ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Cours de 1ère année français licence
soleild'Algérie
2014-06-23, 15:30
Salut à tous les nouveaux bacheliers 2014, félicitations et congratulations pour votre succès dans l'épreuve de baccalauréat 2014 avec mention.:19::19::mh31:
La famille universitaire vous souhaite des autres succès inchallah dans vos études et votre parcours universitaire.
Pour vous aider, et spécialement pour vous qui avez choisi la spécialité "langue française", vous êtes dans le bon endroit pour se préparer aux études de votre spécialité .
Au nom de tous les étudiants universitaires de français LMD, je veux ouvrir ce coin et cet espace d"études pour tous les étudiants de 1ère Année français licence en vous donnant les cours, les examens et les solutions ainsi que quelques cours supplémentaires pour vous aider dans votre parcours.:)
Cet espace est par et pour vous chers étudiants universitaires.:19:
Je vous souhaite un bon courage !:mh31::19::)
soleild'Algérie
2014-06-25, 11:00
Rappel: Ce coin sera ouvert inchallah pour les nouveaux bacheliers 2014 après les résultats de baccalauréat.
J'attend vos participations.
soleild'Algérie
2014-06-26, 15:09
Bonjour, voilà les modules de 1ère année français :
-Linguistique: un module très intéressant pour connaître l'évolution de la langue au cours des siècles et comment a évolué la langue française selon les linguistes.
-TEEO: module qui signifie :techniques d'expression écrites et orales; dans ce module, vous allez apprendre les techniques de rédaction française(résumé, compté rendu,types de textes......)et comment parler en français( exposé,pièces de théâtre,....).
-Morphosyntaxe:un module qui vous permet d'apprendre les règles de grammaire et de la syntaxe .
-Textes et histoire: vous allez apprendre bcp de choses dans ce module, vous allez voir comment la littérature française a été évolué au cours de l'histoire.
-Histoire des formes et des genres: un module totalment littéraire où vous allez connaître les formes et les genres de la littérature française des grands écrivains.
-Méthodologie: ce module vous permet de savoir comment faire une recherche scientifique,comment faire un mémoire aussi, comment faire une fiche de lecture d'un roman.....
- Langue de spécialité: vous allez apprendre que la différence entre les spécialités de la vie comme la cuisine, le sport, la politique.......dépend aussi de la différence des mots de la langue utilisés dans chaque domaine et spécialité.
-Epistémologie: module un peu difficilie et nécessite la concentration, vous allez savoir les théories du langage selon les différents philosophes célèbres (socrate, Platon, David Hum,......).
-Anglais: où vous alllez apprendre quelques règles de grammaire que vous les ai déjà vu au lycée.
-Informatique: module très amusant, vous allez pratiquer plusieurs choses.
-Phonétique: un module très intéressant qui vous permet d'étudier les sons de la langue française et savoir comment elle s'articule.
-Phonologie: un module tout à fait différent de la phonétique mais il nécessite les régles de la phonétique, vous allez savoir les fonctions de chaque son .
Je pense que vous avez pris une idée sur les cours de français de 1ère année licence.
soleild'Algérie
2014-06-27, 18:33
Bonjour, voilà le programme des cours de chaque module pour vous préciser les points essentiels des études:
1/Linguistique:
-Qu'est-ce que la linguistique..
-Histoire de la linguistique.
-Les différents concepts linguistiques.
-Les différentes disciplines de la linguistique.
2/Techniques d'expression écrite:
-Le résumé.
-Le compte rendu.
-La dissertation.
-Prendre des notes.
-Organiser son paragraphe.
-Les types de textes.
-faire une fiche de lecture.
-Faire une fiche T.D(travaux dirigés).
Techniques d'expression orale:
-Faire un exposé.
-La communication: définition, facteurs, fonctions.
-La communication orale.
3/ Morphosyntaxe:
-Définition
-Le mot.
-Le morphème.
-La phrase.
-Les parties du discours
4/ Phonétique:
-Définition
-Distinction phonétique/phonologie
-L'importance de la phonétique.
-Les domaines
-La production des sons
-La transcription phonétique
-La syllabe
-Le "e"caduque
soleild'Algérie
2014-07-06, 14:59
Cours 1: Qu'est-ce que la linguistique?
Vous êtes curieux de savoir comment fonctionnent le langage et le cerveau? Vous vous intéressez à la manière dont les enfants acquièrent leur langue? Vous êtes fasciné par les problèmes de bilinguisme, l'origine du langage, les déficits langagiers? Ou encore, vous vous intéressez aux langues étrangères? La linguistique est pour vous!
La linguistique cherche à comprendre le fonctionnement d’une langue et les processus du langage. Elle se situe au carrefour de plusieurs champs d’études. Associée à d'autres disciplines telles l'informatique, la psychologie, les études littéraires ou la philosophie, la linguistique permet d'acquérir des compétences spécialisées très recherchées sur le marché du travail.
À l'heure actuelle, le marché stratégique du traitement de l'information offre aussi de nouvelles perspectives aux linguistes.
La linguistique, c'est...
1Une connaissance approfondie de l’histoire de la langue, de la phonétique et de la phonologie, de la morphologie et de la lexicologie, de la syntaxe et de la sémantique, etc.
2La possibilité de se créer un profil de cours correspondant à ses préférences, en vue d’études à la maîtrise ou d’une entrée sur le marché du travail.
3La possibilité de s'initier à l'étude d'une autre langue, ancienne ou moderne.
4L'acquisition d'une formation de base dans les nouvelles technologies, atout indéniable pour trouver un emploi.
Ferdinand de Saussure, linguiste suisse considéré par plusieurs comme le « père » de la linguistique, a grandement contribué à l’établissement de la linguistique comme champ d’étude scientifique. Avec ses travaux du début du 20e siècle, il a défini ce champ d’étude comme une « science qui a pour objet la langue envisagée en elle-même et pour elle-même. » (tiré du PRobert 1991).
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Concepts linguistiques:
Langage: faculté inhérente et universelle de l'humain de construire des langues (des codes) pour communiquer. (Leclerc 1989:15) Le langage réfère à des facultés psychologique permettant de communiquer à l’aide d’un système de communication quelconque. Le langage est inné.
Langue: système de communication conventionnel particulier. Par « système », il faut comprendre que ce n'est pas seulement une collection d'éléments mais bien un ensemble structuré composé d'éléments et de règles permettant de décrire un comportement régulier (pensez à la conjugaison de verbes en français par exemple). La langue est acquise.
Le langage et la langue s'opposent donc par le fait que l'un (la langue) est la manifestation d'une faculté propre à l'humain (le langage).
Parole: une des deux composantes du langage qui consiste en l'utilisation de la langue. La parole est en fait le résultat de l’utilisation de la langue et du langage, et constitue ce qui est produit lorsque l'on communique avec nos pairs.
Selon Saussure, la langue est le résultat d’une convention sociale transmise par la société à l'individu et sur laquelle ce dernier n'a qu'un rôle accessoire. Par opposition, la parole est l'utilisation personnelle de la langue (toutes les variantes personnelles possibles: style, rythme, syntaxe, prononciation, etc.).
Le changement de la langue relève d'un individu mais son acception relève de la communauté. ex.: le verbe « jouer » conjugué «jousent » est pour l'instant considéré comme une variante individuelle (parole), une exception, et il le demeurera tant qu'il ne sera pas accepté dans la communauté (les locuteurs du français québécois dans ce cas-ci).
Le signe linguistique:
Nous appelons signe la combinaison du concept et de l'image acoustique : mais dans l'usage courant ce terme désigne généralement l'image acoustique seule, par exemple un mot (arbor, etc.). On oublie que si arbor est appelé signe, ce n'est qu'en tant qu'il porte le concept "arbre", de telle sorte que l'idée de la partie sensorielle implique celle du total.
L'ambiguïté disparaîtrait si l'on désignait les trois notions ici en présence par des noms qui s'appellent les uns les autres tout en s'opposant. Nous proposons de conserver le mot signe pour désigner le total, et de remplacer concept et image acoustique respectivement par signifié et signifiant(...)
Le lien unifiant le signifiant et le signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l'association d'un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement : le signe linguistique est arbitraire.
Ainsi l'idée de "soeur" n'est liée par aucun rapport intérieur avec la suite de sons s-ö-r qui lui sert de signifiant ; il pourrait être aussi bien représenté par n'importe quel autre : à preuve les différences entre les langues et l'existence même de langues différentes (...)
Le mot arbitraire appelle aussi une remarque. Il ne doit pas donner l'idée que le signifiant dépend du libre choix du sujet parlant (on verra plus bas qu'il n'est pas au pouvoir de l'individu de rien changer à un signe une fois établi dans un groupe linguistique) ; nous voulons dire qu'il est immotivé, c'est-à-dire arbitraire par rapport au signifié, avec lequel il n'a aucune attache naturelle dans la réalité.
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Un signe linguistique
est l'union arbitraire et conventionnelle
d'un signifiant et d'un signifié
L'aspect "matériel" du signe, le signifiant, est en fait une réalité psychique : il ne s'agit pas du son comme tel, mais du son perçu. C'est pourquoi Saussure parle d' "image acoustique".
L'aspect "conceptuel" du signe, le signifié, est également une réalité psychique : il ne faut pas confondre le signifié avec le référent (ce à quoi renvoie le signe dans la réalité extérieure). Un signe a un sens (son signifié) que l'objet auquel il fait référence par ce sens existe ou non dans la réalité. Ex. : une licorne.
Le signifié d'un signe est déterminé non pas isolément, mais en fonction de l'ensemble des autres signifiés de la langue, par opposition à eux.
À partir des observations précédentes, nous pouvons affirmer que le signe linguistique se définit par son caractère:
a. arbitraire:
Comme nous l'avons mentionné auparavant, il n'y a pas de relation "naturelle" entre le mot (ou le signifiant) et la réalité physique qui lui est associée (le signifié).
Par exemple, le choix du mot "bureau" ne repose sur aucun critère qui aurait pu favoriser le choix d'un tel mot plutôt qu'un autre.
Une exception cependant: les onomatopées. Dans ce cas, les mots utilisés sont relativement proches du son que l'on veut décrire, et ce, dans toutes les langues. ex.: le chant du coq, le bruit de la vache, le jappement du chien.
le bruit d'un canard:
-français: couin-couin
-anglais: quack-quack
-allemand: pack-pack
-danois: rap-rap
-hongrois: hap-hap
Si ce lien obligé entre la réalité et le signe linguistique existait, tous les humains parleraient probablement la même langue. Ce caractère arbitraire du signe fait que l'on doive apprendre un large vocabulaire lorsqu'on apprend une langue, quelle soit maternelle ou seconde.
É videmment, ce caractère arbitraire du signe linguistique ne s'applique pas aux autres sortes de signes. Par exemple, les signaux routiers doivent se ressembler à cause du fait que l'action est la même dans toutes les langues. Par exemple, un panneau comportant un pain indiquera aux locuteurs de toutes les langues et cultures (ou presque) qu'il y a une boulangerie à proximité.
b. conventionnel:
Pour que les membres d'une communauté se comprennent, il faut qu'ils s'entendent sur les mêmes conventions ou sur les mêmes signes. En conséquence, les signes sont considérés, comme nous avons dit précédemment, comme étant conventionnels, en cela qu'ils résultent d'une convention entre les membres d'une communauté. En fait, partager la même langue, c'est également partager un certain nombre de conventions.
c. linéaire:
Le signifiant se présente de façon linaire dans l'axe du temps. il nous faut du temps pour prononcer un mot, pour le réaliser de façon physique. De même, il y a un ordre qui est suivi lors de sa prononciation. Dans la réalisation du signifiant [wazo], il ne m'est pas permis de prononcer les sons dans un ordre différent de celui que nous avons ci-haut si je veux que les autres locuteurs me comprennent. Les signes forment donc une successivité et non une simultanéité. Par opposition, les signes routiers peuvent se substituer: "obligation de tourner" et "tourner à gauche".
Les analyses linguistiques ont donné lieu à l’établissement de 5 domaines distincts d’étude qui sont devenus les domaines d’analyse traditionnels de la linguistique. Le tableau ci-dessous présente une brève définition de chacune de ces sous discipline (l’étude approfondie de chaque sous discipline nécessitera une définition plus complète).
Domaines traditionnels de la linguistique, aussi appelés domaines « internes » de la linguistique : • Sémantique : « étude du langage considéré du point de vue du sens. » (PRobert 1991)
• Phonétique : « étude de la substance des unités vocales utilisées dans les langues humaines. » (Martin 1996 :2)
• Phonologie : « Science qui étudie les sons du langage du point de vue de leur fonction dans le système de communication linguistique ». (Dict. de linguistique Larousse)
• Morphologie : « Étude des formes des mots. » (Dict. de linguistique Larousse)
• Syntaxe : « Étude des règles qui président à l’ordre des mots et à la construction des phrases, dans une langue; (…) » (PRobert 1991
http://www.up.djelfa.info/uploads/140465464504721.jpg (http://www.up.djelfa.info/)
Il est également important de noter que des études plus poussées en linguistique révélera que les frontières entres ces domaines ont tendance à s’estomper à la lumière de certaines théories (comme entre syntaxe et morphologie par exemple en grammaire générative).
Depuis ses débuts comme science reconnue, la linguistique s’est grandement diversifiée. Aux 5 champs d’étude principaux et traditionnels que sont la sémantique, la phonétique, la phonologie, la morphologie et la syntaxe, se sont ajoutés un bon nombre de sous domaines comme la neurolinguistique, la sociolinguistique, la psycholinguistique, etc. Dans la plupart des cas, ces sous domaines proposent un éclairage sur la nature et de l’utilisation de la langue et du langage nouveau et enrichi des connaissances prises dans un domaine connexe et tout à fait compatible avec la linguistique. Il est possible de faire une comparaison avec les domaines présentés ci-dessus en affirmant que les domaines présentés ci-dessous examinent la langue dans son contexte social.
Domaines non traditionnels de la linguistique (liste non exhaustive) : • sociolinguistique : l'étude des relations entre les phénomènes linguistiques et sociaux.
• ethnolinguistique : l'étude de la langue en tant qu'expression d'une culture (en relation avec la situation de communication).
• dialectologie : « (…) discipline qui s’est donné pour tâche de décrire comparativement les différents systèmes ou dialectes dans lesquels une langue se diversifie dans l’espace et d’établir leurs limites. » (Dict. de linguistique Larousse)
• psycholinguistique : « L'étude scientifique des comportements verbaux dans leurs aspects psychologiques. » (Dict. de linguistique Larousse)
• lexicologie : science des unités de signification (monèmes) et de leurs combinaisons en unités fonctionnelles (…) souvent étudiées dans leurs rapports avec la société dont elles sont l’expression. » (Dict. de linguistique Larousse) L’application de la lexicologie se nomme la lexicographie qui est la technique de confection des dictionnaires.
• l'aménagement linguistique: consiste en la mise au point d'un processus de décision sur la langue par un état ou un gouvernement, qui résulte en une politique linguistique.
• la neurolinguistique: science qui traite des rapports entre les troubles du langage (aphasies) et les atteintes des structures cérébrales qu’ils impliquent. (Dict. de linguistique Larousse)
• analyse de discours : « (…) partie de la linguistique qui détermine les règles commandant la production des suites de phrases structurées. » (Dict. de linguistique Larousse)
http://www.up.djelfa.info/uploads/14046549686511.jpg (http://www.up.djelfa.info/)
A bientôt les étudiants !
soleild'Algérie
2014-07-06, 15:00
Si vous avez des questions je suis là.
ÝÊæä ÇáãäÊÏì
2014-07-07, 18:16
Dans quelle universitè tu ètudie ?
merci
soleild'Algérie
2014-07-18, 18:56
Je poursuis mes études à l'université de tébessa.
soleild'Algérie
2014-07-22, 13:37
Cours de techniques d'expression écrite:
1/Le résumé:
Un résumé est un petit écrit, qui consiste à prendre les points essentiels d'un texte pour en faire un (ou plusieurs) paragraphe(s).
Stratégies de base pour faire un bon résumé
1. Avant de commencer le résumé, soyez sûr de bien comprendre le texte.
Cela implique de l'avoir attentivement lu, et d'avoir cherché à élucider le vocabulaire ou les structures qui posent problème: si vous ne comprenez pas le texte, votre résumé sera incompréhensible, ou du moins incohérent.
Attention au «truc» qui consiste à reproduire dans le résumé certaines phrases ou formules du texte que vous ne saisissez pas, mais dont vous sentez qu'elles doivent être importantes (c'est le «démarquage»), dans l'espoir de donner au correcteur l'illusion que vous les avez comprises. Non seulement le correcteur détectera assez facilement votre subterfuge, mais il vous pénalisera lourdement.
