ÊÓÌíá ÇáÏÎæá

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : ãÓÇÚÏÉ Ýí ÓÈíá Çááå


á..È..ä..ì
2009-02-18, 18:11
ÇáÓáÇã Úáíßã

íÏÑÓ ãÚí ÔÈÇÈ ãä ãÎÊáÝ ÇáÈáÏÇä
ÇáÚÑÈíÉ æÇáÇÌäÈíÉ
æåäÇß ÝáÓØíäííä æÓæÑííä
æáÚáãßã åã áã íÏÑ ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ Ýí ÈáÏÇäåã
æäÍä ÔÚÈÊäÇ ÊÚÊãÏ ÈÇáÇÓÇÓ ÇáßÈíÑ Úáì ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ
áÇ äÏÑÓ æáÇ ãÇÏÉ ÈÇáÚÑÈíÉ
æåäÇ æÌ쾂 ÇáãÔßá !!!!!

æÇááå ÇáÚÙíã ÇÑíÏ ãÓÇÚÏÊåã
æáßääí áÇ ÇÚÑÝ ãä Çíä ÇÈÏÇ
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ÚáãÊ ÈÚÖåã ÇáÍÑæÝ æßíÝíÉ äØÞåÇ
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æáßäåã íÌÈ Úáíåã ÊÚáã ãÈÏÆíÇÊ ÇááÛÉ

æáÇ ÇÚÑÝ ãä Çíä ÇÈÏÿ!!!!

Ýåá ÊÓÇÚÏæääí ãä ÝÖáßã ¿

æÇÌÑßã Úáì Çááå
Ýåã åäÇ Ýí ÇáÌÒÇÆÑ áíÓ ÈÑÛÈÊåã æÇäãÇ áØáÈ ÇáÚáã

æáßã ÊÍíÉ ãäí æãäåã

ÔßÑÇ áßã

bogossa hugossa

gotcha
2009-02-18, 18:34
ÅÐÇ ßÇäæÇ Ýí ÇáÚÇÕãÉ ÇäÕÍíåã ÈÇáÊÚáíã ÇáãßËøÝ ááÛÇÊ ÈÇáÌÇãÚÉ ÇáãÑßÒíÉ.

mascara
2009-02-18, 20:49
Ýí ÑÃíí ÃÎÊí ÍÓÈ ãÇ ÊÌÑÈÊí ãä ÎáÇá ØáÈÉ ÇÌÇäÈ ÏÑ ßäÊ ÇÚÑÝåã ãä ÎáÇá ÇÕÏÞÇÆí
Ãäåã íÈÍ辂 Úáì ÇÓÊÇÐ Ýí ÇááÛ É ÇáÝÑäÓíÉ æíÏíÑáåã ÏÑæÓ ÎÕæÕíÉ ÎÇÕÉ ÇÐÇ ßÇä ÏÎáåã íÓÇÚÏåã
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á..È..ä..ì
2009-02-18, 21:24
ÔßÑÇ Úáì ãÓÇÚÏÊßãÇ
æáßä åÄáÇÁ ßÇäæÇ ÇáÇæÇÆá Ýí ÈáÏÇäåã
áåÐÇ ÇÚØæåã ãäÍÉ ááÏÑÇÓÉ Ýí ÇáÌÒÇÆÑ
íÚäí ÚäÏåã ÇãßÇäíÇÊ Êãßäåã ãä ÇáÊÚáã ÈÓÑÚÉ
æáæ ßÇä Ðáß ÇáÊÚáã ãä ØÇáÈ Çæ ßÊÇÈ Çæ ÛíÑå

ßãÇ Çä ÇãßÇäíÇÊåã ÇáãÇÏíÉ ááÇÓÝ áÇ Êãßäåã ãä ÇÎÏ ÏÑæÓ ÎÕæÕíÉ áåã ÝÞØ
áÇä ÇáÇÓÊÇÐ ÓíØáÈ ËãäÇ ÈÇåÖÇ ÇÐÇ ÏÑÓ ÔÎÕ Çæ ÔÎÕíä áæÍÏåãÇ
ßãÇ ÇäåãÇ ÇÌÇäÈ ÇÐä
ÓíØáÈ ÇßËÑ íÇß ÑÇßã ÊÚÑÝæÇ ÇáÚÞáíÉ ...

