ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : ãæÓæÚÉ ÇáÃãÑÇÖ
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-19, 14:03
ÇáÓáÇã Úáíßã æ ÑÍãÉ Çááå æ ÈÑßÇÊå
åäÇ Ýí åÐÇ ÇáãæÖæÚ ÅÎæÇäí¡ÓäÌãÚ ÈÅÐä Çááå ÃßÈÑ ÚÏÏ ãä ÇáÃãÑÇÖ ÇáÊí ÊÕíÈ ãÎÊáÝ ÃäÍÇÁ ÇáÌÓã¡æ íßæä åÐÇ ÈÇáØÑíÞÉ ÇáÇÊíÉ:
ÅÓã ÇáãÑÖ:le nom
ÇáÇÚÑÇÖ:les symptomes
ÇáãÓÈÈ:les causes
ÇáÊÚÞíÏÇÊ ÇáäÇÌãÉ Çä æÌÏÊ:les complications
ÇáÚáÇÌ:le traitement
Ýí ÇäÊÙÇÑ ãÔÇÑßÇÊã.
ãáÇÍÙÉ:ãä ÇáãÝíÏ ØÑÍ ÇáÃãÑÇÖ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ¡ÈÇÚÊÈÇÑåÇ ÇááÛÉ ÇáÊí äÏÑÓ ÈåÇ
ãÍãÏ ÚÒ ÇáÇÓáÇã
2009-09-19, 14:10
ÇÎÊí ÇãíäÉ ÊãäíÊ áæ Êßæä ÇáÇãÑÇÖ ÈÇáÝÑäÓíÉ Óíßæä ÇÍÓä áÇääÇ äÏÑÓ ÈÇáÝÑäÓíÉ
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-19, 14:13
æåæ ßÐáß ÃÎí.....ÓÃÚÏøá ÇáãæÖæÚ¡ æ ÃÖíÝ Åáíå åÐå ÇáãáÇÍÙÉ¡ÝÚáÇ ãÚß ÍÞ.
ãÍãÏ ÚÒ ÇáÇÓáÇã
2009-09-19, 14:39
Qu’est ce que le chikungunya ?
Le chikungunya ou CHIK est dû à un virus de la famille des arbovirus, il donne une maladie infectieuse qui s’appelle le chikungunya. Chikungunya signifie « qui marche plié en deux » en swahili. Les malgaches appellent cette maladie la maladie de l’homme courbé.
Les arbovirus sont très nombreux et donnent des arboviroses (maladie virale) caractérisées par de la fièvre associée à des
douleurs articulaires : les plus connus sont le virus de la dengue, le O’Nyong-Nyong (ONN) et le CHIK
L’histoire du Chikungunya
Le Chikungunya est apparu dans les années 50 en Tanzanie, le virus a aussi été isolé en Asie du Sud-Est et en Inde ; il sévit par épidémies dans les régions intertropicales des pays d’Afrique et d’Asie.
L’Indonésie a connu 24 épidémies entre 2001 et 2003, le Sénégal a subi une grosse épidémie entre 1996 et 1997, la République Démocratique du Congo entre 1999 et 2000. Aujourd’hui, des îles de l’océan Indien sont touchées : les Comores, Mayotte, l’île Maurice, la Réunion, Madagascar.
A la Réunion, depuis le début de l’année 2006, le virus du CHIK semble plus virulent, le nombre de malades atteints est important, les signes de la maladie sont plus sévères. Des mesures ont été prises pour limiter fortement la propagation de la maladie, en particulier, à la Réunion, et sur l'île Maurice.
L’épidémie de Chikungunya
Pendant les saisons des pluies, les moustiques pullulent dans les villes et les campagnes.
Le chikungunya est une maladie que se transmet par les piqûres de moustiques du genre Aedes (Aegypti) qui piquent surtout au lever du jour et en fin d’après-midi.
Entre les saisons des pluies, les moustiques sont moins nombreux et les épidémies doivent se calmer. Les épidémies de Chikungunya sont extensives en raison de l’augmentation des moustiques, due à plusieurs phénomènes dont l’urbanisation sauvage, les problèmes d’hygiène publique et l’abandon des campagnes pour démoustiquer.
Les signes cliniques du Chikungunya
Le chikungunya touche les enfants et les adultes.
Le plus souvent, après une incubation de quelques jours, la personne infectée présente une fièvre élevée et des arthralgies (douleurs des articulations) intenses en particulier au niveau des petites articulations des mains et des pieds.
La fièvre et les douleurs articulaires sont souvent accompagnées de douleurs musculaires, de maux de tête, voire d’éruptions cutanées qui grattent parfois.
Chez les jeunes enfants, la fièvre peut être très élevée, supérieure à 40° C, risquant de souffrir de convulsions.
Rarement, la maladie est sévère avec la survenue des signes hémorragiques ou neurologiques. Le virus du Chikungunya, comme toutes les maladies infectieuses, peut aggraver l’état de santé de personnes fragiles, déjà malades ou âgées.
Une maladie qui traîne
En général, le patient guérit en quelques jours ; parfois, la fatigue reste intense et les douleurs articulaires persistent pendant plusieurs semaines, elles peuvent être très invalidantes.
Le traitement contre les symptômes
Les seuls médicaments prescrits sont des anti-inflammatoires et des antalgiques antipyrétiques (sauf l’aspirine) pour diminuer les douleurs et la fièvre.
Éviter d'attraper le Chickungunya
Pour prévenir la maladie, il faut prendre toutes les dispositions pour éviter d'être piquer par des moustiques. Il est indispensable de passer des produits anti-moustiques (efficaces et non périmés) sur la peau plusieurs fois dans la journée pour repousser les moustiques, mettre des vêtements couvrants. Il faut utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticides la nuit au moins pour éviter les piqûres de l’aube.
Un vaccin est actuellement en cours d’étude.
Le seul moyen actuel utilisé pour lutter contre le Chikungunya est de démoustiquer avec des produits insecticides et larvicides.
A retenir
Le CHIK est une maladie infectieuse virale bénigne caractérisée par de la fièvre et des douleurs articulaires ; elle peut laisser des séquelles articulaires et une fatigue intense pendant plusieurs mois. Cette maladie est connue depuis les années 50 dans les régions intertropicales africaines et asiatiques.
Il faut éviter de se faire piquer par les moustiques et mettre des vêtements couvrants, passer des produits répulsifs contre les moustiques sur les zones de peau découvertes. La moustiquaire est aussi indispensable.
merci pour cette idée
c'est tres utile
je reviens plustard pour enricher ton sujet
mes salutations
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-19, 17:38
La fièvre typhoïde
(du grec tuphos, (torpeur ou typhus abdominal est une maladie infectieuse décrite en1818par brotenneux, causée par une bacterie de la famille enterobacterie , du genre des salmonneles et dont les espèces responsables sont: Salmonella enterica - typhi ou paratyphi A, B, C - . Salmonella enterica typhi est
Quarante-huit heures après la contamination, survient un épisode de diarréhs transitoire. Cet épisode dure une dizaine de jours (8 à 15), et correspond à la période d incubation , pendant laquelle il y a multiplication des salmonneles dans les ganglions mésenteriques ; il précède la phase de dissémination du germe dans le sang (septécémie ).
Au début de la phase septicémique, on
observe des troubles mineurs:
Traitement et prévention
Le germe était initialement sensible au cloromphenicol mais de nombreuses résistances apparurent dans les années 1970, et ce traitement, aux nombreux effets secondaires, a été progressivement abandonné. De même, des résistances à d'autres antibiotiques (cotrimoxasol et amoxicilline ) sont apparues dans les années 1980.
Après avoir hospitalisé et isolé le malade, le traitement fait appel actuellement aux fluoroquinolone de deuxième génération ou à la ceftriaxone La réhydratation, souvent par voie intraveineuse, est impérative pour compenser les pertes liquidiennes secondaires à la diarrhée. Un traitement contre la fièvre (antipéritiques peut parfois être nécessaire.
äåÌ ÇáÓáÝ
2009-09-19, 17:46
ÇáÓáÇã Úáíßã æ ÑÍãÉ Çááå æ ÈÑßÇÊå
ÈÇÑß Çááå Ýíß ÃÎÊí ÃãíäÉ Úáì ÇáãæÖæÚ æ ÌÒÇß ÎíÑÇ æ ãÈÑæß áß æ áßá ÇáãÔÑÝíä ÇáÇÔÑÇÝ
ÃÑÌæ Ãä ÊÄÏæä ÍÞ ÇáãÓÄæáíÉ ßãÇ íäÈÛí
ÇÝÊÞÏÊ ÝÚáÇ ãÔÇÑßÇÊß æ áßä ÞÏÑ Çááå æ ãÇ ÔÇÁ ÝÚá æ áßá ÚÐÑå
ÃÊãäì áß ÇáÊæÝíÞ ÃÎÊí Ýí ÍíÇÊß ÞÈá ãÛÇÏÑÊí ááãäÊÏì ÈÚÏ ÃíÇã
áÇ ÊäÓæäí ÌãíÚÇ ãä ÏÚÇÆßã
æ ÊÞÈá Çááå ãäÇ æ ãäßã ÕÇáÍ ÇáÃÚãÇá
ÊÞÈáí ÊÍíÇÊ ÃÎÊß ÃãíäÉ
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-19, 17:49
æ Úáíßã ÇáÓáÇã æ ÑÍãÉ Çááå æ ÈÑßÇÊå
ÔßÑÇ ááßáãÇÊ ÇáØíÈÉ æ ÇáãÔÌÚÉ ÃÎÊí¡ÈÇÑß Çááå Ýíß
ÃÊãäì áß ÇáÊæÝíÞ ãä ßá ÞáÈí
æÝÞß Çááå æ ÓÏÏ ÎØÇß¡ æíÓÑ áß
ÃÎÊß ÃãíäÉ
äåÌ ÇáÓáÝ
2009-09-19, 17:58
æ Ýíß ÈÇÑß Çááå ÃãíäÉ ÚÝæÇ áÃääí ÃÑÏÊ ãäÇÏÇÊß ãÈÇÔÑÉ ÈÇÓãß
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-19, 18:00
æ áæ ÃÎÊí ÃãíäÉ¡ áÇ ÃáÞÇÈ ÈíääÇ ¡ ãÇÊÚÇæÏíåÇÔ !
