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bilel b93
2010-06-17, 10:46
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Le Petit Larousse - Afrique du Sud larx://pl_vignettes/1012641.jpg

Afrique du Sud nom féminin, en anglais South Africa

État occupant l'extrémité méridionale de l'Afrique

Superficie : 1 221 000 km2

Nombre d'habitants : 48 577 000

Nom des habitants : Sud-Africains

Capitales : Pretoria (siège du gouvernement) et Le Cap (siège du Parlement)

Langues : afrikaans, anglais, ndebele, pedi, sotho, swati, tsonga, tswana, venda, xhosa et zoulou

Monnaie : rand.

Le pays est formé de 9 provinces : Cap-Est, Cap-Nord, Cap-Ouest, État libre, Gauteng, Kwazulu-Natal, Limpopo, Mpumalanga, Nord-Ouest.



■ INSTITUTIONS



République. Constitution de 1996, entrée en vigueur progressivement de 1997 à 1999. Le Parlement est composé de l'Assemblée nationale, élue pour 5 ans, et du Conseil national des provinces. Le président de la République est élu par l'Assemblée nationale (avec un mandat de la même durée). Il nomme le vice-président et les membres du Conseil des ministres, qu'il préside.



■ GÉOGRAPHIE



L'Afrique du Sud, première puissance économique du continent, est un État multiracial, où la majorité noire (75 % de la population) a accédé au pouvoir en 1994, succédant à la minorité blanche (moins de 15 %). Le pays compte d'autres minorités, métis et Asiatiques.

Il s'étend sur de vastes plateaux, relevés au S.-E. (Drakensberg). L'altitude modère les températures dans cette zone subtropicale, ce qui explique l'importance du peuplement d'origine européenne (Néerlandais, puis Britanniques), la nature des productions agricoles (maïs, sucre, vins) et l'extension de l'élevage (bovins et surtout ovins).

Mais la richesse du sous-sol constitue l'atout essentiel. Le pays compte parmi les grands producteurs mondiaux d'or et de diamants, de chrome, de titane, de vanadium, de manganèse, de charbon et d'uranium. L'industrie est surtout localisée autour de Johannesburg (la plus grande agglomération) et dans les ports (Durban, notamment).

La disparition de l'apartheid n'a pas entraîné l'uniformisation des genres et des niveaux de vie, le recul de l'important sous-emploi ou la disparition de l'analphabétisme dans la population noire, alors qu'une partie de la minorité blanche, inquiète, émigre. L'Afrique du Sud est en outre confrontée aux déséquilibres socio-économiques induits par le développement dramatique du sida.



■ HISTOIRE



Période africaine et hollandaise.

Peuplée très tôt dans la préhistoire, l'Afrique du Sud est occupée par les Bochiman, les Nama ou Hottentots (XIIe s.), puis par les Bantous (Xhosa, Zoulous, Sotho, au XVIe s.).

XVIe s. : les Portugais découvrent le pays sans s'y fixer.

1652 : les Hollandais fondent Le Cap, escale de la Compagnie des Indes orientales.

1685 : les colons (Boers) sont rejoints par les huguenots français. L'esclavage se développe. Les Hottentots sont décimés par la variole apportée par les Européens, et les Bochimans, pilleurs de bétail, sont exterminés par les colons.

La domination britannique.

1814 : au traité de Paris, la colonie hollandaise du Cap passe sous administration britannique.



1834 : l'abolition de l'esclavage (1833) mé*******e les Boers qui migrent vers l'est et le nord (« Grand Trek »). Ceux-ci sont évincés du Natal par les Britanniques et établissent deux républiques, Transvaal et Orange, qui consolident leur indépendance après un premier conflit avec la Grande-Bretagne (1877 - 1881). Les Xhosa s'opposent à la pénétration européenne (neuf guerres « cafres », 1779 - 1877) tandis que les Zoulous affrontent les Boers (bataille de Bloodriver, 1838) et les Britanniques, à Isandhlwana (1879).



1884 : la découverte d'or au Transvaal suscite un afflux d'étrangers, surtout anglais, et Cecil Rhodes, Premier ministre du Cap, tente en vain de s'en emparer (raid Jameson, 1895 - 1896).



1899 - 1902 : la guerre des Boers s'achève par la victoire difficile des Britanniques sur le Transvaal et l'Orange, qui sont annexés.



1910 : création de l'Union sud-africaine (États du Cap, Natal, Orange et Transvaal), qui sera membre du Commonwealth.



1913 : les premières lois de ségrégation raciale (apartheid) affectent les métis, les Indiens et surtout les Noirs, très majoritaires, mais pratiquement exclus de la conduite des affaires.



1920 : l'ancienne colonie allemande du Sud-Ouest africain est confiée à l'Union sud-africaine par la SDN, puis par l'ONU.



1948 : le gouvernement du Dr Malan (Parti national, afrikaner) durcit les lois d'apartheid (interdiction des mariages mixtes, ségrégation résidentielle, etc.).



À partir de 1959 : le gouvernement de H. F. Verwoerd amorce la politique des bantoustans.

La république d'Afrique du Sud.

1961 : à l'issue d'un référendum, l'Union se transforme en république indépendante, puis se retire du Commonwealth. Après 1966, B. J. Vorster et P. Botha poursuivent la politique d'apartheid, au prix d'un isolement grandissant du pays.



1976 : graves émeutes à Soweto.



1985 - 1986 : les émeutes antiapartheid font de nombreuses victimes. L'instauration de l'état d'urgence et la violence de la répression sont condamnées par plusieurs pays occidentaux qui prennent des sanctions économiques contre l'Afrique du Sud.



1988 : l'Afrique du Sud conclut un accord avec l'Angola et Cuba, qui entraîne un cessez-le-feu en Namibie.



1989 : Frederik De Klerk succède à P. Botha.

Vers une démocratie multiraciale.

1990 : F. De Klerk met en œuvre une politique d'ouverture vers la majorité noire (légalisation des organisations antiapartheid, libération de N. Mandela, négociations directes avec l'ANC, abolition de la ségrégation raciale dans les lieux publics). L'état d'urgence est levé. La Namibie accède à l'indépendance.



1991 : les trois dernières lois régissant l'apartheid sont abolies.



1993 : au terme de négociations difficiles, engagées en 1990, une Constitution intérimaire est adoptée (novembre), sous l'impulsion conjointe de F. De Klerk et de N. Mandela, et malgré l'opposition des extrémistes noirs et blancs.



1994 : les premières élections multiraciales (avril) sont largement remportées par l'ANC. N. Mandela est élu à la tête de l'État. Un gouvernement d'unité nationale est formé. L'Afrique du Sud retrouve sa place dans le concert des nations.

1996 : une nouvelle Constitution est adoptée. F. De Klerk et le Parti national (qui s'autodissoudra en 2005) quittent le gouvernement.

1999 : après une nouvelle et très nette victoire de l'ANC aux élections, Thabo Mbeki succède à N. Mandela à la présidence de la République.

2004 : l'ANC gagne encore très largement les élections. T. Mbeki est réélu à la tête de l'État.
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Le Petit Larousse - Algérie larx://pl_vignettes/1012643.jpg

Algérie nom féminin, en arabe al-Djazâir

État d'Afrique, sur la Méditerranée

Superficie : 2 380 000 km2

Nombre d'habitants : 33 858 000

Nom des habitants : Algériens

Capitale : Alger

Langues : officielle arabe, nationale tamazight

Monnaie : dinar algérien.



■ INSTITUTIONS



République démocratique et populaire. Constitution de 1996, révisée en 2002. Le président de la République est élu pour 5 ans au suffrage universel. Il nomme le Premier ministre. Parlement composé de l'Assemblée populaire nationale, élue pour 5 ans, et du Conseil de la nation.



■ GÉOGRAPHIE



Très vaste (plus de 4 fois la superficie de la France), l'Algérie est encore globalement peu peuplée. La majeure partie du pays appartient en fait au Sahara. La population, rapidement croissante (plus de 2 % par an), est concentrée sur le littoral, au climat méditerranéen, ou à proximité. Elle juxtapose arabophones (largement majoritaires) et berbérophones (Aurès, Kabylie), tous musulmans. Le taux de natalité, très élevé jusqu'au milieu des années 1980, explique sa grande jeunesse (près de 30 % des Algériens ont moins de 15 ans). L'urbanisation a progressé plus vite que l'industrie, pourtant favorisée par les revenus tirés de l'extraction du pétrole et du gaz naturel, bases des exportations. L'élevage ovin domine sur les Hautes Plaines. La frange méditerranéenne, site des principales villes, porte quelques cultures (blé, orge), parfois irriguées (agrumes). Après l'indépendance, la socialisation de l'économie n'a pas stimulé la productivité. L'émigration (vers la France) n'a pas enrayé le chômage. L'économie, qui a pâti dans les années 1990 de la violence qui sévissait dans le pays, renoue aujourd'hui avec la croissance, mais elle reste très dépendante de la rente énergétique et peine à répondre aux aspirations sociales.



■ HISTOIRE



L'Algérie antique.

Peuplée par les Berbères, l'Algérie est influencée par les civilisations phénicienne (fin du IIe millénaire) puis carthaginoise (VIIe-IIIe s. av. J.-C.). Les Berbères, les Maures et les Numides organisent des royaumes puissants en Numidie et en Mauritanie.

