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mascara
2008-10-20, 19:46
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mascara
2008-10-20, 20:24
Chapitre 1. Qu’est-ce que l’Economie ?

1. De quoi parle l’économie ?
1.1. Définitions
Nous adoptons la définition provisoire suivante de l’économie, proche de celle des classiques
"L’économie analyse les processus de création et de répartition de la richesse évaluable
monétairement", avec la définition suivante de la richesse, empruntée à Adam Smith :
"L’étendue des nécessités, des commodités et des agréments de la vie humaine dont (un
homme) peut jouir"1.
Le but de ce chapitre est d’expliciter et de préciser cette définition, de définir les méthodes de
l’économie, de discuter son caractère normatif et sa scientificité.
Il existe de très nombreuses autres définitions de l’économie. L’une des plus répandues est :
"L’économie est la science de l’al******** optimale de ressources rares à la satisfaction de
besoins potentiellement infinis". Même si l’on restreint les besoins à ceux qui peuvent être
satisfaits par la richesse et donc les ressources à ce qui contribue à produire cette richesse, cette
définition est beaucoup plus précise que celle que nous avons provisoirement adoptée. En
particulier, elle fait de l’économie une science normative. L’économie se fixe comme objectif
de dire comment on peut, avec des moyens limités, obtenir le maximum (c’est ce que signifie
al******** optimale) de satisfaction des besoins.
Une tendance récente de l’économie consiste à s’intéresser à l’ensemble de besoins humains, et
pas seulement aux besoins matériels et à considérer l’ensemble des ressources pour les
satisfaire, la ressource fondamentale, en effet "rare", étant le temps dont dispose chaque
individu. Cette tendance récente consiste donc à étendre le champ de l’économie à : "la sciencedu comportement rationnel des individus", un comportement rationnel se définissant comme
consistant à chercher à atteindre une fin déterminée avec la plus grande "économie" de moyens.
Cette vision de l’économie la conduit à traiter des questions qui relèvent habituellement de la
sociologie, de la psychologie ou des sciences politiques. Pour notre part, nous ne considérerons
pas que la recherche des moyens de faire un mariage "optimal", l’explication des raisons pour
lesquelles les femmes battues reviennent si souvent vivre avec l’homme qui les ont battues
même après l’avoir dénoncé à la police2, ou le calcul conduisant au suicide "rationnel", fassent
partie de l’économie. Ce n’est certes pas pour une raison de principe. Que l’économie puisse
progressivement étendre le champ des phénomènes sociaux qu’elle analyse n’a rien de choquant
a priori.
La raison pour laquelle nous avons précisé « richesse évaluable monétairement » est la
suivante. Certaines richesses, selon la définition de Smith, ne le sont pas toujours. Ainsi d’un air
pur, d’un beau paysage, de la compagnie d’amis agréables, ou de l’existence de la baleine bleue,
même si on en a jamais rencontré. Si on ne peut les évaluer monétairement, elles ne peuvent
faire l’objet, en pratique, de choix entre elles et d’autres richesses, faute d’unité commune pour
les évaluer. Or les extensions évoquées ci dessus manipulent fréquemment des « objets » qui ne
sont pas évalués monétairement. Les conclusions auxquelles on aboutit restent alors le plus
souvent vaguement qualitatives et sans grand intérêt. C’est ainsi qu’il n’a été possible, par
exemple, de commencer à faire avec rigueur de « l’économie de l’environnement » que
lorsqu’on a commencé d’évaluer monétairement les « biens environnementaux » (l’air pur, les
paysages, etc.)
Nous bornerons donc l’économie à l’analyse des processus concernant la richesse
évaluable monétairement. Nous verrons ci-dessous à quelles conditions cette analyse est tout
simplement possible.
1.2. Les limites du concept de richesse
Richesse et bonheur
La richesse ne se confond nullement ni avec le bonheur des individus ni avec l’harmonie de la
vie sociale. Toutes choses égales par ailleurs, un accroissement, au sein d’un pays donné, de la
production et de la consommation : 1) de neuroleptiques, 2) de services d’avocats spécialisés
dans le divorce, 3) de services de police destinés à mater les révoltes des banlieues, constitue un accroissement du volume de biens et services à la disposition des habitants de ce pays, donc de
leur richesse moyenne. Nous verrons qu’on appelle cela un accroissement de leur PIB (Produit
Intérieur Brut)/par habitant. Dans le cas des exemples cités, on peut douter que le "bonheur" ou
le "bien-être" collectif aient augmenté.
L’économie étudie la production et la répartition des richesses. Les conséquences de
l’accroissement et de la répartition plus ou moins inégale de la richesse sur le bonheur des
peuples et la stabilité des sociétés sont des questions qui ne relèvent pas de l’économie. Il en
résulte que l’accroissement de la richesse ne peut jamais être considérée comme un objectif
collectif allant de soi et que l’économie n’est certainement pas fondée à prétendre - comme
certains économistes le font - que cet accroissement est toujours souhaitable.
La meilleure illustration de cette limite du PIB/ha pour mesurer le bien être, ou même le degré
de « développement » d’une société, est que les organisations internationales, telles l’ONU ou la
Banque Mondiale utilisent depuis plusieurs années des indicateurs nombreux et variés pour
évaluer le « développement durable » d’un pays.(cf. : www.undp.org/hdr2001/). Ils montrent
que des niveaux de richesse moyens (de PIB/ha) équivalents peuvent s’accompagner de résultats
très différents quant à ces indicateurs. Ainsi le PNUD (Programme des nations Unies pour le
Développement, UNDP en anglais) calcule un « indicateur de développement humain (IDH) »
qui combine espérance de vie, taux d’alphabétisation des adultes, taux de scolarisation et
PIB/ha. Il classe les pays selon cet IDH et compare ce classement avec celui selon le PIB/ha
seul :

