ZSam
2014-05-06, 00:04
Ce topic s’adresse essentiellement aux Enseignants-Chercheurs algériens ayant obtenu leur Doctorat à l’étranger et qui après avoir acquis une expérience professionnelle à l’étranger, sont rentrés en Algérie en intégrant l’Université Algérienne en tant qu’Enseignant-Chercheur.
(La contribution des collègues avec un doctorat Algérien est cependant la bienvenue ainsi que celle des docteurs encore à l’étranger qui souhaitent rentrer en Algérie et qui pourraient y trouver une aide dans leur projet de retour au pays).
Le sujet suivant traite la question de la prise en compte de l'expérience acquise à l'étranger dans le calcul des échelons de grade après titularisation.
Pour rappel, en Algérie, l’Enseignant-Chercheur titulaire d’un Doctorat (Algérien ou étranger) est recruté avec un grade de Maître Assistant classe « B » (le même grade qu’un titulaire d’un Magister).
Après une période de stage d’un an et leur titularisation, les Docteurs passent directement au grade de Maître de Conférences classe « B » - échelon « 0 » (Rappel, il y a 12 échelons au total de 0 à 12, sachant qu’il faut entre 2,5 et 3 ans pour le passage d’un échelon à un autre).
Si le docteur (Doctorat Algérien) justifie d’une expérience professionnelle dans un autre secteur avant son recrutement à l’université, son ancienneté est prise en compte pour le passage aux échelons supérieurs.
En pratique, les années passées dans le secteur de l’enseignement supérieur sont comptabilisées telles quelles, et celles passées dans un secteur autre que l’enseignement supérieur sont divisées par deux (Exemple : Ancienneté de 3 ans dans l’Ens. Sup + 6 ans dans l’industrie => 3 + 6/2 = 6 ans, ce qui correspond à 2 échelons. Donc, le MCB passe de l’échelon 0 à l’échelon 2).
L’histoire commence maintenant :
Certains établissements universitaires utilisent cette méthode de calcul de l’IEP (Indice d’Expérience Professionnelle) UNIQUEMENT pour les docteurs avec une ancienneté acquise en Algérie.
Les Docteurs justifiant d’une expérience professionnelle à l’étranger sont tout simplement exclus de cette méthode de calcul. Leur ancienneté à l’étranger n’est pas prise en compte pour le passage d’échelons.
Par exemple, l’enseignant qui a obtenu son doctorat à l’étranger et qui a travaillé 20 ans à l’étranger sera admis seulement en échelon 0 et ses 20 ans d’ancienneté à l’étranger seront tout simplement balayés d’un revers de main !
Le Premier Ministre, Mr. A. SELLAL ainsi que son Ministre de l’Ens. Sup. Mr. MEBARKI ont été directement interpellés au sujet de cette discrimination aberrante lors de leur visite au Centre Universitaire d’Ain Temouchent le 11/12/2013.
Le PM Mr. SELLAL avait promis qu’ils allaient étudier la question entre le MESRS et le Ministère du Travail et la Fonction Publique (voir début de la vidéo du JT de l'ENTV sur le lien suivant :
(PS: Copier le lien suivant dans votre navigateur, puis supprimer tous les
(ZERO qui sont dans le lien puis, Entrée
//www0.youtube.co0m/watch?v=Fqa7rIKpjEk
On sait par ailleurs qu’il y a des universités qui tiennent compte de l’ancienneté acquise à l’étranger, mais certains établissements continuent toujours à l'ignorer créant ainsi un sentiment d’amertume chez les Docteurs revenant de l’étranger pour servir leur pays.
Certains songent même à quitter l’Algérie et revenir à l’étranger où ils avaient le respect et la vraie place qu’ils méritaient.
Il est aussi intéressant de souligner que la majeur partie d'entre eux ne sont pas des boursiers. Ils sont partis à l'étranger par leur propres moyens sans aucune aide de l'état et sont revenus dans leur pays de leur plein gré
- Avez-vous fait face à cette problématique dans votre établissement ?.
- Quelqu'un aurait-il par hasard un texte ou note ministérielle permettant de valider l'ancienneté acquise à l'étranger dans l'IEP?
On souhaiterait connaître votre retour d’expérience sur le sujet et le traitement qui vous a été réservé dans votre université afin de recenser le maximum de ces cas de discrimination.
Le but étant de préparer une démarche collective auprès du MESRS et du gouvernement et en premier lieu à son premier responsable le PM Mr. Sellal pour lui rappeler ses engagements pris à Ain Temouchent, repris déjà en 2009 sur son site internet officiel.
(PS: Copier le lien suivant dans votre navigateur, puis supprimer tous les
ZERO qui sont dans le lien puis, Entrée)
http0://www0.premier-ministre.gov.dz/index.php?option=co0m_c0ontent&task=view&id=357&Itemid=245
Nous proposons déjà les actions suivantes :
- Réagir à ce topic en apportant vos témoignages sur le sort qui vous a été réservé.
- Faire une large diffusion de cette information à tous les enseignants de vos connaissances exerçant dans d'autres universités du pays pour une démarche plus "nationale".
