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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : resume de bacteriologie general


samiralger16
2009-03-15, 14:49
BACTERIOLOGIE GENERALE


Le cours est en fait le poly ; pour les premières heures, j’ai recopié quasiment tout alors j’ai rajouté des schémas d’internet, pour compléter par rapport au poly.

Introduction :
Robert Hooke (1635-1703) invente le microscope et observe des « cellules » sur une tranche de bouchon de liège

Anton Van Leeuwenhoek (1632-1723) découvre les « animalcules »

Réfutation de la génération spontanée
- Louis Joblot, en 1710 : destruction de la vie par chauffage (infusion, flacon bouché)
- Lanzaro Spallanzoni en 1799
- Louis Pasteur met un terme à cette théorie et s’oppose ainsi à Félix Pouchet ; expériences décisives à partir de flacons à col de cygne ouverts à leur extrémité pour laisser passer l’air
-
Théorie des fermentations (pour Pasteur = décomposition microbienne des matières végétales et animales)
- toutes les fermentations sont l’œuvre d’un organisme vivant : le ferment
- le ferment est capable d’effectuer des transformations chimiques spécifiques
- à chaque type de fermentation correspond 1 ferment particulier
- il existe des ferments aérobie, anaérobie ou indifférents dans les 2 environnements

Théorie des germes dans les maladies
- Davaine : mise en évidence de bâtonnets chez les animaux charbonneux (maladie du charbon)
- Koch publie des postulats en 1884
1) mettre en évidence le même microorganisme chez tous les malades atteints d’une même maladie et démontrer son absence chez les individus sains
2) isoler les microorganismes suspects chez le malade et obtenir une culture pure
3) être capable de reproduire les mêmes maladies chez des animaux de labo sains choisis après inoculation du germe préalablement isolé
4) ré isoler le même microorganisme chez les animaux de labo préalablement infectés
Par leur rigueur, ces postulats ont toujours une portée considérable.

Acquisitions méthodologiques
ISOLEMENT par des techniques de dilution en cascade jusqu’à avoir 1 microorganisme par boîte
Utilisation de milieux solides gélosés
Invention de la boîte de Pétri (1887)
IDENTIFICATION par coloration de Gram

Vaccins et immunité anti infectieuse
Jenner en 1796 : vaccin contre la variole (vaccine)
Pasteur entre 1881 et 1885 : 4 méthodes d’atténuation des microorganismes
1) vieillissement des cultures
1) Culture du germe à des températures supra optimales (inférieures à celle des conditions normales de vie)
2) Dessiccation d’un tissu virulent issu d’un animal de labo infecté
3) Passage sur un hôte différent de l’hôte naturel

Place des bactéries dans le monde vivant
Linné : microbes placés dans le règne végétal
Haeckel : dans le règne des protistes (organismes unicellulaires pouvant former des tissus non différenciés)
Cohn, Chatton : première différenciation entre eucaryotes et procaryotes
Whittaker : cinq règnes basés sur des critères physiologiques
MONERA (tous les procaryotes)
PROTISTA (protistes eucaryotes)
PLANTAE (photosynthèse)
FUNGHI (absorption)
ANIMALIA (ingestion)
Carl Woese : classification repose sur des critères génétiques (ARNr, 16s, marqueur)

Forme et dimensions des bactéries :
Les méthodes d’études seront abordées aux TP
Pour décrire la forme et la dimension, il faut isoler au préalable ; on abordera également la forme et la taille des dimensions bactériennes.
Gram -
rose
Gram +
Violet foncé

Coloration de Gram




Forme et mode de regroupement des bactéries
On observe des formes sphériques, ou cocci (coques) ; des formes allongées, ou bâtonnets dont la longueur et le diamètre peuvent varier.
Cf. poly

Relation entre nombre de plans de division et principaux regroupements en colonies
Coccis : division selon
- 1 plan → diplocoques, chaînettes
- 2 plans perpendiculaires → tétrades
- 3 plans perpendiculaires → amas cuboïdaux
- N plans aléatoires → amas aléatoires