IIe s. av. J.-C. : sous la domination romaine (victoire de Marius sur Jugurtha en 105 av. J.-C.), l'Algérie connaît un réel essor (Timgad, Tébessa). Elle est christianisée.

Ve s. : les Vandales dévastent le pays.

VIe - VIIe s. : domination de Byzance.

Arabes et Berbères.

VIIe s. : arrivée des Arabes (raids d'Uqba ibn Nafi, 681 - 682). L'Algérie est islamisée et gouvernée de Damas par des califes omeyyades, puis de Bagdad par des califes abbassides. Les Berbères résistent à la domination arabe.

Xe - XIe s. : suzeraineté des Fatimides (dynastie chiite).

XIe - XIIe s. : deux dynasties berbères, les Almoravides puis les Almohades, dominent le Maghreb et une partie de l'Espagne.

XIIIe - XVIe s. : le pays est morcelé en de nombreuses principautés (dont Tlemcen), confédérations tribales ou ports libres. Le littoral s'ouvre à la civilisation andalouse.

La régence d'Alger.

1518 : face à la menace espagnole, les Algérois font appel aux corsaires turcs. L'un d'eux, Barberousse, place Alger sous la protection ottomane.

1587 : l'Algérie forme la régence d'Alger. Elle est gouvernée par les deys à partir du XVIIe s. et vit essentiellement de la course des navires corsaires en Méditerranée.

La colonisation française.

Juillet 1830 : le gouvernement de Charles X fait occuper Alger.

1832 - 1847 : résistance d'Abd el-Kader, qui déclare la guerre à la France (1839) et qui est vaincu par le général Bugeaud.

1852 - 1870 : la conquête est achevée avec l'occupation de la Kabylie et des confins sahariens. De nombreux colons s'installent surtout après 1870 (environ 984 000 « pieds-noirs » en 1954).

1870 - 1940 : l'économie connaît un certain essor, mais la situation des indigènes ne s'améliore pas.

1er novembre 1954 : insurrection algérienne qui marque le début de la guerre d'Algérie (® Algérie [guerre d'] (javascript:setArticleIndex(1,508,5375))).

1962 : l'Algérie devient indépendante.

L'Algérie indépendante.

1963 : A. Ben Bella, président de la nouvelle République, établit un régime socialiste à parti unique (FLN).

1965 : il est renversé par H. Boumediene, qui oriente la politique extérieure, d'abord anti-impérialiste, dans le sens du non-alignement.

1979 : le colonel Chadli succède à Boumediene après sa mort.

1988 : de graves émeutes éclatent contre la cherté de la vie et les pénuries. Chadli lance un programme de réformes politiques et économiques.

1989 : une importante réforme de la Constitution est adoptée. Le FLN perd le statut de parti unique ; le multipartisme est instauré.

1992 : après le succès remporté par le Front islamique du salut (FIS) lors du premier tour des élections législatives (décembre 1991), Chadli démissionne (janvier). Le processus électoral est suspendu et un Haut Comité d'État, présidé par Mohamed Boudiaf, assure transitoirement le pouvoir. L'état d'urgence est instauré (février) et le FIS est dissous (mars). Boudiaf est assassiné (juin) ; Ali Kafi lui succède (juillet). Le pouvoir doit faire face à la montée du terrorisme islamiste.

À partir de 1993 : la violence s'accroît (multiplication des attentats islamistes, notamment contre les étrangers et les intellectuels). Un nouveau régime de transition, mis en place en janvier 1994 et présidé par le général L. Zeroual, répond à cette situation à la fois par la répression et par des tentatives de négociation.

1995 : une élection présidentielle pluraliste confirme L. Zeroual à la tête de l'État.

1996 : une nouvelle Constitution étend les pouvoirs du président de la République.

1997 : les élections législatives sont remportées par le parti présidentiel. Mais la violence se radicalise encore (massacres collectifs de populations civiles).

1999 : L. Zeroual quitte ses fonctions avant la fin de son mandat. Abdelaziz Bouteflika est élu à la présidence de la République. Il engage une politique de réconciliation nationale qui, dans un premier temps, se révèle impuissante à juguler une violence quasi quotidienne.

2001 : de graves émeutes éclatent en Kabylie, où la situation reste tendue en dépit de la reconnaissance, en 2002, du tamazight comme langue nationale.

2002 : le FLN remporte les élections législatives.

2004 : A. Bouteflika est réélu à la tête de l'État.

2005 : une Charte pour la paix et la réconciliation nationale est approuvée par référendum.

2007 : le FLN arrive une nouvelle fois en tête des élections législatives, marquées par une abstention record. Le pays connaît un regain du terrorisme islamiste.
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Le Petit Larousse - Allemagne larx://pl_vignettes/1012644.jpg

Allemagne nom féminin, en allemand Deutschland

État fédéral d'Europe centrale

Superficie : 357 000 km2

Nombre d'habitants : 82 599 000

Nom des habitants : Allemands

Capitale : Berlin

Langue : allemand

Monnaie : euro.

Le pays est formé de 16 Länder (États) : Bade-Wurtemberg, Bavière, Berlin, Brandebourg, Brême, Hambourg, Hesse, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Sarre, Saxe, Basse-Saxe, Saxe-Anhalt, Schleswig-Holstein, Thuringe.



■ INSTITUTIONS



Nom officiel : République fédérale d'Allemagne. Loi fondamentale de 1949, révisée en 1990. Les 16 Länder ont chacun une Assemblée. Le président de la République est élu pour 5 ans par l'Assemblée fédérale (Bundestag et certains représentants des Länder). Le chancelier dirige le gouvernement fédéral (élu par le Bundestag sur proposition du chef de l'État). Le Parlement bicaméral est composé du Bundestag, élu pour 4 ans au suffrage universel direct, et du Bundesrat, désigné par les gouvernements des Länder.



■ GÉOGRAPHIE



L'Allemagne est de loin la première puissance économique de l'Europe, dont elle constitue aussi l'État le plus peuplé, après la Russie. L'histoire, plus que le milieu naturel (la superficie est restreinte : moins des deux tiers de celle de la France), explique cette primauté et, en particulier, la précocité et l'ampleur du développement commercial et industriel (celui-ci facilité toutefois par l'abondance de la houille de la Ruhr). Le caractère relativement récent de l'unité allemande (seconde moitié du XIXe s.) est aussi responsable, malgré le poids acquis par Berlin, de la présence de grandes villes (Hambourg, Munich, Francfort, Cologne, Stuttgart, Brême, Hanovre, Leipzig, Dresde) jouant toutes un rôle important dans la vie économique, sociale et culturelle du pays. Plus de 85 % des Allemands vivent d'ailleurs en ville. La population est dense (proche de 230 habitants au km2, plus du double de la densité française), particulièrement dans les régions rhénanes. Elle a néanmoins diminué récemment, en raison d'un taux de natalité très bas, devenu inférieur à un taux de mortalité influencé par un vieillissement déjà sensible.

Environ le tiers des actifs sont employés dans un secteur industriel concentré dans ses structures, mais diversifié dans ses productions. En tête viennent les constructions mécaniques (dont l'automobile) et électriques et la chimie, loin devant des branches traditionnelles, souvent en difficulté (comme l'extraction houillère, la sidérurgie ou le textile). L'agriculture n'occupe plus guère que 4 % des actifs, mais satisfait l'essentiel des besoins nationaux. Les services emploient donc la majeure partie de la population active, part témoignant du niveau du développement de l'économie. Environ 30 % de la production (produits industriels essentiellement) sont exportés (principalement vers les partenaires de l'Union européenne). Ce taux, exceptionnellement élevé compte tenu de l'importance du marché intérieur, permet de compenser le traditionnel déficit de la balance des services (investissements à l'étranger, solde négatif du tourisme). L'intégration des Länder de l'ancienne RDA a été coûteuse (modernisation des infrastructures et équipements notamment) et cette partie orientale du pays connaît toujours un taux élevé de chômage. Mais, après avoir souffert des conséquences de la réunification et du ralentissement de l'économie mondiale, l'Allemagne renoue aujourd'hui avec le dynamisme économique.



■ HISTOIRE



Les origines.

Ier millénaire av. J.-C. : les Germains s'installent entre Rhin et Vistule, refoulant les Celtes en Gaule. Ils sont repoussés vers l'est par les Romains, qui établissent une frontière fortifiée (limes) entre Coblence et Ratisbonne.

Ve - VIe s. : lors des Grandes Invasions, les Barbares germaniques fondent des royaumes parmi lesquels celui des Francs s'impose aux autres.

800 : fondation de l'Empire carolingien.

843 : le traité de Verdun partage l'Empire en trois royaumes : à l'est, la Francia orientalis de Louis le Germanique constituera la Germanie.

919 : Henri Ier l'Oiseleur, duc de Saxe, est élu roi de Germanie.

Le Saint Empire.

962 : le Saxon Otton Ier le Grand, roi de Germanie et d'Italie, fonde le Saint Empire romain germanique.

1024 - 1138 : la dynastie franconienne se heurte à la papauté : c'est la querelle des Investitures (1076 - 1122), marquée par l'humiliation d'Henri IV à Canossa (1077).

1138 - 1250 : la dynastie souabe (Hohenstaufen), avec Frédéric Ier Barberousse (1152 - 1190) et Frédéric II (1220 - 1250), engage la lutte du Sacerdoce et de l'Empire.