ååååå
ÔßÑÇ

á..È..ä..ì
2009-02-18, 21:27
ÅÐÇ ßÇäæÇ Ýí ÇáÚÇÕãÉ ÇäÕÍíåã ÈÇáÊÚáíã ÇáãßËøÝ ááÛÇÊ ÈÇáÌÇãÚÉ ÇáãÑßÒíÉ.

ÔßÑÇ áß
æáßääÇ áÓäÇ ÈÇáÚÇÕãÉ
äÍä ØáÇÈ æáÇíÉ ÊáãÓÇä

æáßä ÍÊì åäÇ íæÌÏ ÚÏäÇ ccf æáßäå ÈÇåÖ ÇáËãä
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ÑæÇÈØ ÊÚáíã ÇÓÇÓíÇÊ ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ
æÔßÑÇ áßã

åÏíÉ
2009-02-19, 20:10
ÇÚÊÞÏ Çä Úáíåã Çä íÇÎÐæÇ ÏÑæÓ ãßËÝÉ Ýí ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ æ ÈãÇ Çä æÖÚíÊåã áÇ ÊÓãÍ ÝÇäÇ ÓÇÓÇÚÏß áæÌå Çááå ÓÇÖÚ áß íæãíÇ ÏÑæÓÇ ãÈÏÆíÉ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ æåí äÝÓåÇ ÇáÏÑæÓ ÇáÊí ÊÚØì Ýí ÇÞÓÇã ÇáÏÑæÓ ÇáãßËÝÉ æÇÏÚíáí ÇäÊ æ ÒãáÇÆß Çä íÑÖì Çááå Úäì æíÍÞÞ ÇãäíÊì ÈÇáÊæÝíÞ áß æáÒãáÇÆß :mh92:

åÏíÉ
2009-02-19, 20:13
L'adjectif qualificatif





L'adjectif qualificatif:
L'accord de l'adjectif qualificatif (http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html#a#a)
Les degrés de signification (http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html#b#b)
Les fonctions de l'adjectif qualificatif (http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html#c#c)







L'adjectif qualificatif:
1. L'accord de l'adjectif qualificatif:
Mot variable, l'adjectif qualificatif prend, à de rares exceptions près, les marques du genre et du nombre du nom auquel il se rapporte.
Avec plusieurs noms:
L'adjectif est au masculin pluriel quand l'un des noms, au moins, est un masculin.
Exemple: Une robe et un chapeau verts.
L'adjectif est au féminin pluriel quand les noms sont tous des féminins.
Exemple: Une chaleur et une humindité étouffantes.
Dans une énumération, l'adjectif peut, selon le sens, ne s'accorder qu'avec le nom qui le précède. Comparez:
Exemple: Un banc et une table vermoulue / un banc et une table vermoulus.

Avec un groupe nominal comportant un complément du nom:
L'accord se fait en fonction du sens.
Exemple: Une armoire de bois blanc / une armoire de bois blanche.

Plusieurs adjectifs avec un nom pluriel:
Les adjectifs sont au pluriel, sauf s'ils ne qualifient chacun qu'un élément de l'ensemble.
Exemple: Les langues indiennes et italiennes mais les langues française et anglaise.

Les adjectifs de couleur:
Ils s'accordent en genre et en nombre, sauf lorsqu'ils sont dérivés d'un nom ou déterminés par un nom ou un adjectif.
Exemple: Des robes blanches, marron, bleu clair, vert bouteille.

Les adjectifs composés:
Les deux éléments s'accordent lorsque ce sont des adjectifs.
Exemple: Des paroles aigres douces.
Le premier reste invariable si c'est une préposition, un adverbe, un radical d'adjectif terminé en -o.
Exemple: Des signes avant-coureurs, des fillettes court-vêtues,
les langues anglo-saxonnes.
Voir d'une manière détaillée les adjectifs de couleur et composés (http://www.espacefrancais.com/orthographe.html) dans la page consacrée à l'orthographe.
[/URL]
(http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html#top#top)




2. Les degrés de signification:
Certains mots (très, trop, etc.) précèdent l'adjectif pour introduire une nuance de quantité et de proportion.
Le comparatif: Il établit, à l'aide des expressions plus... que, moins... que, aussi... que, une comparaison entre deux éléments. Il est suivi d'un complément.
Exemple: Ma valise est plus / moins / aussi lourde que la tienne.

