شمس* الأصيل
2015-02-06, 16:19
le 1 er poeme
si je forge des mots sur l'enclume de l'or
si je vis à te voir et e vois à 'envers
si mon destin s'étend dans la soie de ton corps
si mes yeux dessinent sur ton visage ouvert
si ta bouche est pollen pour nourrir le temps
si le jour perd ses feux et dans ma tête danse
si le ciel prend son pouls sur ton cœur en battant
si le froment se moud sur ta meule de silence
si l'émail du soleil te couronne d'un toit
si la pierre est durée l'espace ce matin
si ton ventre est ce miel que je connais de toi
si ton image est mienne sur e verso du tain
si ton ombre est un lac ou je me baigne à l'anse
si mon sommeil se prend aux fougères de ton lit
si les jeux de miroir multiplient ta présence
c'est que la vie s'accorde à faire mentir l'oubli
2 emme
il me revient parfois à la saison
des transhumances
une doif de pays sans cartes ni barbelés
ni pieux hérissés d'ordre et ni onstres sacrés
un désir de terre à façonner comme glaise
redonner souffe aux xhoses mortes
faire vivre les pierres au dedans de moi meeme
afin que se batise un cloitre de soleil
ou les haies d'herbes folles seraient une prière
et la branche brisé une chanson d'été
3 ee
traversée du désert
dans cet espace ouyvert aux confins du regard
le pain de seigle aura gut de festin
trempé dans l'huile douce de la terre retrouvée
le raisin chantera des noms de jeunes filles
et le rire cuivré des cymbales de la mer
conduira les bergers à travers chaps d'aour
et moissons de beautés vers leur éternité
quand le jour griffera de sa lanière de feu
le dos nu des épis qui ont servi de couche
aux passeurs de rêves le tems sera venu
se prendre à pleines main la vie toute tiède encore
de son bain de soleil
alors entre les branches moussues de véronèse
ils entreront dans les cités ici la bas ailleurs
si je forge des mots sur l'enclume de l'or
si je vis à te voir et e vois à 'envers
si mon destin s'étend dans la soie de ton corps
si mes yeux dessinent sur ton visage ouvert
si ta bouche est pollen pour nourrir le temps
si le jour perd ses feux et dans ma tête danse
si le ciel prend son pouls sur ton cœur en battant
si le froment se moud sur ta meule de silence
si l'émail du soleil te couronne d'un toit
si la pierre est durée l'espace ce matin
si ton ventre est ce miel que je connais de toi
si ton image est mienne sur e verso du tain
si ton ombre est un lac ou je me baigne à l'anse
si mon sommeil se prend aux fougères de ton lit
si les jeux de miroir multiplient ta présence
c'est que la vie s'accorde à faire mentir l'oubli
2 emme
il me revient parfois à la saison
des transhumances
une doif de pays sans cartes ni barbelés
ni pieux hérissés d'ordre et ni onstres sacrés
un désir de terre à façonner comme glaise
redonner souffe aux xhoses mortes
faire vivre les pierres au dedans de moi meeme
afin que se batise un cloitre de soleil
ou les haies d'herbes folles seraient une prière
et la branche brisé une chanson d'été
3 ee
traversée du désert
dans cet espace ouyvert aux confins du regard
le pain de seigle aura gut de festin
trempé dans l'huile douce de la terre retrouvée
le raisin chantera des noms de jeunes filles
et le rire cuivré des cymbales de la mer
conduira les bergers à travers chaps d'aour
et moissons de beautés vers leur éternité
quand le jour griffera de sa lanière de feu
le dos nu des épis qui ont servi de couche
aux passeurs de rêves le tems sera venu
se prendre à pleines main la vie toute tiède encore
de son bain de soleil
alors entre les branches moussues de véronèse
ils entreront dans les cités ici la bas ailleurs