1250 - 1273 : le Grand Interrègne, période d'anarchie, favorise l'émancipation des principautés.

1273 - 1291 : Rodolphe Ier de Habsbourg est à la tête de l'Empire, avec le titre de roi des Romains.

1356 : Charles IV de Luxembourg promulgue la Bulle d'or, véritable Constitution du Saint Empire.

XVIe s. : l'Empire, à son apogée avec Maximilien Ier (1493 - 1519) et Charles Quint (1519 - 1556), voit son unité religieuse brisée par la Réforme protestante.

1618 - 1648 : la guerre de Trente Ans ravage le pays.

1648 : les traités de Westphalie confirment la division religieuse et politique (350 États) du pays et la faiblesse du pouvoir impérial.

XVIIIe s. : le royaume de Prusse, dirigé par les Hohenzollern (à partir de 1701), domine l'Allemagne et devient une grande puissance sous Frédéric II.

1806 : Napoléon écrase la Prusse à Iéna et remplace le Saint Empire par une Confédération du Rhin excluant l'Autriche et la Prusse.

L'unité allemande.

1815 : au congrès de Vienne, la Confédération du Rhin est remplacée par une Confédération germanique (39 États autonomes) englobant Prusse et Autriche.

1834 : union douanière entre les États allemands (Zollverein).

1848 - 1850 : échec des mouvements nationaux et libéraux. L'Autriche et la Prusse luttent pour constituer à leur profit une « Grande » ou une « Petite » Allemagne.

1862 - 1871 : Bismarck réalise l'unité allemande, après avoir éliminé l'Autriche (Sadowa, 1866) et vaincu la France (1870 - 1871).

1871 : l'« Empire allemand » est proclamé à Versailles (le roi de Prusse devient Kaiser).

1871 - 1890 : Bismarck met en œuvre la politique du Kulturkampf. L'expansion industrielle, remarquable, va de pair avec la formation d'un puissant parti socialiste.

1890 - 1914 : Guillaume II, qui a obtenu la démission de Bismarck, ajoute à sa politique coloniale des prétentions pangermanistes.

1914 - 1918 : la Première Guerre mondiale s'achève par la défaite de l'Allemagne (traité de Versailles, 28 juin 1919).

De Weimar au IIIe Reich.

1919 : la première Constitution démocratique est promulguée. Le social-démocrate F. Ebert est élu président de la République. La république de Weimar (17 États ou Länder) réprime le mouvement spartakiste (1919). L'humiliation causée par le traité de Versailles, l'occupation de la Ruhr par la France (1923 - 1925) et la crise économique favorisent la montée du nazisme.

1925 : Hindenburg remplace Ebert.

1933 - 1934 : Hitler, chancelier et « Führer », inaugure le IIIe Reich, un État dictatorial et centralisé.

1936 : remilitarisation de la Rhénanie.

1938 - 1939 : l'Allemagne annexe l'Autriche (Anschluss) et une partie de la Tchécoslovaquie, puis attaque la Pologne.

1939 - 1945 : Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne envahit et occupe la France et la plupart des pays européens, mais échoue face à la résistance de la Grande-Bretagne et de l'URSS, alliées aux États-Unis. Elle capitule le 8 mai 1945.

De l'occupation à la partition.

1945 - 1946 : vaincue, l'Allemagne est occupée par les armées alliées des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et de l'URSS, et sa frontière avec la Pologne est limitée à l'est par la ligne Oder-Neisse.

1948 : les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne décident la création d'un État fédéral dans leurs zones d'occupation. L'URSS bloque les accès de Berlin-Ouest (jusqu'en mai 1949).

1949 : la partition de fait est consacrée par la création de la République fédérale d'Allemagne ou RFA (23 mai) et, dans la zone d'occupation soviétique, de la République démocratique allemande ou RDA (7 octobre). Ces deux États précisent cependant dans leurs Constitutions que l'Allemagne est une république indivisible et que le peuple allemand devra parachever son unité.

La République fédérale d'Allemagne.

1949 : à l'issue des élections remportées par la CDU (Union chrétienne démocrate), K. Adenauer devient chancelier. Bénéficiant de l'aide américaine (plan Marshall), l'Allemagne amorce un redressement économique rapide. Elle accueille des millions de réfugiés allemands expulsés de Hongrie, de Pologne et de Tchécoslovaquie.

1951 : révision du statut d'occupation. La RFA entre dans la CECA.

1955 : elle devient membre de l'OTAN.

1956 : création de la Bundeswehr.

1958 : la RFA entre dans la CEE.

1963 : traité d'amitié et de coopération franco-allemand.

1963 - 1966 : sous le chancelier L. Erhard (chrétien-démocrate), le « miracle économique » allemand se poursuit.

1966 - 1969 : le chancelier K. Kiesinger, chrétien-démocrate, forme un gouvernement de « grande coalition » CDU-SPD (Parti social-démocrate).

1969 - 1974 : le chancelier W. Brandt, social-démocrate, forme un gouvernement de « petite coalition » avec le Parti libéral. Il axe sa politique sur l'ouverture à l'Est (Ostpolitik). Après avoir conclu un traité avec l'URSS et reconnu la ligne Oder-Neisse comme frontière germano-polonaise (1970), la RFA signe avec la RDA le traité interallemand de reconnaissance mutuelle (1972).

1974 - 1982 : le chancelier H. Schmidt, social-démocrate, maintient la coalition avec les libéraux.

1982 - 1987 : le chancelier H. Kohl, chrétien-démocrate, forme un gouvernement de coalition avec le Parti libéral. Les Verts font leur entrée au Bundestag en 1983.

1984 : Richard von Weiszäcker est élu à la présidence de la République.

1987 : la coalition CDU-Parti libéral remporte les élections et Kohl demeure chancelier.

1989 : la RFA est confrontée à un afflux massif de réfugiés est-allemands et aux changements intervenus en RDA.

La République démocratique allemande.

Organisée économiquement et politiquement sur le modèle soviétique, la RDA est dirigée par le Parti socialiste unifié (SED).

1949 : Wilhelm Pieck devient président de la République et Otto Grotewohl chef du gouvernement.

1950 : Walter Ulbricht est élu premier secrétaire du SED. La RDA adhère au Comecon.

1953 : des émeutes ouvrières éclatent.

1955 : la RDA adhère au pacte de Varsovie.

1960 : mort de W. Pieck. La fonction de président de la République est remplacée par un organe collectif, le Conseil d'État, dont W. Ulbricht devient président.

1961 : afin d'enrayer la forte émigration des Allemands de l'Est vers la RFA, un mur est construit séparant Berlin-Est et Berlin-Ouest.

1963 : le système de planification économique est assoupli.

1964 : Willi Stoph succède à Grotewohl comme chef du gouvernement.

1972 : le traité interallemand de reconnaissance mutuelle est signé, ouvrant la voie à la reconnaissance de la RDA par les pays occidentaux.

1973 : mort de W. Ulbricht. W. Stoph accède à la tête de l'État. Horst Sindermann dirige le gouvernement.

1976 : E. Honecker (devenu premier secrétaire du SED en 1971) succède à W. Stoph, qui redevient chef du gouvernement.

1989 : un exode massif de citoyens est-allemands vers la RFA et d'importantes manifestations réclamant la démocratisation du régime provoquent à partir d'octobre la démission des principaux dirigeants (dont Honecker et Stoph, remplacé au poste de chancelier par Hans Modrow), l'ouverture du mur de Berlin et de la frontière interallemande, l'abandon de toute référence au rôle dirigeant du SED.

1990 : lors des premières élections libres (mars), l'Alliance pour l'Allemagne, dont la CDU est la formation majoritaire, remporte une large victoire. Son leader, Lothar de Maizière, forme un gouvernement de coalition (avril).

L'Allemagne réunifiée.

1990 : l'union économique et monétaire entre la RFA et la RDA intervient en juillet. Le traité de Moscou (septembre) entre les deux États allemands, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'URSS fixe les frontières de l'Allemagne unie, dont il restaure l'entière souveraineté. Les Länder (Brandebourg, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe) sont reconstitués en Allemagne de l'Est (juillet) et, avec le Land de Berlin, adhèrent à la RFA. L'unification de l'Allemagne est proclamée le 3 octobre. Les premières élections de l'Allemagne unie (décembre) sont remportées par la coalition CDU-Parti libéral dirigée par Helmut Kohl.

1992 : des extrémistes de droite commettent des violences contre des immigrés et des demandeurs d'asile.

1993 : révision constitutionnelle limitant le droit d'asile.

1994 : les élections confirment au pouvoir la coalition CDU-Parti libéral dirigée par H. Kohl, reconduit pour la quatrième fois à la tête du gouvernement. Roman Herzog est élu à la présidence de la République.

1998 : après la nette victoire du SPD (Parti social-démocrate) aux élections, le nouveau chancelier, Gerhard Schröder, forme un gouvernement de coalition avec les Verts.

1999 : l'Allemagne participe à l'intervention militaire de l'OTAN puis à la force multinationale de maintien de la paix au Kosovo. Johannes Rau est élu à la présidence de la République.

2002 : le SPD remporte les élections ; G. Schröder, reconduit au poste de chancelier, maintient la coalition avec les Verts.

2004 : Horst Köhler est élu à la présidence de la République.

