ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : aidez moi svp
la solitude
2014-12-20, 22:32
Bonsoir mes camarades , j'espère que vous êtes bien et en bonne santé , SVP je veux le résumé du roman"" le fils du pauvre"" qui a été écrit par l'écrivain algérien Mouloud Feraoun . je serai très reconnaissant et merçi bcp
la solitude
2014-12-21, 16:34
svp c'est très urgent
abbrasse
2015-01-01, 01:06
salem
Résumé du roman « Le fils du pauvre » de Mouloud Feraoun
Premier roman de l’écrivain algérien, Mouloud Feraoun, « Le fils du pauvre » retrace la vie de Fouroulou Menrad, personnage principal du récit.
De dimension autobiographique, ce livre peint l’enfance et l’adolescence de l’auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n’est pas une histoire quelconque quoi qu’elle retrace une vie très simple de par les gens qui en sont les acteurs.
De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.
Il était seul à croire en un avenir différent de celui des siens, pourtant très attaché à eux. Il vivait le dur labeur de son père qui subvenait difficilement aux besoins de la famille, la patience à toute épreuve et la générosité de sa mère. Rien ne lui échappait ; ni la tendresse d’une de ses tantes, ni la jalousie de l’autre, encore moins l’attachement de ses cousines et le dévouement de ses sœurs. Cette vie belle et dure à la fois telle que nous la raconte Mouloud Feraoun est imprégnée d’émotions, dans une société où l’on respecte les grands, écoute leurs conseils, où l’on protège inéluctablement les petits et les faibles. L’on est pauvre et l’on vit heureux en se battant pour arracher la joie d’une naissance, d’un retour ou même d’un sourire. Les vieux sont là pour y veiller. On apprend avec Fouroulou et les siens à vivre unis et solidaires, à tout partager.
Il ne tenait même pas rigueur à ses parents de ne pas s’emballer face à ses progrès scolaires. Cette bourse qui tardait à venir, n’était-ce pas une force de son destin lié à ceux de tous les villageois ? Mais son but à lui était de réussir et de prouver aux autres qu’il pouvait ne pas rester berger.
Mouloud Feraoun écrit comme il parle, décrivant sa Kabylie natale comme un autre l’aurait fait pour sa propre maison. Tout y est : les mœurs et coutumes, les personnages, les costumes et surtout les paysages magnifiques qu’il réussit à rendre anodins avec cette note particulière qui congédie les touristes avec des excuses voulant dire ceci : « Là c’est chez moi, rentrez chez vous… »
Ce livre fut publié en 1950 dans une Algérie colonisée.
Instituteur, le narrateur (qui n’est autre que Mouloud Feraoun lui-même) décide de se peindre comme le firent avant lui Montaigne, Rousseau, Daudet et Dickens. Rien que ça.
Le Fils du pauvre décrit son enfance dans une ville kabyle de deux mille habitants, Tizi, pendant l’entre-deux-guerres.
Chaque chapitre est consacré à un sujet précis : après la description de son village, des classes sociales qui y sont visibles, et de l’intérieur des habitations, le narrateur présente les occupations quotidiennes des différents membres de sa famille, de son oncle et de ses tantes, les questions de mariages, de jalousies et d’héritages, comment ils cohabitent entre eux, avant de faire le récit quasi-autobiographique de fils choyé par rapport à ses sœurs, de sa vie d’écolier et de collégien, avant son départ pour l’ècole normale.
« Je ne sus le nom de chacune de mes tantes qu’après les avoir bien connues elles-mêmes. Le nom ne signifiait rien. C’était comme pour mes parents. Je me rappelle avoir appris avec une surprise amusée, de la bouche de ma petite cousine, que son père s’appelait Lounis, le mien Ramdane, ma mère Fatma, la sienne Helima. Je compris tout de suite, cependant, que c’étaient les autres qui les désignaient ainsi et que dans la famille nous avions des mots plus doux qui n’appartenaient qu’à nous. Pour moi, mes tantes s’appelaient Khalti et Nana. » (p. 46-47)
Au travers du roman c’est tout un témoignage d’une vie rude que l’on découvre. Comme le titre l’indique, la famille du narrateur vit de peu, de figues, d’olives, de blé, rarement de viande si ce n’est pour l’aïd ou pour complaire au chef du village lorsqu’il y a conflit entre deux familles. Sa famille vit de quelques bêtes, figues et olives. Seul le père travaille sur un chantier, puis au champ, rentré chez lui. Ses tantes travaillent l’argile pour la poterie et la laine.