Le résumé est donc d'abord un exercice de lecture systématique.
2. Découpez le texte.
Chaque texte contient un nombre limité d'idées principales, qui sont exposées et développées dans une «partie» que vous pouvez délimiter au crayon sur la page. Idéalement, et surtout dans un texte très court ou très dense, chaque paragraphe peut correspondre à une idée nouvelle. La plupart du temps, toutefois une même idée est développée, dans plusieurs paragraphes, notamment à l'aide d'exemples, d'explications, de précisions, voire de reformulations.
C'est à vous de reconstituer la structure, le plan du texte de départ—travail qui doit suivre immédiatement la lecture, et précéder la rédaction du résumé. Une excellente stratégie consiste à visualiser ce plan par un schéma que vous noterez sur une feuille de papier séparée (qui vous servira de référence), en indiquant avec des cadres, des numéros, des lignes, des flèches, etc. les relations entre les divers élements dont le texte est composé. Voir ici un exemple de plan visuel.
Il est indispensable d'avoir dégagé le plan du texte de départ avant de commencer à rédiger votre résumé.
3. Identifiez et (re)formulez les idées principales.
A chaque partie correspond une idée (une notion, un argument, une proposition) qui peut se formuler en une phrase. Il ne s'agit pas simplement d'extraire du texte une phrase qui exprime exactement telle ou telle idée, mais de produire vos propres phrases.
Le résumé est aussi un exercice de réécriture
Après avoir ainsi établi le «squelette» du texte, relisez ce dernier pour vérifier que vous en avez bien retenu toutes les idées principales, mais aussi que les idées que vous avez retenues sont bien les principales. Il faudra donc aussi indentifier les éléments secondaires, qui seront éventuellement à retenir selon le nombre de mots qui vous sont alloués, et les éléments superflus, qui seront forcément exclus.
C'est à vous de hiérarchiser les éléments qui composent le texte de départ pour ne retenir que ceux qui sont essentiels
4. Organisez les idées principales.
Si l'auteur est compétent, son texte sera bien organisé et votre travail facilité d'autant! Toutefois, le résumé exige parfois de réorganiser les idées pour pouvoir les présenter de façon plus efficace, c'est-à-dire aussi sans répétitions, et en utilisant des connecteurs et des transitions claires et logiques. Une telle réorganisation peut s'avérer nécessaire même si le texte de départ est bien construit, simplement du fait de la forte réduction que le résumé implique. Les transitions expliciteront—parfois plus que l'original—les rapports de cause, de conséquence, de but, de concession, de contraste, de restriction, d'équivalence, etc, qui lient les divers éléments du texte.
La structure du texte de départ doit parfois être explicitée plus manifestement dans le résumé.
5. Respectez les proportions de l'original.
En lisant le texte, essayez d'attribuer un pourcentage à chaque partie, et faites en sorte que ce pourcentage soit respecté dans le résumé, ce qui vous aidera également à ne pas omettre l'une des parties.
Attention néanmoins de ne pas opérer une simple réduction paragraphe par paragraphe, puisque certains passages du texte qui ne couvrent pas de points essentiels (les exemples, les illustrations notamment) ne seront pas résumés du tout.
Tout en respectant les proportions de l'original, le résumé ne reprend pas forcément la même division en paragraphes.
6. Evitez les questions.
Une question posée dans le texte de départ, si elle en constitue un élément fondamental, doit se traduire par une formule au discours indirect («on se demande si...», «il n'est pas certain que», «la question de savoir si... reste posée», etc.). De préference, on rendra les questions par une reformulation qui conserve le sens de ce qui est demandé, mais non la structure interrogative.
7. Limitez soigneusement les citations et les emprunts.
Même si l'auteur a parfaitement résumé ses propres idées dans des formules si condensées et si précises que toute paraphrase vous semble en dénaturer le contenu, il vous incombe de synthétiser et de récrire le texte. Bien qu'il soit nécessaire de reprendre certain mots clefs, voire certaines expressions, il ne faut pas chercher à éluder le problème en citant simplement des propositions ou des phrases entières (effet de «collage» ou de «démarquage»).
D'ailleurs, hors de leur contexte, certains fragments peuvent n'avoir plus de sens, ou poser des problèmes de syntaxe lorsqu'on cherche à les insérer dans une phrase différente de celle dont on les a tirés. A moins d'être absolument certain qu'un fragment fonctionnera de la même façon dans un nouveau contexte, il vaut mieux reformuler l'idée que de risquer l'incohérence. Ceci est particulièrement vrai lorsque le sens d'un fragment dépend d'un référent qui ne figure plus dans le nouveau contexte.
La méthode la plus sûre revient à éliminer par principe toute citation, sauf lorsque l'auteur a crée une formule extrèmement originale dont la forme même constitue un élément inaliénable du sens. C'est aussi le cas pour les formules passées à la postérité («Je vous ai compris!» de De Gaulle) ou qui sont lexicalisées («Pays ayant en commun l'usage du francais»). Attention aussi aux mots ou expressions employés de manière figurative ou néologique: s'ils vous semblent absolument indispensables, utilisez-les entre guillemets; sinon, utilisez un synonyme ou une périphrase.
Ceci dit, ne tombez pas dans le défaut inverse qui consiste, sous prétexte de bannir les emprunts, à utiliser des synonymes ou à reformuler des séquences de mot qu'il est préférable de reprendre tels quels, tout simplement parce qu'il n'y a pas de meilleur moyen d'exprimer ce qu'elles expriment.
Les citations et les emprunts du texte de départ sont à proscrire, sauf si leur forme a une valeur particulière qu'il est indispensable de préserver.
8. Il est inutile de préciser que les idées sont celles de l'auteur.
Ce qui figure dans un résumé est, ipso facto et implicitement, attribuable à l'auteur du texte original. Votre propre voix doit s'effacer entièrement derrière la sienne, d'autant plus que vous n'êtes pas censé offrir de commentaire ni votre propre vision des choses, mais seulement refléter du mieux possible ce que l'auteur a dit.
Le résumé ne doit porter aucune trace de votre intervention.
soleild'Algérie
2014-07-22, 13:43
2/Le compte rendu:
Définition
Réaliser ou demander un compte-rendu, c'est réaliser ou demander un
rapport le plus objectif possible sur un événement, une situation, un
ouvrage, une conférence, une rencontre...
C'est demander ou réaliser le rapport, l'exposé de ce que l'on a fait,
entendu , lu, ... etc pour faire savoir, expliquer, justifier.
2- Pourquoi un compte-rendu ?
- parce qu'un supérieur hiérarchique le demande.
- parce qu'il faut rendre compte à ceux qui nous ont mandatés: famille,
groupe politique ou industriels, groupes d'intérêts économiques et
sociaux...
- parce que le compte-rendu est utile et nécessaire dans la réussite des études scolaires et universitaires.
A- Préparer un examen: les lectures effectuées sont consignées et peuvent être utilisées à la veille d'un examen.
B- Réaliser un exposé/dossier: organisation thématique de C/R de
lectures complémentaires ou diverses à propos d'une problématique.
C- Réaliser un mémoire de fin d'études. Problèmatisation d'un sujet
grâce aux lectures de différents ouvrages produits autour de la
problématique centrale du sujet.
3- Outre l'effort de lecture à concéder, le C/R exige fidélité et
rigueur dans le rapport des informations contenues dans les différents
textes consultés, présentées dans des conférences... Il ne s'agit pas
seulement de lecture, c'est-à-dire de compréhension momentanée, il
s'agit de lire, de comprendre en dégageant la structure du texte, de le
résumer en donnant systématiquement la parole à l'auteur et ne pas
donner de point de vue personnel. C'est donc l'assimilation qui est
visée.
II- Comment réaliser le C/R ?
La taille d'un C/R diffère selon la demande, la possibilité, la
nécessité... Un C/R est détaillé ou concis selon la demande, son usage
futur. Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de rendre compte d'un texte
ou un ouvrage, les étapes à suivre sont les mêmes.
1. lecture première pour prendre connaissance du contenu, à l'issue de
laquelle des questions, des hypothèses de lecture sont à formuler.
2. 2ème lecture pour répondre aux questions formulées dans la première
lecture: globalement, l'objet d'étude du texte comme ses composantes
(lecture analytique)
3. 3ème lecture: dégager les différentes composantes du texte avec un intitulé nominal (plan)
4. Réaliser le résumé en fonction de la taille du C/R demandé. Lorsque
le C/R est détaillé, le résumé tiendra compte des détails qu'un résumé
pour un compte-rendu éliminera.
5. Elaboration du C/R sur la base du résumé en donnant la parole à
l'auteur et en respectant sa logique, raisonnement, le déroulement des
événements qu'il relate.
soleild'Algérie
2014-07-22, 13:59
3/La dissertation:
La dissertation est une réflexion structurée selon des règles établies. Elle teste la capacité d’un esprit à analyser un sujet et à émettre un point de vue personnel sur un problème donné. S’il faut être habile et souple dans l’expression, il faut également savoir mener une disputatio, c’est-à-dire une bataille d’idées.
Une dissertation réussie comprend cinq points-clés. Il est important de n'en négliger aucun. Pour cela, il faut bien gérer son temps de travail afin de ne pas être pris au dépourvu. Voici quelques conseils méthodologiques pour y parvenir.
Analyser le sujet
L'analyse du sujet est essentielle. Pourtant, elle est souvent négligée et la précipitation accouche fatalement d'un hors sujet.
Il faut donc lire et relire le sujet afin de s'en imprégner. Cette lecture peut durer une quinzaine de minutes. On peut encadrer sur le sujet les liens logiques qui structurent l'énoncé et souligner les mots-clés afin de dégager une première articulation de la pensée. Il ne faut pas négliger les mots qui paraissent difficiles, car ils abritent souvent le coeur de la réflexion.
La reformulation du sujet
Reformuler correctement le sujet permet d'en dégager la problématique. Il suffit souvent de reprendre les termes du sujet et de mettre celui-ci à la forme interrogative. Par exemple, la question de départ du sujet « Le lecteur participe activement à la construction du sens d'une oeuvre » pourrait être formulée ainsi :
« Quel rôle le lecteur joue-t-il dans la construction d'une oeuvre, dans l'élaboration de sa signification ? Comment peut-il agir dans cette entreprise ? »
Cette reformulation doit être rédigée proprement, car elle sera intégrée à l'introduction.
Dégager une problématique
La problématique est une notion essentielle et difficile. Ce n'est pas une simple question, car elle n'admet aucune réponse péremptoire. C'est au contraire l'ensemble des problèmes que l'on peut dégager d'un énoncé et auxquels le devoir doit apporter des éléments de réponse. Cette réponse n'est pas définitive et contient au contraire des termes inconciliables.
Par ailleurs, la problématique comporte, outre l'interrogation, une démarche progressive de discussion. Chaque partie du plan constitue non pas une réponse, mais un point de vue face au sujet, un angle d'étude différent.
Pour dégager convenablement une problématique, il faut d'abord se demander pourquoi le problème du sujet se pose et développer des antithèses.
Pourquoi le sujet ?
Il faut en quelques sortes interroger le sujet avant d'y répondre. Prenons l'énoncé suivant : « Quel est le rôle des descriptions dans un roman ? ». Il s'agit de se demander si les descriptions ont véritablement un rôle, si oui lequel, si celui-ci est différent pour l'auteur et pour le destinataire, comment juger une oeuvre qui ne comporterait aucune description ou au contraire une oeuvre sans présence narrative.
Choisir un plan
Le plan est le fil conducteur qui permet de traiter la problématique. Il découle naturellement des éléments des pistes de réflexion contenues dans la problématique. Le plan en trois parties est à privilégier. Il vaut mieux toutefois se *******er d'un plan en deux temps plutôt que de s'efforcer de rédiger une troisième partie artificielle.
Le plan dialectique
C'est le plus courant, mais attention, il ne convient que si le sujet contient une opposition. Il propose dans un premier temps une réflexion sur la thèse défendue dans le sujet, puis nuance cette thèse dans une deuxième partie et, dans un troisième temps, tente de développer une synthèse qui consiste généralement à dire qu'il est impossible de trancher entre les deux thèses (ou mieux, que l'on peut opter pour une troisième voie). C'est le fameux plan « thèse, antithèse, synthèse ».
Le plan analytique
Il convient lorsque le sujet exige des approfondissements successifs. Il permet de détailler des faits, d'envisager tous les aspects d'une problématique sans que ceux-ci s'opposent. La première partie est consacrée à l'analyse de la problématique. La deuxième aborde l'étude de ses causes et de ses motivations. La troisième traite de ses conséquences et de ses solutions.
Introduire et conclure
L'introduction et la conclusion sont souvent négligées. C'est une erreur, car elles constituent par définition l'entrée et la sortie du correcteur dans le devoir, donc sa première impression et sa sensation finale. Contrairement au développement, elles doivent être intégralement rédigées au brouillon afin de ne pas être pris au dépourvu dans les devoirs en temps limité. Un devoir dont la conclusion est bâclée ou, pire, un devoir sans conclusion sont en effet particulièrement mal vus par les correcteurs.
L'introduction
L'entrée en matière doit constituer une « accroche » : qu'il s'agisse d'une référence littéraire, historique ou culturelle, qu'elle soit un constat, une allusion voire une question, et quel que soit son ton, la première phrase du devoir doit piquer la curiosité du correcteur. Il faut toutefois éviter toute familiarité et faire en sorte que l'accroche proposée soit en rapport avec le sujet.
La problématique doit ensuite être clairement dégagée. Il faut considérer que le lecteur ne connaît pas le sujet, en citant l'énoncé ou en le reformulant. La forme interrogative constitue la façon la plus simple de poser la problématique.
Il faut enfin annoncer le plan. Là, il convient d'éviter la forme interrogative, surtout si on l'a utilisée pour poser la problématique. Par ailleurs, une phrase clairement construite suffit souvent à mettre en valeur l'articulation du devoir. On peut donc éviter les tournures un peu lourdes telles que « Dans une première partie, nous verrons que... ».
La conclusion
Il faut dresser un bilan sans tomber dans le piège du résumé. La conclusion doit récapituler les conclusions intermédiaires dégagées à la fin de chacune des grandes parties et surtout, montrer comment elles s'articulent entre-elles.
On peut terminer sur une question, mais ce n'est pas une figure imposée. Elle doit être pertinente : mieux vaut s'en passer que de poser une question qui aurait dû trouver sa réponse dans le corps du devoir.
Il est souvent préférable, pour éviter les banalités ou l'effet « problématique à retardement », de terminer son devoir sur une perspective historique ou encore une citation bien sentie. Il est également habile, lorsque le sujet s'y prête, de se demander s'il est encore d'actualité, quelles réponses y seraient apportées aujourd'hui, et, le cas échéant, comment il serait débattu.
Rédiger et présenter
La présentation du devoir est primordiale et pourtant souvent négligée. Il ne faut pas perdre de vue que les correcteurs corrigent des dizaines de copies et sont donc naturellement mieux disposés à s'intéresser à un devoir agréable à l'oeil.
Il faut absolument aérer son devoir. Cela consiste à séparer clairement l'introduction et la conclusion du reste du développement. À l'intérieur de celui-ci, un espace marquera la transition entre les étapes de la réflexion. On peut par exemple opter pour un saut de trois lignes entre l'introduction et le développement, deux lignes entre chacune des grandes parties et une ligne entre les sous-parties.
Il faut également laisser impérativement une marge conséquente au correcteur (quatre centimètres au minimum), de même qu'un espace pour les commentaires généraux en en-tête.
Par ailleurs, l'écriture doit être soignée et l'usage de l'effaceur... discret.
soleild'Algérie
2014-07-22, 14:13
4/Prendre des notes:
Selon le dictionnaire, le terme "prendre des notes" se définit par le fait de « sélectionner puis organiser l’essentiel d’une information et de la présenter de façon claire pour pouvoir la réutiliser. »
Le mot le plus important de cette définition est sans doute le terme « essentiel », en effet, prendre des notes, ce n’est ni plus ni moins qu’aller à l’essentiel ! Pas de place pour les fioritures et autres broderies ;)
Maintenant que nous avons défini le principal, la séance peut commencer ! Je vais essayer d'être le plus clair et le plus concis possible afin de ne pas vous submerger d'informations superflues.
Au lycée comme à la fac, la prise de notes est fondamentale! C’est en effet grâce à vos notes que vous pourrez étudier et réviser vos cours. Celles-ci doivent donc être parfaitement exactes et complètes. Cependant, prendre des notes est difficile, c’est un exercice qui requiert de la pratique, de la rapidité, du bons sens et beaucoup d’habilité ! Vous trouverez dans cet article un tas d’astuces qui vous aideront à prendre vos notes le plus efficacement possible.
