anglais, alors que la France était encore dans la guerre de Cent Ans (http://www.djelfa.info/wiki/Guerre_de_Cent_Ans)
Les œuvres de Jean de Mandeville furent imprimées (http://www.djelfa.info/wiki/Imprim%C3%A9e) en de nombreuses langues dans la deuxième moitié du XVe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XVe_si%C3%A8cle), et elles furent lues par le jeune Christophe Colomb (http://www.djelfa.info/wiki/Christophe_Colomb), qui comprit de la sorte que la Terre (http://www.djelfa.info/wiki/Terre) était ronde (on le savait déjà dans les milieux cultivés (http://www.djelfa.info/wiki/Cultiv%C3%A9) depuis longtemps). Ainsi, les informations géographiques structurées (http://www.djelfa.info/wiki/Structure_de_donn%C3%A9e) sous forme cartographique (http://www.djelfa.info/wiki/Cartographie) permirent aux Européens (http://www.djelfa.info/wiki/Europ%C3%A9en) d’acquérir la suprématie mondiale (http://www.djelfa.info/wiki/Mondiale) au XVIe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XVIe_si%C3%A8cle)
Sautons quelques siècles : au XVIIIe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XVIIIe_si%C3%A8cle), les colons (http://www.djelfa.info/wiki/Colonie_de_peuplement) anglophones établis sur le sol de l’Amérique du Nord (http://www.djelfa.info/wiki/Am%C3%A9rique_du_Nord), ne souhaitant pas payer les taxes exigées par la couronne britannique, revendiquèrent leur indépendance (http://www.djelfa.info/wiki/Ind%C3%A9pendance). L’un des artisans de cette indépendance, Thomas Jefferson (http://www.djelfa.info/wiki/Thomas_Jefferson), défendit âprement les principes de la propriété intellectuelle (http://www.djelfa.info/wiki/Propri%C3%A9t%C3%A9_intellectuelle), qui se trouvèrent ainsi dans la culture (http://www.djelfa.info/wiki/Culture) de cette nation
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle (http://www.djelfa.info/wiki/XIXe_si%C3%A8cle), les États-Unis (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89tats-Unis) ont connu une période de très forte immigration (http://www.djelfa.info/wiki/Immigration) en provenance d’Europe (http://www.djelfa.info/wiki/Europe) (Europe centrale, Irlande, Italie…). Ils ressentirent le besoin de comptabiliser (http://www.djelfa.info/wiki/Comptabiliser) la population (http://www.djelfa.info/wiki/Population), et ils utilisèrent pour cela la technique naissante de la carte Hollerith (http://www.djelfa.info/wiki/Carte_Hollerith) et de la mécanographie (http://www.djelfa.info/wiki/M%C3%A9canographie) pour effectuer le premier recensement (http://www.djelfa.info/wiki/Recensement) automatisé de l’Histoir
Pendant la Seconde Guerre mondiale (http://www.djelfa.info/wiki/Seconde_Guerre_mondiale), le centre de renseignement (http://www.djelfa.info/wiki/Renseignement) de Londres, qui comprenait essentiellement des Américains et des Anglais, exploitait toutes les informations en provenance du continent (européen). Les Anglo-Saxons furent très habiles pendant la Seconde Guerre mondiale pour la collecte et le traitement des informations
Cette culture (http://www.djelfa.info/wiki/Culture) du renseignement permit aux Américains de développer les premiers systèmes de traitement électronique (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89lectronique) de l’information (ordinateurs (http://www.djelfa.info/wiki/Ordinateur)) vers 1942 (http://www.djelfa.info/wiki/1942) (von Neumann (http://www.djelfa.info/wiki/Von_Neumann)), en vue de la reconversion de l’industrie américaine en économie (http://www.djelfa.info/wiki/%C3%89conomie) de guerre, qui fut le plus grand projet
mondial (file:///F:/wiki/Mondial) de l’Histoire