Il est aussi question d’éducation d’un fils, et comment les garçons sont élevés comme de petits dieux dans leur famille, avec toute la discrimination sexuelle que cela induit :
« J’étais destiné à représenter la force et le courage de la famille.
Lourd destin pour le bout d’homme chétif que j’étais ! Mais il ne venait à l’idée de personne que je puisse acquérir d’autres qualités ou ne pas répondre à ce vœu.
Je pouvais frapper impunément mes sœurs et quelquefois mes cousines : il fallait bien m’apprendre à donner des coups ! Je pouvais être grossier avec toutes les grandes personnes de la famille et ne provoquer que des rires de satisfaction. J’avais aussi la faculté d’être voleur, menteur, effronté. C’était le seul moyen de faire de moi un garçon hardi. Nul n’ignore que la sévérité des parents produit fatalement un pauvre diable craintif, gentil et mou comme une fillette.(…) » (p. 28)
D’éducation à l’école aussi, et comment l’enfant décide, après avoir redoublé sa deuxième classe, de devenir bon élève, et comment l’adolescent s’applique studieusement à réussir ses études pour devenir instituteur, et ne pas retourner travailler au champ.
Enfin ce roman résonne aussi de toute la tendresse d’un petit garçon pour ses tantes qui connaîtront une fin tragique, pour sa famille et surtout pour son père, qui se saigne aux quatre veines pour lui et sa famille, partant endetté pour la France, lui permettant de partir faire des études alors qu’il se retrouve seul à assumer la charge de travail pour nourrir sa famille :
« Ce repas, sous l’œil dédaigneux des hommes, fut un supplice pour moi. Kaci et Arabe se moquaient de ceux qui ne savaient pas élever leurs enfants. L’allusion était directe, je rougissais et je pâlissais. Je me disais, pour diminuer ma faute, que mon père n’avait pas faim. Mais je dus me détromper car, en rentrant à la maison, je lui trouvai, entre les mains, mon petit plat en terre cuite, orné de triangles noirs et rouges. Ce jour-là, il retourna au travail le ventre à moitié vide, mais il grava, une fois pour toutes, dans le cœur de son fils, la mesure de sa tendresse. » (p. 71)
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salem
Résumé du roman « Le fils du pauvre » de Mouloud Feraoun
Premier roman de l’écrivain algérien, Mouloud Feraoun, « Le fils du pauvre » retrace la vie de Fouroulou Menrad, personnage principal du récit.
De dimension autobiographique, ce livre peint l’enfance et l’adolescence de l’auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n’est pas une histoire quelconque quoi qu’elle retrace une vie très simple de par les gens qui en sont les acteurs.
De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.
Il était seul à croire en un avenir différent de celui des siens, pourtant très attaché à eux. Il vivait le dur labeur de son père qui subvenait difficilement aux besoins de la famille, la patience à toute épreuve et la générosité de sa mère. Rien ne lui échappait ; ni la tendresse d’une de ses tantes, ni la jalousie de l’autre, encore moins l’attachement de ses cousines et le dévouement de ses sœurs. Cette vie belle et dure à la fois telle que nous la raconte Mouloud Feraoun est imprégnée d’émotions, dans une société où l’on respecte les grands, écoute leurs conseils, où l’on protège inéluctablement les petits et les faibles. L’on est pauvre et l’on vit heureux en se battant pour arracher la joie d’une naissance, d’un retour ou même d’un sourire. Les vieux sont là pour y veiller. On apprend avec Fouroulou et les siens à vivre unis et solidaires, à tout partager.
Il ne tenait même pas rigueur à ses parents de ne pas s’emballer face à ses progrès scolaires. Cette bourse qui tardait à venir, n’était-ce pas une force de son destin lié à ceux de tous les villageois ? Mais son but à lui était de réussir et de prouver aux autres qu’il pouvait ne pas rester berger.
Mouloud Feraoun écrit comme il parle, décrivant sa Kabylie natale comme un autre l’aurait fait pour sa propre maison. Tout y est : les mœurs et coutumes, les personnages, les costumes et surtout les paysages magnifiques qu’il réussit à rendre anodins avec cette note particulière qui congédie les touristes avec des excuses voulant dire ceci : « Là c’est chez moi, rentrez chez vous… »
Ce livre fut publié en 1950 dans une Algérie colonisée.
Instituteur, le narrateur (qui n’est autre que Mouloud Feraoun lui-même) décide de se peindre comme le firent avant lui Montaigne, Rousseau, Daudet et Dickens. Rien que ça.
Le Fils du pauvre décrit son enfance dans une ville kabyle de deux mille habitants, Tizi, pendant l’entre-deux-guerres.