Prendre des notes : pour quoi faire ?
Cette question n’est pas aussi idiote que cela. On ne prend pas des notes pour obéir à un professeur, pour lui faire plaisir ou éviter une réprimande. On prend des notes pour assimiler des idées et s’approprier des savoirs qui vous aideront à construire progressivement votre autonomie intellectuelle. Prendre des notes, c’est comprendre, pas seulement copier. Cela met en action toute une série de facultés mentales : concentration (ne pas se laisser distraire), compréhension, décision (choix des information), logique (il faut mettre les faits, les idées en relation les uns avec les autres). C’est la tête qui marche, le stylo n’a qu’à suivre !
Bien sûr, votre objectif est souvent lié à l’évaluation. Vous prenez des notes pour retenir le cours en vue de l’interrogation. Il est illusoire de compter sur sa seule capacité de mémoire. Selon certains spécialistes nous retiendrions:
-20% de ce que nous entendons;
-40% de ce que nous voyons;
-60% de ce que nous entendons et voyons en même temps (audio visuel...)
-80% de ce que nous faisons (parole, écriture…)
La prise de notes est donc la clé de la mémorisation. Plus vous serez efficace au moment de la prise de notes, plus vous gagnerez de temps chez vous. Il importe aussi de reprendre ses notes le soir même pour faciliter la mémorisation.
La prise de de notes est aussi très utile dans la vie professionnelle. Lors d’une communication téléphonique, d’un entretien, d’une réunion de travail , pour préparer une note de synthèse, on a besoin de prendre des notes.
Comment noter ?
1° Soyez concis :
Lorsque le professeur dicte son cours, il est important de ne pas tout noter, *******ez vous de l'idée générale en l’agrémentant si possible d'arguments et d'exemples qui vous permettront de mieux cerner la situation.
2° Utilisez les abréviations :
Les abréviations constituent un formidable outil pour prendre des notes, en effet, outre le fait qu’elles permettent de gagner du temps tout en rendant son cours plus clair, elles peuvent aussi servir de moyens mnémo-technique afin de mieux se rappeler d’une notion au moment opportun.
Si vous voulez une liste variée regardez notre liste d’abréviations (http://www.meltingmots.com/liste-des-abreviations-francaises.html), de plus si vous cherchez la signification d'une abréviation, lancez une recherche (http://www.meltingmots.com/index.php) !
Les professeurs conseillent aussi d’inventer des abréviations propres à une leçon, par exemple si durant un cours d'Histoire le mot « démocratie » revient fréquemment il serait bien vu de lui attribuer l'abréviation « D. ».
En outre, je vous suggère de remplacer le son [ion] par le symbole « ° », ou même « ment » par « mt », ainsi que de ne pas lésiner sur les symboles. Les flèches vous permettront ainsi de définir facilement des liens cause/conséquence.
Il existe bien sûr d’autres procédés d’abréviations, mais ceux-ci sont tellement nombreux que nous ne pouvons tous les lister.
Si vous voulez tout de même avoir un aperçu du nombre d'abréviations existantes dans la langue française, rendez-vous là aussi sur notre liste d’abréviations comme conseillé précedemment.
Pour terminer cette partie voici un exemple qui devrait illustrer mes paroles et finir de vous convaincre si ce n’est pas déjà fait. :D
Texte dicté :
« Comme nous le montre le document, les citoyens à Athènes étaient peu nombreux. »
Prise de notes :
« Athènes -> citoyens peu nbx »
Vous voyez ? Extraordinaire, n’est-ce pas ? Vous avez transformé une phrase longue d'une quinzaine de mots en un petit schéma beaucoup plus clair constitué des principaux mots clefs eux-mêmes écrits à l’aide d’abréviations !
Comment faire un plan et organiser mon cours :
La chose qui vous ferait sans doute perdre le plus de temps serait de prendre vos notes au brouillon dans l'idée plus tard de recopier votre cours au propre. Pour éviter cela je vous invite à respecter un plan que vous garderez tout au long de l’année.
Celui-ci devra être aéré et les informations importantes devront ressortir.
Voici ce que je vous propose :
Titre de la leçon (En couleur, au centre de la page.)
Les parties : I, II, III, etc. (Souvent écrit en rouge ou en noir.)
Les sous-parties : A, B, C, etc.
Les paragraphes : 1, 2, 3, etc.
Premier argument -> explications, exemples, etc.
Pour des questions de lisibilité, vous devez impérativement indenter chaque partie. Par exemple placez les sous-parties plus loin de la marge que le titre de la partie. Ce n’est peut-être pas ce à quoi vous vous attendiez, j’ai essayé de faire dans le standard, c’est pourquoi je vous encourage à imaginer votre propre plan ;)
Et aussi... Notez que si vous avez peur de ne pas vous rappeler de la signification française d'une abréviation, vous pouvez vous servir de la marge de votre feuille afin d’y noter le mot français ;)
Pour terminer ce cours, je préconise de mettre en valeur les notions importantes, mettez de la couleur surlignez, souslignez, faites ce que vous voulez, après tout c'est votre cours ! :D
soleild'Algérie
2014-07-22, 14:28
5/Organiser son paragraphe:
Ecrire un texte est une tâche que l'on peut apprendre. Mais pour cela il va falloir de la réflexion, des efforts, de bonnes méthodes et beaucoup de pratique.
Pour aller plus loin, tu trouveras à la fin de cette fiche différentes manières de mobiliser tes idées et de développer ton style....
L'essentiel à retenir...
Planifier son travail :
déterminer l'objectif,
préciser le sujet,
choisir les destinataires,
tenir compte du type de texte
et rechercher les informations
Rédiger le brouillon :
ne pas hésiter à modifier son plan,
exprimer ce que je pense et ressens,
utiliser son expérience personnelle,
prendre du plaisir...
ne pas chercher à faire de belles phrases,
ne pas faire attention à l'orthographe.
Réviser le texte :
je vérifie le choix et l’organisation des idées,
et je vérifie la structure des phrases et le choix des mots
Corriger le texte :
je vérifie la ponctuation,
je vérifie si les règles de grammaire sont respectées,
et je vérifie l’orthographe des mots
Communiquer le texte : soigner la présentation.
La production d’un texte comprend plusieurs opérations que tu ne peux pas faire en même temps. Il faut savoir t’organiser pour être efficace. Il faut planifier ton travail, rédiger un brouillon, relire ce brouillon et le réécrire si nécessaire, puis le réviser et le mettre au propre pour le communiquer . Avant toute chose il faut choisir entre le texte informatif et le texte narratif. Pour cela, rappelle-toi bien qu’un texte informatif est un texte qui donne des informations, qui explique un événement par exemple, alors qu’un texte narratif est un texte qui te raconte une histoire comme par exemple un conte ou un récit d’aventures.
1- Planifier son travail
Il est très important de prendre le temps de bien planifier son travail. Cette étape prend un peu de temps, mais elle facilitera beaucoup ton travail.
Savais-tu qu'un écrivain passe plus de la moitié de son temps à planifier.
Mais voyons tout de suite comment faire... Cinq étapes sont nécessaires...
Etape n°1 - Déterminer le but du texte : pourquoi j'écris ce texte ? Pour informer ? Captiver mon lecteur ? Lui faire peur ? Le faire réfléchir ? Pour simplement raconter une histoire ? Pour m'amuser ?
Etape n°2 - Préciser le sujet : Quel sera le sujet de mon texte ? Je réfléchis au contenu de mon texte. Je pense à ce que je veux communiquer à mes lecteurs.
Etape n°3 - Choisir les destinataires : Pour qui vais-je écrire ? Quel âge ont mes lecteurs ? Comment vais-je les intéresser ?
Etape n°4 - Tenir compte du type de texte : on n'écrit pas un conte comme on écrit un texte information. Je me rappelle comment le type de texte que j'ai choisi (conte, roman, article...) est habituellement organisé avant de commencer. Quels sont les éléments principaux ? Introduction, développement, synthèse, titres, sous-titres, ... Dénouement, fin heureuse, fin tragique, rebondissement, images, dessins,...
Etape n°5 - Chercher les informations dont j’ai besoin : Je fais la liste des informations dont j'ai besoin puis, je me demande où trouver les informations. Y a-t-il dans mon entourage quelqu'un qui connait le sujet ? Y a-t-il des vidéos ou des films qui traitent de mon sujet ? Y a-t-il des ouvrages de référence à la bibliothèque municipale ou chez moi qui pourraient m'intéresser ou m'aider ? Puis-je trouver des informations intéressantes sur Internet ?
2. Rédiger le brouillon
Conseils :
Si j'ai un plan, je n'hésite pas à le modifier si j'ai de nouvelles idées
Je cherche surtout à exprimer ce que je pense ou ce que je ressens
J'utilise mon expérience de lecteur pour organiser mon texte
je ne pense pas aux fautes d'orthographe ou de grammaire car je ferai cela à la fin
Je ne cherche pas forcément à faire de belles phrases car je pourrais le faire lors de la réécriture
Quelques idées pour écrire : lorsque j'écris, je peux jouer sur le rythme des phrases, leur musicalité, trouver des images pour exprimer ma pensée, jouer sur le vocabulaire, être un personnage (un journaliste, un enquêteur, un médecin,...), ... Prenez du plaisir à écrire et intéressez-vous à ce que vous écrivez et votre lecteur vous en remerciera...
3. Réviser le texte
a- Je vérifie le choix et l’organisation des idées : Lors de cette étape, je m’assure que le texte respecte mes buts et mon intention de départ. Je vais me mettre à la place du lecteur et lire le texte en vérifiant s’il produit les effets attendus et s'il a forme que je voulais au départ.
Voici quelques questions simples que je peux me poser : mon objectif est-il atteint ? Est-ce que l'on comprend ce que je veux dire ? Est-ce qu'il y a un lien d'une phrase à l'autre ? Y a-t-il des idées à enlever ou à ajouter ?
b- Je vérifie la structure des phrases et le choix des mots : je vérifie si mes phrases sont bien construites et si j’ai utilisé les mots justes.
4. Corriger le texte
a- Je vérifie la ponctuation : la ponctuation joue un rôle important dans la phrase, car elle te permet de mieux exprimer tes idées. Il faut considérer le texte comme une partition musicale : la ponctuation permet de mettre des pause, du rythme et de la tonalité.
b- Je vérifie si les règles de grammaire sont respectées.
c- Je vérifie l’orthographe des mots : je vérifie les pluriels, l'accord des adjectifs en genre et en nombre, l'accord des verbe avec le sujet, je vérifie aussi les participes passés employés seuls, avec avoir ou être.
5. Communiquer le texte
Pour être lu, mieux vaut que mon texte soit bien présenté : je soigne mon écriture ou je tape mon texte sur à l'ordinateur, j'ajoute des images ou des photos, je peux aussi mettre une page de couverture avec une photo ou une illustration, un dessin.
POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA REDACTION...
Pour écrire, développer mes idées et donner un style à mes écrits, il existe de nombreuses manières de s'y prendre. En voici quelques unes :
Si votre mode d’expression privilégié passe par le le son, la musique et le rythme. Orchestrez vos écrits de manière à faire ressortir votre sensibilité en jouant sur les attaques des phrases, l’harmonie d’ensemble, la justesse du ton employé… Rédigez de manière à entendre et à faire entendre la musicalité du texte. Ecrivez en écoutant différents styles de musique pour changer de perspective, aborder le sujet différemment, trouver d’autres rythmes et faire naître d’autres idées. Faites partager à vos lecteurs la manière dont vous percevez le monde qui vous entoure. Inspirez-vous du vocabulaire et des sensations des modèles ayant trait au son : ingénieur du son (équilibre et harmonie, tempo…), musicien (rythme, ambiance, accord, point d’orgue…), chanteur (paroles, mélodie, refrain,…),… Attachez-vous à l’aspect musical de votre monde, créez vos leitmotivs, vos hymnes, vos mélopées…
Si vous aimez raconter des histoires et que pour vous un mot en entraîne un autre, alors votre pensée se déroule au fil des idées qui vous viennent. Par conséquent, pour vous, le démarrage est important, il faut trouver le bon ton, les bonnes métaphores, le style, l’attaque,… (Prenez le temps nécessaire pour que cela sonne juste à votre oreille). N’hésitez pas à vous parler le texte à haute voix pour déblayer, réduire et faire rebondir les idées dans votre tête. Les mots, les phrases et les idées doivent trouver leur place… Les phrases, les mots doivent former petite musique.
Si votre mode d’expression privilégié passe par le corps. C’est le monde du touché, du ressenti, des sensations corporelles. Pour traiter ou aborder un sujet donné, il faut que vous essayiez de le ressentir corporellement et d’exprimer ce que vous avez ressenti. N’hésitez pas à bouger, à mimer vos sensations et à accompagner du mouvement ce que vous voulez dire. Mettez en scène votre texte, devenez ce que voulez transmettre et décrivez les choses comme vous les vivez. Utilisez le vocabulaire du ressenti corporel (lourdeur, légèreté, épaisseur, équilibre, rudesse, douceur,…) et des mondes utilisant le corps comme moyen d’expression : danse (chorégraphie, arabesque, mime,…), sport (fatigue, ivresse, robustesse, souplesse,…), chirurgie (finesse, justesse, gestuel,…),…
Si vous êtes intéressé par les faces cachées et intimes des individus et de vous-même. Le dialogue intérieur, l’exploration de l’inconscient sont des éléments dont vous pouvez vous servir dans vos écrits pour emmener vos lecteurs dans votre monde (la vie, les choses telles que je les vis…) ou en vous mettant dans la peau d’un personnage (explorateur, sportif, …). Invitez vos lecteurs dans les méandres de votre pensée, instaurez une certaine intimité avec lui. Faites lui part de vos doutes, de vos faiblesses, de vos convictions et empruntez le vocabulaire évoquant ce monde intérieur et ce dialogue permanent qui vous anime : doute, conflit, prise de conscience, valeurs, convictions, dialectique, ressenti, émotion, humeur, …
Si vous aimez discuter et partager avec les autres... alors, vous êtes un as dans l’art de déchiffrer la comédie humaine, pour dénouer les situations épineuses, gérer les ambigüités et diriger les groupes… Exploitez cette habilité en vous adressant directement à vos lecteurs, en jouant sur leur petits travers, sollicitez-les, entamez un dialogue avec eux, … N’oubliez pas que si vous connaissez bien les autres, vous êtes également capable de les manipuler et d’exploiter leurs faiblesses pour brouiller les pistes, faire rebondir votre texte, prendre à défaut vos lecteurs,…
Si vous êtes attaché à la logique et au raisonnement, alors traitez le sujet comme un véritable problème ou une enquête, en posant des hypothèses, en identifiant les éléments qui pourraient les valider ou les invalider et en hiérarchisant les informations (expériences ou données) permettant d’étayer vos dires.
Si les images, les représentations visuelles et l’imagination sont votre moteur… Laissez libre court à votre imagination… Laissez-vous emporter par le flot des images qui vous viennent à l’esprit et établissez des relations entre elles pour formaliser un premier plan d’action. Attachez-vous également à décrire aussi minutieusement que possible les images, les formes, les couleurs, les sentiments et les émotions qui vous viennent pour étayer les différents éléments de votre plan initial.
Si vous aimez observer et expliquer les phénomènes naturels et que vous aimez classer et répertorier, alors identifiez ou lisez les informations que vous avez recueillies, puis listez, regroupez et rangez les éléments qui vous permettront d’argumenter dans un sens ou dans un autre. Essayez de trouver et d’utiliser des analogies en lien avec des processus naturels (fonctionnement du corps humain, comportement des animaux,…). Ecrivez comme si vous meniez une enquête ou comme un botaniste, en listant les indices, en classifiant les données et en explorant différentes pistes. Tout est sur la table et votre sens aigu de l’observation, votre capacité à regrouper et faire des typologies vous permettra de traiter le problème de manière personnelle et singulière. Utilisez le vocabulaire empruntant à la nature et aux processus naturels qui vous sont familiers : botaniste (classement, type, observation,…), médecin (circuit, maladie, dysfonctionnement, symptôme,…), écologiste,…
soleild'Algérie
2014-07-22, 15:09
6/les types de textes et leurs caractéristiques:
Il existe 4 sortes de textes. Le texte narratif,explicatif,descriptif,argumentatif.
Le texte narratif: le but de ce type de textes est de raconter une histoire. On y trouve une succession d'actions,des péripéties. Les verbes sont conjugués au temps du passé. On les rencontre dans des romans,des contes,des séries (harry potter). Il y a des personnages.