Bâtonnets : la division s’effectue selon un seul plan
- diplobacilles
- chainettes
- amas palissadiques
Dimension des bactéries
0,5 à 2 µm pour les coccis
2 à 5 µm de long et 0,5 à 1 µm de diamètre pour les bâtonnets ; avec des extrêmes (100µ pour les spirilles, 20µ pour les tréponèmes, jusque 500µ pour les spirochètes)


Modification de la forme et des dimensions
Caractère pouvant varier dans certaines limites et sous certaines conditions : culture (viscosité du milieu, antiseptiques, cations monovalents), âge, cycle évolutif
Ex. : cycle évolutif chez caulobacter : 3 formes différentes qui possèderont soit un cil, soit un pédoncule
Cas de coccobacille vers cocci : modification de la forme d’un germe au cours du vieillissement de la culture

Organisation générale d’une eubactérie :
Cf. Tableaux du poly
Origine des compartiments de la cellule eucaryote
Théorie endosymbiotique :
Observation de départ : l’ancêtre commun et les formes de vie les plus anciennes datent d’il y a 1,5 milliard d’années ; on est allé des « formes simples » vers des formes plus complexes.
D’où l’existence d’une symbiose entre une eubactérie initiale qui a dû être phagocytée par un ancêtre primitif des cellules eucaryotes.
La cellule eucaryote actuelle résulte d’une symbiose à l’échelle du métabolisme pour permettre une utilisation des composés carbonés.
Théorie développementale :
L’évolution des eucaryotes est la conséquence d’une transformation progressive de structures simples en structures complexes. L’existence de compartiments résulterait de phénomènes d’endocytose.
La ressemblance entre un chloroplaste de cellule eucaryote et d’une bactérie photosynthétisante est confrontée à plusieurs caractères (cf. poly)

La paroi :
Il existe 2 types de bactéries : Gram+ (G+) ou Gram- (G-). Dans tous les cas, les bactéries vivent dans les milieux où la pression osmotique est différente de celle dans le cytoplasme de la bactérie. Pour conserver leur forme propre et résister au choc osmotique, il faut donc une paroi résistante.

Paroi : enveloppe externe rigide qui protège la membrane cytoplasmique (sauf chez certaines formes) et qui est caractérisée par la présence de peptidoglycannes (dont la composition varie selon G+ ou G-).

Mise en évidence
Coloration, plasmolyse (provoque un choc osmotique en milieu hypertonique mais la forme reste conservée = « fantômes, ghosts »), M.O et M.E.

Comparaison de la paroi des bactéries G+/G-

COLORATION DE GRAM
Lavage (alcool/acétone)
- G+ n’éliminent pas le cristal violet
- G- éliminent le cristal violet de leur cytoplasme et redeviennent incolores

Contraste

Mordançage pour faire précipiter la coloration et la rendre définitive

Première coloration avec du cristal violet

Frottis sur une lame de bactéries non colorées


G+ :
- la plus simple
- membrane cytoplasmique = bicouche de phospholipides
- extérieur : paroi de peptidoglycannes très épaisse (10 à 50 nm)

G- :
- bicouche de phospholipides : Membrane plasmique
- bicouche de phospholipides externe
- Entre les 2 : espace périplasmique avec peptidoglycannes en couche fine et autres protéines

Ultrastructure de la paroi des bactéries G-
COUCHE EXTERNE : membrane externe (lipopolysaccharides, phospholipides, protéines)
COUCHE INTERMEDIAIRE : lipoprotéine de Braun, enzymes périplasmiques
MEMBRANE CYTOPLASMIQUE
On peut bien les observer au MET : 2 feuillets denses au milieu duquel 1 feuillet dense plus fin.

hafou
2009-03-15, 17:24
:19:Merci beaucoup

ÇÍáÇã07
2009-04-13, 09:41
merci beaucouq