Mohamed
2007-12-05, 20:12
Il était caché sous l'escalier,
Sur ses joues des larmes coulaient,
Il se sentait si seul et abandonné,
Il aurait voulu disparaître à jamais.
Personne ne se serait inquiété,
Les méchancetés il connaissait,
Sa sœur toujours à le taquiner,
Et ce beau-père qui le brutalisait.
Il resta là dans le noir à réfléchir,
Le corps secoué de sanglots silencieux,
Il aurait tant voulu grandir,
Pour savoir ce qu'était, être plus vieux.
On lui disait toujours de se taire,
Alors il écrivait sur des bouts de papier,
Dans des moments solitaires,
Au fond de son lit bien caché.
Sa façon de s'exprimer était différente,
A l'école aussi on se moquait,
Même si la maîtresse était bienveillante,
Les autres enfants, cruels, le poursuivaient.
Pourquoi était-il né si c'était pour souffrir,
N'y avait pas d'endroit sur cette terre,
Où il ne serait pas un martyr,
Il ne pouvait même pas appeler sa mère.
Sa mère impuissante à le consoler,
Trop occupée ou trop absente,
Elle ne savait pas trop l'aimer,
Même si elle était toujours souriante.
Alors pour la première fois il écrivit,
Une chose qui défierait le temps,
Sa peine et ses souffrances, une poésie,
Confiant au papier ses secrets d'enfant.
Mokona
Sur ses joues des larmes coulaient,
Il se sentait si seul et abandonné,
Il aurait voulu disparaître à jamais.
Personne ne se serait inquiété,
Les méchancetés il connaissait,
Sa sœur toujours à le taquiner,
Et ce beau-père qui le brutalisait.
Il resta là dans le noir à réfléchir,
Le corps secoué de sanglots silencieux,
Il aurait tant voulu grandir,
Pour savoir ce qu'était, être plus vieux.
On lui disait toujours de se taire,
Alors il écrivait sur des bouts de papier,
Dans des moments solitaires,
Au fond de son lit bien caché.
Sa façon de s'exprimer était différente,
A l'école aussi on se moquait,
Même si la maîtresse était bienveillante,
Les autres enfants, cruels, le poursuivaient.
Pourquoi était-il né si c'était pour souffrir,
N'y avait pas d'endroit sur cette terre,
Où il ne serait pas un martyr,
Il ne pouvait même pas appeler sa mère.
Sa mère impuissante à le consoler,
Trop occupée ou trop absente,
Elle ne savait pas trop l'aimer,
Même si elle était toujours souriante.
Alors pour la première fois il écrivit,
Une chose qui défierait le temps,
Sa peine et ses souffrances, une poésie,
Confiant au papier ses secrets d'enfant.
Mokona