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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : krim belkacem


acirem
2011-01-20, 18:20
Jeunesse[modifier (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Krim_Belkacem&action=edit&section=2)]

Krim Belkacem est le fils d'un garde champêtre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_champ%C3%AAtre), Hocine Krim. Il fréquente l'école Sarrouy à Alger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alger) et y obtient son certificat d'études (http://fr.wikipedia.org/wiki/Certificat_d%27%C3%A9tudes). Le 21 août 1942, il s'engage aux chantiers de jeunesse (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantiers_de_la_jeunesse_fran%C3%A7aise) à Laghouat (http://fr.wikipedia.org/wiki/Laghouat) Son père, inquiet de l'intérêt de son fils pour les idées nationalistes, hâte son passage sous les drapeaux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_militaire_en_France) et entre dans l'armée en devançant l'appel de sa classe, le 1er juillet 1943. Il devient un excellent tireur. Le 26 novembre 1944, il est nommé caporal-chef (http://fr.wikipedia.org/wiki/Caporal-chef) au 1er Régiment de tirailleurs algériens (http://fr.wikipedia.org/wiki/1er_R%C3%A9giment_de_tirailleurs_alg%C3%A9riens). Démobilisé le 4 octobre 1945, il revient vivre à Draâ El Mizan (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dra%C3%A2_El_Mizan) où il occupe le poste de secrétaire auxiliaire de la commune.
1945-1955[modifier (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Krim_Belkacem&action=edit&section=3)]

Krim Belkacem adhère au PPA (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_populaire_alg%C3%A9rien) et commence à implanter des cellules clandestines dans douze douars autour de Draâ El Mizan (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dra%C3%A2_El_Mizan), armé d'une vieille mitraillette Sten (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sten). Les autorités françaises se rendant compte de son influence sur la population le convoquent le 23 (http://fr.wikipedia.org/wiki/23_mars) mars (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_1947) 1947 (http://fr.wikipedia.org/wiki/1947) pour « atteinte à la souveraineté de l'État ». Après avoir pris l'avis du P.P.A, il prend le maquis (sous le pseudonyme de Si Rabah) avec Moh Nachid, Mohand Talah Messaoud Ben Arab. Des menaces et des mesures de rétorsion sont exercées sur son père qui refuse de livrer son fils. En représailles, il dresse une embuscade contre le caïd (son propre cousin) et le garde-champêtre. Le garde-champêtre est tué. En 1947 (http://fr.wikipedia.org/wiki/1947) et 1950 (http://fr.wikipedia.org/wiki/1950) il est jugé pour différents meurtres et condamné à mort par contumace (http://fr.wikipedia.org/wiki/Contumace).
Il devient responsable du PPA-MTLD (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_pour_le_triomphe_des_libert%C3%A9s_d%C3% A9mocratiques) pour toute la Kabylie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabylie) et à la tête des 22 maquisards qui composent son état-major il multiplie les contacts directs avec les militants et la population, il réussit à entraîner au moins 500 éléments dans son maquis à la veille de l'insurrection de novembre 1954 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Toussaint_rouge). Son plus proche collaborateur est Amar Ouamrane (http://fr.wikipedia.org/wiki/Amar_Ouamrane) de trois ans de son ainé. Le 9 (http://fr.wikipedia.org/wiki/9_juin) juin (http://fr.wikipedia.org/wiki/Juin) 1954 (http://fr.wikipedia.org/wiki/1954), Krim rencontre à Alger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alger) Mostefa Ben Boulaïd (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mostefa_Ben_Boula%C3%AFd), puis Mohammed Boudiaf (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammed_Boudiaf) et Didouche Mourad (http://fr.wikipedia.org/wiki/Didouche_Mourad), qui parviennent à le convaincre de la nécessité d'une troisième force.
Il ne rompt pas pour autant avec les messalistes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Messali_Hadj), puisque deux de ses représentants (Ali Zamoum (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Zamoum) et Aït Abdesslam) participent en juillet 1954 au congrès d'Hornu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hornu), Belgique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Belgique). Il passe un accord avec les cinq responsables du « groupe des 22 », rompt avec Messali (http://fr.wikipedia.org/wiki/Messali_Hadj) en août 1954, sans tenir au courant les militants de son initiative. Devenu le sixième membre de la direction intérieure du FLN (http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_lib%C3%A9ration_nationale_%28Alg%C3%A9rie %29) (« les, six chefs historiques »), Krim est le responsable de la zone de Kabylie au moment du déclenchement de l'insurrection.
Krim encourage Abane Ramdane (http://fr.wikipedia.org/wiki/Abane_Ramdane) à accélérer les préparatifs de la réunion-bilan appelée à doter la Révolution (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution) d'un programme cohérent et de structures unifiées : le congrès de la Soummam (http://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A8s_de_la_Soummam) qui se tient dans sa zone le 20 août 1956 et au terme duquel il devient l'un des membres les plus influents du C.N.R.A. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_r%C3%A9volution_alg%C3%A9ri enne) et du CEE (http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_de_coordination_et_d%27ex%C3%A9cution) . Il s'installe dès lors avec le CEE à Alger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alger) mais continue à suivre de près le fonctionnement de sa wilaya.
Durant l'été 1955, la résistance du FLN en Kabylie est de plus en plus virulente, or depuis l'insurrection, le MNA (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_national_alg%C3%A9rien) est devenu l'ennemi avéré du FLN (http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_lib%C3%A9ration_nationale_%28Alg%C3%A9rie %29). Les autorités civiles et militaires françaises vont utiliser stratégiquement à leur profit ces rivalités sanglantes.
1956-1962[modifier (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Krim_Belkacem&action=edit&section=4)]