Le superlatif relatif: Il établit, à l'aide des expressions le plus, le moins, une comparaison entre un élément et tous les autres de la même espèce. Il peut être ou non suivi d'un complément.
Exemple: Cet hôtel est le moins / le plus cher (de tous).

Le superlatif absolu: Il permet, à l'aide des mots très, complètement, trop, fort, tout à fait, extrêmement, etc. d'augmenter la force du sens de l'adjectif. Il n'a pas de complément.
Exemple: Les photos de ce livre sont très / extrêmenent / fort belles.
[URL="http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html#top#top"]

3. Les fonctions de l'adjectif qualificatif:
L'adjectif qualificatif peut avoir quatre fonctions:
Épithète: Lorsque l'adjectif est « posé à côté » du nom ou pronom qu'il précise.
Exemple: Les employés mé*******s ont été remboursés.

Apposition: Lorsque l'adjectif est séparé du nom ou pronom qu'il précise par une virgule.
Exemple: Mé*******s, les employés ont été remboursés.

Attribut du sujet: Lorsque l'adjectif est séparé du nom ou du pronom qu'il précise par un verbe remplaçable par le verbe « être ».
Exemple: Les visiteurs semblent mé*******s.

Attribut du C.O.D.: Lorsque l'adjectif précise un C.O.D.
Exemple: On les dit mé*******s.
Si on faisait une phrase passive, l'adjectif serait alors attribut du sujet (le sujet étant l'ancien C.O.D.): Ils sont dits mé*******s.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:15
Le dialogue



Plan de la page:

I- Définition (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#1#1)

II- Les fonctions du dialogue (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#2#2)

III- Comment rédiger un dialogue ?
La répartition des répliques (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#3a#3a)
L'enchaînement des répliques (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#3b#3b)


IV- La représentation du dialogue
Dans une pièce de théâtre (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#4#4)
Dans un récit (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#4b#4b)



Espace des Liens Utiles... (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#liens#liens)


I- Définition:
Le dialogue est un échange de paroles, un entretien entre deux ou plusieurs personnes appelées interlocuteurs (en grec, dia et logos signifient respectivement « entre » et « parole »). Le dialogue est donc l'ensemble de paroles qu'échangent les personnages, c'est la manière dont l'auteur fait parler directement le personnage.
Dans une pièce de théatre, le dialogue constitue l'essentiel du texte, dans un conte ou dans un roman, il alterne avec des passages du récit. Dans une interview il constitue aussi l'essentiel du texte mais les répliques du destinataire sont généralement beaucoup plus étendues que celles de l'émetteur...
[/URL] (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#top#top)

II- Les fonctions du dialogue:
Le dialogue sert à:
Informer sur l'action:
sur la situation: le lieu, le moment, les personnages.
Sur le rôle du personnage (voir le rôle des personnages (http://www.espacefrancais.com/roman/personnages.html)).
Peindre le personnage:
Le langage des personnages reflète leur rang social, leur caractère et leur rôle dans l'action.


III- Comment rédiger un dialogue?
1. La répartition des répliques:
Selon le rôle des personnages les répliques sont réparties. Le héros parle le plus souvent et le plus longtemps, l'auxiliaire parle moins souvent et moins longtemps.
La répartition des répliques se fait selon le caractère des personnages. Un personnage autoritaire parle beaucoup plus qu'un timide qui prend rarement la parole en premier. Un personnage ému exprime ses sentiments en parlant longtemps...
(http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#top#top)

2. L'enchaînement des répliques:
Le passage d'une réplique à une autre peut se faire de différentes manières:
L'interruption: une personne coupe la parole à une autre. On note ceci par les trois points (...).
Le refus de répondre: le personnage change le thème de la conversation.
L'enchaînement par les mots: le second personnage reprend les mots ou des expressions employés par le premier.
L'enchaînement par les idées: le second personnage reprend le thème abordé par le premier et le développe.