ÊÍíÇÊí.
ãÍãÏ ÚÒ ÇáÇÓáÇã
2009-09-21, 13:06
:: Maladies > Maladies des voies respiratoires, ORL > La sinusite
Que sont les sinus ?
Les sinus sont des cavités aériennes, donc remplies d’air, situées dans les os du visage (au niveau du front et des joues) et dans ceux qui constituent la base du crâne. Ils sont en contact avec le nez et la gorge -et donc l’air ambiant- par des petits orifices.
Ils se développent au cours de l’enfance jusque vers 12-13 ans. A la naissance, seul le sinus de l’os ethmoïde (un petit os situé dans le nez entre les deux yeux) est présent.
La sinusite est une maladie des sinus
La sinusite est une inflammation de la muqueuse des sinus. Elle est le plus souvent due à une surinfection bactérienne secondaire à une affection des voies aériennes supérieures (nez-bouche-gorge) comme un rhume par exemple.
Un rhume qui traîne
Classiquement, c’est un rhume qui traîne au-delà d’une semaine : le patient a l’impression d’avoir la tête pleine, le nez est « pris », il se mouche, le mouchage est plus ou moins abondant, la voix est plus ou moins nasillarde, il tousse parfois, a mal à la tête surtout en se penchant en avant (laçage des chaussures), la pression au dessus des yeux ou sous les yeux est douloureuse, il a de la fièvre.
Les muqueuses qui tapissent les sinus sont gonflées, les orifices communicant avec le nez sont plus ou moins bouchés, les sécrétions stagnent à l’intérieur des cavités sinusiennes car elles sont mal évacuées : tout est réuni pour créer une augmentation de pression dans ces cavités et entraîner une douleur.
Il est probable que le rhume se soit compliqué d’une surinfection bactérienne, le malade a de la fièvre ; c’est la sinusite aiguë.
Ne laissez pas traîner une sinusite
L’ennui avec cette maladie, en dehors de l’inconfort créé, c’est le risque de passage à la chronicité où les traitements sont moins efficaces.
Alors il faut se soigner correctement : d’abord avec des moyens simples pour drainer les sinus : mouchage, lavages du nez avec un produit hypertonique comme du sérum physiologique (vendu en pharmacie) ou autre, voire inhalations à base d’huiles essentielles dans un bol d’eau chaude (il existe des préparations toutes faites en pharmacie) ; parfois le changement de position peut aider à drainer les sinus ; il est aussi possible de mettre des gouttes décongestionnantes dans le nez ; elles diminuent l’œdème des muqueuses et ouvrent les orifices des sinus. Attention ! Il ne faut pas en donner aux enfants de moins de 12 ans ni les utiliser trop longtemps car ces produits risquent à la longue d’être néfastes.
Dès que les sinus sont vidés, la douleur s’estompe ; tant que la douleur persiste, le malade peut bien sûr prendre des antalgiques, cela ne sert à rien de souffrir.
Dans la majorité des cas, il faudra aussi prendre des antibiotiques pour juguler l’infection bactérienne. Le malade a tout intérêt à suivre le traitement antibiotique jusqu’au bout, un minimum de 5 jours s’impose même si la maladie paraît terminée avant ; comme dans toute infection bactérienne, il y a un risque de rechute si les sinus ne sont pas complètement nettoyés.
Parfois la sinusite est très douloureuse, pulsatile, il n’y a aucune sécrétion extériorisée, le malade a de la fièvre, il est probable qu’un abcès soit constitué dans le sinus ; il faut intervenir rapidement pour vider les sinus et éviter une propagation de l’infection aux organes voisins.
Les causes locales
Elles peuvent aussi être dues à des facteurs mécaniques locaux : une déviation de la cloison nasale, des polypes dans le nez (ce sont des petites tumeurs qui quand elles sont mal placées bouchent les orifices des sinus, souvent en rapport avec une allergie) : ici il faut intervenir chirurgicalement – aujourd’hui, les chirurgiens utilisent la microchirurgie ou la chirurgie endoscopique avec des fibres optiques et des tous petits instruments.
Parfois, plusieurs causes sont intriquées : infection, allergie, polype.
Il arrive aussi que des sinusites soient secondaires à des caries dentaires ou à un traitement dentaire mal conduit.
Enfin, tout ce qui bouche les sinus et provoque une rétention des sécrétions, peut entraîner une sinusite en particulier les tumeurs, une fracture osseuse, …
les médicaments...Cortancyl Celestene
Solupred Orelox
Pyostacine Rovamycine
Rhino-Sulfuryl Pulviplasmine
Pernazene Medrol
Hydrocortancyl Dectancyl
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-22, 08:47
La tuberculose
c est une maladie infectieuse (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_infectieuse) transmissible et non immunisante, avec des signes cliniques variables. Elle est provoquée par une mycobactérie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycobact%C3%A9rie) du complexe tuberculosis correspondant à différents germes et principalement Mycobacterium tuberculosis (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycobacterium_tuberculosis) (ou Bacille de Koch (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bacille_de_Koch) ; BK)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9c/Tuberculosis-x-ray-1.jpg/350px-Tuberculosis-x-ray-1.jpg (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Tuberculosis-x-ray-1.jpg) http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/magnify-clip.png (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Tuberculosis-x-ray-1.jpg)
Radiographie d'un patient ayant une tuberculose pulmonaire bilatérale à un stade avancé
Autrefois soignée dans les sanatoriums (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanatorium), par des cures de soleil et plein air, elle a été réduite par les antibiotiques (http://fr.wikipedia.org/wiki/Antibiotique) dans les années 1950, mais elle connaît un regain expliqué par l'apparition de souches multi-résistantes, ce qui explique que la maladie tue encore près de deux millions de personnes chaque année dans le monde (plus de 1,7 million de victimes en 2004 selon l'OMS (http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_mondiale_de_la_sant%C3%A9)).
La tuberculose pulmonaire (phtisie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Phtisie)) est de loin la plus fréquente et la plus répandue, mais il existe des atteintes osseuses (mal de Pott (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mal_de_Pott), tumeur blanche du genou (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tumeur_blanche_du_genou&action=edit&redlink=1)...), rénales, intestinales, génitales, méningées, cutanées (tuberculomes (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tuberculome&action=edit&redlink=1)).
Manifestations cliniques
Les symptômes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sympt%C3%B4me) sont un fébricule (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fi%C3%A8vre) (38–38,5 °C) au long cours, une toux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Toux) quelquefois accompagnée d'hémoptysie (http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9moptysie), un amaigrissement de 5 à 10 kg survenant en quelques mois et des sueurs nocturnes. Une intradermoréaction (IDR) positive à la tuberculine. Les facteurs de risque (http://fr.wikipedia.org/wiki/Facteur_de_risque) sont la malnutrition (http://fr.wikipedia.org/wiki/Malnutrition), l'immunodépression (http://fr.wikipedia.org/wiki/Immunod%C3%A9pression), la toxicomanie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Toxicomanie) intraveineuse, l'absence de domicile fixe, le contact direct avec des personnes infectées et certaines professions de santé
Traitement antituberculeux
Le traitement est d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire à BK sensible (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sensibilit%C3%A9_(biologie)) chez un patient immunocompétent (http://fr.wikipedia.org/wiki/Immunocomp%C3%A9tent), comprenant 2 mois de quadrithérapie antibiotique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Antibiotique) (isoniazide (http://fr.wikipedia.org/wiki/Isoniazide) + rifampicine (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rifampicine) + pirilène (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Piril%C3%A8ne&action=edit&redlink=1)+ethambutol (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ethambutol&action=edit&redlink=1)) puis 4 mois de bithérapie (isoniazide et rifampicine).
Le traitement prolongé est indispensable afin de guérir la maladie et éviter l'émergence de souches résistantes dont l'évolution est souvent beaucoup plus grave.
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-22, 15:14
la grippe
Définition
La grippe est une maladie infectieuse et contagieuse, due aux Myxovirus influenzae A, B et C, évoluant sous la forme de grandes pandémies entrecoupées de petites épidémies saisonnières localisées et dont la gravité varie en fonction de l'épidémiologie.
Epidémiologie
La grippe est l'une des maladies les plus anciennes que l'on connaisse.
Elle se manifeste sous deux formes :
- des épidémies saisonnières
- et des épidémies mondiales ou pandémies qui sont indépendantes des saisons.
Au cours de notre siècle actuel, trois pandémies ont été recensées :
- la grande pandémie de "grippe espagnole" de 1918 - 1920 provoquée par le virus grippal A (H1N1) : plus de 20 millions de morts et environ 1 milliard de malades
- la pandémie de "grippe asiatique" de 1957 provoquée par le virus A (H2N2) : 98 000 morts aux Etats-Unis
- et la pandémie de "grippe de Hong Kong" en 1968 provoquée par le virus A (H2N2) : 18 000 morts en France
Pendant les périodes interpandémiques, la grippe sévit sous forme d'épidémies d'ampleur variable de novembre à avril sans compter les cas de grippe isolés et sporadiques existant chaque année dans différents pays d'Europe et qui sont sans conséquence.