Le texte explicatif: Le but de ce type de texte est de faire comprendre quelque chose,d'apporter des explications. Les verbes sont conjugués au temps du présent. On en trouve dans des revues,des livres de cuisine,des guides touristiques. Pas de personnage.
Le texte descriptif: Le but de ce type de texte est de présenter en détail une personne,un objet,un lieu. Les verbes sont le plus souvent conjugués à l'imparfait. Il y a beaucoup de détails. Il ne raconte pas une histoire (il ne se passe pas grand chose). On le rencontre dans des contes,des romans.
Le texte argumentatif: Le but de ce type de texte est de convaincre,persuader. On y trouve souvent des impératifs. On en trouve dans des brochures publicitaires,des petites annonces.
Le texte injonctif : il sert à imposer une opinion ou à conseiller, en usant de consignes ou en donnant des ordres, des injonctions.
Genres : recette de cuisine, notice de montage, décision de justice...
Le texte dialogué : il rapporte la conversation entre plusieurs personnages.
Genres : interview, dialogue de théâtre, rapport de débat...
Le texte poétique : il s'affranchit des différents types de texte en les détournant dans une grande liberté créative.
Genres : poème, comptine, chanson, proverbe...
Les genres de textes
On distingue trois principaux genres de textes qui comportent chacun de nombreux sous-genres associés :
- Roman (autobiographie ; journal ; mémoires ; conte ; roman courtois ; roman fantastique...).
- Théâtre (tragédie ; comédie ; drame romantique...).
- Poésie (lyrique ; épique ; élégiaque ; satirique ; didactique...).
soleild'Algérie
2014-07-22, 18:22
7/Préparer une fiche de lecture:
La Fiche de lecture...
Méthodologie de l'exercice
Que vous soyez lycéen(ne) ou étudiant(e), vous aurez à rédiger des "fiches de lecture". L'exercice consiste à rendre compte (d'où l'expression parfois employée de "compte-rendu de lecture") de manière concise et synthétique d'un ouvrage. Ce support de cours expose les règles importantes et la méthode que vous devrez respecter.
Le titre du livre, sa date de publication et de réédition
Rappelez le titre de l'œuvre, la date de première publication. Mentionnez précisément l'édition que vous avez utilisée pour réaliser votre fiche de lecture. Par exemple :
La Cantatrice chauve (1950)
(Édition Folio Gallimard, 1986)
L'auteur (5 à 10 lignes)
Vous devrez succinctement présenter l'auteur : ne vous perdez pas dans les détails. De fait, il est inutile de recopier des notices biographiques ou bibliographiques trop longues, qui n'auraient aucun intérêt. Concentrez-vous sur l'essentiel. Par exemple, les détails biographiques n'ont de valeur que s'ils permettent d'éclairer l'œuvre. De même, il serait insensé de mentionner l'ensemble des ouvrages rédigés par un écrivain : quatre à cinq titres représentatifs sont préférables à une liste interminable !
L'histoire (15 à 20 lignes)
(Cette partie n'est évidemment pas à traiter dans le cas d'un essai, d'un ouvrage didactique, etc.)
Vous devez résumer l'histoire en vous concentrant sur l'essentiel. En premier lieu, votre résumé doit être équilibré : il arrive que des étudiants, ayant consacré trop de place à la première partie d'un roman par exemple, négligent carrément la deuxième partie. C'est évidemment très maladroit. De même, certains omettent, parfois volontairement, de résumer la fin ! N'oubliez pas que votre objectif n'est pas de rédiger un texte d'accroche (comme sur une "quatrième" de couverture) suscitant l'envie de lire un livre mais de vous aider à vous remémorer l'histoire, du début jusqu'à la fin. Par ailleurs, ne résumez jamais page par page : cela vous amènerait non seulement à faire de la paraphrase mais à relever des détails certes importants dans un passage mais insignifiants ou superflus au niveau de l'histoire globale : cherchez plutôt à rendre compte des grandes étapes du récit. Votre résumé sera dans la mesure du possible au présent de narration.
La structure du récit (2 à 3 lignes)
Inutile de rappeler l'histoire bien sûr. En revanche, mentionnez brièvement sur quelle durée s'étend la narration : on n'analysera pas de la même façon une nouvelle et un roman, une histoire qui se déroulerait sur une seule journée (par exemple Cosmopolis (http://brunorigolt.blog.lemonde.fr/2012/09/23/la-citation-de-la-semaine-don-delillo/) de l'écrivain américain Don DeLillo) et un récit qui s'étendrait sur plusieurs années (ainsi Une Vie de Maupassant qui retrace le destin douloureux de l'héroïne depuis l'âge de dix-sept ans jusqu'à quarante-six ans).
Le sujet du livre (5 à 10 lignes)
Le sujet n'est surtout pas à confondre avec l'histoire. Il s'agit d'expliquer le problème posé par le livre, c'est-à-dire ce qui fait l'intérêt, l'enjeu (social, historique, littéraire, politique, etc.) de la narration. Par exemple, l'histoire des mineurs dans un roman naturaliste comme Germinal amène à s'interroger sur les conditions de vie et de travail sous le Second Empire, le machinisme et la révolution industrielle, la lutte des classes, les déterminismes sociaux, etc.
Les thèmes
Mentionnez-les brièvement, sans rentrer dans les détails :
...
...
...
...
...
Les personnages principaux
Trois à cinq lignes par personnage important : portrait physique et caractéristiques morales, intellectuelles, évolution de la personnalité, etc. Il est important de relever ces détails pendant la lecture du livre en notant précisément les numéros de pages, afin de vous y référer facilement lorsque vous rédigerez la fiche de lecture ou ultérieurement, si vous avez besoin de travailler sur le livre. Ne mentionnez les personnages secondaires que s'ils présentent un intérêt particulier.
Le décor (5 à 8 lignes)
Le décor dans un roman est évidemment essentiel. La description des lieux peut avoir une fonction référentielle et documentaire importante permettant de mieux comprendre le fonctionnement de la société, d'une famille, etc. De même, le décor participe souvent à la construction du personnage, à la structuration de l'histoire. Dans Germinal par exemple, le décor a une fonction référentielle (informations précises sur les milieux sociaux, les conditions de travail, etc.) et une forte dynamique symbolique (ainsi la présentation du "Voreux" (la mine) qui semble littéralement "dévorer" les ouvriers). Là encore, indiquez quelques pages caractéristiques.
La tonalité et l'atmosphère (5 à 8 lignes)
Il s'agit de mettre l'accent sur les registres employés par l'auteur afin de créer une atmosphère particulière, et donc de produire des effets sur le lecteur : par exemple, une atmosphère réaliste, un registre comique, épique, merveilleux, fantastique, etc.
Le style (10 à 20 lignes)
Il est important d'étudier le style d'un ouvrage, particulièrement si celui-ci est "littéraire". Relevez les moyens d'expression employés, les figures de style, intéressez-vous au choix du lexique, aux caractéristiques de la syntaxe, à la manière spécifique d'écrire de tel ou tel écrivain. Faites évidemment des citations de passages que vous trouvez représentatifs (en notant les numéros de page). Attention : dans le cas d'un écrit littéraire, c'est évidemment une partie fondamentale du travail puisqu'elle permet de mieux appréhender les caractéristiques d'un genre, ou de mieux saisir la dimension esthétique d'une œuvre en la rattachant par exemple à un mouvement culturel.
La place de l'œuvre (5 à 8 lignes)
Certaines publications ont "marqué" leur temps ou fait débat : il est donc essentiel de mentionner la place de l'ouvrage, de le situer par rapport à d'autres livres abordant une même problématique (intertextualité), etc. Par exemple, quand Jean Anouilh réécrit en 1944 le mythe antique d'Antigone, il faut relever la rupture introduite par la pièce avec la tragédie grecque de Sophocle. De même, il peut être important de replacer le livre dans son contexte (historique, social) afin de mieux mettre en évidence les enjeux de la publication. Ainsi la série Harry Potter par exemple est intéressante d'un point de vue sociologique car les publications ont constitué un phénomène éditorial et marketing sans précédent touchant à la fois les adolescents et les adultes.
Avis personnel et citations (5 à 10 lignes)
Votre appréciation sur l'œuvre, pour être vraiment probante, se doit d'être étayée par un jugement fondé et objectif. Les avis non motivés, ou purement subjectifs, dénués de nuance n'ont aucun intérêt. Enfin, relevez impérativement quelques phrases que vous avez particulièrement aimées (en indiquant les numéros de page). Vous pouvez également mentionner dans cette partie les chapitres les plus essentiels et leur donner un titre afin de vous en souvenir plus facilement.
soleild'Algérie
2014-07-22, 18:30
8/ Faire une fiche TD (travaux dirigés):
Les séances de Travaux dirigés sont mises à la disposition des étudiants pour renforcer les cours théoriques. Les étudiants ont ainsi la chance d'être encadrés par un ou plusieurs professeurs appelés "Chargés de TD", et se retrouvent moins nombreux qu'en cours théoriques. Dans les facultés, seuls les TD permettent vraiment de faire la pratique des cours et de découvrir différentes méthodologies ; ainsi les élèves doivent tout miser sur ces séances, en suivant ces quelques conseils.
Quelles sont les fournitures (http://www.lightinthebox.com/dir-Fournitures) nécessaires ?
Du sérieux
Ses leçons
Des recherches
Étapes de réalisation
1.
Apprenez bien vos leçons avant d'aller en TD, ou au moins lisez-les ! Les chargés de TD vont vous questionner sur le cours et vont bien s'assurer que vous les avez étudiés ; gare à vous donc si vous pensez venir en TD avec la tête vide !
Certains chargés de TD donnent des notes orales lorsqu'il vous posent des questions de cours... Et ce n'est pas si rare alors ne sous-estimez pas vos cours d'amphithéâtre !
2.
Participez activement durant les séances : levez la main, allez au tableau, échangez votre opinion avec les autres ; au moins essayez ! Il vaut mieux voir un élève qui essaie de participer qu'un élève qui ne participe pas du tout.
Ne soyez pas gêné de parler ! de quoi avez-vous peur, de dire des bêtises ? Dites-vous que si vous avez bien appris vos leçons, cela n'arrivera pas !
3.
Faites vos devoirs à la maison ou durant les séances. N'hésitez pas à jeter un petit coup d’œil dans vos leçons en cas d'oubli, c' est un devoir pas un examen.
Si vous avez besoin d'aide, les chargés de TD sont là pour ça. N'attendez surtout pas les corrections pour traiter vos exercices !
4.
Souvent vos chargés de TD vous donneront des plaquettes de TD. Si un exercice seulement est à faire sur toute la plaquette, ne vous reposez pas sur vos lauriers, et prenez connaissance du reste du document.
Votre chargé de TD n'a pas fait imprimer 10 feuilles pour que vous n'en lisiez qu'un paragraphe ! Souvent, ne demander de faire qu'un exercice sur une plaquette de dix pages est un piège, pour s'assurer de votre sérieux. Il pourra donc arriver que votre chargé de TD vous interroge sur les exercices qui n'étaient pas demandés, voire que ces exercices tombent en partiel...
Astuces et mises en garde
Astuce(s) :
Outre les cours qu'on vous dispense, faites des recherches. Cela enrichira vos connaissances, et épatera les autres, surtout les correcteurs !
soleild'Algérie
2014-07-22, 18:53
Cours: techniques d'expression orale:
1/Faire un exposé oral:
Nous devons tous un jour ou l'autre effectuer un exposé dans le cadre scolaire. Cet exercice est un des plus importants de votre scolarité car toute votre vie, vous rencontrerez des situations dans lesquelles vous devrez présenter face à un public. Alors autant commencer le plus tôt possible et se donner les moyens de devenir un as de la présentation orale en public. Sur le site Comment faire un exposé, vous trouver des éléments très importants qui vous aideront : comment rédiger votre plan, comment organiser votre présentation en fonction de la nature de votre présentation. Et nous vous donnerons aussi des conseils pour maîtriser parfaitement la forme de l'exposé, c'est à dire comment surmonter les diffucultés de la prise de parole en public afin maîtriser le mieux possible votre stress pour en faire en atout.
Comment présenter un exposé en public
La préparation Etre prêt le jour de l’exposé.
Il est toujours bénéfique de laisser si possible passer deux jours entre la fin de la préparation écrite de votre exposé et le jour de la présentation devant la classe. Il faudra bien utiliser ce temps pour travailler l’expression orale comme nous allons vous l’indiquer plus bas. N’oubliez pas que 90% de votre exposé doit se trouver dans votre tête et pas sur le papier. Les 10% restant se trouvant sur le plan. Donc la qualité de votre exposé dépendra en grande partie de vous et non pas par vos documents.
Avant de travailler les techniques pour mieux maitriser la prise de parole en public, assurez vous que votre sujet est bien maitrisé, et que seul chez vous devant la glace, le plan est fluide ainsi que vos propos.
Cela vous donnera 50% de l’assurance nécessaire. C’est déjà pas mal
Sur le sujet c’est vous le boss. Aucun élève de la classe n’a passé autant de temps que vous sur le sujet. Il faut prendre conscience que vous avez quelques chose à apporter à toute la classe, et que vous êtes le seul à pouvoir le faire. Si vous êtes convaincu de cela, alors c’est déjà un grand pas. Si vous n’êtes pas parfaitement sûr de posseder votre sujet, alors relisez vos fiches encore une fois, revoyez votre sujet. Encore une fois il faut arriver au tableau avec l’assurance de posséder son sujet. Et pendant ces deux jours REPETEZ devant la glace, devant vos parents, imaginez les questions possibles, et vos réponses.
Une astuce formidable pour bien démarrer
Préparez une introduction amusante et personnelle qui vous mettra en phase avec la classe.
Cela détendra tout le monde. Vous pouvez expliquer pourquoi vous avez choisi de traiter ce sujet, et y apporter un peu d’humour ou une anecdote personnelle sur le sujet. Nos amis anglais et américain utilisent toujours cette technique avant de prendre la parole.
Le jour de l’exposé :
15 minutes avant l’exposé :
Il faut arriver dans la classe 15 mn en avance.
Promenez vous dans la classe à travers les rangées. Prenez conscience de l’espace en marchant tranquillement et en respirant. Ne pensez plus au détail de l’exposé, il fallait le faire avant. Maintenant il faut éclaircir son esprit, penser positif, c'est-à-dire pensez à des choses positives que vous avez déjà réalisée. (cela peut être un exploit sportif, un exploit scolaire, etc) . Vous pouvez garder dans une poche ou dans votre cartable un objet qui vous rappelle cet exploit. Si vous admirez un camarade ou quelqu’un de votre famille pour son aisance, pensez à ce qu’il ferait dans les mêmes conditions et essayez de vous mettre à sa place.
Occupez vous de bien vérifier que le ou les posters (voir notre rubrique poster) sont bien accrochés au tableau, et que le rétro - projecteur fonctionne bien et que tout est en place.
5 minutes avant :
Il va falloir commencer à travailler votre respiration pour vous détendre physiquement. Il faut arriver à respirer avec le ventre, c’est la respiration abdominale, elle permet d’évacuer le stress. C’est la technique des chanteurs et des acteurs, le ventre doit se gonfler. Vous pouvez également marcher dans la classe pour « marquer votre territoire ».
C’est le moment de repenser à son introduction amusante, elle vous apportera des ondes positives et vous permettra de ne pas attaquer le sujet directement. Vous allez amener la classe doucement vers vous et vous allez aller doucement vers elle.
C’est parti : Les élèves sont installés, et le professeur vous a transmi « son pouvoir » et son autorité
Et si vous avez encore le trac
N’oubliez pas que le trac est une mobilisation de votre corps devant une action inhabituelle. Le corps produit une énergie supplémentaire pour triompher de cette épreuve. Autrefois nos ancêtres avaient le trac devant un tigre enragé et le trac leur permettait de courir plus vite. De nos jours il n’y a plus de tigre en liberté mais notre corps répond toujours de la même façon. Le trac est donc un élément positif qu’il faut canaliser notamment avec la respiration, la décontraction et les pensées positives,
Quelques outils : parlez avec tout votre corps, gestes, voix, regard
La voix :
Quand on s’exprime ordinairement on ne porte pas attention à sa voix. Le jour de l’exposé il faudra veiller à bien placer sa voix.
Offrir une belle intensité. Le niveau sonore communique l’énergie à la classe.
Changez souvent d’intonation pour éviter un discours monocorde et que les élèves se mettent à parler entre eux
L’articulation, le débit et les silences :
Le stress en général déforme votre diction, il est important de veiller à bien articuler et de ne pas parler trop vite et de laisser des silences dans votre discours afin de laisser àvotre public le temps de comprendre. N’oubliez pas que votre public ne connait pas votre sujet ni votre plan. Ce qui est clair pour vous ne l ’est pas forcément pour les autres. Et cela vous donnera l’occasion de respirer aussi et de reclasser vos idées. Vous gagnerez également en assurance aux yeux des autres.
