ÊÓÌíá ÇáÏÎæá

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : ÇáÃÑÔíÝ...ÇáäÞÇÈÇÊ æÇáÊÇÑíÌ.........ÇáÍáÞÉ ÇáÃæáì


cnapest16
2013-01-18, 15:27
ÓÃÍÇæá Ýí åÐå ÇáÕÝÍÉ ÇÚØÇÁßã ÕÝÍÇÊ ãä ÇáÊÇÑíÎ Íæá ÇáãäÙãÇÊ ÇáäÞÇÈíÉ æßÐÇ ÇáÔÎÕíÇÊ ÇáäÞÇÈíÉ.... ßá åÐå ÇáãÔÇÑßÇÊ ãæËÞÉ Ýí ãÕÇÏÑ ÕÍÝíÉ
ÇáÍáÞÉ ÇáÃæáì................ ÍæÑÇ ãÚ ÇáÓíÏ Úáí áãÏÇäí...ÚÖæ ÇáãßÊÈ ÇáæØäí áäÞÇÈÉ ÇáßäÇÈÓÊ æÇáæÌå ÇáÈÇÑÒ Ýí ÇáÇÚáÇã æÇáÞíÇÏí Ýí ÍÒÈ ÇáÃÝÇÝÇÓ FFS

Jeudi 28 Mai 2009
LEMDANI EXPLIQUE LES RAISONS DE SON DÉPART
Le Cnapest en crise ?

Le Cnapest serait-il en train de vivre une autre crise ? La thèse est confortée par le départ d’un membre fondateur du syndicat autonome, ex-membre du bureau national et ancien secrétaire national à l’information. Lemdani Ali a, en effet, claqué la porte du Cnapest car, a-t-il-dit, «ma conscience, mes engagements pour la liberté syndicale ne m’autorisent pas à apporter ma caution à un syndicat transformé en appareil, en totale déviation avec l’idéal voulu par les professeurs».
Dans une lettre où il explique les raisons de son départ, Lemdani traduit sa décision par «l’absence de libre débat démocratique au sein du bureau national qui a dévoyé totalement le Cnapest de sa vocation originelle qui est d’être le fidèle représentant des revendications de la base». Il en veut pour preuve «les conditions de préparation et d’organisation du premier congrès de mise en conformité qui ont définitivement balayé l’espoir de faire du Cnapest un syndicat fonctionnant selon les règles de la démocratie et de la transparence», ajoutant que «lors du déroulement du congrès, l’opacité et le travail de coulisse ont été érigés en règle de fonctionnement. Ainsi, le congrès s’est déroulé dans un total verrouillage à cause de l’absence d’installation de la commission pour la préparation des résolutions et la non-tenue d’une plénière. A la surprise générale, les statuts ont été amendés sans débat».
Nawel Imès

cnapest16
2013-01-18, 15:35
áãä áÇ íÚÑÝ Úáí áãÏÇäí ................. ÇÞÑà æÊãÚä
Six membres du bureau national du la Coordination nationale autonome des professeurs de l’enseignement technique et secondaire (CNAPEST) à savoir Nouar Larbi, Zbiri Abdelwahab, Mehfi Arezki, Kacemi Youcef et Ali Lemdani du syndicat devront comparaître le 17 juin prochain devant la justice pour des chefs d’inculpations d’appartenance à un syndicat non reconnu, incitation à la grève et rassemblement non autorisé.

D’aucuns se trouvent sous contrôle judicaires et leur passeport retiré depuis deux années. C’est ce qu’annoncé, Ali Lemdani, secrétaire général du CNAPEST lors d’une conférence de presse tenue, hier, au siège fédéral du FFS à Alger. Il a soutenu que, même si Benbouzid " aurait " procédé au retrait de la plainte, il est désolant que des enseignant soient traînés publiquement devant les tribunaux, en appellant à l’intelligence des responsables du ministère de l’Education afin de revenir sur de telles " décisions injustes ", selon ses dires, qui ont porté beaucoup du préjudice à l’école. M. Lemdani a indiqué que le combat syndical doit être vue sous l’angle de la complémentarité avec les pouvoirs publics parce que les professeurs sont les premiers à être confronté à la problématique posée par l’éducation de l’élève.

" On règle pas les problèmes avec de l’autoritarisme (…) Ce n’est pas par gaieté de cœur qu’on fait la grève ; c’est le ministère qui nous a acculés dans cette option. Il nous a pas laisser le choix ", a-t-il déploré. Et d’ajouter convaincu de la justesse du combat syndical : " Nous sommes prêts à la confrontation intellectuelle. " Le secrétaire générale du CNAPEST a révélé un fait gravissime, à savoir l’existence d’une " liste noire " d’enseignants affilés au CNAPEST et qui seraient interdits de faire partie des commissions chargées de la correction des copies du BAC.

Quand bien même le ministre ait intervenu pour rétablir ces professeurs dans leurs droits légitimes notamment dans les wilayas de Béjaïa, Boumerdès et Bouira, M. Lemdani a émis le vœu que cette mesure soit généralisée à l’ensemble du territoire nationale. Le CNAPEST compte, par ailleurs, participer à l’élaboration du statut particulier des enseignants en élaborant, à l’issue d’une réunion tenue à Bord Bou-Arrédj entre les 12 et 16 mai dernier, un rapport de synthèse d’une vingtaine de pages, envoyé au ministère de l’Education nationale."

Après débats du statut actuel et des études comparatives avec des statuts d’autres pays étrangers, le bureau national a établit un rapport le 29 mai 2007. Le même rapport est basés sur des critères, à savoir l’échelle des valeurs, la promotion de la compétence, la reconnaissance du mérite, l’aptitude et la formation, la gestion collégiale et la responsabilité collective ", a-t-il estimé. Le point nodal de ce rapport a été axé sur la primauté de l’aspect pédagogique sur l’aspect administratif. Un élément essentiel, a-t-il dit, dans la construction de l’école algérienne.

En outre, M. Lemdani a souligné la présence d’autres dispositions provisoires, à l’instar de la proposition de deux rythmes d’avancement et l’institution de trois échelons d’excellence. Seule fausse note : l’absence de la grille des salaires et la grille de poste, seules à même de permettre d’établir le statut particulier. Autre revendication du CNAEST : la revue en hausse jusqu'à 80 % du taux d’indice moyen par rapport à la plus haute catégorie de la fonction publique, fixé actuellement à 20%. Autre révélation de taille : le dépôt du statut particulier sur le bureau du chef du gouvernement interviendra le mois de septembre prochain.

Avant, il sera soumis à la table de discussion avec les autres partenaires sociaux. M. Lemdani invite le département de l’inamovible Benbouzid " à mettre le paquet ", en expliquant que le budget alloué dans d’autres pays au secteur de l’éducation est le plus important. " Notre but est de prodiguer un enseignement de qualité pour permettre à l’élève de devenir un citoyen ", a-t-il conclu.