Symptômes
La période d'incubation du virus de la grippe dure de 24 à 48 heures. Après cette période d'incubation, les premières manifestations physiques provoquées par la maladie se font ressentir. A noter qu'une personne est contagieuse pendant environ 6 jours, y compris le jour qui précède le début des symptômes.
Les symptômes traduisent en fait la réaction immunitaire de notre organisme :
- asthénie
- maux de tête
- frissons
- douleurs musculaires et articulaires
- fièvre parfois intense (39-40°C)
Le tout peut être accompagné de congestion nasale, pharyngite, toux. C'est à ce moment là que les complications peuvent survenir car l'épithélium des organes respiratoires est irrité, les cellules affaiblies ou mortes. De ce fait, des agents pathogènes peuvent profiter de la brèche ouverte par le virus de la grippe pour pénétrer notre organisme et s'y développer à leur tour. Dans ce cas seulement
des antibiotiques peuvent être indiqué.
Traitement
1 - Traitement prophylactique : la vaccination
Il n'existe pas actuellement de thérapeutique totalement efficace pour traiter les infections dues au virus de la grippe. La vaccination reste donc la meilleure arme en terme de santé publique pour lutter contre l'infection grippale.
Composition du vaccin
Le vaccin contre la grippe est composé de particules virales inactivées. Il est donc impossible, contrairement à ce que croient encore certains, que la vaccination antigrippale cause la grippe.
La composition du vaccin n'est pas la même d'une année sur l'autre,
Traitement curatif : la thérapeutique antivirale
Chez les individus de bonne composition générale, il n'est pas nécessaire de suivre un traitement. Il suffit d'appliquer une thérapie très basique qui consiste à rester au lit, au chaud, boire beaucoup, dégager le nez, faire baisser la fièvre, et utiliser des désinfectants pour limiter la contagion. Sinon, on peut avoir recours aux antiviraux.
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-23, 13:53
abcés dentaire
Définition ]
Un abcès parodontal est une infection localisée dans les tissus parodontaux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parodonte) (gencive et os alvéolaire). C'est l'exacerbation aiguë (http://fr.wikipedia.org/wiki/Aigu_(m%C3%A9decine)) de l'inflammation (http://fr.wikipedia.org/wiki/Inflammation) chronique d'une poche parodontale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Poche_parodontale), présente lors d'une parodontite (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parodontite) ou d'une gingivite (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gingivite). Il ne peut y avoir d'abcès parodontal s'il n'y a pas préalablement de poche parodontale
Symptômes [
Signes cliniques : gonflement localisé (voussure) ; la gencive (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gencive) est rouge, lisse, vernissé (signes de l'inflammation). Du pus (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pus) s'évacue à la pression. La dent peut être mobile ; elle peut même migrer. La douleur est variable, de modérée à sévère.
Parfois une fistule (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fistule) apparaît, ce qui signe le passage à la chronicité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronique_(m%C3%A9decine)) de l'abcès. L'évacuation du pus par cette fistule va généralement soulager la douleur.
On peut parfois observer des signes à distance : des ganglions apparaissent (au niveau sub-mandibulaire).
Traitement ]
Traitement d'urgence : drainage de l'abcès par technique classique (par la poche si possible, ou par une incision au centre de la voussure) ou par laser (http://fr.wikipedia.org/wiki/Laser_dentaire_Erbium). Antibiothérapie (traitement par antibiotiques (http://fr.wikipedia.org/wiki/Antibiotique)) souvent. Nettoyage de la lésion grâce aux ultrasons (détartrage (http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9tartrage) local) auquel une irrigation à la béthadine est ajoutée s'il n'existe pas de contre indications. Ensuite il faudra entreprendre un traitement parodontal.
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-23, 13:59
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/48/Abces_parulique.jpg/180px-Abces_parulique.jpg (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Abces_parulique.jpg) http://fr.wikipedia.org/skins-1.5/common/images/magnify-clip.png (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Abces_parulique.jpg)
un abcès dentaire
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-26, 11:09
Syndrome d'immunodéficience acquise
"sida"
Le Syndrome de l'ImmunoDéficience Acquise, plus connu sous son acronyme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Acronymie) SIDA(en anglais : AIDS, acronyme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Acronymie) de Acquired Immune Deficiency Syndrome), est le nom d'un ensemble de symptômes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome) consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Immunod%C3%A9ficience) par un rétrovirus (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9trovirus). Le SIDA est le dernier stade de l'infection par ce virus et finit par la mort de l'organisme infecté, des suites de maladies opportunistes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_opportuniste).
Modes de transmissions
Les trois modes de transmission du VIH ont chacun leurs particularités :
La transmission par voie sexuelle La plupart des infections par le VIH ont été ou sont encore acquises à l'occasion de rapports sexuels non protégés (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9servatif). La transmission sexuelle (http://fr.wikipedia.org/wiki/Infection_sexuellement_transmissible) se fait par contact entre les sécrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses (http://fr.wikipedia.org/wiki/Muqueuse) génitales, rectales ou buccales. La probabilité de transmission varie selon le type de rapport sexuel avec une personne infectée entre 0,00005 et 0,005 par acte sexuel, 0,0067 pour le partage de seringue avec un toxicomane séropositif au VIH et 0,9 pour la transfusion sanguine avec du sang contaminé. Le meilleur moyen de protection contre le VIH dans ce mode de transmission est le préservatif (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9servatif). Suite à la synthèse de plusieurs études, il a été montré que l'usage du préservatif lors de chaque rapport et de manière correcte fait baisser le risque d'infection de 85 %
La transmission par voie sanguine Ce mode de contamination concerne tout particulièrement les usagers de drogues (http://fr.wikipedia.org/wiki/Drogue) injectables, les hémophiles (http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9mophilie) et les transfusés (http://fr.wikipedia.org/wiki/Transfusion_sanguine). Les professionnels de santé (soins infirmiers, laboratoires) sont aussi concernés, bien que plus rarement. Il ne faut pas négliger les risques de contamination par aiguilles souillées et non ou mal désinfectées (tatouages (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tatouage_(dessin))).
La transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse La transmission mère-enfant du virus peut survenir in utero dans les dernières semaines de la grossesse (http://fr.wikipedia.org/wiki/Grossesse), et au moment de l'accouchement (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accouchement). À noter une tendance à la fausse séropositivité au VIH chez les multipares. En l'absence de traitement, le taux de transmission, entre la mère et le fœtus, avoisine les 20 %. L'allaitement (http://fr.wikipedia.org/wiki/Allaitement) présente aussi un risque supplémentaire de contamination du bébé, de l'ordre de 5 %, ce qui explique qu'il soit déconseillé en cas d'infection de la mère. Cependant, trois études récentes, l'une menée par PJ. Illif & al. au Zimbabwel'autre par H. Coovadia en Afrique du Sud la dernière par M. Sinkala et al. en Zambie montrent que l'allaitement exclusif précoce réduit le risque global de transmission postnatale à 4 % et accroît la survie des enfants. Actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne (http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sarienne) programmée ont réduit ce taux à 1 %Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement, le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine (http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9virapine) jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon Quaghebeur et al.
traitement
Il n'y a pas à l'heure actuelle de traitement permettant de guérir du sida, malgré l'existence de traitements comme les trithérapies (http://fr.wikipedia.org/wiki/Trith%C3%A9rapie) rétrovirales qui permettent de contenir l'action du virus avec plus ou moins d'efficacité ; on dénombre de nombreux morts chaque jour en particulier dans les pays en développement (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_en_d%C3%A9veloppement) où ces traitements sont difficilement accessibles en raison de leur coût. Des recherches continuent pour la mise au point d'un vaccin (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccin), mais les progrès dans ce domaine sont lents.
Les traitements ne sont pas généralement prescrits au début de la séropositivité au VIH, car ils présentent des effets indésirables, ainsi qu'une certaine toxicité On évalue la nécessité de suivre un traitement à l'aide des bilans sanguins, notamment le rapport Charge virale/Taux de CD4. Une fois le traitement débuté, il doit être poursuivi avec une très grande régularité (une mauvaise observance peut rendre le virus « résistant »). Les tentatives d'arrêt des traitements n'ont pour l'instant pas donné de résultats probant
Les principaux effets indésirables à court terme des multithérapies s'atténuent généralement rapidement : fatigue, maux de tête, troubles digestifs (nausées, diarrhées), fièvre ou plaques rouges sur la peau. Après plusieurs mois de traitement, une lipodystrophie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lipodystrophie) (graisse disparaissant du visage pour aller sur le ventre pour les hommes et les cuisses pour les femmes), des dyslipidémies (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dyslipid%C3%A9mie) (augmentation du cholestérol (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cholest%C3%A9rol) et des triglycérides (http://fr.wikipedia.org/wiki/Triglyc%C3%A9ride)) ; ainsi qu'un perturbation du métabolisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tabolisme) glucidique (mauvaise assimilation du sucre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sucre)) peuvent survenir. Certains de ces effets indésirables peuvent être atténués par une activité physique adaptée (http://fr.wikipedia.org/wiki/Activit%C3%A9s_physiques_adapt%C3%A9es)[35] (http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d'immunod%C3%A9ficience_acquise#cite_note-34) ou une adaptation des traitements médicamenteux.
L'espérance de vie actuelle sous traitement chez le sujet jeune infecté peut dépasser 35 ans.