- Diffuser l'information à vos connaissances Docteurs, Enseignants et Chercheurs encore à l'étranger.
Rassemblons-nous pour réclamer une meilleure reconnaissance de nos compétences tant sollicitées par les pouvoirs publics à travers leur nombreux appels et encouragement de retour des « compétences algériennes établies à l’étranger ».
Maintenant qu’on les a écouté et répondu à leur appels, on se trouve face à la dure réalité du terrain.
Merci de faire une large diffusion de ce post afin qu'il atteint le maximum de personnes concernées.
و جزاكم الله خيرا
(La contribution des collègues avec un doctorat Algérien est cependant la bienvenue ainsi que celle des docteurs encore à l’étranger qui souhaitent rentrer en Algérie et qui pourraient y trouver une aide dans leur projet de retour au pays).
Le sujet suivant traite la question de la prise en compte de l'expérience acquise à l'étranger dans le calcul des échelons de grade après titularisation.
Pour rappel, en Algérie, l’Enseignant-Chercheur titulaire d’un Doctorat (Algérien ou étranger) est recruté avec un grade de Maître Assistant classe « B » (le même grade qu’un titulaire d’un Magister).
Après une période de stage d’un an et leur titularisation, les Docteurs passent directement au grade de Maître de Conférences classe « B » - échelon « 0 » (Rappel, il y a 12 échelons au total de 0 à 12, sachant qu’il faut entre 2,5 et 3 ans pour le passage d’un échelon à un autre).
Si le docteur (Doctorat Algérien) justifie d’une expérience professionnelle dans un autre secteur avant son recrutement à l’université, son ancienneté est prise en compte pour le passage aux échelons supérieurs.
En pratique, les années passées dans le secteur de l’enseignement supérieur sont comptabilisées telles quelles, et celles passées dans un secteur autre que l’enseignement supérieur sont divisées par deux (Exemple : Ancienneté de 3 ans dans l’Ens. Sup + 6 ans dans l’industrie => 3 + 6/2 = 6 ans, ce qui correspond à 2 échelons. Donc, le MCB passe de l’échelon 0 à l’échelon 2).
L’histoire commence maintenant :
Certains établissements universitaires utilisent cette méthode de calcul de l’IEP (Indice d’Expérience Professionnelle) UNIQUEMENT pour les docteurs avec une ancienneté acquise en Algérie.
Les Docteurs justifiant d’une expérience professionnelle à l’étranger sont tout simplement exclus de cette méthode de calcul. Leur ancienneté à l’étranger n’est pas prise en compte pour le passage d’échelons.
Par exemple, l’enseignant qui a obtenu son doctorat à l’étranger et qui a travaillé 20 ans à l’étranger sera admis seulement en échelon 0 et ses 20 ans d’ancienneté à l’étranger seront tout simplement balayés d’un revers de main !
Le Premier Ministre, Mr. A. SELLAL ainsi que son Ministre de l’Ens. Sup. Mr. MEBARKI ont été directement interpellés au sujet de cette discrimination aberrante lors de leur visite au Centre Universitaire d’Ain Temouchent le 11/12/2013.
Le PM Mr. SELLAL avait promis qu’ils allaient étudier la question entre le MESRS et le Ministère du Travail et la Fonction Publique (voir début de la vidéo du JT de l'ENTV sur le lien suivant :
(PS: Copier le lien suivant dans votre navigateur, puis supprimer tous les
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//www0.youtube.co0m/watch?v=Fqa7rIKpjEk
On sait par ailleurs qu’il y a des universités qui tiennent compte de l’ancienneté acquise à l’étranger, mais certains établissements continuent toujours à l'ignorer créant ainsi un sentiment d’amertume chez les Docteurs revenant de l’étranger pour servir leur pays.
Certains songent même à quitter l’Algérie et revenir à l’étranger où ils avaient le respect et la vraie place qu’ils méritaient.
Il est aussi intéressant de souligner que la majeur partie d'entre eux ne sont pas des boursiers. Ils sont partis à l'étranger par leur propres moyens sans aucune aide de l'état et sont revenus dans leur pays de leur plein gré
- Avez-vous fait face à cette problématique dans votre établissement ?.
- Quelqu'un aurait-il par hasard un texte ou note ministérielle permettant de valider l'ancienneté acquise à l'étranger dans l'IEP?
On souhaiterait connaître votre retour d’expérience sur le sujet et le traitement qui vous a été réservé dans votre université afin de recenser le maximum de ces cas de discrimination.
Le but étant de préparer une démarche collective auprès du MESRS et du gouvernement et en premier lieu à son premier responsable le PM Mr. Sellal pour lui rappeler ses engagements pris à Ain Temouchent, repris déjà en 2009 sur son site internet officiel.
(PS: Copier le lien suivant dans votre navigateur, puis supprimer tous les
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http0://www0.premier-ministre.gov.dz/index.php?option=co0m_c0ontent&task=view&id=357&Itemid=245
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Maintenant qu’on les a écouté et répondu à leur appels, on se trouve face à la dure réalité du terrain.
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