IV- La représentation du dialogue:
1. Dans une pièce de théâtre:
Dans une pièce de théatre, les répliques des personnages sont précédées par un tiret (—) et par le nom de l'interlocuteur ou encore le nom des personnages précède la réplique d'une ligne et le nom est écrit au milieu de cette ligne.
Dans une pièce de théâtre, le récit est presque banni. Le narrateur peut cependant donner quelques explications concernant la situation ou le décor appelées didascalies: elles sont souvent mises entre parenthèses et de caractère typographique différent.
Dans une pièce de théatre, les verbes introducteurs et les guillemets sont supprimés.
.
[URL="http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#top#top"] (http://www.espacefrancais.com/expression/dialogue.html#top#top)

2. Dans un récit:
Le dialogue dans un récit se présente de la manière suivante:
Les phrases prononcées par les personnages et rapportées au discours direct (http://www.espacefrancais.com/expression/discours_rapporte.html)* sont mises entre guillemets précédées d'un tiret et d'un verbe introducteur.
* Ce n'est plus le narrateur qui parle mais les personnages. Il y a donc un changement de situation d'énonciation (http://www.espacefrancais.com/texte2.html#c).

On remarque que le registre de langue du discours est familier alors que celui du récit est soutenu. Nous remarquons aussi que les temps employés dans le récit sont généralement des temps du passé alors que le temps employé dans un dialogue est le présent.
Dans un dialogue inséré dans un récit, les élèves font des répétitions des verbes comme: dire, répondre... Voici une liste de verbes introducteurs qui peut vous être utile et vous aider à éviter les clichés: affirmer, questionner, répliquer, nier, ajouter, interroger, prier, riposter, protester, rétorquer, exclamer, s'étonner, s'écrier, chuchoter, grogner, certifier, assurer, juger, conseiller, ordonner, proposer, promettre...

åÏíÉ
2009-02-19, 20:17
Espace des Liens Utiles... (http://www.espacefrancais.com/orthographe/feminin_noms.html#liens#liens)


On forme généralement le fémin des noms en ajoutant un e au masculin.
Exemple: Un ami une amie.

Cependant, il y a plusieurs cas particuliers:
Les noms terminés par -er font leur féminin en -ère.
Exemple: Le berger la bergère, le sorcier la sorcière.

Certains nom doublent la consonne finale.
Exemple: Le paysan la paysanne, le chat La chatte.

Certains noms changent la consonne finale.
Exemple: Le loup la louve, l'époux l'épouse.

Les noms terminés par -eur font leur féminin en:
— -eusse:
Exemple: Le coiffeur la coiffeuse.
— -ice:
Exemple: L'inspecteur l'inspectrice.
— -esse:
Exemple: Le docteur la doctoresse.

Certains noms en -e font leur féminin en -esse.
Exemple: Le pauvre la pauvresse.

Certains féminins ne sont pas construits avec leur féminin.
Exemple: Gendre / bru, mari / femme, parrain / marraine, bélier / brebis, bouc / chèvre, cerf / biche, jars / oie...
Certains d'animaux ne marquent que l'espèce; pour préciser le sexe, on ajoute le mot mâle ou femelle:
Exemple: Un bouvreuil mâle / une bouvreuil femelle, une belette mâle / une belette femelle...

Voici ci-dessous une liste de noms féminins sur le genre desquels on hésite:
une anse, une azalée, une oasis, une oriflamme, une acoustique, une acné, une agrafe, une alcôve, une alèse, une algèbre, une amnistie, une anagramme, une ancre, une anicroche, une ankylose, une antichambre, une antilope, une apothéose, une artère, une atmosphère, une autoroute, une chrysalide, une ébène, une ébonite, une ecchymose, une écharde, une écritoire, une égide, une encaustique, une éphéméride, une épigramme, une épigraphe, une épitaphe, une épître, une équivoque, une gent, une gemme, une glaire, une immondice, une impasse, une mandibule, une octave, une odyssée, une omoplate, une orbite, une paroi, une partère, une penne, une primeur, une primevère, une réglisse, une sentinelle, une scolopendre, une vésicule.

Voici encore une autre liste de noms masculins sur le genre desquels on hésite:
un alvéole, un chrysanthème, un éclair, un effluve, un aconit, un ail, un akène, un alcool, un amalgame, un ambre, un amiante, un amphibie, un anathème, un athracite, un antre, un apogée, un apothème, un appendice, un argent, un armistice, un arôme, un artifice, un asile, un asphalte, un astérisque, un augure, un autodafé, un automne, un balustre, un camée, un contalto, un coryphée, un coryza, un edelweiss, un élysée, un élytre, un emblème, un emplâtre, un épilogue, un épisode, un esclandre, un escompte, un girofle, un hallali, un haltère, un harmonica, un hémisphère, un hospice, un héménée, un hymne, un incendie, un indice, un insigne, un interstice, un intervalle, un ivoire, un jage, un lange, un légume, un lignite, un mausolée, un myrte, un obélisque, un orbe, un ouvrage, un pétale, un pétiole, un planisphère, un pleur, un rail, un sépale, un tentacule, un tubercule, un volatile.
Cherchez dans un dictionnaire le sens des mots ci-dessus qui ne vous sont pas familiers.