Au cours d'une grossesse, le risque de transmission de la mère à l'enfant est de 20 % à 40 %. Ce risque peut être considérablement réduit à l'aide d'un traitement préventif. Un traitement antirétroviral associé à la césarienne et à l'allaitement (http://fr.wikipedia.org/wiki/Allaitement) artificiel permet de réduire le risque de transmission à moins de 1 %. La durée courte du travail et le délai court de prise en charge après la rupture de la poche des eaux sont des facteurs de protection contre la transmission maternofoetale. Les dernières recommandations favorisant l'allaitement maternel complet jusqu'à l'âge de 9 mois au moins proviennent d'études très récentes qui montrent que celui-ci réduit le taux de transmission à 4 %
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-28, 09:10
Diabéte sucré
Le diabète dit sucré est une maladie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie) liée à une défaillance des mécanismes biologiques de régulation de la glycémie (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gulation_de_la_glyc%C3%A9mie), concentration de glucose (http://fr.wikipedia.org/wiki/Glucose) dans le sang (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sang). Cette maladie se manifeste par une augmentation sensible de la glycémie, et peut être causée par des facteurs génétiques (voir maladie héréditaire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_h%C3%A9r%C3%A9ditaire)) ou se développer suite à une mauvaise hygiène de vie. Cependant, les causes du diabète (http://fr.wikipedia.org/wiki/Diab%C3%A8te) dans la grande majorité des cas n'ont pas encore d'explication logique.
Plusieurs défaillances existent et caractérisent des formes de diabète différents. Les symptômes et les complications peuvent être variables selon le ou les mécanismes défaillants.
Diabète de type 1
.
Autrefois appelé diabète insulino-dépendant (ou encore diabète juvénile), ce diabète apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte.
Il se caractérise par :
une glycémie (taux de sucre dans le sang) supérieure à 1,26 g/l à jeun ou 7 mmols (la valeur normale étant comprise de 0,8 et 1,10 g/l , de 1,10 à 1,25 on parle d'intolérance au glucose) et parfois une acétonurie (présence d'acétone dans les urines, le seuil de passage de l' acétone dans les urines est une glycémie de 2,5 g/l) accompagnée d'une haleine de « pomme reinette (http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinette) » caractéristique et une présence de sucre dans les urines ( glycosurie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Glycosurie), le seuil du passage de sucre dans les urines est de 1,8 grammes) .
par une émission d'urine excessive (polyurie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyurie)) entrainant une soif intense (polydipsie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Polydipsie))
appétit anormal augmenté (polyphagie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyphagie)). Il a aussi pour conséquence un amaigrissement malgré une prise de nourriture abondante
Diabète de type 2
.
Autrefois appelé diabète non insulinodépendant (ou diabète de l'âge mûr), ce diabète survient classiquement chez l'adulte de plus de 40 ans présentant, dans 80 % des cas, une obésité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ob%C3%A9sit%C3%A9) ou du moins un excès pondéral. Il est quelquefois précédé du diabète de type 1. Au début de la maladie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie), la production d'insuline par le pancréas (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pancr%C3%A9as) est normale (voire excessive). Mais, les cellules de l'organisme chargées de capter et d'utiliser le glucose deviennent insensibles à l'insuline, d'où une augmentation de la glycémie.
Jusqu'à récemment, ce diabète touchait essentiellement des adultes, à partir de la trentaine. En raison de
Symptômes
Les symptômes les plus marqués sont ceux du syndrome dit des « 3P ». La clinique retrouve une polakiurie polydiptique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyurie) (envie fréquente d'uriner, la diurèse augmentant), une polydipsie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Polydipsie) (une soif intense) et une polyphagie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyphagie) (une faim insatiable).
D'autres symptômes peuvent apparaître, tels qu'une perte de poids, une fatigue (http://fr.wikipedia.org/wiki/Asth%C3%A9nie) et des troubles de la vision, ou encore une irritabilité.
Complications
Un taux de sucre sanguin (glycémie) en dehors d'une certaine norme provoque très rapidement des symptômes:
malaises (http://fr.wikipedia.org/wiki/Malaise_(premiers_secours))hypoglycémique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoglyc%C3%A9mie) et hyperglycémique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperglyc%C3%A9mie) (malaises acido-cétosiques).
Apparition de mycoses (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycose) parfois (notamment à l'entrecuisse).
Les complications à long terme du diabète peuvent être séparées en complications des petits vaisseaux (microangiopathie) et complications des gros vaisseaux (macroangiopathie).
Les maladies cardio-vasculaires dues à l'athérosclérose. On retrouve souvent de l'angine de poitrine (http://fr.wikipedia.org/wiki/Angine_de_poitrine), voire des infarctus du myocarde (http://fr.wikipedia.org/wiki/Infarctus_du_myocarde) passant parfois inaperçus, des accidents vasculaires cérébraux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_vasculaire_c%C3%A9r%C3%A9bral) comme des accidents ischémiques et de l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (http://fr.wikipedia.org/wiki/Art%C3%A9riopathie_oblit%C3%A9rante_des_membres_in f%C3%A9rieurs). Il est conseillé aux diabétiques de faire un électrocardiogramme (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectrocardiogramme) une fois par an.
Sur le plan cutanéo-muqueux, on note des difficultés de cicatrisation (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cicatrisation) des plaies sous forme d'ulcères, ces derniers sont courants chez les diabétiques atteints d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (http://fr.wikipedia.org/wiki/Art%C3%A9riopathie_oblit%C3%A9rante_des_membres_in f%C3%A9rieurs).
Sur le plan immunitaire, le milieu sucré profite à beaucoup d'agents infectieux telles les candidoses par une atteinte de l'immunité cellulaire.
Les complications des petits vaisseaux touchent:
Les yeux par la rétinopathie diabétique (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9tinopathie_diab%C3%A9tique) ischémique (sans formation de néo-vaisseaux) ou hémorragique (avec formation de néo-vaisseaux) pouvant entrainer cécité, microanévrisme, œdème maculaire. Il est conseillé aux diabétiques de faire un fond d'œil (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_d%27%C5%93il) une fois par an.
La neuropathie diabétique (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Neuropathie_diab%C3%A9tique&action=edit&redlink=1) est un trouble de la sensibilité épicritique et profonde parfois accompagné de douleurs neuropathiques principalement au niveau des membres inférieurs, ces troubles de la sensibilité peuvent entraîner un retard de prise en charge de plaies du pied. Le diabétique ne se rend pas compte qu'il a une blessure par l'absence de stimuli douloureux, il laisse évoluer une blessure pouvant entraîner un escarre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Escarre), voire un authentique mal perforant plantaire (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mal_perforant_plantaire&action=edit&redlink=1). Les diabétiques testent annuellement leur sensibilité distale avec le test appelé monofilaments.
La néphropathie diabétique (http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9phropathie_diab%C3%A9tique) pouvant évoluer jusqu'à l'insuffisance rénale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Insuffisance_r%C3%A9nale). Différentes lésions peuvent atteindre le rein diabétique, surtout les néphropathies glomérulaires et les néphropathies vasculaires.
äæÑÇáåÏì 11
2009-09-30, 15:35
ãÔßæÑíä Úáì ÇáãæÇÖíÚ ÇáÑÇÞíÉ æÇáÑÇÆÚÉ íÇÅÎæÊí
äæÑÇáåÏì 11
2009-09-30, 15:37
Çááå íÍÝÙßã æíÕæäßã íÇ Ãåá ÇáÚáã æÇáÑÞí
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-30, 16:00
ÈÇÑß Çááå Ýíß ÃÎÊ äæÑ ÇáåÏì¡ÃåáÇÈß ÈíääÇ.
ÇáÝÞíÑÉ Åáì ÑÈåÇ
2009-09-30, 16:08
toxoplasmose
La toxoplasmose est une infection parasitaire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parasitose) dont l'agent est le protozoaire (http://fr.wikipedia.org/wiki/Protozoaire) Toxoplasma gondii (http://fr.wikipedia.org/wiki/Toxoplasma_gondii) Le parasite (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parasite) infecte le plus souvent des animaux à sang chaud (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hom%C3%A9otherme), y compris l’être humain (http://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens), mais son hôte définitif est un félidé (http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lid%C3%A9) (dont le chat (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chat) fait partie)
Sans gravité dans l’immense majorité des cas pour les sujets immunocompétents, elle ne présente de risque sérieux que pour les femmes enceintes séronégatives et les sujets ayant un système de défense immunitaire affaibli
Formes de la maladie
Il existe trois formes cliniques de la maladie qui sont :
la toxoplasmose acquise, chez une personne ayant des défenses immunitaires normales, en général inapparente ou sans gravité
la toxoplasmose congénitale qui peut être à l’origine de fœtopathies graves, due à l'infection du fœtus d'une femme enceinte séronégative, non protégée car n'ayant jamais été en contact avec le toxoplasme
la toxoplasmose de l’immunodéprimé, telles que les personnes atteintes du SIDA (http://fr.wikipedia.org/wiki/SIDA) ou les personnes greffées (http://fr.wikipedia.org/wiki/Greffe_d%27organe) et traitées par des médicaments immunodépresseurs (http://fr.wikipedia.org/wiki/Immunod%C3%A9presseur).
Prophylaxie pour la femme enceinte non immune
En l'absence de vaccination (ou de chimioprophylaxie envisageable), elle repose uniquement sur l'évitement du risque :
cuisson « à cœur » de toute viande, surtout le mouton ;
lavage à fond des salades et crudités ;
abstention du contact avec les chats ;
hygiène des mains.
Une surveillance sérologique mensuelle
s'impose jusqu'au terme
Professions à risque
Les professionnels en contact avec de la viande crue, les animaux ou les selles de félins contaminés, voire des objets portant le germe sont les plus exposés. Le risque est donc présent pour :
les vétérinaires (http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9t%C3%A9rinaire), éleveurs, gardiens d'animaux (félins (http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lin)) et assistants ;
les employés d'abattoirs, de boucherie, de cuisine, les personnes préparant ou inspectant de la viande (http://fr.wikipedia.org/wiki/Viande) ;
les agriculteurs ;
les paysagistes, les jardiniers ;
les laborantins (http://fr.wikipedia.org/wiki/Laborantin) ;
les professionnels de santé (http://fr.wikipedia.org/wiki/Professionnel_de_la_sant%C3%A9) en général ;
les archéologues.