mascara
2008-10-20, 20:25
2. Concepts et méthodes de l’économie
Quels que soient sa définition et son champ d’application, l’économie manipule un petit nombre
de concepts et construit des modèles pour analyser son objet.
2.1. Concepts de base
De manière générale, toute théorie économique manipule des concepts de base qui définissent :
− Des objets économiques : les constituants de la richesse matérielle et des moyens de la créer
et de la faire circuler : marchandises, biens, travail, monnaies, titres, informations.
− Des actes économiques : production, échange, consommation, épargne, par lesquels se
créent, circulent et sont détruits les objets économiques.
− Des acteurs économiques, ce sont des sujets, individuels ou collectifs, qui commettent les
actes économiques en manipulant les objets économiques. Les acteurs se caractérisent par
leur comportement à l’égard des objets économiques.
Voyons cela plus en détail.
2.1.1. Objets économiques
Les objets économiques sont les constituants de la richesse dont nous avons emprunté la
définition à Smith : : « l’étendue des nécessités, des commodités et des agréments de la vie
humaine dont un homme peut jouir », ainsi que les moyens de la créer et de la faire circuler.
Les marchandises
Il faut tout d’abord distinguer, parmi les objets économiques, celles qui sont des marchandises
et les autres.
Est une marchandise tout objet économique appropriable, c’est-à-dire sur lequel existe un droit
de propriété privé. Ce droit permet à son détenteur d’interdire à tout autre l’usage de cet objet.
Ce droit est aliénable. Il peut être transféré, en échange d’un droit sur un autre objet, par
exemple. Une marchandise est donc échangeable. Dans une économie monétaire (cf. la
définition de la monnaie ci-dessous) une marchandise est toujours échangeable contre de la
monnaie et a donc un prix.
L’air, les océans, sont des ressources naturelles qui entrent incontestablement dans le processus
de création de certains éléments de la richesse et sont donc des objets économiques, mais ils ne
sont pas appropriés. La protection contre des agressions fait partie des objets économiques.
Quand il s’agit de la défense nationale telle qu’elle est actuellement organisée, elle n’est pas
appropriable et n’est pas une marchandise. La protection spéciale d’un immeuble ou d’un
individu est une marchandise si elle est assurée par une société privée contre de la monnaie, elle ne l’est pas si elle est assurée par la police nationale. Le stock des connaissances scientifiques
est un incontestable objet économique, mais il n’est pas appropriable, sauf les inventions
protégées par des brevets. L’action des forces armées ou de la police, les connaissances
scientifiques, l’air et les océans, sont des "biens publics", non appropriables. Ils posent des
problèmes particuliers, que nous analyserons dans le chapitre 9.
L’extension de la sphère des marchandises est variable selon les sociétés et dans le temps. Un
individu en tant que tel n’est plus une marchandise, mais l’était dans les sociétés esclavagistes.
Les organes humains (gènes, cellules, embryons, etc. compris) ne sont pas encore des
marchandises, mais commencent pour certains à le devenir. D’une manière très générale, le
développement des sociétés capitalistes engendre une extension de la sphère de la marchandise,
une « marchandisation » du monde, que beaucoup critiquent au nom de ce que « tout n’est pas à
vendre ».
Les biens et les services
Les biens sont les artefacts constituant la richesse et ou permettant de la créer. En pratique, on
utilise souvent la notion : « biens et services ». Mais la notion de service est en réalité très mal
fondée et recouvre des objets économiques très hétérogènes. Simple combinaison d’artefacts
vendus ensemble : un repas au restaurant, une semaine dans un club de vacances ; déplacement
dans l’espace d’artefacts : transport, commerce ; formes particulières d’usage d’une force de
travail (cf. ci-dessous) : consultations diverses, ménage, etc.
Les ressources naturelles
Tout artefact est issu de ressources naturelles qui fournissent matière et énergie. La terre étant
un objet à dimensions limitées, toutes les ressources naturelles sont, d’une façon ou d’une autre
"épuisables". Toute production matérielle dégrade l’énergie qu’elle utilise (second principe de la
thermodynamique) et produit des déchets. La capacité d’absorption de ces déchets par les
écosystèmes doit être considérée comme une ressource naturelle, également limitée. Les
ressources naturelles peuvent être appropriées ou pas. Une terre agricole, un gisement de