Evitez aussi les « euh »
Le sourire.
Le sourire vous amènera vers une attitude positive, et par contagion cela se communiquera à votre auditoire qui sera dans le même état d’esprit que vous. C’est l’empathie, tant recherchée par les hommes politiques
Le regard :
Regardez toute la classe en balayant les élèves de votre regard. SI vous êtes très impressionné, vous pouvez arrêter votre regard sur le visage familier de l’un de vos amis. Cela vous détendra.
Les gestes et votre attitude
En préparant l’exposé avant l’arrivée des élèves, vous aviez « reconnu votre territoire » en marchant dans les allées. Et bien maintenant qu’ils sont là, c’est le moment d’y retourner, en marchant vers eux, souriant, en les regardant dans les yeux. En bougeant (pas trop) vous montrez que vous existez, vous n’êtes pas cloitré au tableau sous la protection du professeur. L’énergie que vous dégager, elle est pour votre public, il la recevra comme telle. Vos mains bougeront en hauteur, surtout pas les bras croisés ou les mains dans le dos. Le corps est redressé, vos pieds sont légèrement écartés et le bassin un peu en avant.
En général on ne fait pas d’exposé assis
Evitez les gestes ou les mots répétitifs
Se gratter la tête, se passer la main dans les cheveux, jouer avec ses lunettes, répéter les « euh », les « voilà », et autres tics de langage.
Délivrer le contenu de votre exposé
Maintenant que nous avons vu comment se tenir et lutter contre le mauvais stress, nous allons voir quel est le moyen de délivrer le contenu de votre expose pour que tout le monde soit intéressé.
Dites vous bien que vous communiquez pour trois raisons: faire savoir, faire comprendre, faire partager.
Préparez à l’avance ce que votre public doit retenir après votre intervention. Ne prévoyez pas trop de choses, l’être humain a une capacité limitée d’écoute, surtout lorsqu’il est en groupe. Donc ce qui doit être retenu de votre exposé doit être concis. Vous devez avoir un plan précis, le suivre, et surtout le rendre clair auprès de votre public. Il ne doit pas perdre le fil conducteur. Il est important de temps en temps de reformuler votre plan (éclairer vers l’avant) mais aussi de temps en temps de répéter les points fondamentaux, (éclairer vers l’arrière) afin que tout le monde sache ou vous vous trouvez exactement.
D’où l’importance d’un plan solide et bien structuré (voir notre rubrique sur les plans)
Petites astuces
La respiration abdominale :
Entraînez-vous, c 'est la bonne !
Abaisser le diaphragme et détendre les muscles abdominaux.
Cette respiration se découvre facilement si l'on s’allonge sur le dos en plaçant une main sur le ventre. Lors de l’inspiration : la main est soulevée, le ventre se gonfle, puis se creuse à l’expiration.
C'est la respiration idéale pour la voix chantée et parlée. Elle permet en plus de gérer le stress.
Autres astuce
Placez une ambiance sonore à l’introduction et à la conclusion autour du thème de l’exposé. Cela détendra la classe et encouragera les applaudissements de la fin, y compris des professeurs.
Placer des posters et supports pédagogiques sur des chaises devant vous afin de présenter en faisant face à la classe
Employés à bon escient, les moyens audiovisuels accroissent considérablement l'efficacité d'une communication orale. Du plus simple au plus sophistiqué, vous pouvez vous servir d'une large panoplie d'auxiliaires : texte écrit distribué, documentation illustrée, tableau traditionnel ou à rouleaux de papier, diapositives ou séquences vidéo, son enregistré, rétroprojecteur. Le plus en usage actuellement est le diaporama qui nécessite toutefois un projecteur multimédia présents dans tous les établissements scolaires. Une page de Fralica propose une marche à suivre
Rappelez-vous quelques règles importantes sous peine d'annihiler les efforts de préparation que vous aurez fournis :
La collaboration d'un assistant, à qui seront confiées les manoeuvres techniques, vous permettra de mobiliser toute votre énergie pour conserver l'attention de l'auditoire.
La durée des séquences audiovisuelles doit être soigneusement équilibrée par rapport à celle de l'exposé en direct et adaptée à la faculté d'attention de l'auditoire. Il vaut mieux, parfois, grouper deux séquences courtes que d'interrompre à deux reprises votre exposé.
Une répétition vous aidera à préparer une stratégie de reprise en main de l'attention après chaque séquence.
Conseils en vrac pour réussir son exposé:
1) Attirez l’attention de votre aud itoire dès le début de votre présentation. Informez- le du but et des objectifs de votre exposé. Vous le ferez uniquement verbalement ou à l’aide d’un support audiovisuel (diapositives, acétates, etc.). En passant, ces outils se veulent un support pour étayer vos propos. Dans tous les cas, leur simplicité demeure leur plus grande qualité.
2) Évitez de lire. Lorsque vous parlez, référez-vous à vos acétates ou diapositives en évitant de vous attarder trop longtemps sur une image en particulier.
3) Pensez à faire une transition entre les parties de votre exposé. Vous pouvez y aller d’anecdotes, en répondant à une question ou en reprenant votre dernier point.
4) Faites réagir votre auditoire (humour, questions, etc.).
5) Évitez de jouer avec votre pointeur ou votre crayo n. Cela distrait l’auditoire.
6) Points à surveiller : la voix (trop faible ou trop forte), le début (trop rapide ou trop lent), le regard (maintenir un contact visuel).
7) On suggère une idée par diapositive ou acétate. Les caractères doivent être assez gros (fonte de 24 points au moins) pour être visibles de tout votre auditoire. Si vous utilisez des diapositives, celles-ci doivent être lisibles de l’oeil nu. Visionnez- les avant la présentation de manière à éviter qu’elles ne soient à l’envers. Familiarisez-vous avec l’équipement.
8) Ne présentez pas plus de trois courbes sur un graphique à moins qu'elles ne soient très distinctes les unes des autres. Utilisez de la couleur (si possible) ou tout autre moyen permettant de distinguer ou souligner des idées ou des points importants.
9) Reformulez les questions que l’on vous pose de manière à vous assurer que vous en avez bien saisi le sens. Cela permet aussi de s’assurer que tous les participants ont bien entendu la question. Maintenez en tout temps le contact visuel avec tout l’auditoire. Assurez-vous d’avoir répondu adéquatement.
10) Ayez l’air intéressé et par-dessous tout : soyez sincère ! C) Après la présentation Notez les commentaires qui vous sont faits. Faites preuve d’ouverture d’esprit et comparez- les avec vos propres impressions. Votre prochaine présentation n’en sera que meilleure et surtout n’oubliez pas : c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Bonne chance
Prendre la parole en public, c'est une source d'angoisse pour nombre d'entre nous, et cela qu'on soit au collège, au lycée, à l'université ou… en entreprise. Peur de se sentir jugé, peur du ridicule, peur de se dévoiler tout simplement… et cela même (ou surtout) devant les copains de classe. Cependant, n'oublions pas que les examens oraux seront dans quelques années ou quelques mois, non seulement un passage obligatoire, mais une source de « rattrapage » de points non négligeable. L'exposé c'est donc une chance de briller et aussi un entraînement super.
(http://www.pixelfarandole.com/nouveausite/flipbook.html)
et pour voir les conseils pour la réalisation de votre exposé, allez sur http://www.comment-faire-un-expose.com (http://www.comment-faire-un-expose.com/)
De nombreuses images diponibles sur google images http://www.google.fr/imghp
et de nombreuses vidéos sur tous les sujets sur youtube (http://www.youtube.com/?gl=FR&hl=fr) pour completer votre exposé. Après vous saurez comment faire un exposé.
Vous pouvez consulter aussi les vidéos suivantes:
www.youtube.com/watch?v=FF0Gbd8-XE4 (http://www.djelfa.info/vb/www.youtube.com/watch?v=FF0Gbd8-XE4)
www.youtube.com/watch?v=J5X1kBYXIFk (http://www.djelfa.info/vb/%E2%96%BA%207:32%20%09www.youtube.com/watch?v=J5X1kBYXIFk)
Bon courage!
* ÚÈÏ ÇáÌáíá *
2014-07-23, 12:37
Bnjr ma soeur soleil !!!
je vous remercie pour ce coin
merciiii bcp c'est un exellent travail
pour mieux aider les bacheliers : voilà le lien
ici (http://www.djelfa.info/vb/showthread.php?t=1363627)
Qu'Allah vous garde parmi ses meilleurs
et Ramadan Karim
mes salutations ..
soleild'Algérie
2014-07-24, 11:58
Merci frère jalil, je vous attend dans notre coin des étudiants de 3ème année.
soleild'Algérie
2014-07-24, 12:56
2/ La communication(définition,facteurs et fonctions):
La communication est l'action de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à quelqu'un. Elle peut aussi désigner l'ensemble des moyens et techniques (http://fr.wikipedia.org/wiki/Technique) permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins vaste et hétérogène ou l'action pour quelqu'un ou une organisation d'informer et de promouvoir son activité auprès d'autrui, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
Elle concerne aussi bien l'être humain (communication interpersonnelle, groupale…), l'animal, la plante (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications, nouvelles technologies…), ainsi que leurs hybrides : homme-animal; hommes-technologies… C'est en fait, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique. Comme le constate Daniel Bougnoux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Bougnoux) « Nulle part ni pour personne n'existe LA communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables1 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication#cite_note-1). »
Et si tout le monde s'accorde pour la définir à minima comme un processus, les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de la qualifier.
Les « Sciences de l'information et de la communication », proposent une approche de la communication centrée sur la transmission d'informations. Dans ce cadre, la communication étudie aussi bien l'interaction homme-machine que les processus psychiques de transmission de connaissances (avec l'appui des sciences cognitives).
La psychologie sociale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_sociale) s'intéresse essentiellement à la communication interpersonnelle (duelle, triadique ou groupale). La communication -vue comme un système complexe- concerne tout ce qui se passe lorsque des individus entrent en interaction . Les processus cognitifs, affectifs et inconscients sont pris en compte. Dans cette optique, les informations transmises sont toujours multiples, que la transmission d'informations n'est qu'une partie du processus de communication et que différents niveaux de sens circulent simultanément.
La psychanalyse (http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyse) traite de la communication intra-psychique.
La Communication inter-personnelle
Cette forme de communication n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles.
La communication interpersonnelle (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_interpersonnelle) est fondée sur l'échange (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89change) de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le récepteur dans une relation de face à face : la rétroaction (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction) est censée être facilitée sinon quasi-systématique.
On dit parfois que la communication est « holistique », c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme (communication verbale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_verbale) et non verbale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non_verbale)), ainsi que l'environnement (possibilité d'interférences environnementales dans la communication).
Pour l'école de Palo Alto (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_de_Palo_Alto), la communication est fondamentale et essentielle pour l'homme : « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur.
La communication est aussi une forme de manipulation (http://fr.wikipedia.org/wiki/Manipulation). Quand bien même notre intention première voire délibérée n'est pas de manipuler, nous communiquons souvent dans l'intention d'influencer ou de modifier l'environnement ou le comportement d'autrui.
La Communication de groupe
La communication de groupe (http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Communication_de_groupe&action=edit&redlink=1) part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message (communication) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Message_%28communication%29) ciblé sur leur compréhension et leur culture (http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture) propre.
C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture (http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture), souvent axées sur la culture de masse (http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_de_masse) (société de consommation (http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_de_consommation)), dont la publicité (http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicit%C3%A9) ciblée est la plus récente et la plus manifeste.
Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe et la personnalité des membres qui le compose.
On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors être des catégories de personnels, des individus au sein d'un même service, etc.
On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties prenantes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parties_prenantes) de l'entité.
La Communication de masse
Dans la communication de masse, un émetteur (communication) (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89metteur_%28communication%29) (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un ensemble de récepteur (communication) (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9cepteur_%28communication%29) disponibles plus ou moins bien ciblés. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une rétroaction (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction), ou alors très lente (on a vu des campagnes jugées agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de ventes du produit vanté).
Ce type de communication émerge avec :
la « massification » des sociétés : production, consommation, distribution dites « de masse »,
la hausse du pouvoir d'achat,
la généralisation de la vente en libre-service,
l'intrusion entre le producteur et le consommateur de professionnels et d'enseignes de distribution,
les médias de masse (http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dias_de_masse) ou « MassMedia » dont la radio (http://fr.wikipedia.org/wiki/Radiophonie_%28expression%29) et la télévision (http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9vision). L'absence de réponse possible en fait un outil idéal de la Propagande (http://fr.wikipedia.org/wiki/Propagande), ce que souligne à plusieurs reprises Georges Bernanos (http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Bernanos).
Aujourd'hui, les NTIC (http://fr.wikipedia.org/wiki/NTIC) et en particulier Internet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet) abaissent à un niveau sans précédent le coût de communication et au surplus rendent la rétroaction (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction) possible.
En France (http://fr.wikipedia.org/wiki/France), l'État (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat) lie significativement Culture et Communication (http://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_de_la_Culture_%28France%29) en les confiant à un même ministère.
« Psychologie des foules » (1895) du psychopathologue Gustave Le Bon (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon) est un ouvrage considéré comme fondateur de la notion de « masse », bien qu'il soit contestable sur son contenu et son objectivité. « La persuasion clandestine », ouvrage de Vance Packard (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vance_Packard), montre à ce sujet que la science de la manipulation était déjà bien avancée en 1957. Retour au meilleur des mondes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Retour_au_meilleur_des_mondes) d'Aldous Huxley (http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldous_Huxley) va dans le même sens.
La distinction entre l'information et la communication
Pour le chercheur Dominique Wolton (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Wolton), spécialiste de la communication3 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication#cite_note-3), la « croissance de l'information et sa multiplication, comme l'hétérogénéité des récepteurs rendent finalement visible cette dissociation entre information et communication ». Pendant des siècles la rareté de l'information, et la difficulté de sa transmission étaient telles « que l'on croyait de bonne foi que l'information créait de la communication », explique-t-il. Inversement, dans un message reliant deux êtres humains, l'information n'est qu'une toute petite partie de la communication, d'où la fréquence des malentendus4 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication#cite_note-4), selon Irène Lautier, directrice de la Faculté des sciences du sport de l'université Lille II (http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Lille_II).
Finalement, malgré son développement, "non seulement la communication ne rapproche pas forcément des points de vue, mais elle peut même amplifier l'incommunication", observe Dominique Wolton (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Wolton), selon qui le mot "information" fut "d'abord lié à une revendication politique : la liberté d'information comme condition de la démocratie et le complément de la liberté de conscience" puis "le symbole de la presse" et du "droit de savoir ce qu'il se passe", avant d'être repris dans l'informatique, pour parler de "système d'information"5 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication#cite_note-5) d'une entreprise. Le développement d'Internet a encore modifié la donne, avec l'explosion des communications sous forme de blogs et de mailing (http://fr.wikipedia.org/wiki/Courrier_%C3%A9lectronique), où la part d'information vérifiée et codifiée fut dès le départ très modeste et beaucoup plus faible que dans les "systèmes d'information" des entreprises.
Cette masse croissance de communication a suscité une demande de journalisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Journalisme) plus indépendant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ind%C3%A9pendance_des_r%C3%A9dactions), capable de la trier, recouper, hiérarchiser, pour transformer de simples émetteurs de message en sources d'information (http://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_des_sources_d%27information_des_journal istes), en allant jusqu'à assurer la protection de l'anonymat quand c'est nécessaire, afin de rétablir une relative hiérarchie entre les différents émetteurs de message, basée plus sur la compétence et la fiabilité que sur la puissance et la motivation. La protection des sources d'information des journalistes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_des_sources_d%27information_des_journal istes) permet par ailleurs de vérifier auprès des institutions et entreprises que la communication affichée à l'extérieur par le porte-parole officiel correspond bien à la réalité vécue à l'intérieur.
La distinction entre communication verbale et communication non verbale
Une communication verbale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_verbale) est faite de signes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Signe_linguistique) linguistiques (http://fr.wikipedia.org/wiki/Linguistique).
Ces signes confèrent un corpus appelé langue (http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue), ou plus généralement langage (http://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_humain), mais les linguistes viennent à distinguer langue (http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue) et langage (http://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_humain).