Prévention
Les précautions de base consistent à :
se laver les mains avant et après la préparation des aliments, des surfaces de cuisine ;
porter des gants (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gant) lorsqu'on fait du jardinage (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardinage) ou lorsqu'on nettoie la caisse du chat (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chat_domestique) ;
éviter la viande (http://fr.wikipedia.org/wiki/Viande) crue ou peu cuite, le lait (http://fr.wikipedia.org/wiki/Lait) non pasteurisé (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pasteurisation), les œufs (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92uf_(cuisine)) crus, ne consommer que de la viande bien cuite (cuisson à plus
de 67°C au cœur des viandes] (http://fr.wikipedia.org/wiki/Toxoplasmose#cite_note-prescrire-20)) ;
laver (et peler) les fruits et légumes avant de les consommer, avec de l'eau vinaigrée ; cuisson d'au moins une minute à 60°C pour les végétaux] (http://fr.wikipedia.org/wiki/Toxoplasmose#cite_note-prescrire-20) ;
ne donner aux chats que des aliments cuits, en conserve ou secs (croquettes) ;
essayer de garder les chats à l'intérieur pour les empêcher de se nourrir de leur chasse ou de charognes.
:)ÈÇÑß Çááå Ýíß ÃÎÊí ÃãíäÉ Úáì ÇáãæÖæÚ æ ÌÒÇß Çááå ÎíÑÇ ÃÊãäì áß ÇáÊæÝíÞ ãä ßá ÞáÈí
æÝÞß Çááå æ ÓÏÏ ÎØÇß¡ æíÓÑ áß :19:
biosamir
2011-10-04, 22:51
http://img20.xooimage.com/files/0/5/d/merci-beaucoup-600-f8cb9b.jpg
omo mazen
2011-10-04, 22:58
http://ad.doctissimo.fr/5/www.doctissimo.fr/pages_sante/encyclopedie_medicale/exclu/L51/1836600082/Middle/OasDefault/Middle-blanc/Middle-blanc.html/595071775330364c6751304142627369?_RM_EMPTY_&
[?] Qu'est-ce que c'est ?
L’hépatite A est une maladie du foie qui est due à un virus à ARN de la famille des picornavirus, une famille de virus qui comprend aussi les poliovirus et les rhinovirus.
Il y aurait de 10 à 30 000 nouveaux cas par an en France.
[?] Causes et facteurs de risque
L’hépatite A se transmet majoritairement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés par des matières fécales qui contiennent du virus. En effet, le virus est retrouvé dans les selles des malades. Une mauvaise hygiène ou des conditions sanitaires défavorables (assainissement des eaux, etc.) favorisent donc la transmission de la maladie. Certains pays sont plus à risques que d’autres notamment en Europe de l'Est, Afrique, Asie, Amérique du Sud.
Les précautions à prendre sont donc principalement de bien se laver les mains en particulier avant la préparation du repas, d’éviter de consommer de l’eau de provenance inconnue mais de préférer l’eau minérale ou en bouteille (fermée).
La période de contagion correspond à peu près à la période d’incubation de la maladie. Comme les symptômes sont absents, le patient ne sait pas qu’il est contagieux.
La transmission par voie sexuelle ou injectable existe mais reste exceptionnelle par rapport à la voie orale.
[?] Les signes de la maladie
L’infection par le virus de l’hépatite A débute par une période d’incubation de 2 à 4 semaines pendant la quelle le sujet est contagieux sans le savoir. Ensuite, dans 90 % des cas, l’hépatite sera asymptomatique, c’est-à-dire sans qu’elle passera inaperçue ! Chez les 10 % restant, on observera : fièvre, douleur au foie, démangeaisons, nausées, vomissements, jaunisse ou encore fatigue. La jaunisse ou ictère peut parfois durer jusqu’à un mois.
[?] La consultation
Sur la base des symptômes décrits ci-dessus, le médecin va palper votre foie pour vérifier qu’il est bien l’organe atteint. A ce stade, l’observation oriente son diagnostic vers une hépatite. Son interrogatoire lui permettra d’envisager quel type d’hépatite : virale, médicamenteuse, alcoolique, etc. Ensuite, seuls des examens complémentaires permettront de vérifier qu’il s’agit bien d’une hépatite A.
[?] Examens et analyses complémentaires
Les premiers examens demandés par le médecin seront une étude des marqueurs qui signent l’existence d’une atteinte du foie : transaminases (http://www.doctissimo.fr/html/sante/analyses/ana_enzymes08.htm) et bilirubine (http://www.doctissimo.fr/html/sante/analyses/ana_enzymes01.htm). Aussi, il prescrira une sérologie c’est-à-dire une recherche dans le sang de la présence d’anticorps spécifiques des principales hépatites. Ces anticorps sont un des moyens de défense de l’organisme contre le virus, ils ne sont présents qu’en cas d’infection mais apparaissent relativement tardivement après l’infection (environ 3 à 4 semaines).[?] Evolution de la maladie
Dans la grande majorité des cas, l’hépatite A évolue spontanément vers la guérison sans séquelles. Il n’y a pas d’évolution vers la chronicité.
[?] Ne pas confondre avec...
Les autres hépatites…
[?] Traitement
Cette hépatite évoluant spontanément vers la guérison, aucun traitement n’est mis en place et il n’en existe aucun de spécifique. En début d’hépatite, à la phase aiguë, repos, arrêt de certains médicaments (contraceptifs oraux par exemple), arrêt de toute boisson alcoolisée sont les seules mesures à prendre. En cas d’hépatite aiguë grave, l’hospitalisation est nécessaire et le traitement sera symptomatique.
[ ? ] Conseils pratiques et informations diverses
Il existe un vaccin contre l’hépatite A. Une vaccination permet de donner une immunité efficace pendant près de 10 ans. La vaccination est recommandée aux voyageurs qui se rendent en zone d’endémie.
La vaccination de l’entourage d’un malade paraît peu judicieuse car au moment où l’hépatite A est découverte, la phase de contagion est déjà terminée.
omo mazen
2011-10-04, 23:04
Ulcère de l'estomac et ulcère duodénal
http://www.passeportsante.net/DocumentsProteus/images/ulcere_gastroduodenal_pm-1.jpg (javascript: popupWindowLienInterne('../../P/Loupe/Fiche.aspx?doc=ulcere_gastro_gr.jpg', 'popup', 600, 400))
Ulcère de l’estomac et ulcère duodénal : qu’est-ce que c’est?
L'ulcère de l'estomac, aussi appelé ulcère gastrique, et l'ulcère duodénal, qui se forme dans le duodénum (première partie de l'intestin grêle), sont en quelque sorte des plaies ouvertes dans la muqueuse du tube digestif, plus ou moins profondes (voir schéma).
Ces plaies sont douloureuses, car elles entrent directement en contact avec l’acide présent dans le tube digestif. Une situation comparable à l’application d’un tampon d’alcool sur une éraflure.
L’expression « ulcère gastroduodénal » englobe, en raison de la similitude de leurs manifestations, l’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal
On estime qu’environ 10 % de la population des pays industrialisés est susceptible de souffrir un jour ou l’autre d’un ulcère. Les personnes âgées de 40 ans et plus sont les plus touchées. Les ulcères du duodénum sont 10 fois plus fréquents que les ulcères de l’estomac.
Causes
http://www.passeportsante.net/DocumentsProteus/images/ulcere_gastroduodenal_pm-2.jpgLa bactérie Helicobacter pylori (H. Pylori), une bactérie qui survit à l’acidité, est la principale cause d’ulcères : elle causerait approximativement de 60 % à 80 % des ulcères de l’estomac et de 80 % à 85 % des ulcères duodénaux. Ces bactéries envahissent la couche de mucus qui protège normalement l’estomac et l’intestin grêle de l’acidité, et perturberaient ce mécanisme protecteur chez certaines personnes. Dans les pays industrialisés, 20 % des personnes de 40 ans et moins possèdent cette bactérie dans leur tube digestif. Une proportion qui atteint 50 % chez les plus de 60 ans. Environ 20 % des porteurs de la bactérie souffriront d’un ulcère au cours de leur vie.
La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par exemple, l’aspirine, l’Advil® et le Motrin®), est la seconde cause la plus fréquente d’ulcère au tube digestif.
Voici d’autres causes :
Une production excessive d’acide par l’estomac (hyperacidité gastrique), attribuable au tabagisme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm), à une consommation excessive d’alcool (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=alcool_index_dossier), à un stress (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress_dossier) important, à une prédisposition héréditaire, etc. Il pourrait toutefois s’agir de facteurs aggravants plutôt que de véritables causes d’ulcères.
Une brûlure grave, des blessures importantes ou encore le stress physique lié à une maladie grave. Il se crée alors des « ulcères de contrainte », qui sont souvent multiples et se situent le plus souvent dans l’estomac, parfois au tout début de l’intestin grêle (au duodénum proximal).
Plus rarement, un ulcère de l’estomac peut se révéler être un cancer de l’estomac (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_estomac_pm) qui s’est ulcéré.
Acides et antiacides dans le tube digestif
Dans la paroi de l’estomac, des glandes sécrètent des sucs gastriques qui contribuent à la digestion :
des enzymes digestifs, comme la pepsine, qui fragmentent les protéines en molécules plus petites, les peptides;
de l’acide chlorhydrique (HCL), un acide fort qui permet aux enzymes digestifs d’être actifs et détruit la plupart des microbes (parasites, virus, bactéries, champignons) qui se seraient introduits dans l’estomac.
Le contenu de l’estomac est toujours acide. Son pH (javascript:;) varie de 1,5 à 5, selon la nourriture ingérée et aussi selon les individus.