2005 : la CDU gagne, avec une très faible avance, les élections anticipées. Sa présidente, Angela Merkel, devient chancelière à la tête d'un gouvernement de « grande coalition » CDU-SPD.
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Le Petit Larousse - Argentine larx://pl_vignettes/1012649.jpg

Argentine nom féminin, en espagnol Argentina

État fédéral d'Amérique du Sud

Superficie : 2 780 000 km2

Nombre d'habitants : 39 531 000

Nom des habitants : Argentins

Capitale : Buenos Aires

Villes principales : Córdoba et Rosario

Langue : espagnol

Monnaie : peso argentin.



■ INSTITUTIONS



République fédérale de 23 provinces (ayant chacune un gouverneur et une Constitution), plus la capitale fédérale. Constitution de 1994. Le président de la République est élu pour 4 ans au suffrage universel. Le Congrès est composé de la Chambre des députés, élue pour 4 ans, et du Sénat, élu pour 6 ans.



■ GÉOGRAPHIE



En dehors de sa bordure occidentale, montagneuse, appartenant à la cordillère des Andes, l'Argentine, grande comme cinq fois la France, est formée de plateaux au sud (Patagonie), de plaines à l'est (Pampa) et au nord (Chaco). Le climat, subtropical au nord, devient tempéré vers le Río de la Plata, froid en Patagonie et dans la Terre de Feu. Les produits de l'agriculture et de l'élevage (céréales, soja, vins, sucre, viande, peaux, laine) et le tourisme sont les fondements d'une économie qui, longtemps handicapée par un lourd endettement, renoue aujourd'hui avec la croissance. Le sous-sol recèle du pétrole et du gaz naturel, ainsi que de l'uranium. L'industrie est présente principalement vers Buenos Aires, dont l'agglomération concentre le tiers de la population du pays, peu densément peuplé dans son ensemble.



■ HISTOIRE



La domination espagnole.

1516 : l'Espagnol Díaz de Solís pénètre dans le Río de la Plata.

1580 : fondation de Buenos Aires.

1776 : la région, d'abord dans la vice-royauté du Pérou, est intégrée à la vice-royauté du Río de la Plata, avec Buenos Aires comme capitale.

XVIIIe s. : le port et son arrière-pays, qui se peuplent lentement, connaissent un essor économique important.

L'indépendance.

1806 - 1807 : les milices locales repoussent deux offensives britanniques sur Buenos Aires.

1810 : le vice-roi est déposé par une junte de notables.

1816 : le congrès de Tucumán proclame l'indépendance de l'Argentine.

Fédéralistes, centralistes et caudillos.

1820 - 1829 : les fédéralistes - dirigés par des caudillos provinciaux - et les centralistes - à Buenos Aires - se livrent une bataille acharnée.

1835 - 1852 : dictature de Juan Manuel de Rosas.

1853 : Justo José de Urquiza, vainqueur de Rosas, donne à l'Argentine une Constitution fédérale et libérale.

1862 : avec l'élection de Bartolomé Mitre à la présidence, l'unité du pays est enfin réalisée.

Enrichissement et peuplement.

1862 - 1880 : les conditions du développement se mettent en place, celui-ci étant fondé sur l'expansion de l'élevage bovin et ovin et sur la construction d'un réseau de chemin de fer. Les Indiens sont soumis ou éliminés.

1865 - 1870 : guerre de la Triple-Alliance contre le Paraguay.

1874 - 1879 : guerres indiennes en Patagonie et dans la Pampa.

1880 - 1930 : parallèlement à l'arrivée massive d'immigrants européens (en majorité italiens), l'économie connaît un essor remarquable. Face à la domination de l'oligarchie libérale, constituée de grands propriétaires terriens et d'exportateurs, l'opposition des classes moyennes et populaires (radicalisme) s'affirme. Le président Hipólito Yrigoyen (1916 - 1922 et 1928 - 1930), radical, impose une législation sociale sans toucher aux structures agraires.

Les militaires au pouvoir.

La crise mondiale de 1929 favorise la mise en place de régimes militaires conservateurs.

1943 : le président Ramón Castillo est déposé par une junte d'officiers nationalistes, dont fait partie Juan Domingo Perón. Devenu président de la République (1946 - 1955), celui-ci applique, avec sa femme, Eva Duarte, une doctrine populiste dite « justicialiste ».

1955 : Perón est écarté par une junte militaire. Une période de crise permanente s'ensuit.

1973 : Perón redevient président. À sa mort (1974), sa troisième femme, Isabel, lui succède.

1976 : une junte militaire présidée par le général Videla impose un régime d'exception, marqué par une répression sanglante.

1982 : la défaite des Malouines ramène les civils au pouvoir.

Les civils au pouvoir.

1983 : Raúl Alfonsín, leader du Parti radical, est élu président de la République. Le pays, en plein marasme économique, doit aussi faire face au problème de l'équilibre précaire entre le pouvoir civil et les militaires.

1989 : le péroniste Carlos Saúl Menem est élu à la présidence de la République (réélu en 1995).

1999 : Fernando De la Rúa (Parti radical) accède à la tête de l'État.

2001 : confronté à une très grave crise financière et sociale, il démissionne (décembre). S'ouvre alors pour le pays une période d'incertitude économique et politique.

2003 : le péroniste Néstor Kirchner devient président de la République et réussit à relancer l'économie.

2007 : Cristina Fernández de Kirchner, sa femme (péroniste également), lui succède.
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Le Petit Larousse - Australie larx://pl_vignettes/1012651.jpg

Australie nom féminin, en anglais Australia

État fédéral d'Océanie

Superficie : 7 700 000 km2

Nombre d'habitants : 20 743 000

Nom des habitants : Australiens

Capitale : Canberra

Villes principales : Sydney et Melbourne

Langue : anglais

Monnaie : dollar australien.

Le pays est formé de 6 États (Australie-Méridionale, Australie-Occidentale, Nouvelle-Galles du Sud, Queensland, Tasmanie, Victoria) et de 2 territoires (Territoire du Nord et Territoire de la Capitale australienne).



■ INSTITUTIONS



Constitution de 1901. L'État fédéral (6 États ayant chacun un gouvernement et un Parlement, 2 territoires) est membre du Commonwealth. Le gouverneur général représente la Couronne britannique. Le Premier ministre est responsable devant la Chambre des représentants, qui nomme les ministres. Le Parlement bicaméral comprend la Chambre des représentants, élue pour 3 ans, et le Sénat, élu pour 6 ans. Les derniers pouvoirs d'intervention directe de la Grande-Bretagne ont été abolis par l'Australia Act de 1986.



■ GÉOGRAPHIE



Vaste comme quinze fois la France, l'Australie est encore globalement peu peuplée. C'est un pays désertique, en dehors des bordures est et sud, au climat tempéré, où se concentrent, ponctuellement, les hommes. Canberra, création artificielle, est la seule grande ville de l'intérieur. Les cinq principales villes (Sydney, Melbourne, Brisbane, Adélaïde et Perth), toutes littorales, regroupent en effet 60 % de la population australienne, urbanisée à plus de 85 %. Les Aborigènes représentent 2 % de la population, moins que la minorité asiatique (en pleine expansion).

L'agriculture emploie moins de 5 % des actifs, mais la production, mécanisée et sur de grandes superficies, est notable : blé, sucre, élevage bovin et surtout ovin (premier rang mondial pour la laine). Le sous-sol est très riche en produits énergétiques (houille, hydrocarbures et uranium) et minéraux (bauxite, fer, plomb et zinc). L'industrie valorise surtout ces productions (sidérurgie et métallurgie de transformation, chimie, aluminium). Les matières premières constituent la base des exportations, dirigées aujourd'hui en priorité vers la Chine. Le secteur tertiaire fournit les deux tiers du PIB.



■ HISTOIRE



Les origines et le début de la colonisation britannique.

Occupée partiellement par des populations dites « australoïdes » (Aborigènes), dont les traces d'activité remontent à près de 40 000 ans, l'Australie est atteinte par les navigateurs hollandais au XVIIe s.

1770 : James **** explore la côte méridionale.

1788 : début de la colonisation britannique en Nouvelle-Galles du Sud à partir de Port Jackson (Sydney). L'Australie est d'abord une terre de déportation pour les détenus (convicts).

Peuplement et expansion.

La colonisation s'étend à tout le continent au XIXe s. Le sol est exploité par des cultivateurs et des éleveurs de moutons mérinos. La ruée vers l'or (1851) accélère l'immigration britannique, le chemin de fer se développe, ainsi que l'exportation du blé. Parallèlement, les six colonies (actuels États) sont successivement créées (1823 - 1859) et dotées de gouvernements responsables devant les Parlements (1851 - 1880).

1901 : le Commonwealth of Australia est proclamé. Le pays participe activement à la Première comme à la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés.

L'Australie depuis 1945.

Devenue une nation dotée d'une industrie puissante et moderne, l'Australie s'affirme le partenaire privilégié des États-Unis dans la région. Elle développe des relations économiques avec le Japon, la Corée du Sud, la Chine et les pays de l'ASEAN. La vie politique est marquée par l'alternance au pouvoir des libéraux (dont Robert Gordon Menzies, à la tête du gouvernement de 1939 à 1941 et de 1949 à 1966 ; Malcolm Fraser, 1975 - 1983 ; John Howard, 1996 - 2007) et des travaillistes (Bob Hawke, 1983 - 1991 ; Paul Keating, 1991 - 1996 ; Kevin Rudd, Premier ministre depuis 2007). Depuis la fin des années 1990, l'Australie conforte son statut de puissance militaire et politique dans la zone Asie-Pacifique.
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Le Petit Larousse - Brésil larx://pl_vignettes/1012664.jpg

Brésil nom masculin, en portugais Brasil

État fédéral d'Amérique du Sud

Superficie : 8 512 000 km2

Nombre d'habitants : 191 791 000

Nom des habitants : Brésiliens

Capitale : Brasília

Villes principales : São Paulo et Rio de Janeiro

Langue : portugais

Monnaie : real brésilien.



