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مشاهدة النسخة كاملة : مساعدة لوجه الله


selma sbx
2011-01-09, 12:28
السلام عليكم هذا اول طلب لي عندكم فلا تردوني
éloge de cheikh bouamama
لي عندو يمدهولي ربي يجازيكم

ٵڶقًـ۾ًـږღٵڶڝۼےـړ
2011-01-09, 17:51
أعتذر ،، لا أملكـ أي فكره


موّفقه

younchi
2011-01-09, 17:57
ماذا تريدين بالضبط اختاه
انشاء الله موفقة

حامل اللواء
2011-01-09, 18:25
ما فهمت القصد اعد ..............؟

moncif15
2011-01-09, 18:51
élogre!!! qsq tu veux pricise...!!l

rafour02
2011-01-09, 19:23
bonjour cest sa ton

السلام عليكم هذا اول طلب لي عندكم فلا تردوني
éloge de cheikh bouamama
لي عندو يمدهولي ربي يجازيكم
ok


Autobiographie de Cheikh Bouamama El Bouchikhi El Sadiki

Serviteur d’Allah et croyant, connaisseur des voies d’Allah, le combattant héros des savants, plein de générosité, de piété. De nombreux documents existant ont été découverts.
Sidi Sheikh Bouamama El bouchikhi El sadiki ben Sidi El Arbi ben Sidi Sheikh ben Sidi El Horma ben Sidi Mohamed ben Sidi Brahim ben Sidi Attaj ben Sidi Cheikh Abdelkader ben Mohamed » Sidi Cheikh (qu’Allah accorde sa miséricorde et qu’ils reposent dans son paradis).
Il est né en 1840 à Figuig au Maroc et vécu dans un milieu saint, religieux et généreux, élevé dans une tradition arabo islamique. Il apprit le Coran tout jeune ainsi que les sciences islamiques dans la Zaouïa sous l’autorité de plusieurs chouyoukhs et surtout de son père le saint savant Sidi Elarbi ben Sheikh.
La révolution des ouled sidi cheikh lui laissa des séquelles et c’est pour cela qu’il s’initia pour le combat au nom d’Allah. Il contacta tous les Ouled sidi cheikh pour participer au combat au nom de dieu. Il suivit « la Tarîqa Cheikhiyya » par son cheikh Sidi Mohamed ben Abderrahmane.
En 1875 à Magrar Eltahtani dans le sud de Naâma ou fût crée sa première Zaouïa pour apprendre le coran, le savoir, la science et la voie de la Tarîqa Cheikhiyya, celle ci devint le lieu de rencontre et de réunion de toutes les tribus.
Il était un très grand intellectuel de très grande moralité, quelqu’un qui le côtoya raconta que celui-ci ne riait jamais mais souriait souvent comme le prophète Mohammad (saw). Il respectait toujours les horaires de la prière et ne montrait que le droit chemin qui ouvrait les portes du paradis, il relatait souvent sur ces ancêtres les Ouled Sidi Cheikh. Il est décédée en 1908 et fut enterré à la ville de Laiyoun est du Maroc.
Il fut remplacé par son fils Sidi Cheikh Hadj Tayeb, il était parmi les gens pieux et généreux, et serviteur de dieu il meure en 1936.
Sa mort inspira à l’un de ses disciples, le Moqadem Al Mahnani, daté le 27 Ramadan 1326 (20 octobre 1908) l’année de son décès un poème élogieux à son Maître. Elle dénote un profond attachement de l’auteur à son maître spirituel et une piété profonde.
O gens, consolez-moi!
1-Consolez-moi, ô gens, de la disparition du chef des Arabes
qui représentait pour moi la puissance, et la sollicitude et la clef de mes oraisons.
2-Mon œil pleure Bouamama sans cesse.
Il pleure sur la mort de celui qui servait de trait d’union à nos notables.
3-Mon œil pleure toujours. Durant toute ma vie, mes larmes couleront sur mes joues.
4-Mon œil pleurera en lui la clef de toute explication,
la lumière de la miséricorde qui éclairait la bonne voie.
5-Il est pleuré de la terre, du ciel, du règne animal.
A leurs lamentations, les plaintes des montagnes font écho.
6-Il est pleuré des animaux sauvages, des oiseaux et des poissons.
7-Il est pleuré des sables, des rivages et des steppes
qui évoquent selon leur langage Dieu le Vivant, le Créateur.
8-Depuis ta disparition, Maître, le pays est abandonné à lui-même.
Ces végétaux se sont desséchés aussi bien sur les sommets des montagnes
Que dans les étendues pierreuses.
9-Tu étais pour la vue une lumière fascinante, une mer de science
Aussi bien par le savoir que par la pratique de l’ascèse.
10-La « perle de religion » a passé la nuit dans les linceuls à mon insu! Oh, ma douleur!
11-J’étais en sa compagnie comme un vizir au service d’un sultan.
En son royaume j’étais un vizir bénéficiant du prestige de mon Seigneur.
12-Je jouissais de la paix et dormais en sécurité.
Toute tristesse se dissipait autour de moi, et mon sommeil était agréable.
13-Privé de toute couverture, me revoilà tout nu. Je ne sais pas ce qui s’est passé.
Comme s’il on m’avait enlevé mon oreiller, sa mort me laisse désemparé, sans appui.
Cette qasida est très belle et très émouvante. Elle exprime la sincérité totale dont était capable ce faquir Muhib Sidi lamqaddam Elmahnani. Car c’est une expression d’amour brut, sans vernis, sans apparat ni recherche artistique. Elle n’a pas été composée pour plaire! Elle a été composée pour exprimer une douleur qui prend aux entrailles, qui noue les tripes et bouleverse. « Wa haadhaa yawmoun yanfaôu assaadiquiina sidquouhoum ».
Quant au vocabulaire, c’est un vocabulaire sublime. Car au travers de ce vocabulaire, et la finesse bédouine spontanée qui transparait au travers des mots utilisés, nous percevons tout ce que signifiait pour lui, son cheikh, son guide, et son maître! Son « cheikh Al Ourbane », ce composé exprime en réalité la vision de globalité qu’il se représentait de cet « ami et allié d’Allah ». Et quand avec son langage abrupt et austère comme le pays ou il vit, il nous dépeint le tableau ou la zaouïa prend toute sa centralité, avec les rakbs qui venaient de l’est, du désert, de l’ouest. Nous avons une vision, de ce qu’il décrit, comme si nous étions présents avec lui quand il faisait défiler les images dans sa tête. Et les lieux qu’il décrit nous apparaissent soudains comme des lieux familiers et réellement intimes. Ceci est l’amour Fi Allah. Que ni l’espace ni le temps ne peuvent arrêter ni altérer. La preuve! Nous ressentons cet amour même si la qasîda est chantée par une autre personne que son auteur Ostad Acharqaoui.