D’autres glandes sécrètent un mucus destiné à protéger les parois internes de l’estomac :
ce mucus empêche les enzymes digestifs et l’acide chlorhydrique de détruire la paroi de l’estomac en formant un film protecteur.
La paroi de l’intestin grêle est également recouverte d’une couche de mucus qui la protège de l’acidité du chyme, nom donné à la « bouillie alimentaire » qui provient de l’estomac.
Évolution
Habituellement, un ulcère apparaît progressivement en quelques semaines. Il peut aussi se manifester rapidement, après quelques jours de prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, par exemple, mais cette situation n’est pas très fréquente.
Le taux de cicatrisation spontanée pourrait avoisiner les 40 % (sur une période de 1 mois), particulièrement si l’ulcère était causé par la prise d’AINS et qu’on a cessé de les prendre. La guérison définitive spontanée, sans rechute, est toutefois rare.
Si l’ulcère n’est pas traité ou que la cause n’est pas enrayée, il y a de fortes possibilités que les ulcères réapparaissent dans l’année qui suit.
Complications possibles
Les complications sont rares. L’ulcère peut causer une lente hémorragie : le sang s’écoule alors à l’intérieur du tube digestif. On remarque que les selles deviennent noires. Les saignements peuvent causer une anémie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/SectionSpeciale.aspx?doc=anemie_spec) avec le temps, s’ils ne sont pas détectés. Il faut consulter un médecin sans tarder.
Une autre complication, beaucoup moins fréquente que l’hémorragie, est la perforation complète de la paroi du tube digestif. Cette situation engendre de violentes douleurs abdominales, qui s’aggravent rapidement en péritonite (javascript:;). Il s’agit d’une urgence médicale.
Symptômes de l’ulcère de l’estomac et de l’ulcère duodénal
Symptômes généraux
Une sensation récurrente de brûlure dans la partie supérieure de l’abdomen.
En cas d’ulcère de l’estomac, la douleur est aggravée par le fait de manger ou de boire.
En cas d’ulcère duodénal, la douleur s’apaise au moment des repas, mais s’accentue de 1 h à 3 h après avoir mangé et lorsque l’estomac est vide (durant la nuit, par exemple).
La sensation d’être vite rassasié.
Des éructations et des ballonnements.
Signes d’aggravation
Des nausées et des vomissements.
Du sang dans les vomissements (de couleur café) ou les selles (de couleur noire).
De la fatigue.
Une perte de poids.
Note. Chez les femmes enceintes qui souffrent d’ulcères, les symptômes ont tendance à disparaître durant la grossesse, car l’estomac est moins acide. Toutefois, des sensations de brûlure peuvent survenir vers la fin de la grossesse en raison de la pression qu’exerce le foetus sur l’estomac. À ce sujet, voir notre fiche Reflux gastro-oesophagien (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=reflux_gastro_oesophagien_pm).
Personnes à risque
Les femmes âgées de 55 ans et plus, pour les ulcères d’estomac.
Les hommes âgés de 40 ans et plus, pour les ulcères duodénaux.
Certaines personnes pourraient avoir une prédisposition héréditaire aux ulcères gastroduodénaux.
Facteurs de risque
Certains facteurs peuvent aggraver ou retarder la guérison des ulcères en rendant l’estomac plus acide :
le tabagisme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm);
la consommation excessive d’alcool (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=alcool_index_dossier);
le stress (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress_dossier);
chez certaines personnes, l’alimentation aggrave les symptômes1 :
- boissons : le café (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=cafe_nu) (même décaféiné), le thé (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=the_nu), le lait (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lait_nu), les boissons à base de cola;
- aliments : les aliments gras, dont le chocolat (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chocolat_nu) et les concentrés de viande;
- épices : le poivre noir, les graines de moutarde (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=moutarde_nu) et la muscade.
Le piment fort : à bannir?
On a longtemps recommandé aux personnes atteintes d’un ulcère d’estomac ou du duodénum de ne pas consommer de piments (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=piment_nu) forts à cause de leur effet piquant et « brûlant », qui pourrait exacerber leur douleur.
Or, les études semblent démontrer que les piments forts n’entraînent pas de dommages supplémentaires au tube digestif. Ils pourraient même avoir un effet protecteur. En outre, utiliser le poivre de Cayenne en épice, même en grande quantité, n’aggraverait pas les ulcères. Cependant, la prudence est de mise à l’égard des capsules de capsaïcine (la substance qui confère au piment son goût piquant) et autres concentrés, qui peuvent contenir des quantités beaucoup plus élevées de capsaïcine que l’aliment.
Prévention de l’ulcère de l’estomac et de l’ulcère duodénal
Mesures pour prévenir les ulcères
http://www.passeportsante.net/DocumentsProteus/images/ulcere_gastroduodenal_pm-3.jpg
Il est important d’utiliser adéquatement les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (aspirine, Advil®, Motrin®, etc.). Sinon, ils risquent de causer des brûlures d’estomac, ou même un ulcère gastroduodénal. La sensibilité à ces médicaments varie d’une personne à l’autre, entre autres selon l’âge, la dose et la durée d’utilisation.
Voici quelques renseignements utiles. Pour en savoir plus, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Parfois, pour soulager une douleur (mal de tête, douleur musculaire, douleur articulaire, etc.), mieux vaut consommer de l’acétaminophène (Tylénol®) ou un autre médicament que votre médecin vous suggérera.
Si vous devez prendre des anti-inflammatoires, respectez la posologie et la durée recommandées du traitement. On ne devrait pas consommer les AINS durant plusieurs semaines sans une ordonnance médicale claire.
Il peut être avisé d’utiliser les anti-inflammatoires conjointement avec un médicament antiacide, qui prévient les brûlures d’estomac, ou avec un cytoprotecteur (javascript:;), comme le misoprostol (Cytotec®). Ce dernier est toutefois contre-indiqué durant la grossesse.
Les anti-inflammatoires se divisent en 2 grandes catégories : les classiques (Advil®, Motrin®, Naproxen®...) et les coxibs (Celebrex®, Mobicox®). Ces derniers ont une action plus spécifique et comportent moins de risque d’effets indésirables sur l’estomac.
Attention à la prise d’Alka-Seltzer (contenant de l’aspirine) et de Pepto-Bismol (contenant du sous-salicylate de bismuth) pour soulager les symptômes de l’ulcère et qui peuvent parfois les aggraver, chez certains individus.
Les biphosphonates (tels Actonel®, Fosamax®), médicaments pour traiter l’ostéoporose (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=osteoporose_pm), peuvent parfois provoquer des ulcères.
Notez qu’actuellement, il n’existe aucun moyen de prévenir l’infection à la bactérie Helicobacter pylori.
Mesures pour prévenir leur aggravation
Prenez plusieurs petits repas à intervalles réguliers, mangez lentement et mastiquez bien chaque bouchée. Ne pas laisser l’estomac vide pour une longue période aide à réduire les symptômes.
Évitez de boire en mangeant.
Évitez de manger avant d’aller au lit.
Il est important de ne pas fumer, car l’usage du tabac retarde et peut même empêcher la guérison des lésions de la muqueuse gastrique.
S’il y a lieu, veillez à réduire votre niveau de stress en en comprenant bien l’origine et en faisant les changements opportuns à votre vie (le travail, une situation précise, une relation, etc.). Bien que le stress ne cause pas d’ulcère, on croit qu’il s’agirait d’un facteur aggravant important. Consultez notre dossier Le stress et l’anxiété (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress_dossier).
Soyez attentifs aux aliments et aux boissons qui aggravent vos symptômes. L’alcool (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=alcool_index_dossier), le café (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=cafe_nu) (même décaféiné), le thé (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=the_nu), le lait (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lait_nu) et les produits laitiers, le chocolat (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chocolat_nu), les boissons à base de cola, certaines épices (poivre noir, graines de moutarde, muscade), de même que les aliments riches en gras causent des douleurs chez plusieurs personnes. Évitez-les ou consommez-en une petite quantité avec d’autres aliments.
La consommation de yogourt (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=yogourt_nu) et de miel (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=miel_nu) contribue à la guérison des ulcères gastroduodénaux.
Avant de consommer un produit de santé naturel par voie orale, assurez-vous qu’il ne risque pas d’aggraver votre ulcère. La griffe du diable (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=griffe_diable_ps), par exemple, est contre-indiquée en cas d’ulcère gastrique ou duodénal.
Traitements médicaux de l’ulcère de l’estomac et de l’ulcère duodénal
Il faut traiter énergiquement dès que le diagnostic est posé. Habituellement, le traitement médical de l’ulcère ne diffère pas, que celui-ci soit gastrique ou duodénal.
L’approche thérapeutique vise à :
diminuer l’acidité de l’estomac, pour soulager les douleurs;
traiter l’infection à la bactérie Helicobacter pylori, ce qui aide aussi à prévenir les récidives.
Avant de traiter, le médecin doit tout de même déterminer s’il s’agit d’un ulcère de l’estomac ou d’un ulcère duodénal. Si l’ulcère se trouve dans l’estomac, un prélèvement de tissus (près de l’ulcère) sera effectué pour exclure la faible possibilité qu’il s’agisse d’un cancer de l’estomac (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_estomac_pm). L’ulcère duodénal, quant à lui, est pratiquement toujours bénin. L’examen consiste en un repas baryté (une ingestion de baryum, un liquide crayeux), suivi d’une radiographie de l’abdomen pour visualiser l’ulcère, ou en une gastroscopie. La gastroscopie consiste à insérer, par la bouche, un long tube flexible muni d’une minicaméra, afin d’observer les parois de l'estomac.
Médicaments
Les médicaments suivants, souvent utilisés en association, mènent à la guérison de plus de 90 % des ulcères en 4 à 8 semaines.