Rencontre avec Amirouche Ait Hamouda[modifier (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Krim_Belkacem&action=edit&section=5)]

Au début de l'année 1955, on avait signalé à Krim Belkacem qu'un certain Amirouche Aït Hamouda (http://fr.wikipedia.org/wiki/Amirouche_A%C3%AFt_Hamouda) avait pris de sa propre initiative le commandement de la région de Michelet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ain_El_Hammam), après la mort de son chef Amar Aït Cheikh. Krim n'en avait jamais entendu parler. Il décide de juger lui-même, par un contact direct, s'il doit s'attacher ou éliminer ce personnage hors série. Il s'installe, avec son escorte, à lliten sur les hauteurs du Djurdjura (http://fr.wikipedia.org/wiki/Djurdjura), et il envoie à Ouacif un émissaire chargé de dire à Amirouche qu'il doit se présenter, seul, dès le lendemain, à ce P.C. bien camouflé. Krim BeIkacem calcule que, compte tenu de la distance Ouacif-Iliten, le voyageur devrait atteindre le P.C. au coucher du soleil. Amirouche arrive, en fait, avec quatre heures d'avance sur l'horaire prévu. Ce grand gaillard un, moustachu et barbu, montre ainsi ses qualités de « coureur de djebels », un marcheur infatigable, capable d'abattre soixante-dix kilomètres dans sa journée et passe un premier test favorable.
Il se présenta à Krim et les deux hommes se regardèrent fixement. Krim, qui avait une grande habitude des hommes de la montagne, le jugea très rapidement. Un dur, décidé, réceptif, tranchant, impitoyable. Il fallait se l'attacher ou le supprimer. L'entretien Krim Belkacem-Amirouche est d'abord assez tendu, car le chef de la wilaya III rappelle fermement à son hôte que personne n'a le droit d'exercer un commandement dans le FLN, de collecter de l'argent et de récupérer des armes sans avoir été, au préalable, dûment mandaté. La défense d'Amirouche est habile. Il explique que s'il n'était pas intervenu, les combattants, désorientés par la mort d'Amar Aït Cheikh, se seraient dispersés en petits groupes anarchiques ou seraient rentrés chez eux.
Et il donna à Krim ébahi des comptes rendus d'activité très bien rédigés d'une petite écriture fine, avec le nom des hommes, les comptes financiers au centime près. II n'y avait pas d'équivoque. Krim le jugea ferme, décidé mais obéissant et remarquablement organisé. Il avait fait preuve de qualités de chef extraordinaires. C'est Bien, conclut Krim secrètement enchanté des qualités de la nouvelle recrue, « reposons-nous. Tu as fait une longue marche. Tu auras mes instructions après ..»


Opération Oiseau bleu[modifier (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Krim_Belkacem&action=edit&section=6)]