■ INSTITUTIONS



République fédérale (26 États dotés d'un gouvernement et d'un Parlement ; et un district fédéral). La Constitution de 1988 a été amendée en 1994 et en 1997. Le président de la République est élu pour 4 ans au suffrage universel. Le Congrès est composé de la Chambre des députés, élue pour 4 ans, et du Sénat, élu pour 8 ans.



■ GÉOGRAPHIE



Le Brésil occupe la moitié de la superficie et regroupe une part égale de la population de l'Amérique du Sud. La population brésilienne, dont la croissance s'est ralentie (1,4 % par an), est très composite, mêlant Blancs, Noirs, Indiens, Asiatiques, le plus souvent métissés. Elle se concentre pour plus des trois quarts dans les villes, dont une quinzaine dépassent le million d'habitants. Dans les grandes villes, où affluent les ruraux alors que sévit le sous-emploi, les bidonvilles se sont multipliés. La population est plus dense sur le littoral. L'intérieur (au N.-O., Amazonie forestière, chaude et humide ; plus à l'E. et au S., plateaux souvent arides et aux sols médiocres) est souvent vide, hors des sites miniers et des fronts de colonisation des routes transamazoniennes, à l'origine de la déforestation progressive de l'Amazonie.

L'agriculture emploie encore plus de 20 % des actifs. Le Brésil est le premier ou deuxième producteur mondial de café, d'agrumes, de sucre, de soja. L'élevage bovin est également développé. L'industrie bénéficie d'abondantes ressources minérales : fer surtout (ayant permis l'essor de la sidérurgie), bauxite, manganèse. Au niveau énergétique, le potentiel hydroélectrique est partiellement aménagé, l'exploitation pétrolière croît (gisements offshore notamment), et le Brésil développe la production de biocarburants.

Les atouts ne manquent donc pas, mais la croissance est freinée par une structure agraire archaïque (beaucoup de grandes propriétés sous-exploitées et une masse de paysans sans terre), les irrégularités climatiques aussi, la trop rapide augmentation de population. Aux inégalités sociales se superposent des contrastes régionaux de développement, notamment entre le Nordeste, souvent misérable, et les villes du Sud-Est, plus dynamiques. Une part importante de l'industrie de transformation (montage automobile, chimie, électronique) est sous contrôle étranger. Toutefois, la dette extérieure, longtemps énorme, s'est aujourd'hui résorbée.



■ HISTOIRE



La période coloniale.

1500 : Pedro Álvares Cabral découvre le Brésil, qui devient possession portugaise.

1532 - 1560 : les tentatives françaises d'installation se terminent par la victoire des Portugais.

1624 - 1654 : attirés par la richesse sucrière du pays, les Hollandais occupent les côtes brésiliennes, avant d'être rejetés à la mer.

1720 - 1770 : la recherche de l'or provoque la création du Brésil intérieur, domaine des métis, qui laissent la côte aux Blancs. Les grandes plantations se développent (culture du coton, du cacao et du tabac) et assurent le renouveau économique du pays.

1775 : l'esclavage indien est aboli, l'appel de la main-d'œuvre noire est accru.

1808 - 1821 : la famille royale portugaise, en fuite devant les armées napoléoniennes, s'installe à Rio de Janeiro.

1815 : Jean VI élève le Brésil au rang de royaume.

L'Empire brésilien.

1822 - 1889 : sous Pierre Ier (1822 - 1831) et Pierre II (1831 - 1889), le Brésil, empire indépendant, connaît un considérable essor démographique (immigration) et économique (café, voies ferrées) ; ses frontières sont rectifiées après la guerre contre le Paraguay. L'abolition de l'esclavage noir mé*******e l'aristocratie foncière (1888).

La république des « coronels ».

1889 : Pierre II est renversé par l'armée, et une république fédéraliste est proclamée. La réalité du pouvoir appartient cependant aux oligarchies qui possèdent la terre et les hommes. La culture du café reste prépondérante, assurant la prospérité, mais la production du blé et du caoutchouc se développe.

1917 : le Brésil déclare la guerre à l'Allemagne.

L'ère Vargas.

1930 : la crise économique entraîne la chute du régime. Getúlio Vargas accède au pouvoir ; élu président en 1934, il instaure en 1937 un régime dictatorial.

1942 : la participation du Brésil à la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés stimule l'essor économique du pays.

1945 : Vargas est déposé par les militaires.

1950 : Vargas est réélu président. Mais l'opposition, liée aux intérêts étrangers, l'accule au suicide (1954).

Les militaires au pouvoir.

1956 - 1964 : des gouvernements réformistes se succèdent, en butte à l'emprise des sociétés multinationales.

1960 : Brasília devient la capitale du Brésil.

1964 - 1985 : à la suite d'un coup d'État militaire, les généraux accèdent au pouvoir (Castello Branco, Costa e Silva, Médici, Geisel, Figueiredo). L'économie est subordonnée à la domination nord-américaine.

Le retour à la démocratie.

1985 : les civils reviennent au pouvoir. Le président José Sarney (1985 - 1990) et son successeur, Fernando Collor de Mello (élu en décembre 1989, pour la première fois au suffrage universel), doivent faire face à une situation économique et financière particulièrement difficile.

1992 : accusé de corruption, Collor de Mello est suspendu de ses fonctions, et contraint de démissionner. Le vice-président Itamar Franco assure la transition.

1995 : Fernando Henrique Cardoso accède à la présidence de la République.

1999 : il est confronté, au début de son second mandat, à une grave crise financière (suivie d'une autre en 2001).

2003 : Luiz Inácio Lula da Silva, leader historique de la gauche brésilienne, devient président.

2006 : il est réélu à la tête de l'État.
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Le Petit Larousse - Cameroun larx://pl_vignettes/1012670.jpg

Cameroun nom masculin, en anglais Cameroon

État d'Afrique centrale, sur le golfe de Guinée

Superficie : 475 000 km2

Nombre d'habitants : 18 549 000

Nom des habitants : Camerounais

Capitale : Yaoundé

Langues : anglais et français

Monnaie : franc CFA.



■ GÉOGRAPHIE



Le Cameroun est formé de plaines (sur le littoral), de hauteurs volcaniques isolées (mont Cameroun [4 070 m]), de chaînes massives au centre (Adamaoua), de collines et de plateaux aux extrémités sud et nord. Toujours chaud, le climat devient plus sec vers le nord. On passe de la forêt dense (fournissant du bois précieux et trouée par des cultures de cacao et de café) à la savane (domaine de l'élevage bovin et des cultures vivrières [mil, sorgho, manioc]). En dehors des branches alimentaires, l'industrie est représentée par la production d'aluminium (Édéa) et surtout de pétrole. Douala demeure le principal port et la métropole économique du pays.



■ HISTOIRE



Avant la colonisation.

XIIIe s. : la première vague d'immigrants bantous arrive du sud (notamment les Douala), suivie par celle des Fang. Au N. se trouvent des locuteurs de langue soudanaise (Sao, Peuls), venus de la vallée du Niger en deux vagues (XIe et XIXe s.). Au S., les Bamiléké et les Bamoum fondent des chefferies et royaumes. Les Pygmées sont les plus anciens habitants de la forêt.

L'époque coloniale et l'indépendance.

1860 : les Européens (Britanniques, Allemands) interviennent ; des missionnaires arrivent et les premières factoreries s'installent.

1884 : G. Nachtigal obtient le premier traité de protectorat sur le Cameroun, qui devient colonie allemande.

1911 : un traité franco-allemand étend les possessions allemandes.

1916 : les Alliés expulsent les Allemands.

1919 et 1922 : le Cameroun est divisé en deux zones, sous mandats britannique et français.

1946 : les mandats sont transformés en tutelles. Les revendications nationales se développent.

1960 : l'ex-Cameroun français est proclamé indépendant. Ahmadou Ahidjo devient président de la République.

1961 : après le rattachement du sud de l'ex-Cameroun britannique (le nord est réuni au Nigeria), la république devient fédérale.

1966 : Ahidjo instaure un régime à parti unique.

1972 : la fédération devient une république unitaire.

1982 : Paul Biya succède à Ahidjo (il est régulièrement réélu depuis).

1990 : le multipartisme est rétabli.

Depuis 1991 : le pouvoir en place, très contesté, doit faire face à la montée de l'opposition.

1995 : le Cameroun devient membre du Commonwealth.
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Le Petit Larousse - Chili larx://pl_vignettes/1012674.jpg

Chili nom masculin, en espagnol Chile

État d'Amérique du Sud

Superficie : 757 000 km2

Nombre d'habitants : 16 635 000

Nom des habitants : Chiliens

Capitale : Santiago

Langue : espagnol

Monnaie : peso chilien.