Masculin ou féminin ? Savez-vous de quel genre s'agit-il ? Pour le savoir, faites ce questionnaire sur les noms masculins et féminins sur le genre desquels on hésite (http://www.espacefrancais.com/quiz/divers/genre/quiz.htm).

åÏíÉ
2009-02-19, 20:22
.
La virgule marque une courte pause dans la lecture sans cependant que l'intonation change.

La virgule s'emploie :

-> Dans une énumération, pour séparer des mots, des groupes de mots de même nature ou des propositions juxtaposées.
Elle monte, elle descend, elle n'arrête pas de bouger !
Les lions, les girafes, les zèbres, vivent tous trois dans la savane.

-> Pour séparer des mots, des groupes de mots ou des propositions coordonnées par les conjonctions de coordination et, ou, ni lorsque celles-ci sont répétées plus de deux fois.
Il ne craint ni le vent, ni le froid, ni la neige.

Remarque :
Notons que la virgule peut aussi servir à remplacer les conjonctions et, ou, ni. La conjonction n'apparaissant alors qu'avec le dernier mot.
Vous avez le choix entre un café, un thé, une tisane ou un chocolat chaud.
L'enseignante, le proviseur et les élèves montèrent dans le bus.

-> Devant des mots, groupes de mots ou des propositions coordonnées par des conjonctions de coordination autres que et, ou, ni :
Je viendrai, mais avec un peu de retard.
Nous irons au lac, car je sais que tu aimes particulièrement cet endroit.

-> Pour mettre en relief un élément placé en tête de phrase
Au sommet de la tour de Windsor, des corbeaux ont élu domicile.
Moi, je ne croirais jamais une telle chose.
Puisque tu le souhaites, je le ferai.

Remarque :
Dans le cas des inversions de sujets, les éléments placés en tête de phrase ne sont pas séparés par une virgule.
Dans le salon attendent les invités.

-> Pour isoler les propositions participiales.
Son travail terminé, il rentra directement chez lui.

-> Pour isoler ou encadrer des mots, groupes de mots ou propositions mis en apposition et qui donnent des informations complémentaires :
L'enfant, épuisé par cette première journée d'école, s'est rapidement endormi.
Martin, le plus chanceux des hommes, a encore gagné à la loterie.
Cette chanson, que tout le monde apprécie, est pourtant très ancienne.

Remarque :
Si la proposition subordonnée relative explicative est isolée par une virgule (voir exemple ci-dessus), la subordonnée relative déterminative, elle, n'est pas séparée de son antécédent par une virgule.
L'homme qui m'a téléphoné hier est passé ce matin à mon bureau.

-> Pour encadrer ou isoler les propositions incises :
Je vais, dit le professeur, vous expliquer la formation des nuages.
Je vais vous expliquer la formation des nuages, dit le professeur.

-> Pour séparer des propositions en signifiant un déroulement chronologique, une succession d'événements :
Je l'entends, je cours vers la porte, elle ouvre et m'enlace tendrement.
Nous montions, il descendait.

-> Après le nom de lieu dans l'indication des dates
Grenoble, le 17 octobre 1973.



Règles typographiques

En français : texte,[espace] texte.
En anglais : même chose.

Remarque :
On fera attention que le signe de ponctuation ne soit pas rejeté au début de la ligne suivante. On utilisera le cas échéant une* espace insécable. Vous l'obtiendrez sous Word avec la combinaison de touches [ctrl] + [shift] + [barre espace].