À l'automne 1956, fut tentée, par les services secrets de SDECE (http://fr.wikipedia.org/wiki/Service_de_documentation_ext%C3%A9rieure_et_de_con tre-espionnage), en Kabylie,dans la ville d'azzazga d'abord puis chez les Iflissen (http://fr.wikipedia.org/wiki/Iflissen), l'opération « Oiseau bleu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Oiseau_bleu) », connue sous un autre nom la « Force K ». Elle consistait dans la création de « contre maquis » clandestins destinée à lutter contre Krim et ses hommes. Les services secrets ont recruté 300 hommes, les armes et les munitions leur sont livrées : 200 armes de guerre arrivent en janvier 1956, et 80 en février-mars. Or, Mehlal Said ,Zaidet Ahmed ,Omar Toumi,Makhlouf Said et Hammadi réussissent à déjouer avec intelligence cette opération qui va tourner à leur avantage. Le chef de cette opération le capitaine Hentic découvre avec stupéfaction que les hommes recrutés sont de vrais militants FLN qui profitaient, grâce à la « Force K » de la naïveté des Français. Le FLN a donc pu recevoir des armes de guerre qui lui ont servi à exécuter leurs rivaux MNA et tout le personnel pro-français dont les cadavres, après mise en scène macabre, étaient présentés comme des maquisards FLN. L'armée française se rend enfin compte qu'elle a été bernée. Il faut effacer cette humiliation. Le 11 octobre, la 27e DIA (http://fr.wikipedia.org/wiki/27e_brigade_d%27infanterie_de_montagne) et le 3e RPC (http://fr.wikipedia.org/wiki/3e_r%C3%A9giment_parachutiste_d%27infanterie_de_ma rine) de Bigeard (http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Bigeard) lancent l'opération « Djenad » avec 10 000 hommes afin d'anéantir les hommes de la « Force K », mais c'était trop tard. La plupart ont eu le temps de rejoindre les rangs de Krim Belkacem avec armes et bagages. La « Force K » a été immédiatement prise en main par le FLN. Krim Belkacem n'a pas laissé passer l'occasion d'utiliser le paravent d'un prétendu maquis MNA pour se faire approvisionner en armes et en munitions par la France.
Krim Belkacem écrit une lettre au Gouvernement général :
« Monsieur le Ministre, Vous avez cru introduire, avec la « Force K ». un cheval de Troie au sein de la résistance algérienne. Vous vous êtes trompé. Ceux que vous avez pris pour des traîtres à la patrie algérienne étaient de purs patriotes qui n'ont jamais cessé de lutter pour l'indépendance de leur pays et contre ·le colonialisme. Nous vous remercions de nous avoir procuré des armes qui nous serviront à libérer notre pays. »
Cette sanglante mystification, réussie par Krim, a coûté à l'armée française plus de 250 fusils de guerre. Sous le couvert de la « Force K » le FLN avait éliminé en plus tous les militants du parti rival et ceux qui s'étaient placés du côté de la France. Depuis cette affaire Krim Belkacem jouit d'un prestige immense et son nom prend une dimension quasi mythique.

Novembre - décembre 1956, krim Belkacem à pour mission de créer à Alger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Alger) la Zone autonome d'Alger (ZAA) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_Autonome_d%27Alger), avec ses compagnons du CCE (http://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_de_coordination_et_d%27ex%C3%A9cution) : Abane Ramdane (http://fr.wikipedia.org/wiki/Abane_Ramdane), Larbi Ben M'hidi (http://fr.wikipedia.org/wiki/Larbi_Ben_M%27hidi) et Benyoucef Benkhedda (http://fr.wikipedia.org/wiki/Benyoucef_Benkhedda), pour superviser la guérilla urbaine (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9rilla_urbaine) dans Alger, il s'attribua les liaisons avec toutes les wilayas (http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilaya_%28Guerre_d%27Alg%C3%A9rie%29), ce qui faisait de lui le chef d'état-major de la zone algéroise et le stratège de la lutte armée. Après la capture de son collègue Ben M'hidi durant la bataille d'Alger (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Alger), il quitte précipitamment la capitale (5 mars 1957). Accompagné de Benkhedda (http://fr.wikipedia.org/wiki/Benyoucef_Benkhedda) puis de Bentobbal, il rejoint la Tunisie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tunisie) par la voie du maquis.
À la réunion du CNRA au Caire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Caire) (20 août 1957), il œuvre à l'élimination de Benkhedda (http://fr.wikipedia.org/wiki/Benyoucef_Benkhedda) et de Dahlab du CEE et à l'isolement d'Abane.
Krim constitue désormais, avec Bentobbal et Boussouf (http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelhafid_Boussouf), le noyau dur des chefs sans lesquels rien ne peut se faire ou se défaire. À la formation du GPRA (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_provisoire_de_la_R%C3%A9publique_alg% C3%A9rienne) (19 septembre 1958), Krim est au faîte de sa puissance: il est vice-président et ministre des forces armées. À la fin de l'automne, il est pourtant visé personnellement par la tentative de coup d'État des colonels Lamouri, Naouaoura et Aouacheria (que Boumédiène (http://fr.wikipedia.org/wiki/Houari_Boum%C3%A9di%C3%A8ne), appelé à la rescousse, matera). Dans le deuxième GPRA janvier 1960-août 1961), il garde la vice-présidence mais passe aux affaires étrangères. Enfin dans le troisième, il cumule vice-présidence et ministère de l'intérieur et c'est à lui qu'est confiée la délégation aux négociations d'Evian (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27%C3%89vian) et c'est lui qui signe, du côté algérien, les accords du même nom.
Dans la course au pouvoir qui suit le cessez-le-feu, Krim s'oppose à Ben Bella (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Ben_Bella) et à l'État-major général (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat-Major_G%C3%A9n%C3%A9ral). Lorsque se crée le groupe de Tlemcen (11 juillet 1962), il réplique en s'installant à Tizi Ouzou (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tizi_Ouzou) pour organiser la résistance au coup de force ben belliste (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmed_Ben_Bella) (25 juillet 1962). Mais il est dépassé par la rapidité des événements et leur complexité. Après la victoire de Ben Bella et de l'État-major, il se retrouve écarté de la vie politique, se consacre aux affaires et s'installe un moment en France (http://fr.wikipedia.org/wiki/France).

atmaneprof06
2011-01-20, 20:32
Merciiiiii