■ INSTITUTIONS



Régime présidentiel. Constitution de 1980, amendée en 1989, 1994 et 2005. Président de la République élu au suffrage universel direct pour 4 ans, à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Congrès national composé de la Chambre des députés, élue pour 4 ans, et du Sénat, élu pour 8 ans.



■ GÉOGRAPHIE



Étiré sur plus de 4 000 km du nord au sud, large seulement de 100 à 200 km en moyenne, le Chili est formé d'une dépression centrale discontinue, entre les Andes proprement dites, à l'est, et une chaîne côtière, à l'ouest. L'extension en latitude explique la succession des climats et des paysages végétaux : désert de l'Atacama au nord ; climat méditerranéen de la région de Santiago, océanique vers Osorno, froid et humide plus au sud, où la forêt disparaît progressivement.

Santiago concentre environ le tiers d'une population fortement urbanisée et qui s'accroît encore sensiblement. L'agriculture juxtapose blé, vignoble et élevage (bovin et ovin). La pêche est active. Le sous-sol fournit du fer et surtout du cuivre (premier rang mondial), base des exportations. L'endettement demeure notable, mais le Chili a connu un réel essor depuis le milieu des années 1980.



■ HISTOIRE



La période coloniale.

Le Chili précolombien est peuplé de groupes ethniques qui résistent à la conquête inca, puis, pendant trois siècles, à la conquête espagnole.

1541 : Pedro de Valdivia fonde Santiago.

1553 : il est vaincu et tué par les Araucans.

1778 : le Chili, qui dépendait jusqu'alors de la vice-royauté du Pérou, devient capitainerie générale.

L'indépendance et le XIXe s.

1810 : une junte patriotique se forme à Santiago.

1814 : les insurgés chiliens, commandés par Bernardo O'Higgins et José Miguel Carrera, sont vaincus par les Espagnols à Rancagua.

1817 : San Martín bat les Espagnols à Chacabuco ; O'Higgins reçoit le titre de directeur suprême du Chili.

1818 : la victoire de Maipú libère définitivement le pays. La république est instaurée.

1823 - 1831 : une période d'anarchie succède à la dictature de O'Higgins.

1831 - 1871 : les conservateurs sont au pouvoir et promulguent une Constitution (1833).

1871 - 1891 : une coalition de libéraux et de radicaux dirige le pays et engage la guerre du Pacifique (1879 - 1884) contre le Pérou et la Bolivie ; vainqueur, le Chili s'empare de toute la façade maritime de la Bolivie et des provinces de Tarapacá, Tacna et Arica, appartenant au Pérou.

Le Chili contemporain.

1891 - 1925 : la guerre civile de 1891 aboutit au triomphe du régime parlementaire sur le régime présidentiel. Pendant la Première Guerre mondiale, le Chili connaît une période de prospérité due à l'exploitation de ses richesses minières (cuivre, nitrates).

1925 : l'armée rétablit le régime présidentiel.

1938 - 1952 : l'entrée dans la vie politique des classes moyennes amène au pouvoir des gouvernements de front populaire, puis de centre gauche.

1964 - 1970 : à la réaction oligarchique menée par le conservateur Jorge Alessandri (1958 - 1964) succède la présidence du démocrate-chrétien Eduardo Frei Montalva.

1970 : le candidat de la gauche, Salvador Allende, remporte les élections présidentielles. Il entreprend la nationalisation des mines et des banques.

1973 : il est éliminé par une junte militaire. Le général Pinochet, « chef suprême de la nation », instaure un régime d'exception.

1980 : une nouvelle Constitution confirme le caractère autoritaire du régime, confronté à une contestation grandissante.

1988 : Pinochet organise un plébiscite visant à assurer la reconduction du régime en place. Le « non » l'emporte, mais Pinochet décide de rester à la tête de l'État jusqu'en 1990, terme légal de son mandat.

1990 : le démocrate-chrétien Patricio Aylwin (élu en 1989) succède à Pinochet.

1994 : le démocrate-chrétien Eduardo Frei Ruíz-Tagle (fils du président E. Frei Montalva) devient président de la République.

1998 : l'arrestation et la détention (jusqu'en 2000), à Londres, du général Pinochet relancent le débat intérieur sur les années 1970 - 1980.

2000 : le socialiste Ricardo Lagos accède à la tête de l'État.

2004 : l'État chilien reconnaît officiellement ses responsabilités dans les exactions commises lors de la dictature militaire.

2006 : la socialiste Michelle Bachelet est élue à la présidence de la République.
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Le Petit Larousse - Corée (République populaire démocratique de) larx://pl_vignettes/1012678.jpg

République populaire démocratique de Corée ou Corée du Nord nom féminin

État d'Asie orientale, occupant la partie nord de la péninsule coréenne

Superficie : 120 500 km2

Nombre d'habitants : 23 790 000

Nom des habitants : Nord-Coréens

Capitale : Pyongyang

Langue : coréen

Monnaie : won nord-coréen.



■ GÉOGRAPHIE



C'est un pays montagneux, au climat rude, où le riz, le maïs et le blé constituent, avec les produits de la pêche, les bases de l'alimentation. La présence de charbon surtout et de fer, les aménagements hydroélectriques (sur le Yalu) ont favorisé le développement de l'industrie de base (sidérurgie, chimie), dans le cadre d'une économie collectiviste et peu ouverte sur l'extérieur. Confrontée dans les années 1980 - 1990 à un effondrement de sa production agricole (famine) et à la faillite de son économie, la Corée du Nord connaît aujourd'hui une légère amélioration de sa situation avec, en contrepartie, une accentuation des inégalités sociales.



■ HISTOIRE



Kim Il-sung assume la direction du pays dès la création de la République (1948). Il instaure un régime socialiste à parti unique (parti du Travail), inspiré du modèle soviétique.

1991 : les deux Corées entrent à l'ONU et signent un accord de réconciliation.

1994 : mort de Kim Il-sung.

1998 : son fils Kim Jong-il, son successeur désigné, est officiellement porté à la tête de l'État.

2000 : amorce d'une détente avec la Corée du Sud (sommets intercoréens de juin 2000 et d'oct. 2007).

Depuis 2002 : les relations entre la Corée du Nord et la communauté internationale connaissent un regain de tension, en particulier sur la question du nucléaire (des crises aiguës - notamment après l'essai nucléaire nord-coréen d'octobre 2006 - alternant avec des phases de négociations et de compromis).
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Le Petit Larousse - Corée (république de) larx://pl_vignettes/1012679.jpg

république de Corée ou Corée du Sud nom féminin

État d'Asie orientale, occupant la partie sud de la péninsule coréenne

Superficie : 99 000 km2

Nombre d'habitants : 48 224 000

Nom des habitants : Sud-Coréens

Capitale : Séoul

Ville principale : Pusan

Langue : coréen

Monnaie : won.



■ GÉOGRAPHIE



Moins étendu que la Corée du Nord, cet État est beaucoup plus peuplé. L'extension des plaines et des collines et un climat plus doux expliquent la prédominance de la culture du riz. La pêche est aussi active. Palliant la pauvreté du sous-sol, l'abondance de la main-d'œuvre et les capitaux étrangers ont stimulé l'industrie (textile, chimie, sidérurgie et surtout construction navale et automobile, constructions électriques et électroniques). Cette industrie, représentée notamment dans les grandes villes de Pusan (débouché maritime) et de Séoul, est largement exportatrice. Après une phase de croissance spectaculaire, l'économie a connu une période difficile (crise financière asiatique de 1997 - 1998 et problèmes structurels), aujourd'hui suivie d'un net redressement.



■ HISTOIRE



Présidée par Syngman Rhee (1948 - 1960), auquel ont succédé Park Chung-hee (1963 - 1979) puis Chun Doo-hwan (1980 - 1988), la république de Corée est soumise à un régime autoritaire, mais un processus de démocratisation s'engage en 1987.

1988 : Roh Tae-woo devient président de la République (élu au suffrage universel, décembre 1987).

1991 : les deux Corées entrent à l'ONU et signent un accord de réconciliation.

1993 : Kim Young-sam accède à la tête de l'État.

1998 : Kim Dae-jung, leader historique de l'opposition, devient président de la République.

2000 : un dialogue s'engage entre les deux Corées (rencontre historique des deux chefs d'État, en juin, à Pyongyang, renouvelée en octobre 2007).

2003 : Roh Moo-hyun est président de la République.

2008 : Lee Myung-bak lui succède.
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Le Petit Larousse - Côte d'Ivoire larx://pl_vignettes/1012681.jpg

Côte d'Ivoire

État d'Afrique occidentale, sur le golfe de Guinée

Superficie : 322 000 km2

Nombre d'habitants : 19 262 000

Nom des habitants : Ivoiriens

Capitale : Yamoussoukro

Ville principale : Abidjan

Langue : français

Monnaie : franc CFA.



■ INSTITUTIONS



République à régime présidentiel. Constitution de 2000. Président de la République élu au suffrage universel pour 5 ans, qui nomme le Premier ministre. Assemblée nationale élue au suffrage universel pour 5 ans.



■ GÉOGRAPHIE



En arrière de la région littorale, bordée par des lagunes et occupée partiellement par la forêt dense, des plateaux recouverts par la savane apparaissent au nord. La Côte d'Ivoire associe les cultures commerciales, développées aux dépens de la forêt (fruits, coton, café et surtout cacao [premier rang mondial]), et vivrières (manioc, riz) à l'exploitation forestière (acajou). L'économie, qui a connu une notable expansion, reste dépendante de l'évolution des cours des matières premières et, surtout, du retour du pays à la stabilité politique. Abidjan demeure la seule grande ville et le débouché maritime du pays.