L'écriture (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture), la langue des signes (http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue_des_signes), la voix (http://fr.wikipedia.org/wiki/Voix_%28instrument%29) sont des médias (http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dias), des moyens de communiquer. L'art de conceptualiser ce message dans un langage afin de minimiser les interférences est appelé la rhétorique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rh%C3%A9torique). Aristote (http://fr.wikipedia.org/wiki/Aristote) et Cicéron (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cic%C3%A9ron) étaient des théoriciens de rhétorique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rh%C3%A9torique), qui devint l'un des sept arts libéraux (http://fr.wikipedia.org/wiki/Arts_lib%C3%A9raux) dans le haut Moyen Âge (http://fr.wikipedia.org/wiki/Moyen_%C3%82ge).
Est dite « non verbale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non_verbale) » une communication basée sur la compréhension implicite de signes non exprimés par un langage (http://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_humain) : l'art (http://fr.wikipedia.org/wiki/Art), la musique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique), la kinesthésie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kinesth%C3%A9sie), les couleurs (http://fr.wikipedia.org/wiki/Couleur), voire les vêtements (http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%AAtement) ou les odeurs (http://fr.wikipedia.org/wiki/Odeur). Ces signes, leur assemblage et leur compréhension ou leur interprétation sont dans leur grande majorité dépendants de la culture. La communication non verbale peut ainsi être ambiguë (Adler, 2013). Par exemple, un clin d'oeil peut être interprété différemment d'un individu à l'autre. Pour certains, il pourra s'agir d'un signe de remerciement, alors que pour d'autres, il pourra s'agir d'un manque d'assurance.
Mais on définit en premier lieu la communication non verbale à travers le corps, la posture, les gestes ou encore les différentes expressions du visage.
Cette distinction verbale / non verbale n'est pas toujours aisée à faire.
Le mot verbal peut également être compris comme exprimé de vive voix (Petit Larousse). On parlera alors de communication orale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_orale), par opposition à la communication écrite. Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale (voir plus bas).
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou plutôt non verbalisée. La communication non verbale peut être para-verbale, c'est-à-dire qui accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction, c'est un cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrière mes idées laissez-moi tranquille ». Mimiques et posture font partie de la communication.
Des gestes risquent de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l'on dit. Le ton d'un message est aussi une forme de non-verbal. C'est cette base, le non-verbal, qui définit par exemple ce qu'on appelle le jeu d'un acteur, au théâtre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre).
Modèle de la communication de Jacobson
Roman Jacobson est un linguiste et un théoricien de la communication qui a conçu un modèle qui permet de réfléchir sur la communication et qui permet de comprendre les nombreux facteurs intervenant dans chaque situation de communication.
http://www.up.djelfa.info/uploads/140620284528841.gif (http://www.up.djelfa.info/)
Le destinateur : celui qui envoie le message.
Le destinataire : celui qui le reçoit.
Le contexte : c'est l'ensemble des conditions sociales.
Le message : c'est le discours, le texte, ce qu'il «faut faire passer», lorsqu'il y a un message, cela suppose un codage et un décodage, d'où la présence du code.
Le contact : c'est la liaison physique et psychologique entre le destinateur et le destinataire.
Le code : la langue française (par exemple).
L'intérêt de ce schéma de la communication réside dans la conceptualisation des fonctions du langage. Jacobson fait correspondre à chaque facteur de la communication une fonction du langage. Au six facteurs, correspondent six fonctions.
Les fonctions du langage
http://www.up.djelfa.info/uploads/140620284531712.jpg (http://www.up.djelfa.info/)
La fonction expressive : elle est centrée sur le sujet qui parle : sentiments, émotions, mimiques, etc. La fonction conative : cette fonction permet au destinateur d'agir sur le destinataire (inciter à écouter, à agir, à émouvoir).
La fonction phatique : cette fonction est relative au contact. Elle permet de provoquer et de maintenir le contact.
La fonction métalinguistique : cette fonction s'exerce lorsque l'échange porte sur le code lui-même et que les partenaires vérifient qu'ils utilisent bien le même code. Cette fonction consiste donc à utiliser un langage pour expliquer un autre langage.
La fonction référentielle : cette fonction permet de dénoter le monde qui nous entoure, c'est le référent, c'est-à-dire «de quoi il s'agit».
La fonction poétique : elle ne se limite pas à la poésie seulement, car tout message est expressif. Cette fonction se rapporte à la forme du message dans la mesure où elle a une valeur expressive propre.
Sources:
http://www.internet.uqam.ca/web/t7672/schema.htm
Wikipédia: la communication.
http://www.up.djelfa.info/uploads/140620284528841.gif (http://www.up.djelfa.info/)http://www.up.djelfa.info/uploads/140620284528841.gif (http://www.up.djelfa.info/)
* ÚÈÏ ÇáÌáíá *
2014-07-24, 12:57
éééé oui je suis làààà
soleild'Algérie
2014-07-24, 13:06
A bientôt les étudiants avec un autre cours inchallah.
soleild'Algérie
2014-07-24, 13:12
Aah jalil tu es là! Donc qu'est-ce que tu veux faire maintenant?
meriemn19
2014-07-31, 15:25
bravo bravo ma chère, je te félicite d'avoir le courage de partager ces cours précieux, j'espère que nos chers nouveaux étudiants puissent connaitre leur valeur, très bonne continuation.. :19:
æÍí ÇáÎÇØÑ
2014-08-03, 08:59
merci pour ce coin là
je t'encourage ... je suis avec toi
bonne chance aux nouveaux bacheliers
mina paradix
2014-08-09, 15:00
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ÇáÓáÇã æÑÍãÉ Çááå ÊÚÇáì æÈÑßÇÊå
soleild'Algérie
2015-06-29, 13:16
3/ Morphosyntaxe:
a/ Définition:
La morphosyntaxe concerne l’ensemble des structures qui permettent de construire
grammaticalement un énoncé. Elle porte aussi bien sur les formes des mots, flexions
régulières et irrégulières, variantes irrégulières de certains noms et verbes, l’agencement des
marques syntaxiques autour du nom (déterminants, etc.), du verbe (pronoms, etc.), de
l’adjectif, de l’adverbe, et enfin de l’organisation des mots et groupes de mots dans un énoncé
ou une phrase.
Dans la langue française, tous les niveaux d’organisation langagière sont touchés de manière
importante par la morphosyntaxe. On distinguera quatre niveaux de morphosyntaxe : lexical
(racine des mots), flexionnel (terminaison des mots), contextuel (marqueurs syntaxiques ayant
un caractère obligatoire et dont l’emplacement est strictement déterminé) et positionnel
(organisation des mots ou groupes de mots présentant une certaine flexibilité).
La morphosyntaxe est définie dans le Petit Robert comme « l’étude des formes et des règles
de combinaison régissant la formation des énoncés ».
Pour faciliter la définition:
morphosyntaxe= "morpho" qui signifie l'étude des formes des mots +"syntaxe" signifiant l'étude des règles grammaticales qui régissent la langue.
b/ Le mot:
Selon le dictionnaire Larousse:Élément de la langue composé d'un ou de plusieurs phonèmes, susceptible d'une transcription écrite individualisée et participant au fonctionnement syntacticosémantique d'un énoncé.
C/Le morphème:
le signe minimal, constitué d'un signifiant et d'un signifié.
On peut distinguer les morphèmes grammaticaux (appelés parfois grammèmes) et les morphèmes lexicaux (= lexèmes). Le linguiste français André Martinet utilise le terme de monème au sens où est employé ici le terme de morphème) et distingue, parmi les monèmes, les morphèmes grammaticaux et les lexèmes.
Pour Martinet (1967 : 114), le mot est "un syntagme autonome formé de morphèmes non séparables". "Il serait vain de chercher à définir plus précisément cette notion de mot en linguistique générale. On peut le tenter dans le cadre d'un langage particulier." – Pour la linguistique structurale (à la différence d'autres conceptions plus anciennes et... plus récentes), dont Martinet a été l'un des principaux représentants au XXe siècle, le mot n'est pas une unité de base de l'analyse linguistique. L'unité de base est le morphème.
Il existe deux grandes catégories de morphèmes : les morphèmes lexicaux (ou lexèmes) et les morphèmes grammaticaux. Dans la terminologie de la linguistique fonctionnelle d'André Martinet, ces deux catégories sont regroupées sous le nom de monème, et le terme de morphème est réservé aux seuls morphèmes grammaticaux.
Les morphèmes grammaticaux sont en nombre limité, ils appartiennent à une classe fermée, tels que « tu », « à », « et », etc. Il s'agit de pronoms, prépositions, conjonctions, déterminants, affixes … Soit des listes de mots qui ne varient pratiquement jamais.
Les morphèmes lexicaux appartiennent à une classe ouverte, tels que « lave », « vite », « lune », etc. Il s'agit de noms, adjectifs, verbes ou adverbes. On y ajoute des mots récents (ex: c'est méga bien).
Morphèmes liés ou libres:
On peut dire d'un morphème qu'il est :
lié s'il ne se manifeste pas comme lemme et n'existe jamais à l'état libre, mais est toujours rattaché à un autre morphème appelé base : comme -ons dans ouvr-ons ou re- dans re-faire ;
libre s'il peut constituer un mot : le ou beau sont libres.
Morphèmes dérivationnels et flexionnels
Parmi les morphèmes liés, on distingue traditionnellement deux classes : les morphèmes dérivationnels et les morphèmes flexionnels.
Morphèmes dérivationnels
Les morphèmes dérivationnels, ou affixes, servent à la création de nouveaux mots lexicaux par dérivation.
On distingue deux types principaux de morphèmes dérivationnels selon deux critères : la place qu'ils occupent par rapport à la base lexicale sur laquelle ils se greffent et leur effet sur la catégorie de la base.
Les préfixes sont des affixes qui sont antéposés à la base, tel que « dé » dans « défaire » et « re » dans « refaire ». Les préfixes ne provoquent jamais de changement de catégorie grammaticale de la base.
Les suffixes sont des affixes qui sont postposés à la base, tel que « ment » dans « agréablement » et « able » dans « mangeable ». Les suffixes peuvent entrainer un changement de catégorie grammaticale de la base.
La dérivation peut s'opérer à la fois par une préfixation et une suffixation, et l'on parle alors de dérivation parasynthétique.
Les circonfixes sont des affixes qui sont en deux morceaux, un au début du mot et un autre à la fin.
Morphèmes flexionnels
Les morphèmes flexionnels, ou flexions, indiquent la relation que la base à laquelle ils s'ajoutent entretient avec les autres unités de l'énoncé.
On distingue deux types principaux de flexions selon la catégorie de la base :
les flexions qui concernent les bases nominales, adjectivales et pronominales. Elles sont de trois sortes en français : le genre, le nombre et les cas.
les flexions verbales qui correspondent à la conjugaison des verbes. Elles ont pour fonction de marquer la personne, le nombre, le temps, le mode et la voix.
Un morphème flexionnel ne modifie jamais la catégorie de la base à laquelle il s'adjoint, contrairement aux morphèmes dérivationnels.
Allomorphes
Les morphèmes qui sont des variations contextuelles et sont donc en distribution complémentaire sont des allomorphes.
Par exemple, al- (dans "allons"), v- (dans "vais"), i- (dans "iras") sont 3 allomorphes du verbe "aller" De même, pour les terminaisons "âmes", "îmes" et "ûmes" du passé simple. Ces morphèmes grammaticaux sont 3 allomorphes, 3 signifiants ayant pour signifié le passé simple.
Les amalgames: sont les articles combinés:
Exemple: au=à+le;du=de+le...
c/Les parties du discours:
LE NOM COMMUN
1) Morphologie
Le nom est un mot qui est porteur d'un genre (le genre est fixe) et variable en nombre.
Certains considèrent qu'il est parfois variable en genre : ainsi, le nom enfant peut être masculin ou féminin, comme concierge ou élève ; on dit alors qu'il est épicène. On trouve aussi : un comédien, une comédienne, et un certain nombre de mots de ce genre, surtout dans les noms de métiers, ou les animaux : un chat, une chatte.
Pourtant, c'est sans doute abusif de parler de variabilité du nom, car par principe, ces noms désignent des êtres ; si on change de genre, on change d'être : un homme ne devient pas une femme ! Sinon, autant dire que homme est variable en genre, et que son féminin est femme ; de même pour étalon et jument, taureau et vache, etc. Il vaut mieux considérer que l'on a affaire à des mots de la même famille, quand c'est le cas, désignant le mâle et la femelle de l'espèce, ou du métier. Les noms épicènes sont utilisables dans les deux genres, ce qui n'est pas une variabilité.
De rares noms possèdent les deux genres, avec rigoureusement le même sens : un ou une après-midi ; orgue et amour sont masculins au singulier, féminin au pluriel : un orgue / les grandes orgues ; un amour / nos anciennes amours ; un adjectif est féminin devant gens, mais masculin derrière lui : de bonnes gens / des gens intéressants. Il s'agit là d'usages archaïques, figés par l'habitude, et qui peuvent disparaître. Le féminin peut apparaître comme plus joli, plus poétique. De toute façon, sauf distinction biologique, le genre des noms est arbitraire.
D'autre part, certains noms, qui désignent des êtres uniques, ne connaissent pas le pluriel, sauf emploi métaphorique ou étendu : la lune, le soleil / les lunes de Jupiter, des millions de soleils. Ils sont à la limite des noms propres, et en astronomie, ce sont des noms propres.
Certains noms sont toujours au pluriel : des mœurs, des épousailles, des funérailles. Les cieux est synonyme de le ciel. Il s'agit là encore de pluriels archaïques ou poétiques.
2) Contexte
Le nom, dans une phrase, est en principe toujours précédé d'un déterminant (sauf dans certaines fonctions) qui lui permet de constituer un syntagme nominal et de s'intégrer dans une phrase. Un déterminant transforme même n'importe quel élément en nom commun : peser le pour et le contre / un petit rien / un tiens vaut mieux qu'un tu l'auras / deux r / le dessus du meuble...
Le nom est facultativement accompagné d'un adjectif épithète, suivi d'un complément du nom ou d'une subordonnée relative (dont il est l'antécédent), ces éléments étant en nombre non limité, et constituant l'expansion du nom.
3) Syntaxe
Un nom est apte à être le noyau d'un syntagme nominal qui pourra assurer la quasi totalité des fonctions existantes : sujet, attribut, complément, apposition... Le nom assume en priorité les fonctions qui lui sont propres, les fonctions nominales (sujet, complément d'agent, complément d'objet, complément du nom ou de l'adjectif), mais est apte a assumer les fonctions des autres catégories, les fonctions adjectivales et adverbiales, moyennant un affaiblissement de son sens ou de son rôle, particulièrement dans les fonctions adjectivales.
Ce n'est pas le nom seul qui assure ces fonctions, mais le syntagme : un sujet ou un COD ont besoin d'un déterminant : *Père a acheté voiture. / Mon (ton, son, leur) père a acheté une voiture. Dans les proverbes, on trouve un style archaïque sans déterminants : pierre qui roule n'amasse pas mousse.
Certaines fonctions se passent de déterminant : l'attribut et l'apposition, qui sont des fonctions adjectivales ; le complément du nom, quand le déterminant serait indéfini ou partitif.
Le cas des noms épithètes se discute, pour certains noms accolés à d'autres sans déterminant, et servant à qualifier : un bénéfice record. Le nom épithète semble transformé presque entièrement en adjectif.
4) Sémantique
Le nom désigne tout ce qui possède, réellement ou par abstraction (il est concret ou abstrait), une existence distincte (il est. variable en nombre). Cet élément est reproductible, c'est-à-dire non unique. On peut rajouter qu'il possède une définition.
On peut détailler l'étude sémantique du nom par des sous-catégories sémantiques : concret / abstrait ; animé (vivant) / non animé (/ humain / divin) ; noms individuels / collectifs (foule, orchestre, régiment). Cela sera utile pour l'étude des rapports entre la sémantique et la syntaxe (pou les fonctions essentielles).
LE NOM PROPRE
Il est placé à tort dans la même catégorie que le nom. En fait, il se comporte comme un syntagme complet, comme le pronom, mais pour d'autres raisons : le nom propre possède une référence absolue, alors que le pronom possède, si l'on peut dire, une référence par procuration.
1) Morphologie
Il est en principe porteur d'un genre et d'un nombre.
Les noms de villes ont un genre indéterminé : Paris est beau / Paris est belle
Quelques exceptions qui se discutent, en géographie : les Indes, les Amériques. S'agit-il du même sens ? D'un pluriel archaïque (poétique) ? (l'Inde, les Indes) Dit-on une Amérique ? Le singulier et le pluriel fonctionnent-ils de la même façon ? On s'aperçoit que les Indes désigne d'anciennes colonies, et non un pluriel de l'Inde.
Certains, correspondant à une confédération ou à un ensemble d'îles, sont toujours au pluriel : les Etats-Unis, les Nouvelles Hébrides.
