''ÃÓíá''
2012-12-30, 12:06
Cours de méthodologie 2ème année
Chapitre 1 : Le grand objectif de la science moderne
Introduction :
La méthodologie en sciences humaines est diversifiée, il n'existe pas de pradigmes en sciences humaines, c.-à-d. qu'il n'y a pas de consensus théorique et méthodologique parmi la communauté des avants. Par contre il existe des quasi-pradigmes théoriques et méthodologiques parmi les quelles le chercheur doit choisir pour réaliser une recherche.
Ainsi, pour vraiment comprendre ce qu'est la méthodologie des sciences humaines, il ne suffit pas de connaître et d'utiliser une démarche scientifique, il faut comprendre la diversité méthodologique de ces sciences afin d'être en mesure de justifier le choix de la démarche retenue. Ce choix doit se fonder sur certains principes épistémologiques qui le justifient. Le choix d'une démarche scientifique consiste à étudier l'épistémologie des sciences humaines.
Dans ce cours, nous nous con tentrons de quelques explications fondamentales qui favorisent la prise de conscience des fondements épistémologiques de la démarche scientifique (et des méthodes) et surtout des sciences humaines elles-mêmes.
Chapitre I : Le grand objectif de la science moderne :
La science moderne est un mode de connaissance de la nature et de l'être humain. Un scientifique veut donc savoir comment "fonctionne" la nature ou l'être humain. Il veut connaître la vérité à leur sujet.
La science moderne se divise en deux grands domaines : les sciences de la nature et les sciences humaines. Ces deux domaines devraient être égaux. Chacun de ces deux domaines devrait posséder ses propres fondements épistémologiques. On peut dire que les sciences humaines dérivent des sciences naturelles car la science moderne fut d'abord et avant tout l'affaire des sciences naturelles. A cet effet, les sciences humaines ont été et sont encore fortement influencées par les sciences naturelles et ses fondements épistémologiques. Pour comprendre les objectifs et les fondements des sciences humaines il faut d'abord comprendre ceux des sciences naturelles.
Avec l'apport et l'avènement de l'ère de la renaissance, le pouvoir et le savoir traditionnel sont remis en question grâce à l'essor des sciences de la nature. Ces nouvelles sciences qui sont les parents légitimes de la science moderne se fondent sur six grands principes épistémologiques :
1- L'autorité générale : faire preuve d'un esprit scientifique interdit d'accepter une vérité simplement parce qu'elle émane d'une autorité puissante comme dieu, le vatican, un curé un maître ou tout autre autorité spécifique. L'autorité générale renvoie à la communauté des chercheurs, les vérités qui découlent de cette autorité sont le fait de discussions libres, égales et rationnelles entre ces chercheurs.
2- L'objectivité des chercheurs : un scientifique doit être neutre ou qu'il doit faire preuve d'objectivité face à la réalité qui est extérieure à lui. Faire preuve d'objectivité est d'accepter, en quelque sorte, de changer ses vérités ou les détruire lorsque la réalité les dément. Mais qu'est-ce qu'une vérité scientifique ? comment le scientifique la découvre-elle ?
3- La vérité scientifique : (l'expérience) La vérité des sciences modernes est empirique. Cela signifie qu'elle découle de nos expériences. Ce qui nous amène à nous interroger et à se poser la question suivante :" Qu'est-ce que l'expérience ?" Cette notion des sciences modernes a deux sens plutôt différents qui renvoient à deux types d'expériences :
a- Selon les empiristes anglais : l'expérience permet à l'être humain de connaître la réalité grâce à ses cinq sens.
b- Selon les usages de la méthode expérimentale : l'expérience renvoie à une manipulation et une observation de la réalité afin de vérifier des hypothèses.
4- Le déterminisme : est une conception de l'univers, chaque phénomène de cet univers est la cause d'un effet et l'effet d'une cause. Les vérités scientifiques sont alors des rapports de causalité. Le chercheur tente de comprendre l'univers en découvrant des liens de causalité.
5- La volonté de pouvoir : L'objectif des scientifiques est d'expliquer l'univers. Dans quel but ? pour mieux le contrôler, le manipuler, le dominer. Si l'être humain fait de la science, ce n'est pas par pur volonté de savoir, c'est aussi par volonté de pouvoir.
6- Les mathématiques : Les mathématiques sont le langage de la science moderne. De préférences, les lois scientifiques prennent la forme de formules mathématiques. On valorise l'usage des mathématiques car ses formules rendent compte de la régularité de la nature automate des déterministes, de plus elles sont un langage neutre qui ne véhiculent pas les sentiments et les impressions des langues.