■ HISTOIRE



Avant l'indépendance.

Les plus anciennes populations sont les Kru (au sud-ouest), puis les Sénoufo (au nord-est). Vers le XVe s., les Kru se replient sous la poussée des Mandé, qui fonderont le royaume de Kong. Les Akan (Agni, Baoulé), implantés au début du XVIIIe s., fondent des chefferies ou royaumes (sud-est).

1842 : les Français s'emparent de la zone lagunaire.

1895 - 1896 : la colonie de Côte d'Ivoire, créée en 1893, est rattachée à l'A-OF.

1908 - 1915 : le gouverneur Angoulvant (1872 - 1932) conquiert militairement le pays.

1934 : après Grand-Bassam puis Bingerville, Abidjan devient capitale. Le pays vit des plantations de cacao et de café et de l'exploitation de la forêt, facilitée par la construction de la voie ferrée Abidjan-Niger, menant jusqu'à la frontière de la Haute-Volta (en partie rattachée à la Côte d'Ivoire de 1932 à 1947).

La république.

1958 : territoire d'outre-mer depuis 1946, la Côte d'Ivoire devient république autonome.

1960 : elle accède à l'indépendance, avec pour président Félix Houphouët-Boigny, fidèle à la coopération avec la France.

1990 : une grave crise politique et sociale conduit le pouvoir à ouvrir le pays au multipartisme.

1993 : après la mort d'Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié lui succède (confirmé à la tête de l'État en 1995).

1999 : il est destitué par des militaires dirigés par le général Robert Gueï.

2000 : Laurent Gbagbo, leader historique de l'opposition, est élu à la présidence de la République, face à R. Gueï. Mais le scrutin, d'où ont été écartés la majorité des candidats (notamment l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara), ravive les tensions ethniques et religieuses.

À partir de 2002 : d'importantes rébellions se développent, prenant le contrôle de plus de la moitié - nord et ouest - du pays (envoi de troupes françaises d'interposition, qui sont épaulées à partir de 2004 par des forces de l'ONU).

2003 : un cessez-le-feu est proclamé et la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, décidée. Mais les affrontements se poursuivent.

2004 : la communauté française est la cible de violentes attaques (novembre).

2005 et 2006 : le mandat du président Gbagbo est prorogé, tandis qu'un gouvernement de transition est chargé de préparer les élections.

2007 : un accord est conclu entre le pouvoir et les rebelles (leur chef, Guillaume Soro, est nommé Premier ministre). Mais la mise en œuvre du processus de paix et la normalisation de la situation politique ne progressent que lentement.
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Le Petit Larousse - Danemark larx://pl_vignettes/1012686.jpg

Danemark nom masculin, en danois Danmark

État d'Europe du Nord

Superficie : 43 000 km2

Nombre d'habitants : 5 442 000

Nom des habitants : Danois

Capitale : Copenhague

Langue : danois

Monnaie : krone (couronne danoise).



■ INSTITUTIONS



Monarchie constitutionnelle. Constitution de 1953. Le roi nomme le Premier ministre au sein du Parlement (le Folketing), monocaméral, élu pour 4 ans au scrutin direct.



■ GÉOGRAPHIE



Pays plat, culminant à 173 m, le Danemark est un État continental (presqu'île du Jylland) et insulaire (Sjaelland, Fyn, Lolland, etc.), au climat doux et assez humide. L'extension des plaines a favorisé l'essor des cultures céréalières (orge et blé) et fourragères. Celles-ci alimentent, partiellement, un important élevage bovin et porcin, dont les produits (lait, beurre, viande) forment l'une des bases des exportations. La pêche est aussi développée. Outre l'agroalimentaire, les branches industrielles les mieux représentées sont les constructions mécaniques et navales, le matériel électrique et la chimie ; elles sont localisées dans les principales villes. Le pétrole et le gaz naturel extraits de la mer du Nord couvrent env. 40 % des besoins en énergie du pays. Le niveau de vie est élevé.



■ HISTOIRE



Les origines et la formation du royaume.

Peuplé dès le néolithique, le pays connaît à l'âge du bronze une culture très élaborée.

IXe s. : les Danois participent aux expéditions vikings qui ravagent les côtes de l'Europe occidentale.

Xe s. : la dynastie du Jylland unifie le pays, qui se christianise peu à peu.

XIe s. : Svend Ier (vers 986 - 1014) s'empare de l'Angleterre. Son fils, Knud Ier le Grand, règne sur l'Angleterre, le Danemark et une partie de la Scandinavie.

1042 : l'Angleterre s'affranchit du Danemark.

Le Moyen Âge chrétien.

XIIe s. : le régime féodal s'implante, tandis que l'influence de l'Église romaine se renforce, multipliant églises et monastères.

1167 : l'évêque Absalon (1128 - 1201) fonde Copenhague.

1157 - 1241 : « l'ère des Valdemar » marque l'apogée de la civilisation médiévale du Danemark.

XIIIe s. : cette période est suivie d'un affaiblissement politique et économique, les villes hanséatiques concurrençant le commerce danois.

XIVe s. : le redressement s'opère avec Valdemar IV (1340 - 1375) et surtout avec sa fille, Marguerite Valdemarsdotter, qui réalise l'union des trois royaumes scandinaves sous la domination danoise (Union de Kalmar, 1397).

L'époque de la Réforme.

Le XVIe s. est caractérisé par l'hégémonie culturelle allemande et l'affermissement d'une bourgeoisie commerçante prospère dans les ports.

1523 : l'Union de Kalmar est définitivement rompue avec l'élection de Gustave Vasa au trône de Suède.

1536 : le luthéranisme devient religion d'État.

1563 - 1570 : la guerre dano-suédoise pour la possession des détroits (Sund) consacre la suprématie du Danemark sur la Baltique.

La lutte avec la Suède.

1625 - 1629 : le Danemark participe à la guerre de Trente Ans ; c'est un échec.

1645 : attaqué et vaincu par les Suédois, il doit renoncer à percevoir de la Suède les péages du Sund et des Belts (paix de Brömsebro).

1658 : la paix de Roskilde attribue la Scanie à la Suède.

1720 : au traité de Frederiksborg, le Danemark obtient le sud du Slesvig.

XVIIIe s. : il connaît une période d'expansion économique et commerciale.

1770 - 1772 : Christian VII laisse le pouvoir à Struensee, qui gouverne en despote éclairé.

Le XIXe s.

1801 : le Danemark entre dans la ligue des Neutres contre la Grande-Bretagne, mais la pression anglaise (bombardements de Copenhague en 1801 et 1807) le fait basculer dans le camp français.

1814 : à la paix de Kiel, le Danemark perd la Norvège, mais reçoit le Lauenburg.

1849 : Frédéric VII promulgue une constitution démocratique.

1864 : à la suite de la guerre des Duchés, le Danemark doit céder le Slesvig, le Holstein et le Lauenburg à la Prusse et à l'Autriche.

Le XXe s.

1901 : la formation d'une classe ouvrière fortement syndicalisée contribue à l'arrivée au pouvoir d'une majorité radicale et socialiste.

1918 : l'Islande devient indépendante, mais reste unie au royaume par la personne du roi.

1920 : un plébiscite restitue le nord du Slesvig au Danemark, resté neutre pendant la Première Guerre mondiale.

1924 - 1940 : le pouvoir est presque constamment aux mains des sociaux-démocrates, qui introduisent d'importantes réformes sociales.

1940 - 1945 : le Danemark est occupé par les Allemands. Le roi Christian X reste au pouvoir tout en encourageant la résistance.

1944 : l'Islande se détache complètement du Danemark.

L'après-guerre.

1945 - 1970 : le Parti social-démocrate, dirigé par J. O. Krag, domine la scène politique et restitue sa prospérité au pays.

1972 : la reine Marguerite II succède à son père, Frédéric IX.

1973 : le Danemark entre dans le Marché commun.

1982 : les conservateurs arrivent au pouvoir avec Poul Schlüter.

1993 : après la démission de P. Schlüter, le leader du Parti social-démocrate, Poul Nyrup Rasmussen, forme un nouveau gouvernement. Les Danois approuvent la ratification du traité de Maastricht, repoussée lors d'un premier référendum en 1992.

2001 : après la victoire d'une coalition de centre droit aux élections, le libéral Anders Fogh Rasmussen devient Premier ministre (il est reconduit dans ses fonctions au terme des élections de 2005 et de 2007).
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Le Petit Larousse - Espagne larx://pl_vignettes/1012693.jpg

Espagne nom féminin, en espagnol España

État du sud-ouest de l'Europe

Superficie : 505 000 km2 (y compris les Canaries ; 497 500 km2 en les excluant)

Nombre d'habitants : 44 279 000

Nom des habitants : Espagnols

Capitale : Madrid

Ville principale : Barcelone

Langue : espagnol

Monnaie : euro.