Pour diminuer l’acidité
Antihistaminiques H2. Ces médicaments réduisent la quantité d’acide que fabrique l’estomac. Cela permet de protéger la partie atteinte pour lui donner le temps de cicatriser. Le terme H2 désigne les récepteurs à histamine (javascript:;). Le médicament se lie aux récepteurs à histamine de façon à empêcher leur activation. La cimétidine (Tagamet®), la famotidine (Pepcid®), la nizatidine (Axid®) et la ranitidine (Zantac®) font partie de cette catégorie de médicaments. Il est possible de se les procurer en vente libre dans une pharmacie.
Inhibiteurs de la pompe à protons. Ces médicaments (l’oméprazole (Losec®), le lansoprazole (Prevacid®), le pantoprazole (Pantoloc®), le rabéprazole (Pariet®) et l’ésoméprazole (Nexium®) réduisent l’acidité de l’estomac encore plus efficacement que les antihistaminiques H2. Ils s’obtiennent sur ordonnance. Ils agissent en inactivant les « pompes » qui produisent l’acide chlorhydrique. Ils inhiberaient aussi la multiplication des bactéries H. pylori.
Antiacides. Les antiacides (Maalox®, Mylanta®, Gaviscon®, etc.) ne diminuent pas la sécrétion d’acide, mais neutralisent l’acide présent dans l’estomac, ce qui soulage la douleur. Ils prennent plus de temps pour agir que les bloqueurs H2 et les inhibiteurs de la pompe à protons.
Pour traiter l’infection
Des tests sanguins et d’haleine et, parfois, une biopsie de la paroi de l’estomac permettront au médecin de savoir s’il y a ou non une infection à la bactérie H. pylori.
Antibiotiques. Si l’ulcère est causé par une infection à H. pylori, le médecin prescrit en général 2 antibiotiques pour une période de 14 jours. Les antibiotiques les plus utilisés sont l’amoxicilline (Amoxil®), la clarithromycine (Biaxin®) et le métronidazole (Flagyl®). On combine souvent les 2 antibiotiques à un autre médicament contre l’acidité (voir ci-dessus) ou même à du bismuth (Pepto-Bismol®), cet antiacide pouvant aussi aider à combattre l’infection. Ce traitement permet d’éradiquer la bactérie et de guérir l’ulcère dans environ 80 % des cas. Si les symptômes reviennent, un second traitement est habituellement recommandé. Malheureusement, même lorsque l’ulcère gastroduodénal est bien guéri, il peut réapparaître quelques mois plus tard (c’est le cas environ 1 fois sur 5)5.
Important. Prendre la médication antibiotique au complet telle que prescrite, même si les symptômes ne sont plus présents.
En cas d’ulcères causés par les anti-inflammatoires
Le médecin recommandera probablement de cesser de prendre les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Cela suffit généralement à faire disparaître l’ulcère, mais on prescrira habituellement aussi un antihistaminique H2 ou un inhibiteur de la pompe à protons pour quelques semaines.
D’autres médicaments moins nocifs pour l’estomac peuvent être utilisés en remplacement des AINS, selon le cas.
Habitudes de vie
En plus de prendre les médicaments, il est également très important de modifier certaines habitudes de vie, par exemple, l’usage de tabac (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm) ou la consommation d’alcool (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=alcool_index_dossier), qui endommagent la paroi du tube digestif.
Le traitement médical de l’ulcère peut nécessiter un régime alimentaire particulier prescrit par le médecin, préconisant, excluant ou limitant certains aliments.
Chirurgie
Seulement en cas d’échec du traitement médicamenteux ou en cas de complications, telles une perforation complète de la paroi digestive par l’ulcère ou une obstruction gastro-intestinale réfractaire aux médicaments.
Suivi
À la fin du traitement, on peut s’assurer de la cicatrisation de l’ulcère par une endoscopie (javascript:;) (visualisation en direct du tube digestif faite au moyen d’un fibroscope).
Un traitement d’entretien d’une durée de 4 à 6 mois peut être prescrit pour prévenir l’apparition d’un nouvel ulcère.
omo mazen
2011-10-04, 23:21
http://www.doctissimo.fr/Library/spacer.gif[?] Qu'est-ce que c'est ?
L'hypertension artérielle (HTA) est l'élévation permanente des chiffres de la pression artérielle (dite tension artérielle ou TA) au dessus de 16/9,5.
La pression artérielle normale est inférieure à 14/9.
La notion de HTA limite correspond à des chiffres entre 14/9 et 16/9,5.
C'est une maladie fréquente, qui augmente avec l'âge, avec une composante héréditaire.
La pression artérielle n'est pas fixe. Elle varie en permanence dans la journée et selon l'activité.
Avant d'affirmer une hypertension artérielle chez un patient, le médecin doit se donner un délai et s'assurer de la permanence des chiffres tensionnels en surveillant régulièrement le patient et en lui prenant la tension avec un manomètre à mercure, au repos en position couchée, au moins deux fois en 15 jours.
On parle d'hypertension artérielle permanente lorsque la TA est tout le temps élevée. Le chiffre de la minima est important car il traduit directement la souplesse et la résistance des parois artérielles.
[?] Les signes de la maladie
En général, l'hypertension artérielle ne donne aucun symptôme susceptible d'alerter le patient. C'est fréquemment une découverte d'examen médical effectué à titre de routine.
Lorsque le médecin a découvert une hypertension artérielle, il la contrôle à plusieurs reprises dans des conditions différentes : repos, effort, debout, couché, bras droit puis bras gauche... Il s'assure ainsi de sa permanence.
La généralisation des appareils de mesure de la pression artérielle pour grand public permet au patient de surveiller sa pression artérielle dans les conditions de sa vie quotidienne.
Les appareils de mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) permettent la prise en continu de la pression artérielle. En effet, il peut s'agir, surtout chez le sujet jeune, d'une hypertension artérielle labile, c'est-à-dire alternant avec des périodes de pression artérielle normale. Cette affection est bénigne à court terme et très bien tolérée. Il n'y a aucune complication viscérale. Une surveillance est néanmoins nécessaire car cette affection peut évoluer vers l'hypertension artérielle permanente. La cause de cette affection est inconnue mais les sujets émotifs sont plus fréquemment touchés.
Parfois cependant, certains signes font suspecter une hypertension artérielle :
Des maux de tête le matin sur le sommet ou derrière la tête ;
Des étourdissements ;
Des troubles visuels : mouches volantes, brouillard devant les yeux...
Une fatigue ;
Des saignements de nez ;
Des hémorragies conjonctivales ;
Des crampes musculaires ;
Une pollakiurie (envie fréquente d'uriner) ;
Une dyspnée (gêne respiratoire traduisant une insuffisance ventriculaire gauche).
[?] Evolution de la maladie
Parfois, l'hypertension artérielle est reconnue lors d'un accident révélateur :
Neurologique :
Accident ischémique transitoire ;
Accident vasculaire cérébral (ramollissement cérébral, hémorragie cérébrale, méningée ou cérébro-méningée, hématome intra-cérébral, odème cérébro-méningé).
Sensoriel :
Hémorragie labyrinthique (vertige vrai) ;
Hémorragies oculaires ;
Paralysies des nerfs oculomoteurs.
Cardiaque :
Odème pulmonaire (OAP) ;
Infarctus du myocarde.
Rénal :
Hématurie (présence de sang dans les urines) ;
Insuffisance rénale.
Hormis ces accidents aigus, l'augmentation de la pression artérielle altère au fil du temps la paroi des vaisseaux qui n'est pas prévue pour subir de tels régimes de pression. Parmi les effets nocifs, il y a l'accélération du processus d'athérosclérose.
Les organes qui souffrent le plus souvent sont :
Le système nerveux central : risque d'hémorragies et de thromboses cérébrales ;
La rétine : rétinopathie hypertensive ;
Le coeur : surcharge ventriculaire gauche, athérosclérose coronarienne ;
Le rein : néphroangiosclérose ;
Le pénis : troubles de l'érection (http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag1214/dossier/sa_4936_coeur_te.htm).
C'est pour éviter ces complications qu'il faut absolument traiter une hypertension artérielle, même si elle ne provoque aucun symptôme chez le patient.
[?] Causes et facteurs de risque
Dans 95 % des cas, la cause de l'hypertension artérielle reste inconnue : elle est dite "essentielle" ou idiopathique. Dans ce cas le traitement aura pour objectif de traiter le ou les symptômes à savoir faire baisser la tension.
Toutefois, le médecin peut découvrir une cause dont le traitement pourra guérir l'hypertension artérielle.
Causes rénales
On sépare les maladies rénales non curables chirurgicalement de celles qui sont éventuellement curables par la chirurgie.
Parmi les causes rénales non chirurgicales d'hypertension artérielle :
Les glomérulonéphrites : protéinurie, hématurie, syndrome néphrotique ;
La glomérulopathie diabétique ;
Les néphrites interstitielles métaboliques : goutte, hypercalcémie (hyperparathyroïdie) ;
La maladie polykystique des reins (polykystose rénale)...
Parmi les causes rénales éventuellement curables chirurgicalement :
Les pyélonéphrites chroniques (séquelles d'infections urinaires chroniques et répétées) ;
La tuberculose rénale ;
La sténose de l'artère rénale qui pourra être traitée par angioplastie (gonflement d'un ballonnet dans l'artère rétrécie).
Maladies des glandes surrénales
Le syndrome de Cushing (http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_692_synd_cushing.htm)
Le syndrome de Conn (hyperaldostéronisme primaire) (http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_691_synd_conn.htm)
Le phéochromocytome (http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_686_pheochrom.htm)
Certains toxiques dont l'abus de réglisse
La glycirrhizine de la réglisse est transformée dans l'organisme en acide dont la structure chimique est proche de celle de l'aldostérone (http://dictionnaire.doctissimo.fr/definition-Aldosterone.htm). Les symptômes simulent un syndrome de Conn. L'arrêt de la réglisse normalise la TA.