pétrole, une source d’eau, peuvent être et sont généralement appropriés. Ce sont alors des
marchandises. Mais un grand nombre de ressources naturelles soit pourraient, techniquement,
être appropriées, mais ne le sont pas, soit ne peuvent pas l’être. Dans les deux cas, elles sont
donc d’accès libre. Ceci peut évidemment poser des problèmes puisqu’elles sont épuisables, et
justifie des interventions spécifiques des Etats.
Les monnaies
Une monnaie est un objet économique dont la forme matérielle peut être diverse : pièces d’or ou
d’argent (frappées par le prince), billets de banque, comptes courants bancaires. Sa définition est, dans un espace géographique donné, d’être unanimement acceptée en échange de tout autre
objet économique. C’est donc un "équivalent général" de tous les autres objets. Pour qu’elle
puisse remplir son rôle d’équivalent général et être acceptée par tous contre tout objet, il faut
certaines conditions, qui peuvent se résumer en une phrase : les acteurs doivent avoir
"confiance" dans une monnaie. La monnaie est elle-même produite, nous verrons comment, et
comment peut s’entretenir la confiance en elle. Disons simplement ici qu’il n’y a pas de
monnaie sans Etat. Dans le monde, différentes monnaies existent, qui ne sont pas toutes
acceptées dans tous les espaces géographiques. Ces différentes monnaies peuvent s’échanger
entre elles. Le prix d’une monnaie dans une autre est son "taux de change" avec cette monnaie.
Les forces de travail
Il s’agit des capacités, autrement dit des compétences, savoir, savoir-faire, acquises par des
hommes et utilisables par eux pour produire et faire circuler les objets économiques. Dans une
société d’hommes juridiquement libres, la « force de travail » (le terme est de Marx) est
appropriable : chacun est en effet l’unique propriétaire de sa force de travail, ce qui n’était pas le
cas des esclaves, ni même des serfs dans le féodalisme, qui n’étaient que très partiellement
propriétaires de leur force de travail. Elle peut donc être utilisée par chacun pour son propre
compte, mais elle peut aussi être aliénée, c’est-à-dire mise à disposition d’un autre en échange
de monnaie. Dans ce cas, elle devient une marchandise. Mais c’est une marchandise très
particulière : il est essentiel de comprendre que ce qui est ainsi aliéné, par exemple dans le cadre
d’un contrat de travail salarié, est l’usage d’une force de travail et non "du travail". En dehors
du travail salarié classique (CDI entre un individu et une entreprise), il existe une grande variété
de formes contractuelles par lesquelles des individus vendent leur force de travail ou, si l’on
préfère, le droit d’usage de leurs compétences.
Les titres
Défini de manière très générale, un titre est une promesse, faite par V, celui qui vend le titre,
à A, celui qui l’achète avec de la monnaie, de procurer à A de la monnaie dans l’avenir.
La monnaie dont il dispose, A pourrait l’utiliser à acheter immédiatement des biens et services
et à en jouir. S’il y renonce en donnant cette monnaie à V en échange d’un titre, A exigera un
avantage pour compenser cette renonciation à une jouissance immédiate :
− soit le reversement ultérieur, à une échéance fixée, de la somme donnée, mais augmentée
d’un "intérêt". La somme initiale a donc dans ce cas été « prêtée »par A, « empruntée » par
V. Le titre est un titre de dette .
Un exemple de ce type de titre est une obligation. V peut, par exemple, émettre une obligation
de 1 000 F, à dix ans, à taux d’intérêt fixe de 10 %. A achètera cette obligation en versant 1 000

mascara
2008-10-20, 20:27
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2008-10-20, 20:36
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mascara
2008-10-20, 20:54
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ÚØÑ ÇáÌäÉ
2008-10-21, 09:37
ÇáÓáÇã Úáíßã æÑÍãÉ Çááå æÈÑßÇÊå

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2008-10-21, 10:13
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ÚØÑ ÇáÌäÉ
2008-10-21, 21:51
ÇÎÊí ÔãÓ åÏÇ ÇáÇãÊÍÇä ÓíÞÇã Ýí ÓßíßÏÉ æÚáì ãÇ ÇÚÊÞÏ åæ ãËá ãÇ ÓíÞÇã Ýí ÊÈÓÉ ÇÑÌæß ÇÑíÏ ÇáÑÏ

ÚØÑ ÇáÌäÉ
2008-10-21, 21:53
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2008-10-21, 21:58
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2008-10-21, 22:08
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2008-10-21, 22:38
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2008-10-21, 23:35
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ÔãÓ ÇáÌÒÇÆÑ
2008-10-22, 08:26
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mascara
2008-10-22, 13:17
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