■ INSTITUTIONS



Monarchie parlementaire. Constitution de 1978. Le pouvoir exécutif est confié au roi et à un gouvernement (responsable devant le Congrès des députés) dirigé par un président du gouvernement. Le pouvoir législatif appartient à un Parlement bicaméral, les Cortes, constitué du Congrès des députés et du Sénat, tous deux élus pour 4 ans au scrutin direct. La Constitution espagnole instaure un système semi-fédéral d'administration des régions, l'élément de base étant la communauté autonome. En 1983, à l'issue du processus d'autonomie des régions, l'Espagne est divisée en 17 communautés autonomes - chacune d'elles étant dotée d'un Parlement élu au suffrage universel et d'un gouvernement régional -, auxquelles s'ajoutent Ceuta et Melilla. Les 17 communautés autonomes sont les suivantes : Andalousie, Aragón, Asturies, Baléares, Pays basque, Canaries, Cantabrique, Castille-La Manche, Castille-León, Catalogne, Estrémadure, Galice, Madrid, Murcie, Navarre, La Rioja, Valence.



■ GÉOGRAPHIE



L'Espagne appartient à la frange méditerranéenne de l'Europe. Le poids de l'agriculture, traditionnellement important, s'est aujourd'hui estompé au profit du développement de l'industrie et surtout des services. La population se caractérise par un particularisme souvent affirmé (au Pays basque et en Catalogne notamment) et un taux d'urbanisation élevé (près de 80 %), avec quelques grandes villes (six dépassant 500 000 habitants, dont les pôles majeurs de Madrid et Barcelone).

Les cultures, souvent extensives, du blé, parfois de la vigne, et l'élevage ovin dominent sur la Meseta, vaste plateau intérieur, au climat assez sec, chaud en été, rude en hiver. Les fruits (agrumes) et les légumes sont cultivés dans les huertas, sur un littoral au climat méditerranéen et dans les périmètres irrigués par les grands fleuves (Tage et Èbre). L'élevage bovin est présent dans le Nord-Ouest, frais et humide. L'industrie, implantée notamment dans le Pays basque et les Asturies, ainsi que dans la région de Barcelone, est représentée principalement par la métallurgie, la chimie, le bâtiment, le textile et l'agroalimentaire. Les services emploient plus de 60 % des actifs, poids partiellement lié à l'essor du tourisme, surtout balnéaire (Baléares et littoral méditerranéen).

L'entrée dans l'Union européenne a posé au départ des problèmes d'adaptation, dans un pays qui souffrait d'un important chômage, mais elle a considérablement accéléré la modernisation de l'économie. L'Espagne a connu une croissance soutenue et une amélioration spectaculaire de la situation de l'emploi, devenant un pôle dynamique de l'espace européen. Cet élan tend toutefois aujourd'hui à s'essouffler et le pays reste confronté aux inégalités sociales et régionales, à l'inflation et aux déficits commerciaux.



■ HISTOIRE



Les premiers temps.

L'Espagne est peuplée dès le paléolithique. Ses premiers habitants historiquement connus sont les Ibères. À la fin du IIe millénaire, Phéniciens et Grecs fondent des comptoirs sur les côtes.

VIe s. av. J.-C. : les Celtes fusionnent avec les Ibères pour former les Celtibères.

IIIe - IIe s. av. J.-C. : enjeu des guerres puniques, l'Espagne est sous la domination de Carthage (à l'est du pays) puis de Rome (201 av. J.-C.).

19 av. J.-C. : elle est totalement soumise par Rome.

Ve s. apr. J.-C. : les Vandales envahissent le pays.

412 : les Wisigoths pénètrent en Espagne. Ils y établissent une monarchie brillante, catholique à partir du roi Reccared Ier (587).

L'islam et la Reconquista.

711 : début de la conquête arabe.

756 : l'émirat omeyyade de Cordoue se déclare indépendant. Califat en 929, il se maintient jusqu'en 1031. Son émiettement favorise ensuite la Reconquista (Reconquête) depuis le Nord, où subsistaient des États chrétiens (Castille, León, Aragon¼).

1085 : prise de Tolède par Alphonse VI.

1212 : les Arabes sont vaincus à Las Navas de Tolosa.

1248 : prise de Séville par Ferdinand III. Les musulmans refoulés dans le Sud sont réduits au royaume de Grenade.

1492 : ils en sont chassés par les « Rois Catholiques », Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille, mariés en 1469.

L'âge d'or.

XVIe s. : outre ses conquêtes coloniales d'Amérique, Charles Ier (1516 - 1556), devenu l'empereur Charles Quint en 1519, incorpore à ses domaines les territoires autrichiens des Habsbourg. Philippe II (1556 - 1598) hérite du Portugal (1580), et son règne inaugure le « Siècle d'or » des arts et des lettres. Mais la défaite de l'Invincible Armada (1588) contre l'Angleterre prélude au déclin.

Le déclin.

1640 : le Portugal se détache de l'Espagne.

1700 : l'extinction de la maison de Habsbourg permet l'avènement de Philippe V de Bourbon, petit-fils de Louis XIV : c'est la guerre de la Succession d'Espagne (1701 - 1714).

1759 - 1788 : Charles III, despote éclairé, s'efforce de redresser le pays.

1808 : Napoléon Ier impose comme roi son frère Joseph. Une émeute sanglante (Dos de Mayo, 2 mai) puis une répression (Tres de Mayo) marquent le début de la guerre d'indépendance.

1814 : les Bourbons sont restaurés.

1814 - 1833 : Ferdinand VII, aidé par l'intervention française en 1823, établit une monarchie absolue et perd les colonies d'Amérique.

Des guerres fratricides.

1833 - 1868 : la reine Isabelle II doit lutter contre les carlistes, partisans de son oncle don Carlos, et est finalement renversée.

1874 : retour des Bourbons après une éphémère république. Alphonse XII (1874 - 1885) est proclamé roi.

1885 - 1931 : la régence de Marie-Christine (jusqu'en 1902) puis le règne d'Alphonse XIII sont marqués par des troubles. Au terme de la guerre contre les États-Unis (1898), l'Espagne perd Cuba, les Philippines et Porto Rico. À l'intérieur du pays, anarchie et mouvements nationalistes (basque, catalan) se développent.

1923 - 1930 : Primo de Rivera met en place une première dictature.

1931 : après la victoire républicaine aux élections, Alphonse XIII quitte l'Espagne et la république est proclamée.

1936 : en février, le Front populaire gagne les élections. En juillet, le soulèvement du général Franco marque le début de la guerre civile (® Espagne [guerre civile d'] (javascript:setArticleIndex(1,7190,76400))).

Le régime franquiste.

1939 - 1975 : Franco, « caudillo », chef d'État à vie, gouverne avec un parti unique et organise un État autoritaire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Espagne, favorable à l'Axe, reste en position de non-belligérance.

1947 : la loi de succession réaffirme le principe de la monarchie.

1955 : l'Espagne entre à l'ONU. Elle connaît, dès la fin des années 1960, une modernisation économique rapide.

1969 : Franco choisit Juan Carlos comme successeur.

L'Espagne démocratique.

1975 : Franco meurt. Juan Carlos Ier devient roi d'Espagne. Il entreprend la démocratisation du régime, aidé par le gouvernement centriste d'Adolfo Suárez (1976 - 1981).

1978 : la nouvelle Constitution rétablit les institutions représentatives et crée des gouvernements autonomes dans les dix-sept régions du pays.

1982 : le socialiste Felipe González devient président du gouvernement. L'Espagne adhère à l'OTAN.

1986 : elle entre dans la CEE.

1996 : le Parti populaire (droite) remporte les élections ; son leader, José María Aznar, devient président du gouvernement.

2000 : le pouvoir de ce dernier est conforté par la nouvelle et large victoire (majorité absolue) du Parti populaire aux élections. Mais le pays doit faire face à une vague d'attentats de l'ETA.

2003 : le gouvernement de J.M. Aznar apporte son soutien à l'offensive américano-britannique en Iraq, en dépit de l'opposition de la majorité des Espagnols à cette guerre.

2004 : le 11 mars, Madrid est frappée par des attentats attribués à la mouvance islamiste : l'explosion de plusieurs bombes placées dans des trains fait environ 200 morts. Trois jours après, les socialistes gagnent les élections ; José Luis Rodríguez Zapatero devient président du gouvernement.

2008 : il est reconduit dans ses fonctions après la courte victoire des socialistes aux élections.
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ÇãíÑÉ ÇáÇÈÊÓÇãÉ
2010-06-17, 11:00
mercie ...tu me fait une grand plaisir......ca m'interesse beacoup

ÇÓáÇãí ÓÑ ÍíÇÊí
2010-06-17, 11:05
ãÔᑥ ÇÎí íÚØíß ÇáÕÍÉ

bilel b93
2010-06-17, 11:08
merci ayir
je suis a votre service

bilel b93
2010-06-17, 11:10
ÔßÑÇ áß ÇÎÊí * ÇÓáÇãí ÓÑ ÍíÇÊí ÈÇÑß Çááå Ýíß

bilel b93
2010-06-17, 11:12
il y a encore la suite

keri92
2010-06-17, 11:15
..................merci bilel

bilel b93
2010-06-17, 11:20
de rien................. merci a toi keri 92

kader7989
2010-06-17, 11:43
thanks man for the information

nasser17
2010-06-17, 11:45
..............................merci

bilel b93
2010-06-17, 11:48
thank you kader....................merci mon frère

bilel b93
2010-06-17, 11:52
merci nasser ...................... thanks man

ÍæÑíÉ b
2010-06-17, 12:00
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iii