D'autres produits sont parfois responsables : banane, coco, vanille, phénacétine, anti-inflammatoires non stéroïdiens (http://www.doctissimo.fr/classe-DB-ANTI-INFLAMMATOIRES-NON-STEROIDIENS-AINS-.htm), ciclosporine (http://www.doctissimo.fr/principe-actif-7621-CICLOSPORINE.htm), vasoconstricteurs nasaux (http://www.doctissimo.fr/classe-RBB-VOIE-NASALE.htm) utilisés pour une rhinite chronique ou une migraine, contraception (http://www.doctissimo.fr/classe-G-CONTRACEPTION-ET-INTERRUPTION-DE-GROSSESSE.htm) par ostrogènes de synthèse, corticothérapie (http://www.doctissimo.fr/classe-DAA-CORTICOIDES-NON-ASSOCIES.htm) prolongée...
Facteurs favorisants :
Un régime trop salé ;
L'alcoolisme ;
Le tabagisme ;
Les contraceptifs oraux (http://www.doctissimo.fr/classe-G-CONTRACEPTION-ET-INTERRUPTION-DE-GROSSESSE.htm);
La grossesse (toxémie gravidique) ;
Les chocs émotifs et répétés ;
Certains médicaments ;
L'obésité ;
Le manque d'exercice physique
[?] Examens et analyses complémentaires
En cas d'hypertension artérielle permanente, le bilan effectué par le médecin est double. Il permet d'apprécier le retentissement de l'HTA sur l'organisme, et de découvrir une cause éventuelle.
Bilan cardiaque
Recherche de douleurs angineuses et de dyspnée d'effort ;
ECG et radiographie thoracique ;
L'échographie cardiaque, fondamentale pour juger de l'importance de l'hypertrophie du ventricule gauche qui est un facteur pronostique.
Bilan neuro-sensoriel
Recherche de céphalées (maux de tête), de sensation de doigt mort ou de mouches volantes ;
Recherche d'épisodes transitoires d'amaurose (perte brutale et brève de la vue) ;
Examen du fond d'oeil.
Bilan rénal
Dosage de la créatinine sanguine au minimum.
Selon les résultats du fond d'oeil et le chiffre de la pression artérielle, on classe l'hypertension artérielle en quatre stades :
Stade I : artères brillantes au fond d'oeil et hypertension artérielle bénigne ou récente ;
Stade II : signe du croisement au fond d'oeil, hypertension artérielle de sévérité moyenne et généralement ancienne ;
Stade III : présence d'exsudats et d'hémorragies sur la rétine et hypertension artérielle sévère imposant des mesures d'urgence ;
Stade IV : odème papillaire et hypertension artérielle maligne imposant l'hospitalisation en milieu spécialisé.
[?] Traitement
Le mode de vie
Les mesures hygiéno-diététiques sont très importantes, et sont même les seules prescrites en cas d'hypertension artérielle faible ou limite :
Régime peu salé ;
Hygiène de vie ;
Amaigrissement en cas d'obésité ;
Arrêt de l'alcool et du tabac ;
Activité physique régulière ;
Relaxation.
Le régime peu salé
Une alimentation sans sel est insipide et ne peut pas être poursuivie longtemps, elle est donc rarement conseillée. En revanche une alimentation trop salée empêche le traitement de l'HTA. Il faut donc limiter les apports en sel, sans les supprimer totalement.
Quelques conseils pratiques sont utiles :
Ne pas saler l'eau de cuisson des aliments ;
Ne pas rajouter de sel en mangeant (ne pas mettre de salière sur la table) ;
Eviter les conserves industrielles qui contiennent toutes du sel et préférer les produits frais ou surgelés ;
Eviter les aliments riches en sel : charcuterie (jambon y compris), choucroute, viandes et poissons fumés, plats cuisinés, fromages...
Choisir du pain sans sel et du lait hyposodé ;
Eviter gâteaux et pâtisserie du commerce et préférer les gâteaux faits à la maison, sans sel ni levure chimique ;
Préférer l'huile et le beurre à la margarine qui est plus riche en sel s'il n'y a pas d'hypercholestérolémie ;
Eviter certaines eaux minérales : Vichy, Saint-Yorre, Vals, Badoit ;
Eviter le réglisse, l'antésite et le pastis sans alcool ;
Réduire la consommation de café, de tabac et de réglisse ;
Ne pas abuser des sels dits de régime car ce sont des sels de potassium qui risquent de provoquer des hyperkaliémies ;
Se méfier des produits de régime dits hyposodés qui contiennent quand même trop de sel ;
Se méfier de certains médicaments contenant du sel (comprimés effervescents, pastilles contre la toux, sirops, poudres pour la digestion etc...).
Par contre, tous les épices et condiments (sauf le sel) sont autorisés : jus de citron, persil, ciboulette, cresson, poivre, ail, oignon, thym, cerfeuil, estragon, cumin, curry, paprika, etc..
L'hygiène de vie
Les conseils d'hygiène de vie sont primordiaux. Bien souvent, une hygiène de vie correcte et un régime alimentaire adapté suffisent. En cas de tension artérielle bien contrôlée, l'activité professionnelle peut être conservée ainsi que les activités sportives raisonnables (sans compétition), en privilégiant les sports d'endurance et la relaxation : marche, bicyclette, natation.
Eviter les efforts physiques importants ou brutaux ;
En cas d'accès d'hypertension artérielle : repos absolu ;
Eviter les soucis et contrariétés (des sédatifs sont parfois utiles) ;
Eviter l'exposition prolongée au soleil sans protection ;
Eviter les baignades si la température de l'eau est inférieure à 20°C ;
Eviter les séjours en altitude à plus de 1500-2000 mètres (le voyage en avion pressurisé est autorisé) ;
Pour les femmes, arrêt de la pilule à remplacer par un autre moyen contraceptif (préservatif, stérilet).
Les médicaments = les anti-hypertenseurs
Le traitement a pour but de normaliser la pression artérielle afin de prévenir les complications survenant à long terme. Par conséquent, dans la plupart des cas, ce traitement doit être suivi à vie.
L'hypertension est certainement la maladie pour laquelle il existe le plus de médicaments. Il est possible de les classer par famille. Chacune d'entre elles a des particularités. Pour en savoir plus sur les anti-hypertenseurs des classes suivantes :
Alpha1 bloquants ;
Anti-hypertenseurs centraux ;
Bêta-bloquants ;
Inhibiteurs calciques ;
Diurétiques thiazidiques ;
Diurétiques hyperkaliémiants
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion ;
Inhibiteurs de l'angiotensine 2 ;
Les associations.
Une consultation de notre guide des médicaments (http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/sa_4086_antihta.htm) s'impose...
Actuellement lorsqu'un traitement médical est indiqué, on commence par un seul anti-hypertenseur à doses faibles.
Ensuite et à moins que des effets secondaires surviennent, la dose est augmentée progressivement jusqu'à l'obtention d'une tension artérielle normale. En cas d'effets secondaires trop gênants ou d'inefficacité, le traitement peut être modifié, ou un anti-hypertenseur d'une autre classe ajouté. Il peut parfois se révéler nécessaire d'associer trois ou quatre médicaments avant d'aboutir à une pression normale !
Certains préconisent cependant de commencer d'emblée le traitement par des associations fixes (dans un seul comprimé) de deux médicaments à doses faibles ; on diminuerait ainsi les effets secondaires en augmentant l'efficacité de chacun pris séparément.
La surveillance régulière du traitement est indispensable :
Prise de la TA tous les mois jusqu'à l'obtention d'une pression artérielle stable inférieure à 14/9 ;
Fond d'oil tous les 6 mois ;
Ionogramme sanguin ;
Electrocardiogramme.
Le patient ne doit jamais arrêter les médicaments prescrits par le médecin ni diminuer les doses de son propre chef.
Les symptômes anormaux (mal à la tête, saignement de nez, essoufflement, douleurs dans la poitrine) doivent être signalés au médecin traitant.
En cas d'opération chirurgicale, l'anesthésiste doit être prévenu du traitement anti-hypertenseur.
Pour les femmes, la contraception locale est préférable à la pilule.
En cas de grossesse, le surveillance médicale doit être stricte.
Hypertension artérielle et grossesse
Lors de la grossesse, la prise de la pression artérielle fait partie de la surveillance médicale. En effet, une hypertension artérielle chez une femme enceinte peut révéler :
Une toxémie gravidique ;
L'aggravation d'une hypertension artérielle préalable ;
Une hypertension artérielle gravidique récidivante.
L'hypertension artérielle paroxystique (ou crise hypertensive)
C'est une hypertension artérielle évoluant par poussées paroxystiques. En dehors des poussées, la tension artérielle peut être normale ou élevée.
Elle se voit :
Lors de certains traitements médicaux : (Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase ou IMAO (http://www.doctissimo.fr/asp/medicaments_def/visu_resultat_recherche2.asp?med=IMAO)) ;
Lors du phéochromocytome (http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_686_pheochrom.htm).
L'hypertension artérielle maligne
C'est une hypertension artérielle sévère avec odème papillaire visible au fond d'oeil. Elle peut survenir n'importe quand chez un hypertendu mais surtout chez l'homme jeune. Un choc affectif est parfois une cause déclenchante.
Sans traitement, les complications sont graves :
Rénales (néphroangiosclérose et insuffisance rénale) ;
Cérébrales : hémorragie cérébro-méningée ;
Cardiaques : odème aigu du poumon.
Le traitement urgent s'impose avant le transfert en milieu spécialisé
vBulletin® v3.8.10 Release Candidate 2, Copyright ©2000-2025, TranZ by Almuhajir