* Le terme espace est féminin en typographie

åÏíÉ
2009-02-19, 20:23
Le groupe nominal:
Les groupes dans la phrase,
les expansions du nom



Plan de la page:

I- Les groupes dans la phrase: (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#1#1)
Le groupe nominal (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#gn#gn)
Le groupe verbal (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#gv#gv)
Étendre ou réduire le groupe nominal (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#gn2#gn2)
Étendre ou réduire le groupe verbal (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#gv2#gv2)
Déplacer les groupes (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#gr#gr)
Retenir l'essentiel (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#essentiel#essentiel)





II- Les expansion du nom (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#2#2)


Espace des Liens Utiles... (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#liens#liens)


I- Les groupes dans la phrase:
1. Groupe nominal (GN) et groupe verbal (G.V.):
1.1. Que puis-je dire à la place de: Delphine?
Delphine

La petite fille
caressait le chat
L'enfant


Delphine, la petite fille, l'enfant: chacun de ces groupes de mots est un groupe nominal (désigné souvent par l'abréviation GN). On l'appelle ainsi parce qu'il est généralement construit autour d'un nom.
Selon ce qu'on a à dire, on peut substituer un groupe nominal à un autre, sans changer le groupe verbal. La structure de la phrase reste la même, mais le sens change.

1.2. Que puis-je dire à la place de: caressait le chat?

caressait le chat
Delphine
a ouvert la porte

est venue hier

Caressait le chat, a ouvert la porte, est venue hier: chacun de ces groupes de mots est un groupe verbal (désigné souvent par l'abréviation GV). On l'appelle ainsi parce qu'il est construit autour d'un verbe.
Selon ce qu'on à dire, on peut substituer un groupe verbal à un autre, sans changer le groupe nominal. La structure de la phrase reste la même, mais le sens change.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:24
2. Étendre ou réduire les groupes:
2.1. Étendre ou réduire le groupe nominal (G.N.):
a. Étendre le groupe nominal:
Exemple: Le cerf le grand cerf le grand cerf apeuré.
Nous constatons qu'un groupe nominal peut s'étendre, s'allonger, s'enrichir sans cesser d'être un unique G.N.
Les mots qui forment le groupe nominal aux côtés du nom s'appellent l'expansion du nom (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#2#2).

b. Réduire le groupe nominal (G.N.):
Réduisons le G.N. dans la phrase suivante:
Le parfum de l'œillet, du jasmin, de la rose et du lilas, qui lui venait à pleines narines, lui masquait l'odeur de la bête. (Marcel Aymé)
Résultats de la réduction:
» Le parfum de l'œillet, du jasmin, de la rose et du lilas lui masquait l'odeur de la bête.
» Le parfum de l'œillet et du lilas lui masquait l'odeur de la bête.
» Le parfum de l'œillet lui masquait l'odeur de la bête.
» Le parfum lui masquait l'odeur de la bête.
Nous constatons que le groupe nominal peut aussi se réduire.
[/URL]

3. Étendre ou réduire le groupe verbal (G.V.):
a. Étendre le groupe verbal:
Exemple: Delphine va au puits Delphine va au puits tirer un seau d'eau fraîche.
Un groupe nominal peut s'étendre sans cesser d'être un unique groupe verbal.
Le verbe du G.V. peut avoir plusieurs compléments.

b. Réduire le groupe verbal:
Réduisons le G.V. dans la phrase suivante:
Tandis que les petites pleuraient, le chat remuait sa queue pour mieux réfléchir.
Résultats de la réducation:
» Le chat remuait sa queue pour mieux réfléchir.
» Le chat remuait sa queue.
» Tandis que les petites pleuraient, le chat remuait sa queue.
» Le chat remuait sa queue.

L'extension et la réduction des groupes de la phrase permettent de varier le style: on peut, à volonté, rechercher des phrases très sobres, avec des groupes réduits (par exemple pour un résumé), ou rechercher des phrases détaillées, avec des groupes étendus (par exemple pour une description, un portrait, un récit minutieux).
(http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#top#top)

4. Déplacer les groupes:
Essayons de déplacer les groupes de la phrase suivante:
Tandis que les petites pleuraient, le chat remuait sa queue pour mieux réfléchir.
On aura:
» Le chat remuait sa queue pour mieux réfléchir, tandis que les petites pleuraient.
» Pour mieux réfléchir, le chat remuait sa queue, tandis que les petites pleuraient.
Certains groupes ne sont pas facilement déplaçables: le chat remuait sa queue. Il est impossible d'écrire: Sa queue remuait le chat.


Retenir l'essentiel sur les groupes dans la phrases:
La phrase, sous sa forme la plus courante, est formée de deux groupes de mots: un groupe nominal (G.N.) qui a pour noyau un nom, et un groupe verbal (G.V.) qui a pour noyau un verbe.
Plusieurs G.N., devant un même G.V., ou plusieurs G.V., à la suite d'un même G.N., peuvent se substituer l'un à l'autre.
Le nom peut avoir une ou plusieurs expansions (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#top#top). Le verbe peut avoir un ou plusieurs compléments.