A l'écrit, les noms propres se remarquent à la majuscule initiale.
2) Contexte
La plupart ne sont jamais précédés d'un déterminant ; sinon, c'est qu'on les utilise comme noms communs (par antonomase) : Machin est une sorte de petit Napoléon dans son genre.
En géographie, certains noms sont toujours précédés d'un déterminant : les pays, les cours d'eau (la France, la Seine). C'est un article défini, rien d'autre. On peut dire qu'il est intégré au nom propre. Toute autre utilisation relève de la conversion, de l'antonomase : ma France.
Le nom propre est rarement accompagné d'une épithète ; il perd alors généralement son article : douce France / chère France (nombre limité d'adjectifs possibles). C'est encore plus difficile, voire incorrect, pour une relative épithète : *La France qui se trouve en Europe est un beau pays (y en a-t-il une autre ailleurs ?). Pour l'attribut et l'apposition, il n'y a pas de restriction, mais ces éléments ne sont pas intégrés au groupe nominal : La France est un beau pays / La France, ce beau pays,...
Remarque : le fait qu'il y ait conversion, antonomase, montre que le nom commun et le nom propre n'appartiennent pas à la même catégorie.
3) Syntaxe
Le nom propre peut assurer globalement les mêmes fonctions que le nom commun, ou plutôt que le syntagme nominal.
Certaines fonctions sont difficilement possibles, ou en tout cas cela se discute beaucoup : ce sont celles qui sont adjectivales, comme l'attribut, et plus encore l'épithète, car le nom propre ne peut servir à qualifier, caractériser quelque chose, à moins d'un changement de nature (procédé de style). Le nom propre attribut ou apposé sert exclusivement à préciser l'identité.
La capitale de la France est Paris : quel est le sujet ? quel est l'attribut ?
Paris l'est. / *La capitale de la France l'est. (c'est l'attribut qui est remplacé par un pronom)
Dans un exemple comme Mon beau pays de France, on dit parfois que le nom propre est apposé au nom commun, cela dépend de la définition que l'on donne à l'apposition ; si on réfléchit, on s'aperçoit que la qualification se trouve non dans France, mais dans beau pays : cette dernière expression, malgré sa place, peut donc être analysée comme épithète du nom propre (de même : un drôle de bonhomme).
4) Sémantique
Un nom propre désigne un être unique, et il le désigne par convention (on aurait pu l'appeler, le « baptiser » autrement, c'est une question de décision collective ou individuelle).
On peut dire qu'il est complet par lui-même : il n'a pas besoin d'un complément du nom pour être précisé. C'est pourquoi il se passe si souvent d'éléments annexes.
Le nom propre ne possède pas de définition (on ne peut pas trouver dans le dictionnaire : un Napoléon, c'est un...).
L'ADJECTIF QUALIFICATIF
1) Morphologie
C'est un mot qui varie en genre et en nombre, genre et nombre qu'il reçoit, par le phénomène de l'accord, du nom auquel il se rapporte.
Les adjectifs dont la marque du genre n'est pas visible sont appelés épicènes : ce sont ceux qui se terminent naturellement par un e : facile, possible... Certains, d'autre part, ne portent pas la marque du nombre parce que, comme certains noms, ils se terminent par un s ou un x : gros, vieux...
Certains adjectifs sont invariables parce qu'ils ont été l'objet d'une dérivation impropre : leur nature originelle était différente : marron, chocolat....
2) Contexte
L'adjectif se joint à un nom, parfois devant lui, souvent derrière lui, le plus souvent tout près de lui (sauf pour l'attribut : le verbe s'intercale entre le sujet et l'adjectif). On dit traditionnellement qu'il se rapporte à un nom, ou à l'un de ses substituts. N'importe quel élément utilisé en situation d'adjectif se transforme en adjectif, souvent invariable. Il faut pourtant reconnaître que les possibilités de dérivation impropre sont plus limitées que pour le nom.
La majorité des adjectifs sont susceptibles d'être modifiés par un adverbe et de porter les marques du degré : comparatif ou superlatif. Exceptions : ceux qui déterminent fortement le nom, à la manière d'un complément du nom : le voyage présidentiel (= le voyage du président) ; une dignité sacerdotale ; une encyclique papale... Il n'y a pas de voyage plus présidentiel qu'un autre !
Les adjectifs bon, mauvais, petit possèdent des comparatifs synthétiques : meilleur, pire, moindre.
Les adjectifs peuvent être coordonnés à d'autres éléments qui jouent le même rôle qu'eux : un complément du nom, une subordonnée relative.
Certains adjectifs peuvent être suivis d'une expansion, d'un complément de l'adjectif : il est fier de son succès.
3) Syntaxe
Un adjectif n'a que trois fonctions possibles : un adjectif est apte à servir d'épithète, d'apposition ou d'attribut à un nom (ou un de ses substituts).
Rappels : l'épithète est juste à côté du nom, dans son syntagme ; l'apposition est à côté, mais détachée ; l'attribut est relié au nom par un verbe (souvent d'état, pas seulement), et fait partie du syntagme verbal.
4) Sémantique
L'adjectif sert à caractériser, décrire un élément de la réalité représenté par le nom, apporter un renseignement concret ou abstrait ; on dit traditionnellement : qualifier ; on dit aussi qu'il exprime une manière d'être : cette expression risque d'entraîner une confusion avec le complément de manière, qui concerne l'adverbe.
Exemples d'éléments utilisés comme adjectifs :
1) Jeanne d’Arc : nom propre, normalement :
— Elle fait très Jeanne d’Arc : l'expression, qui reste invariable (nature d'origine oblige) est utilisée comme attribut du sujet (faire = avoir l'air, paraître) ; elle est modifiée, renforcée par un adverbe de degré ; elle sert à caractériser le sujet, sans exprimer une identité avec lui : c'est une utilisation d'un nom propre comme adjectif.
2) schtroumpf : mot passe-partout, ayant toutes les natures qu'on veut, merci Peyo :
— Il est très schtroumpf. (attribut + degré)
— Le plus schtroumpf des deux n'est pas celui qu'on pense. (superlatif)
LE VERBE
1) Morphologie
C'est un mot qui se conjugue (cas extrême et unique de variabilité) : en mode, temps, voix, personne, nombre ; voire en genre au participe (passé surtout : en particulier derrière l'auxiliaire être). Le verbe tient les désinences de personne, nombre et genre de son sujet, avec lequel il s'accorde.
Par exemple : (avant qu'elle) eût été changée est au subjonctif plus-que-parfait passif, 3ème personne su singulier, féminin.
2) Contexte et Syntaxe
(il est artificiel de séparer les deux pour le verbe)
Le verbe est le pivot de la phrase, précédé de son sujet, suivi des autres fonctions essentielles, éventuellement accompagné de compléments circonstanciels.
Le verbe est le noyau du syntagme verbal : quand le verbe se réalise dans une phrase, il est le plus souvent suivi de compléments essentiels (CO), ou d'un attribut. Il peut être aussi accompagné de compléments facultatifs (circonstanciels, adverbes) qui ne font pas partie du syntagme verbal ; le syntagme verbal peut aussi se réduire au verbe seul.
Le syntagme verbal est l'un des deux éléments essentiels de la phrase, le premier étant le sujet, du moins dans la phrase normalement construite. Sujet et syntagme verbal entretiennent entre eux des relations de nécessité et de réciprocité : il n'y a pas de sujet sans verbe, ni de verbe sans sujet ; c'est la base de la phrase.
Les fonctions primaires dépendent du verbe, quand celui-ci se réalise dans une phrase. Dans d'autres cas, le verbe, à l'infinitif et au participe, est considéré comme nominalisé ou adjectivé : il peut être sujet, COD / épithète... ; mais il conserve la capacité d'être suivi d'un complément verbal : infinitif + COD / participe passé + complément d'agent.
3) Sémantique
On dit traditionnellement que le verbe exprime une action, faite ou subie, ou un état. Ce n'est pas suffisamment significatif, ni déterminant, et ce genre de définition manque d'unité.
Le verbe exprime ce qu'on appelle un procès : c'est-à-dire quelque chose qui se déroule ou se situe dans le temps (cf. processus). Par comparaison, le nom est statique. Si le nom était une photographie, le verbe serait un film. Le verbe a, dit-on, une capacité à exprimer le temps mille fois (?) supérieure à celle du nom. Tous les verbes ont cette capacité.
Selon un autre point de vue, qui reste lié à la syntaxe, le verbe est l'élément essentiel du prédicat : une phrase est constituée de quelque chose dont on parle, qui est le sujet, et de ce qu'on en dit, le commentaire qu'on en fait, qui est en principe centré sur le verbe, et qu'on appelle donc prédicat. Il y a aussi des phrases non verbales où le prédicat ne contient pas de verbe, parce que c'est un verbe faible qui est sous-entendu :
Un génie, cet Einstein ! (être)
Sur les toits, une forêt d'antennes de télévision. (il y a)
On peut compléter l'étude sémantique du verbe en réfléchissant sur les notions traditionnelles d'action, état, existence... On aboutit à des classements sémantiques utiles pour l'étude des fonctions.
On peut détailler l'étude en envisageant ses différentes constructions, ce qui relève de la syntaxe, mais entraîne des aspects sémantiques : verbes transitifs, intransitifs, attributifs ; verbes impersonnels ; auxiliaires, et semi-auxiliaires, verbes qui fonctionnent pratiquement comme tels, et servent à introduire un infinitif, comme devoir, vouloir, pouvoir, et plus encore aller (futur proche) et venir de (passé récent), etc.
L'ADVERBE
1) Morphologie
C'est un mot invariable.
Certaines exceptions s'expliquent par un usage archaïque : en ancien français, l'adverbe et l'adjectif étaient un peu confondus, et on accordait parfois l'adverbe. Ex : des fleurs fraîches écloses ; elles sont toutes joyeuses (adverbe qui s'accorde pour des raisons euphoniques devant un adjectif féminin commençant par une consonne) ; des portes grandes ouvertes.
Certains adverbes sont en corrélation : ne... que / ne... pas (restriction / les négations).
2) Contexte
On distingue l'adverbe de mot et l'adverbe de phrase.
Le premier se joint à un autre mot, avec une place fixe, le plus souvent devant lui (sauf pour le verbe) : il se joint surtout à un verbe, un adjectif, un autre adverbe : il parle bien / très beau / très lentement ; mais aussi quelquefois à des mots de liaison, comme une préposition, une conjonction de subordination : bien avant la nuit / bien avant que la nuit tombe ; certains adverbes s'ajoutent à une conjonction de coordination, toujours derrière elle : et ensuite / ou alors / mais encore ; à un introducteur : voici déjà la nuit ; à un mot phrase : oui certes / merci bien ; on peut pratiquement dire qu'il se joint à n'importe quelle autre partie du discours, sauf en principe au nom, mais on trouve au moins un adverbe qui peut précéder le syntagme nominal dans certaines fonctions, le sujet particulièrement : même mon frère, même Paul était absent.
L'adverbe peut être aussi, et c'est fréquent, adverbe de phrase. Quand on dit qu'il se joint à un verbe ou à un introducteur de sens verbal, c'est plutôt à la phrase entière qu'il s'ajoute la plupart du temps, et d'autant plus nettement qu'il est mobile, ce qui est la caractéristique d'un complément de phrase. Une exception est pourtant à relever : la négation est un adverbe de phrase, mais n'est pas mobile, sans doute en raison de sa forme corrélative qui la place de part et d'autre du verbe : Il ne rit jamais.
Certains adverbes peuvent, ou doivent être suivis d'une expansion, d'un complément de l'adverbe : Conformément à notre décision,... Parallèlement à cette action...
Certains adverbes jouent un rôle de coordonnants, particulièrement dans l'articulation logique : pourtant, néanmoins, en outre... Ils restent adverbes dans la mesure où ils n'ont pas une place fixe.
3) Syntaxe
En principe, l'adverbe n'assume pas une fonction essentielle. Il est supprimable. Il assume une fonction de type profondément sémantique, telle une fonction circonstancielle pour un adverbe de phrase. On ne peut pas définir précisément de fonction (cataloguée) pour un adverbe de mot.
Certains adverbes sont pourtant difficilement supprimables, sous peine de modification importante du message ; ceux qui sont intégrés sémantiquement au groupe verbal ne le sont pas du tout : vouloir bien (= accepter). Il y a en effet des fonctions adverbiales essentielles : dans Il chante faux, l'adverbe ne paraît pas vraiment supprimable ; certes Il chante est correct, mais le prédicat comporte plus l'idée de la fausseté que l'idée du chant.
4) Sémantique
Les aspects sémantiques de l'adverbe sont multiples. L'adverbe a surtout pour rôle de modifier sémantiquement un autre élément.
On trouve pour les adverbes de phrases les circonstances de base comme le temps (hier, aujourd'hui, demain, tout à l'heure...), le lieu (ici, là, çà et là ...), la manière (vite, doucement...), l'opposition (pourtant, cependant, néanmoins)... Certaines circonstances ne sont pas adverbialisables parce qu'elles correspondent à une réalité ou à un fait précis, exprimé sous forme phrastique, ou nominale.
Les adverbes de mots expriment surtout le degré, l'intensité ou la quantité : bien, plus, très, tout...
LE DÉTERMINANT
1) Morphologie
C'est un mot qui varie en genre et en nombre, et l'adjectif possessif varie aussi en personne. Il tient ces marques morphologiques du nom qu'il détermine (et, pour la personne, du lien établi à une personne.
Rappelons que certains déterminants ont des formes élidées ou contractées : l'eau / le bouquet du (de le) vin ; ou bien sont en deux mots : de l'eau (article partitif).
2) Contexte
Il se joint à un nom pour l'introduire dans le discours et lui permettre de se réaliser en syntagme dans une phrase. Le déterminant se situe immédiatement à gauche du nom, sans pause ; il ne peut en être séparé que par un adjectif épithète.
Un déterminant en exclut un autre : on ne peut trouver deux déterminants, identiques ou différents, pour le même nom : *ce mon cahier.
Exceptions : les quantitatifs, tels certains indéfinis : tous les jours / tous mes amis / l'autre jour / un autre jour / mon autre voiture ; on dit que l'indéfini tout se trouve en situation de prédéterminant ; avec autre, c'est le premier déterminant qui est en situation de prédéterminant. Mais pour tout, cet indéfini s'utilise toujours avec un autre déterminant, dans ce sens de totalité (sinon, il a le sens de chaque) ; on peut considérer que l'on a affaire à une sorte de déterminant composé, ou de locution déterminative. On peut remarquer aussi que certains indéfinis ont une tendance à se comporter comme des qualificatifs, et sont parfois analysés comme tels : le problème est autre.
Les adjectifs numéraux suivent souvent aussi un autre déterminant, sans lequel ils prennent un sens indéfini (une quantité précise, mais d'éléments non précisés) ; on comparera : deux enfants / mes deux enfants.
3) Syntaxe
Un déterminant n'a pas de fonction, sinon celle de déterminer, mais il a un rôle syntaxique important (c'est ce que signifie déterminer). Il transforme n'importe quel élément en nom, et lui permet donc de constituer un syntagme nominal apte à jouer un rôle syntaxique dans une phrase, d'y assumer une fonction.
4) Sémantique
Le déterminant actualise le nom, c'est-à-dire lui permet de prendre un sens précis et d'entrer dans un contexte compréhensible : le nom voiture a un sens, mais qui reste abstrait ; ma voiture / cette voiture : cela signifie quelque chose de précis et compréhensible.
Dans l'analyse sémantique d'un déterminant, on précisera ensuite le sens de la sous-catégorie.
Sous-catégories :
Elles correspondent globalement à celles des pronoms.
— articles : déterminant de base, à valeur sémantique très faible, comme les pronoms personnels de 3ème personne chez les pronoms. On distingue 3 articles : défini, indéfini, partitif : le pain / un pain / du pain. Le nom précédé d'un article défini correspond à un élément précis, à un élément non précis avec un article indéfini, à une quantité non dénombrable avec un article partitif. Avec ce dernier, le nom est au singulier ou au pluriel, mais les deux ne sont pas possibles (du pain n'est pas le singulier de des pains, des pâtes n'est pas le pluriel de une pâte)
— adjectifs possessifs : il exprime unrapport à une personne (1ère, 2ème ou 3ème, du singulier ou du pluriel) : ma voiture...
— adjectifs démonstratifs : ils permettent désigner avec précision, par le geste (de façon déictique) ou la pensée (de façon anaphorique, un élément précédemment cité) : cette voiture...