Chaque chapitre est consacré à un sujet précis : après la description de son village, des classes sociales qui y sont visibles, et de l’intérieur des habitations, le narrateur présente les occupations quotidiennes des différents membres de sa famille, de son oncle et de ses tantes, les questions de mariages, de jalousies et d’héritages, comment ils cohabitent entre eux, avant de faire le récit quasi-autobiographique de fils choyé par rapport à ses sœurs, de sa vie d’écolier et de collégien, avant son départ pour l’ècole normale.
« Je ne sus le nom de chacune de mes tantes qu’après les avoir bien connues elles-mêmes. Le nom ne signifiait rien. C’était comme pour mes parents. Je me rappelle avoir appris avec une surprise amusée, de la bouche de ma petite cousine, que son père s’appelait Lounis, le mien Ramdane, ma mère Fatma, la sienne Helima. Je compris tout de suite, cependant, que c’étaient les autres qui les désignaient ainsi et que dans la famille nous avions des mots plus doux qui n’appartenaient qu’à nous. Pour moi, mes tantes s’appelaient Khalti et Nana. » (p. 46-47)
Au travers du roman c’est tout un témoignage d’une vie rude que l’on découvre. Comme le titre l’indique, la famille du narrateur vit de peu, de figues, d’olives, de blé, rarement de viande si ce n’est pour l’aïd ou pour complaire au chef du village lorsqu’il y a conflit entre deux familles. Sa famille vit de quelques bêtes, figues et olives. Seul le père travaille sur un chantier, puis au champ, rentré chez lui. Ses tantes travaillent l’argile pour la poterie et la laine.
Il est aussi question d’éducation d’un fils, et comment les garçons sont élevés comme de petits dieux dans leur famille, avec toute la discrimination sexuelle que cela induit :
« J’étais destiné à représenter la force et le courage de la famille.
Lourd destin pour le bout d’homme chétif que j’étais ! Mais il ne venait à l’idée de personne que je puisse acquérir d’autres qualités ou ne pas répondre à ce vœu.
Je pouvais frapper impunément mes sœurs et quelquefois mes cousines : il fallait bien m’apprendre à donner des coups ! Je pouvais être grossier avec toutes les grandes personnes de la famille et ne provoquer que des rires de satisfaction. J’avais aussi la faculté d’être voleur, menteur, effronté. C’était le seul moyen de faire de moi un garçon hardi. Nul n’ignore que la sévérité des parents produit fatalement un pauvre diable craintif, gentil et mou comme une fillette.(…) » (p. 28)
D’éducation à l’école aussi, et comment l’enfant décide, après avoir redoublé sa deuxième classe, de devenir bon élève, et comment l’adolescent s’applique studieusement à réussir ses études pour devenir instituteur, et ne pas retourner travailler au champ.
Enfin ce roman résonne aussi de toute la tendresse d’un petit garçon pour ses tantes qui connaîtront une fin tragique, pour sa famille et surtout pour son père, qui se saigne aux quatre veines pour lui et sa famille, partant endetté pour la France, lui permettant de partir faire des études alors qu’il se retrouve seul à assumer la charge de travail pour nourrir sa famille :
« Ce repas, sous l’œil dédaigneux des hommes, fut un supplice pour moi. Kaci et Arabe se moquaient de ceux qui ne savaient pas élever leurs enfants. L’allusion était directe, je rougissais et je pâlissais. Je me disais, pour diminuer ma faute, que mon père n’avait pas faim. Mais je dus me détromper car, en rentrant à la maison, je lui trouvai, entre les mains, mon petit plat en terre cuite, orné de triangles noirs et rouges. Ce jour-là, il retourna au travail le ventre à moitié vide, mais il grava, une fois pour toutes, dans le cœur de son fils, la mesure de sa tendresse. » (p. 71)
ãäÞæá
j'ai bénéficié de vous , merci mon frère
la solitude
2015-03-18, 18:44
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiii que dieu vous bénisse mon frère
alienvsalgerian
2015-03-19, 18:31
salame
meme si ton resumé est fait il faut penser à le lire parce que c 'est un tres beau livre !!!!!
la solitude
2015-03-19, 20:23
ouiiiiiiiiiiiiii exactement !!! vous avez raison j'ai déjà lu ce livre et j'étais très étonné par le style de l'écrivain et par l'histoire elle même. vraiment c'est un très beau livre.
merci bcp ( alienvsalgerian ) pour ton passage
(http://www.djelfa.info/vb/member.php?u=543524)
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