ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Un court récit svp


ÈäÜÜÜ ÇáÔÇæíÉ ÜÜÊ
2012-09-18, 19:40
un récit fantastique svp urgent et sérieux , vite sauve moi

sam02000
2012-09-18, 20:38
j'espere qu'il sera utile pour vous



Texte : Paille humide



Cela commença quelques mois après
la mort de sa femme.


Il avait emménagé dans une
pension de famille. il y menait une existence tranquille ; la vente des
titres de son épouse lui avait procuré l’argent nécessaire. Un livre par jour,
des concerts, des repas solitaires, des visites au musée…il n’en fallait pas
plus pour le combler. Il écoutait la radio, s’accordait de petits sommes et de
longues séances de méditation. La vie n’était pas si désagréable.


Un soir, il posa son livre et se
déshabilla. Il éteignit la lumière et ouvrit la fenêtre. Assis au bord du lit,
il contempla un moment le plancher. Puis, il s’allongea, les mains croisées
derrière la nuque. Un courant d’air froid lui parvenait de la fenêtre ; il
tira les couvertures sur sa tête et ferma les yeux.


Tout était calme .Il entendait le
bruit régulier de sa respiration. Une douce chaleur commençait à l’envahir,
tendre et apaisante. Il poussa un gros soupir et sourit.


Soudain il ouvrit les yeux et se leva. Le vent dehors grondait et
claquait les volets de sa chambre. Il alluma la lumière et vit au pied de son
lit sa femme, son seul et unique amour qui avait disparu quelques mois plus
tôt. Elle était belle, brune couleur santal, son teint d’une pâleur extrême,
entourée d’une aura qui illuminait la pièce.
Elle était debout, nue, à le fixer un long moment. Lui, souriait d’un air
hébété. Pas un seul instant, il n’avait cessé de penser à elle. Même à travers
la Mort, il l’aimait et continuerait à l’aimer. Il alla doucement devant elle,
essaya de la toucher en vain. Le malheureux ne parvenait juste qu’à sentir une
masse légère qui le fit tressaillir. La défunte tendit le bras comme pour lui
demander d’avancer, de la suivre. Il la suivit, jusqu’au dehors, dans un
labyrinthe de fleurs. Le parfum des roses et des hortensias embaumaient l’air.
Après quelques minutes de marche à travers ce dédale parfumé, ils arrivèrent au
centre où se tenait une fontaine. Dans cet endroit, l’éclat de la Lune
illuminait l’onde et se reflétait dans l’eau. L’endroit ne lui paraissait pas
inconnu.
Effectivement, leur première rencontre et leur premier « Je t’aime » s’était
fait ici. C’était le berceau de leur amour infini, le berceau de leur passion.
A ces souvenirs, il s’effondra de tristesse, emplit de mélancolie, il n’avait
qu’une idée en tête, La rejoindre…



Richard Matheson.

ÈäÜÜÜ ÇáÔÇæíÉ ÜÜÊ
2012-09-18, 21:07
merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la Terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier ; toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu rencontrer une véritable princesse.
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon… et elle prétendait être une véritable princesse !
« Nous allons bien voir ça », pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
« Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'œil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couchée sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible ! »

Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir trouvé une vraie princesse, et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où l'on peut encore le voir si personne ne l'a emporté. Et ceci est une vraie histoire.