IV- Les expansions du nom:
Les expansions du nom font partie du groupe nominal. Elles complètent ou précisent le sens du nom.
Elles disparaissent lors de la réduction à la phrase minimale.
Exemple: Il a aperçu une petite branche d'arbre qui flottait >>> Il a aperçu une branche.
Les expansions du nom peuvent être en particulier:
[URL="http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html"]Un adjectif qualificatif (http://www.espacefrancais.com/nominal/groupes_expansions.html#top#top) (épithète): une petite branche.
Un groupe introduit par une préposition (http://www.espacefrancais.com/nominal/cpnom_apposition.html) (Ct du nom): une branche d'arbre.
Une proposition relative (http://www.espacefrancais.com/nominal/cpnom_apposition.html) (Ct de l'antécédent): une branche qui flottait.
Consulter les pages consacrées aux expansions du nom: L'adjectif qualificatif (http://www.espacefrancais.com/nominal/adjectif.html), le complément du nom, l'apposition et la proposition relative (http://www.espacefrancais.com/nominal/cpnom_apposition.html).

åÏíÉ
2009-02-19, 20:26
Le nom, son genre et son nombre



Plan de la page:

I- Les noms:
Noms communs et noms propres (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#a#a)
Noms animés et noms non animés (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#b#b)
Noms concrets et noms abstraits (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#c#c)
Noms dénombrables et noms non dénombrables (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#d#d)




II- Le genre des noms:
Noms masculins et noms féminins (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#e#e)
La formation du féminin dans les noms qui ont les deux genres (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#f#f)


III- Le nombre des noms:
Singulier et pluriel (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#g#g)
Noms communs à un seul nombre (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#h#h)
Le pluriel des noms communs variables en nombre (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#i#i)




Espace des Liens Utiles... (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#liens#liens)


I- Les noms:
1. Noms communs et noms propres:
1.1. Les noms communs:
Les noms communs désignent les êtres et les objets d'une même espèce. Ils sont le plus souvent précédés d'un déterminant.
Exemple: Le grenier, un berceau, des confitures...

1.2. Les noms propres:
Ils désignent en général un être ou un objet unique, bien individualisé: noms de personnes (noms patronymiques), prénoms, personnages historiques, nom de pays, de régions, de monuments, de divinités, titres d'œuvres, noms de marques, etc.
Exemple: Mme Desgouttes, Jean-Claude, Vercingétorix, la Chine, la Bretagne, le Parthénon, Jésus-Christ, Allah, Jehovah, "Le médecin malgré lui", une Renault.
Les noms propres ne prennent pas de déterminant, sauf beaucoup de noms de pays et de régions (La Bourgogne), les noms d'habitants (les Français), les noms de monuments et les titres d'œuvres ("les Trois Mousquetaires"). Ils commencent toujours par une majuscule.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:27
. Noms animés et noms non animés:
2.1. Les noms animés:
Ce sont ceux qui désignent un être vivant (humain ou non humain).
Exemple: Le boulanger (animé humain), un poisson (animé non humain).
Les noms animés humains répondent à la question qui?. Ils peuvent être remplacés par quelqu'un ou par personne.
Exemple: Qui est là? — C'est Nicolas (quelqu'un).

2.2. Les noms non animés:
Ce sont ceux qui désignent une chose (objet, phénomène, idée).
Exemple: Une fenêtre, le pont, des roses.
Les noms non animés répondent à la question qu'est-ce qui?. Ils peuvent être remplacés par quelque chose ou par rien.
Exemple: Qu'est-ce qui fait ce vacarme? — C'est un tracteur (quelque chose).
Dans le langage littéraire, notamment dans la poésie, une chose peut se voir attribuer les qualités d'une personne ou d'un animal (le regard, le langage, l'action, la sensibilité, etc.). C'est ce qu'on appelle une image (http://www.espacefrancais.com/notion/i.html#image).
Exemple: Les deux arbres dressaient leurs branches comme de grands bras et semblaient garder l'entrée de l'avenue.
Voir la page EspaceFrancais.com/poesie.html (http://www.espacefrancais.com/poesie.html) pour plus d'infos à propos des images poétiques.
[/URL]

3. Noms concrets et noms abstraits:
3.1. Les noms concrets:
Ce sont ceux qui désignent un être ou un objet qu'on peut voir, toucher ou imaginer.
Exemple: Un caillou, le pharmacien...