Chapitre 1 : Le grand objectif de la science moderne
Introduction :
La méthodologie en sciences humaines est diversifiée, il n'existe pas de pradigmes en sciences humaines, c.-à-d. qu'il n'y a pas de consensus théorique et méthodologique parmi la communauté des avants. Par contre il existe des quasi-pradigmes théoriques et méthodologiques parmi les quelles le chercheur doit choisir pour réaliser une recherche.
Ainsi, pour vraiment comprendre ce qu'est la méthodologie des sciences humaines, il ne suffit pas de connaître et d'utiliser une démarche scientifique, il faut comprendre la diversité méthodologique de ces sciences afin d'être en mesure de justifier le choix de la démarche retenue. Ce choix doit se fonder sur certains principes épistémologiques qui le justifient. Le choix d'une démarche scientifique consiste à étudier l'épistémologie des sciences humaines.
Dans ce cours, nous nous con tentrons de quelques explications fondamentales qui favorisent la prise de conscience des fondements épistémologiques de la démarche scientifique (et des méthodes) et surtout des sciences humaines elles-mêmes.
Chapitre I : Le grand objectif de la science moderne :
La science moderne est un mode de connaissance de la nature et de l'être humain. Un scientifique veut donc savoir comment "fonctionne" la nature ou l'être humain. Il veut connaître la vérité à leur sujet.
La science moderne se divise en deux grands domaines : les sciences de la nature et les sciences humaines. Ces deux domaines devraient être égaux. Chacun de ces deux domaines devrait posséder ses propres fondements épistémologiques. On peut dire que les sciences humaines dérivent des sciences naturelles car la science moderne fut d'abord et avant tout l'affaire des sciences naturelles. A cet effet, les sciences humaines ont été et sont encore fortement influencées par les sciences naturelles et ses fondements épistémologiques. Pour comprendre les objectifs et les fondements des sciences humaines il faut d'abord comprendre ceux des sciences naturelles.
Avec l'apport et l'avènement de l'ère de la renaissance, le pouvoir et le savoir traditionnel sont remis en question grâce à l'essor des sciences de la nature. Ces nouvelles sciences qui sont les parents légitimes de la science moderne se fondent sur six grands principes épistémologiques :
1- L'autorité générale : faire preuve d'un esprit scientifique interdit d'accepter une vérité simplement parce qu'elle émane d'une autorité puissante comme dieu, le vatican, un curé un maître ou tout autre autorité spécifique. L'autorité générale renvoie à la communauté des chercheurs, les vérités qui découlent de cette autorité sont le fait de discussions libres, égales et rationnelles entre ces chercheurs.
2- L'objectivité des chercheurs : un scientifique doit être neutre ou qu'il doit faire preuve d'objectivité face à la réalité qui est extérieure à lui. Faire preuve d'objectivité est d'accepter, en quelque sorte, de changer ses vérités ou les détruire lorsque la réalité les dément. Mais qu'est-ce qu'une vérité scientifique ? comment le scientifique la découvre-elle ?
3- La vérité scientifique : (l'expérience) La vérité des sciences modernes est empirique. Cela signifie qu'elle découle de nos expériences. Ce qui nous amène à nous interroger et à se poser la question suivante :" Qu'est-ce que l'expérience ?" Cette notion des sciences modernes a deux sens plutôt différents qui renvoient à deux types d'expériences :
a- Selon les empiristes anglais : l'expérience permet à l'être humain de connaître la réalité grâce à ses cinq sens.
b- Selon les usages de la méthode expérimentale : l'expérience renvoie à une manipulation et une observation de la réalité afin de vérifier des hypothèses.
4- Le déterminisme : est une conception de l'univers, chaque phénomène de cet univers est la cause d'un effet et l'effet d'une cause. Les vérités scientifiques sont alors des rapports de causalité. Le chercheur tente de comprendre l'univers en découvrant des liens de causalité.
5- La volonté de pouvoir : L'objectif des scientifiques est d'expliquer l'univers. Dans quel but ? pour mieux le contrôler, le manipuler, le dominer. Si l'être humain fait de la science, ce n'est pas par pur volonté de savoir, c'est aussi par volonté de pouvoir.
6- Les mathématiques : Les mathématiques sont le langage de la science moderne. De préférences, les lois scientifiques prennent la forme de formules mathématiques. On valorise l'usage des mathématiques car ses formules rendent compte de la régularité de la nature automate des déterministes, de plus elles sont un langage neutre qui ne véhiculent pas les sentiments et les impressions des langues.