younes_fr
2011-09-17, 06:19
Actualités : ILS ENTAMENT LEUR DEUXIEME SEMAINE DE PROTESTATION
Les enseignants contractuels campent toujours devant la présidence de la République
Les enseignants contractuels entament, aujourd’hui, leur deuxième semaine de protestation devant la Présidence. Ils maintiennent le cap malgré leur faiblesse physique.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Cependant, le silence des autorités face à leur ultime revendication ne les a pas affaiblis. Ils restent mobilisés, déterminés à faire aboutir leur revendication qu’ils disent «légitime». Ils ont passé, hier, leur septième nuit consécutive sur le trottoir situé face à la Présidence. Cartons et couvertures entassées par terre, les protestataires ont décrété la journée d’hier «le samedi du silence». «Aujourd’hui, notre protestation sera silencieuse. Il n’y aura pas de slogans, ceci pour dénoncer le silence des autorités», a déclaré Meriem Maarouf, présidente du conseil national des enseignants contractuels. Serait-ce le calme qui précède la tempête ? Probablement, puisque les enseignants comptent hausser le ton à partir d’aujourd’hui. Ils envisagent plusieurs options qu’ils n’ont pas divulguées, pour ne pas être bloqués dans leur initiative. Les enseignants contractuels qui bravent, depuis une semaine, la chaleur, dans la journée, et le froid durant la nuit, restent déterminés. «Nous n’allons pas rentrer sans la décision de notre intégration dans le corps de l’éducation», assurent-ils. Le cordon bleu des services de sécurité, de son côté, est toujours en place. «Les habitants des environs nous préparent chaque soir à manger. Certains nous fournissent même des couvertures», a expliqué Meriem Maarouf. «Quant aux autorités, ils nous ignorent complètement. C’est à croire que nous n’existons pas à leurs yeux», regrette la même source. Leur appel au Président pour solutionner leur problème reste toujours sans écho.
S. A.
Les enseignants contractuels campent toujours devant la présidence de la République
Les enseignants contractuels entament, aujourd’hui, leur deuxième semaine de protestation devant la Présidence. Ils maintiennent le cap malgré leur faiblesse physique.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Cependant, le silence des autorités face à leur ultime revendication ne les a pas affaiblis. Ils restent mobilisés, déterminés à faire aboutir leur revendication qu’ils disent «légitime». Ils ont passé, hier, leur septième nuit consécutive sur le trottoir situé face à la Présidence. Cartons et couvertures entassées par terre, les protestataires ont décrété la journée d’hier «le samedi du silence». «Aujourd’hui, notre protestation sera silencieuse. Il n’y aura pas de slogans, ceci pour dénoncer le silence des autorités», a déclaré Meriem Maarouf, présidente du conseil national des enseignants contractuels. Serait-ce le calme qui précède la tempête ? Probablement, puisque les enseignants comptent hausser le ton à partir d’aujourd’hui. Ils envisagent plusieurs options qu’ils n’ont pas divulguées, pour ne pas être bloqués dans leur initiative. Les enseignants contractuels qui bravent, depuis une semaine, la chaleur, dans la journée, et le froid durant la nuit, restent déterminés. «Nous n’allons pas rentrer sans la décision de notre intégration dans le corps de l’éducation», assurent-ils. Le cordon bleu des services de sécurité, de son côté, est toujours en place. «Les habitants des environs nous préparent chaque soir à manger. Certains nous fournissent même des couvertures», a expliqué Meriem Maarouf. «Quant aux autorités, ils nous ignorent complètement. C’est à croire que nous n’existons pas à leurs yeux», regrette la même source. Leur appel au Président pour solutionner leur problème reste toujours sans écho.
S. A.