— adjectifs indéfinis : généralement exprimant une notion de quantité vague, non chiffrée : tout, chaque, un autre..., plusieurs, quelques... (toujours devant un nom). Attention à des termes invariables comme beaucoup de..., tant de..., nombre de..., la plupart des..., quantité de..., etc., qui sont bien des déterminants, à classer dans les indéfinis, malgré leur origine adverbiale. Ils ont historiquement remplacé (au XVIIème siècle) d'authentiques déterminants considérés comme archaïques, comme maint ou moult.
— adjectifs numéraux : quantitatifs indiquant un nombre précis : un, deux, trois... (cardinaux) ; le premier... (ordinaux).
— adjectif interrogatif : il sert à poser une question : quel problème voyez-vous ? Comme précemment, il faut compter combien de...? comme déterminant à la fois interrogatif et quantitatif.
— adjectif exclamatif : il sert à s'exclamer : quel fichu problème ! Comme précemment, il faut compter que de...! comme déterminant à la fois exclamatif et quantitatif.
— adjectif relatif : il se situe en tête d'une subordonnée relative qu'il introduit, et sert à reprendre le nom antécédent ou un synonyme : un suspect, lequel suspect déclara... / sa voiture, lequel véhicule antédiluvien...
LE PRONOM
1) Morphologie
La variabilité du pronom, quand on considère l'ensemble de cette catégorie, est très importante : genre et nombre (y compris le neutre), mais aussi personne, fonction, voire place, et sens. Cela s'explique en bonne partie par le caractère de remplaçant de ce mot. On peut dire que certains pronoms, comme les pronoms personnels, possèdent des formes qui correspondent à des cas, comme dans les déclinaisons : nominatif, accusatif, datif. Exemples de variabilité :
— genre et nombre : celui-là, ceux-là, celles-là (démonstratifs) ; neutre : ce, ceci, cela, rien, quelque chose, tout... ;
— personne : je, tu, eux... (personnels), le mien, le leur... (possessifs) ;
— fonction : il / le / lui (pronoms personnels sujet / COD / COI) ; y / en (personnels ou adverbiaux compléments introduits par à ou de) ; qui / que / quoi (relatifs sujet / COD / COI, ainsi que les interrogatifs que / quoi) ;
— place : me / moi / le / lui (personnels ; liaison avec la fonction, mais pas uniquement : on a des formes toniques, disjointes, indépendantes du verbe, et des formes clitiques, atones, conjointes devant le verbe) ;
— sens : Qui avez-vous vu ? Que voulait-il ? (interrogatifs exprimant soit des personnes soit des choses) ; il se regarde / ils se regardent (sens réfléchi ou réciproque). Les pronoms personnels de 1ère et 2ème personne réfèrent à des humains. Dans les indéfinis, certains réfèrent à des humains (personne, qu'elqu'un), d'autres à des choses (rien, quelque chose, tout). Evidemment, beaucoup de pronoms ne sont pas ainsi spécialisés.
2) Contexte
Par rapport au nom, dont il faut le distinguer à cause de leur usage similaire, le pronom n'est pas précédé d'un déterminant, et n'en a pas besoin.
Certains pronoms contiennent en eux-mêmes un déterminant, qui ne joue pas son rôle, et qu'on ne peut pas changer : le mien (et non ce mien, etc.) ; les indéfinis aussi, qui posent des problèmes : un autre, l'autre ; quand on dit cet autre, tous les autres (mais pas mon autre, chaque autre), le pronom se comporte un peu comme un nom.
La plupart des pronoms n'ont pas d'expansion, et ne peuvent pas en avoir. Pourtant, certains peuvent ou doivent être suivis d'un complément du pronom ou d'une subordonnée relative, et quelques uns même peuvent être suivis d'un adjectif introduit par de, délicat à analyser, mais qu'on peut valablement considérer comme épithète du pronom. En voici quelques exemples :
celui (le chien) de mes amis... / ceux de mes amis qui sont venus... / celui qui a dit ça...
quelques uns de mes amis... / rien de tout cela...
quelque chose d'important... / rien d'important...
3) Syntaxe
Un pronom est apte à assurer l'ensemble des fonctions qui sont celles du nom, c'est-à-dire la totalité des fonctions possibles, sauf celle d'épithète, mais en priorité les fonctions nominales. En fait, il s'agit des fonctions du syntagme nominal (entier), ce qui explique que dans les fonctions adjectivales, l'épithète soit impossible, et que l'attribut ou l'apposition ne servent qu'à indiquer ou confirmer l'identité. Les fonctions adverbiales sont également limitées pour le pronom.
Un pronom peut remplacer un syntagme nominal, mais aussi parfois un adjectif, et être alors attribut (malade, je l'étais / malade que j'étais), parfois un adverbe (là où nous allions), un infinitif (c'est manger qu'il nous faut / partir, c'est mourir un peu), et aussi une proposition, une phrase, un discours entier (je vous l'avais bien dit).
4) Sémantique
Le pronom est un représentant, au sens large, c'est-à-dire un substitut du syntagme nominal.
Certains pronoms sont de véritables remplaçants, comme le pronom relatif ou le pronom personnel de 3ème personne, d'autres ne remplacent pas, ils fonctionnent seuls ; un pronom de cette sorte s'appelle un nominal : tout est dit / rien n'y fait / qui a téléphoné ? / qui m'aime me suive !
Quand un pronom remplace, l'élément remplacé, son référent, est souvent devant lui dans le discours, c'est son antécédent, et le pronom est alors anaphorique ; si cet élément son postcédent ?) est derrière lui, le pronom est cataphorique (Elle est partie, ta femme ?) ; si cet élément n'est pas dans le discours, mais dans le contexte extra-linguistique, le pronom est déictique : celui-là (avec geste) ; les pronoms personnels de 1ère et 2ème personne sont particuliers, puisque leur référent s'identifie par la simple utilisation de ces pronoms. Les pronoms déictiques sont en principe des nominaux (mais on peut argumenter à propos du pronom démonstratif).
Sous-catégories :
— personnels : les pronoms de base, reconnaissables à leur personne (1ère, 2ème, 3ème) ; ceux de la 3ème personne se *******ent de remplacer, sans rien modifier sur le plan sémantique, ce sont des remplaçants anaphoriques totaux. Exemples de pronoms personnels : je, tu, il, on / en, y /+ bibi, mézigue, ma pomme, Toto... sont des pronoms personnels argotiques. Le pronom je représente le locuteur, celui qui parle, le pronom tu représente l'allocutaire, celui à qui je parle. Le pronom on est d'abord personnel, mais aussi indéfini. Le pronom personnel connaît le maximum de variabilité (tous les éléments indiqués en morphologie).
— possessifs : ils expriment un lien, un rapport à une personne (à moi / toi / lui...) : le mien... / le nôtre...
— démonstratifs : ils désignent, par le geste ou la pensée (de manière déictique ou anaphorique) : cela, celui-ci...
— relatifs : ils se situent en tête d'une subordonnée relative qu'ils introduisent : qui, que, quoi, dont, où, lequel ; un pronom relatif est un remplaçant anaphorique total.
— interrogatifs : ils servent à poser une question : qui, que, quoi, lequel... ? (où... ? = adverbe) ; qui correspond à un élément humain, que et quoi à un élément "chose", avec secondairement une variation en fonction.
— indéfinis : exprimant généralement une notion de quantité vague, sous toutes ses formes : tout, rien, chacun, un autre, quelque chose, quelques uns...
— pronoms numéraux : quantitatifs indiquant un nombre précis : on peut considérer que des adjectifs numéraux utilisés sans noms deviennent des pronoms : trois sont venus / j'ai vu le deuxième
Il n'y a pas de pronom exclamatif.
LA PRÉPOSITION
1) Morphologie
C'est un mot invariable. On peut la trouver sous forme de locution : au lieu de / grâce à / au fur et à mesure de...
2) Contexte
Elle a une place fixe, obligatoire : en tête du syntagme qu'elle est chargée d'introduire ; selon la fonction du syntagme, elle peut aussi se situer derrière l'élément dont dépend ce syntagme (ex : COI derrière son verbe, complément du nom derrière le nom), sauf pour les compléments circonstanciels, qui ont leur indépendance sur ce plan.
3) Syntaxe
La préposition sert à constituer un syntagme prépositionnel qui pourra assurer la fonction de complément. Pour désigner par un terme général l'élément qui est régi par la préposition, on parle du régime de cette préposition. Il pourra s'agir d'un syntagme nominal (ou d'un nom propre, d'un pronom), ou d'un infinitif.
On notera aussi qu'il existe des attributs introduits par des prépositions, avec les verbes passer pour (+ attribut du sujet), tenir pour, considérer comme, maintenir comme (+ attribut du COD), voire changer en, etc.
4) Sémantique
Certaines prépositions sont presque vides de sens, et servent à introduire le COI : à et de. Elles sont dites «incolores», ce qui peut se discuter. Celles qui introduisent les compléments circonstanciels sont au contraire très chargées de sens : dans, au milieu de, malgré...
Problèmes :
La préposition est parfois utilisée pour des fonctions qui se passent d'ordinaire de préposition, ou bien elle n'est plus analysable : on parle alors de « préposition vide » : rien de nouveau (adj. épithète d'un pronom indéfini) / la ville d'Arras (apposition ?) / peu à peu (locution adverbiale)...
LA CONJONCTION DE SUBORDINATION
1) Morphologie
C'est un mot invariable.
On peut la trouver sous forme de locution : si bien que / au fur et à mesure que...
La conséquence s'exprime parfois à l'aide d'une corrélation avec un adverbe : si... que...
2) Contexte
Elle a une place fixe, obligatoire : en tête de la subordonnée conjonctive qu'elle est chargée d'introduire ; également derrière l'élément dont dépend cette subordonnée, sauf pour les compléments circonstanciels, qui ont leur indépendance. La conjonction est une marque de subordination : elle prouve qu'on a affaire à une subordonnée.
3) Syntaxe
La conjonction n'a elle-même aucune fonction, mais elle sert à constituer une subordonnée conjonctive qui pourra assumer une fonction, généralement de complément (à noter qu'elle peut exceptionnellement être complément d'un nom ou d'un adjectif), mais parfois sujet ou attribut (derrière que).
4) Sémantique
Une conjonction ne remplace rien, ce n'est pas un pronom. La conjonction que est vide de sens, et sert à introduire une subordonnée COD, avec une variante pour le COI : à ce que / de ce que. Celles qui introduisent les compléments circonstanciels sont au contraire très chargées de sens : quand / parce que / bien que...
On distinguera :
que (et ses variantes avec préposition) : conjonction pure, sémantiquement vide ;
si : conction interrogative, chargée d'introduire une subordonnée interrogative indirecte (COD), qui est en même temps une subordonnée conjonctive ;
les conjonctions circonstancielles, très nombreuses, parmi lesquelles quand, comme, si sont des mots simples, et toutes les autres des mots ou locutions composées avec que souvent précédé d'une ancienne préposition ou d'un ancien adverbe : lorsque, dès que, parce que, bien que, etc.
LA CONJONCTION DE COORDINATION
1) Morphologie
C'est un mot invariable.
Liste : mais / ou / et / or / ni / car + puis / voire / c'est-à-dire / c'est pourquoi / à savoir / soit... soit... (corrélation) ; donc est en fait un adverbe.
2) Contexte
Elle a une place fixe, obligatoire : strictement entre les deux éléments coordonnés ; ce qui montre que donc, mobile, est bien un adverbe. On peut d'ailleurs ajouter un adverbe à une conjonction : il sera forcément derrière elle, voire dans la proposition ou le syntagme qui suit : et parfois…
3) Syntaxe
Elle relie deux éléments de même statut, qui se valent syntaxiquement : même nature, ou natures équivalentes (N.C. / N.P. / pronom, ou indépendante / principale), et même fonction. Légère exception : on trouve parfois deux compléments circonstanciels différents, mais forcément circonstanciels : parce qu'il avait froid, et pour se réchauffer (sub. conj. cc cause + SVinf cc but)
un cheval superbe, de grande classe, et qui avait gagné de nombreuses courses : adjectif + c du nom + sub. rel.
4) Sémantique
Elle exprime un certain nombre de sens, avec des nuances souvent plus riches que dans la subordination : addition (et), alternative (ou), opposition (mais, or), suite temporelle (puis), cause, explication (car, c'est-à-dire), conséquence (c'est pourquoi)...
LE PRÉSENTATIF OU INTRODUCTEUR
1) Morphologie
C'est un mot généralement invariable. Ceux qui sont à base verbale connaissent une variation relative : en temps, parfois en nombre, jamais en personne : c'est (formule d'insistance, de mise en relief) / il y a.
2) Contexte
Leur rôle est simplement d'introduire un élément dans le discours : voici, voilà, quant à... / ô ma nuit étoilée (Péguy) / au feu ! à la soupe !... / qu'il entre ! (introducteur du subjonctif dans une phrase injonctive)
3) Syntaxe
Derrière le présentatif, l'élément qu'il introduit sera à considérer comme le régime du présentatif. Les présentatifs, introducteurs verbaux donnent l'illusion d'entraîner un COD, ce que confirme la forme des pronoms (le voici), mais cet élément ne répond à aucune autre caractéristique des COD, telle la transformation passive.
4) Sémantique
Les valeurs sont variées : existence, mise en relief, admiration, invitation...
LE MOT-PHRASE
1) Morphologie
C'est un mot invariable.
2) Contexte
Il est seul dans sa phrase. Mais il peut être suivi d'une autre phrase.
3) Syntaxe
Il n'a pas de fonction, puisque ce terme s'analyse comme l'équivalent d'une phrase.
4) Sémantique
Les aspects sémantiques sont très variés, et fondamentaux, puisque le mot ou la locution exprime un message entier : oui = «je suis d'accord avec ce que vous me dites» / bravo = «je vous félicite de...»
Les exclamations, interjections, expriment un sentiment que les mots ne parviennent pas à exprimer, et l'intonation joue un rôle capital (Ah ! / Eh !).
Les cours de ce module sont terminés mes chers étudiants:19:. Si vous avez des questions :sdf:je suis là. A bientôt inchallah :mh31:avec le module de Phonétique.
ÇáÓáÇã Úáíßã
ÇÎÊí ÇäÇ ÊÇäí ÇáÚÇã åÏÇ ÓäÉ Çæáì áÛÉ ÝÑäÓíÉ ÈÊÈÓÉ ÈÇáÕÍ ÑÇäí ÔæíÉ ÖÚíÝÉ
æãÍÊÇÌÉ ÇáÏÑæÓ ãÇáÞíÊÔ ÎáÇÕ ãÚáíÔ ÊÚÇæäíä ÈßÇÔ ÍÇÌÇÊ äÞÏÑ äÈÏÇ Èíåã ÈÇå äÑÝÚ ãÓÊæÇíÇ æÇááå íÍÝÙß
roumaissa42
2015-10-15, 10:53
merciiii cela c'est pour le premier semestre seulement ??????
faramane
2015-10-26, 17:27
Merci beaucoup pour les leçons ,
on espère que vous serais toujours ensoleillé ... SOLIEL .
ÇíÉ ÇáÑÍãÇäR
2015-11-27, 21:05
merçii ..svp je veux des info riches pour le sujet de la langue romane(module de la civilisation française) merçi d'avance :)
1ère année svp je veux un résumé pour module de socio
mrc
soleild'Algérie
2016-07-27, 10:21
Merci beaucoup pour les leçons ,
on espère que vous serais toujours ensoleillé ... SOLIEL .
Merci bcp pour ces compliments .
khou_azze
2016-08-08, 12:40
Effort fantastique merci
De votre point de vue quels sont les moyens de apprendre bien la langue française
Effort fantastique merci
De votre point de vue quels sont les moyens de apprendre bien la langue française
la lecture et puis la lecture et encore la lecture ..mdr
je vs conseille de lire a Haut voix( roman..journal ..conte l'essentiel en français ) ..ça vs aide a améliorer votre niveau .la pratique de la langue joue un role tres important ..ne perd pas éspoir et il faut fournir des éfforts et ça arrive avec le temp ..bon courage :mh31:
soleild'Algérie
2017-08-24, 15:05
La langue orale et la langue écrite: quelles différences?
Le discours oral:
Le locuteur et l’auditeur sont en présence, il y a donc une communication directe où il y a l’immédiateté du
message et la possibilité d’un échange immédiat.
A l'oral le locuteur ne peut pas faire des pauses pour réfléchir ou changer ce qu'il a dit.
Le discours écrit:
Contrairement à l'oral, l'écrit permet de lier deux interlocuteurs ou plus indirectement ( les interlocuteurs sont absents).
On peut faire des pauses et même des changements radicaux à notre discours.
Ces différences sont les plus connues.
Pour vous entraîner à réfléchir, essayer de donner d'autres différences.
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