Les réflexions sur le renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement) à cette époque (1948 (file:///F:/wiki/1948)-1949 (file:///F:/wiki/1949), soit un peu après l’apparition du premier ordinateur (file:///F:/wiki/Ordinateur)) étaient pourtant fondées sur des modèles de communication (file:///F:/wiki/Communication) assez simplistes : transmission (file:///F:/wiki/Transmission) d’un émetteur (file:///F:/wiki/%25C3%2589metteur) à un récepteur (file:///F:/wiki/R%25C3%25A9cepteur) (voir Claude Shannon (file:///F:/wiki/Claude_Shannon))
La vision actuelle de l’intelligence économique est une évolution très importante par rapport au renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement) classique, dans la mesure où l’apparition de l’internet (file:///F:/wiki/Internet) (web (file:///F:/wiki/Web), messageries électroniques (file:///F:/wiki/Messagerie_%25C3%25A9lectronique)) et des réseaux informatiques (file:///F:/wiki/R%25C3%25A9seaux_informatiques) d’entreprise étendue (file:///F:/wiki/Entreprise_%25C3%25A9tendue) (intranet (file:///F:/wiki/Intranet), extranet (file:///F:/wiki/Extranet)) multiplie les émetteurs et les récepteurs, et permet un effet rétroactif (file:///F:/wiki/R%25C3%25A9troactif) qui n’existait pas à une grande échelle avec les systèmes télégraphiques (file:///F:/wiki/T%25C3%25A9l%25C3%25A9graphique) et téléphoniques (file:///F:/wiki/T%25C3%25A9l%25C3%25A9phonique), et pas, sous une forme numérique (file:///F:/wiki/Num%25C3%25A9rique), avec la radiodiffusion (file:///F:/wiki/Radiodiffusion), et la télévision (file:///F:/wiki/T%25C3%25A9l%25C3%25A9vision). L’informatique (file:///F:/wiki/Informatique) d’entreprise s’est développée dans les années 1970 (file:///F:/wiki/Ann%25C3%25A9es_1970) sur des cellules (entreprises) généralement déconnectées les unes des autres (sauf exception, EDI (file:///F:/wiki/%25C3%2589change_de_donn%25C3%25A9es_informatis%25 C3%25A9es) dans l’automobile (file:///F:/wiki/Automobile))
L’internet constitue ainsi une force d'influence (file:///F:/wiki/Influence) importante
Cycle, contenu et fonctions de l’intelligence économique
:L’intelligence économique peut
· soit rechercher des informations (file:///F:/wiki/Information) sur un sujet déterminé considéré comme stratégique (file:///F:/wiki/Strat%25C3%25A9gie) : question posée par la direction conduisant à la recherche de renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement),
· soit recueillir des informations (file:///F:/wiki/Information) sur le contexte de l'organisation à partir du processus de veille (file:///F:/wiki/Veille_en_entreprise), discerner celles qui sont d'un intérêt stratégique (file:///F:/wiki/Strat%25C3%25A9gie) pour l'entreprise (file:///F:/wiki/Entreprise), les structurer dans la mémoire collective, et définir les plans d'action.
La première approche est l'approche classique du renseignement (file:///F:/wiki/Renseignement) qui était adoptée par les services secrets (file:///F:/wiki/Services_secrets)
La deuxième approche est la nouvelle approche de l'intelligence économique, qui s'impose dorénavant en raison de l'importance du contexte dans le cadre de la mondialisation (file:///F:/wiki/Mondialisation). Elle privilégie la perception de l'environnement (file:///F:/wiki/Perception_de_l'environnement), en utilisant les sources ouvertes, qu'elles soient obtenues par les relations humaines ou des sources écrites

khaledus
2009-02-21, 15:15
svp aider moi a air mon mémoir sur l'intélligence éconmique

skou feld
2009-02-21, 22:50
mon mémoire aussi sur l'intelligence économique stv aide moi
(ÔåÇÏÉ ÇáÏßÊæÑÇÁ ÇäÔÇÁ Çááå )

skou feld
2009-02-21, 22:52
mon mémoire aussi sur l'intelligence économique stv aide moi
(ÔåÇÏÉ ÇáÏßÊæÑÇÁ ÇäÔÇÁ Çááå )
rafaelnadal2010@gmail.com

giro1
2009-02-22, 09:08
íÇ ÃÎí ãäÏí ÇáÚÏíÏ ãä ÇáÃÓÆáÉ æ áÇ ÃÌÏ ÇáÑÏ ÇáãäÇÓÈ æ ÃÑíÏ ÅÌÇÈÇÊ ÚÇÌáÉ ãä ÝÖáß

sihem miracle
2009-02-22, 13:01
ÔßÑÇ ÌÒíáÇ Úáì åÐÇ ÇáãæÖæÚ