adam100
2011-06-07, 11:52
Cet article daté de janvier 1998, explique officiellement le mécanisme de la falsification de l’histoire de l’Afrique au regard de l’idéologie coloniale et néocoloniale qui veut que toute civilisation avancée, toute construction massive en pierre (Egypte, Zimbabwé...) soit issue systématiquement d’une migration mythique "blanche".
Prenons donc l’exemple da la civilisation de Zimbabwé, décrit dans l’article. On apprend donc qu’en découvrant Zimbabwe, le professeur allemand Karl Mauch, stipulât en 1871 que :
"La cité n’a pas été construite par des Africains, car le style de construction est trop élaboré : c’est l’œuvre de colons phéniciens ou juifs".
Pendant ce temps, Les chercheurs africains qui soutenaient le contraire étaient persécutés
Soutenue par l’ancien régime sud africain, cette mascarade suivait paisiblement son cours. Ce n’est que depuis quelques années et surtout la fin du régime de l’apartheid en Afrique du Sud que les constructions de la civilisation de Zimbabwe (à savoir "la maison de pierre") ont été officiellement attribuées au peuple Nègre Shona de la région. Cela avait déjà été démontré par les historiens africains depuis le début des recherches et aussi en 1905, par l’égyptologue David Randall-Maclver.
Mais qui voit les ruines de Zimbabwe découvre qu’il s’agit en fait d’un empire incroyable par son gigantisme. Imaginez un peu : une immense muraille en forme d’ellipse a une hauteur de 10 m et son épaisseur à sa base est par endroit de 5,50 m pour 1,30 à 3,60 m de large à son sommet. Son périmètre est de 244 m et le sommet de la muraille est décoré de motifs à chevrons. Une tour conique à l’intérieur de l’enceinte s’élève à 9 m de haut pour 5,4 m de diamètre.
http://www.africamaat.com/IMG/jpg/Zimbabwe_9.jpghttp://www.africamaat.com/Denoncer-le-racisme-archeologique?artsuite=2
C’est ce gigantisme qui a conduit les chercheurs européens, prisonniers de la vision coloniale de l’histoire de l’Afrique, a déclarer qu’il s’agissait des mines du roi Salomon. Ce qui est intéressant pour nous, c’est qu’au regard de ces vestiges on découvre qu’il existait au sein du peuple Shona, des astronomes avertis (car l’édifice jouit d’une orientation astronomique précise), des architectes doués, des ingénieurs en construction en pierre et en génie civil, des mathématiciens, des maçons, des urbanistes, etc... bref, toute une classe d’intellectuels et de savants qui était les joyaux vivants du royaume Shona.
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Prenons donc l’exemple da la civilisation de Zimbabwé, décrit dans l’article. On apprend donc qu’en découvrant Zimbabwe, le professeur allemand Karl Mauch, stipulât en 1871 que :
"La cité n’a pas été construite par des Africains, car le style de construction est trop élaboré : c’est l’œuvre de colons phéniciens ou juifs".
Pendant ce temps, Les chercheurs africains qui soutenaient le contraire étaient persécutés
Soutenue par l’ancien régime sud africain, cette mascarade suivait paisiblement son cours. Ce n’est que depuis quelques années et surtout la fin du régime de l’apartheid en Afrique du Sud que les constructions de la civilisation de Zimbabwe (à savoir "la maison de pierre") ont été officiellement attribuées au peuple Nègre Shona de la région. Cela avait déjà été démontré par les historiens africains depuis le début des recherches et aussi en 1905, par l’égyptologue David Randall-Maclver.
Mais qui voit les ruines de Zimbabwe découvre qu’il s’agit en fait d’un empire incroyable par son gigantisme. Imaginez un peu : une immense muraille en forme d’ellipse a une hauteur de 10 m et son épaisseur à sa base est par endroit de 5,50 m pour 1,30 à 3,60 m de large à son sommet. Son périmètre est de 244 m et le sommet de la muraille est décoré de motifs à chevrons. Une tour conique à l’intérieur de l’enceinte s’élève à 9 m de haut pour 5,4 m de diamètre.
http://www.africamaat.com/IMG/jpg/Zimbabwe_9.jpghttp://www.africamaat.com/Denoncer-le-racisme-archeologique?artsuite=2
C’est ce gigantisme qui a conduit les chercheurs européens, prisonniers de la vision coloniale de l’histoire de l’Afrique, a déclarer qu’il s’agissait des mines du roi Salomon. Ce qui est intéressant pour nous, c’est qu’au regard de ces vestiges on découvre qu’il existait au sein du peuple Shona, des astronomes avertis (car l’édifice jouit d’une orientation astronomique précise), des architectes doués, des ingénieurs en construction en pierre et en génie civil, des mathématiciens, des maçons, des urbanistes, etc... bref, toute une classe d’intellectuels et de savants qui était les joyaux vivants du royaume Shona.
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