3.2. Les noms abstraits:
Ce sont ceux qui désignent une action, une qualité, une propriété des êtres ou des objets.
Exemple: La danse, la beauté, la richesse, la sensibilité,etc.
(http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top)

4. Noms dénombrables et noms non dénombrables:
4.1. Les noms dénombrables:
Ce sont ceux qui désignent des êtres ou des objets qu'on peut compter, un par un. Ils peuvent être employés avec l'article indéfini: un, une, des.
Exemple: Les maisons, trois régiments, deux glaces...

4.2. Les noms non dénombrables:
Ce sont ceux qui désignent une matière, ou une réalité abstraite, qu'on ne peut compter par unités. Ils sont en général employés avec l'article défini le, la, ou avec l'article partitif du, de la.
Exemple: Le beurre, la musique, du thé...
[URL="http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top"]

II- Le genre des noms:

åÏíÉ
2009-02-19, 20:28
2
1. Noms masculins et noms féminins:
Certains noms ont toujours le même genre, masculin ou féminin. Le masculin se reconnaît à l'article (http://www.espacefrancais.com/nominal/determinants.html) le ou un. Le féminin se reconnaît à l'article (http://www.espacefrancais.com/nominal/determinants.html) la ou une.
Exemple: Le soleil, un arbre, un éclair, le clou... sont des noms masculins. La lune, la feuille, une pince, une année... sont des noms féminins.

D'autres noms ont les deux genres: masculin et féminin. Ce sont les noms animés désignant des êtres (humains et animaux), en particulier les noms des métiers:
Humains
Animaux
Masculin
Féminin
Masculin
Féminin
un paysan
une paysanne
un chat
une chatte
un mécanicien
une mécanicienne
un coq
une poule
un danseur
une danseuse
un loup
une louve
un opérateur
une opératrice
un mouton
une brebis

La différence de genre grammatical correspond à la différence de sexe.
Voir le monde des animaux (http://www.espacefrancais.com/expression/animaux.html) (le nom du mâle, de la femelle et du petit ainsi que leur cri).
Voir aussi le féminin des noms (http://www.espacefrancais.com/orthographe/feminin_noms.html).
[/URL][URL="http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top"] (http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top)

2. La formation du féminin dans les noms qui ont les deux genres:
Retenons quatre catégories de noms:
a)- Noms qui suivent la règle générale: on ajoute -e au masculin:
Exemple: cousin cousine, ami amie, marchand marchande.

b)- Noms qui subissent au féminin des changements orthographiques, en plus du -e du féminin:
Consonne graphique redoublée:
Règle
Exemple
-an -anne
paysan paysanne
-el -elle
colonel colonelle
-eau -elle
agneau agnelle
-en -enne
gardien gardienne
-on -onne
baron baronne
-et -ette
cadet cadette


Accent grave au féminin:
-er -ère: boulanger boulangère.

Changement de consonne graphique au féminin:

åÏíÉ
2009-02-19, 20:29
Règle
Exemple
-eur -euse
coiffeur coiffeuse
-f -ve
veuf veuve
-p -ve
loup louve


Changement de suffixe ou suffixe spécial:
Règle
Exemple
-e -esse
maître maîtresse
-eur -eresse
pécheur pécheresse
-eur -oresse
docteur doctoresse
-teur -trice
opérateur opératrice


c)- Noms qui ont des radicaux différents au maculin et au féminin:Exemple: Homme femme, parrain marraine, étalon jument...

d)- Noms masculins qui désignent aussi bien une femme qu'un homme:Exemple: Médecin, ministre, professeur, dentiste...
(http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top)

III- Le nombre des noms:
1. Singulier et pluriel:
En général, le singulier s'emploie quand le nom désigne un seul être ou un seul objet, le pluriel lorsque le nom désigne deux ou plusieurs êtres ou objets.
Certains noms sont employés seulement au singulier, d'autres seulement au pluriel.
(http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top)

2. Noms communs à un seul nombre (singulier ou pluriel):
a)- Noms singuliers, sans pluriel. Ce sont notamment:
Les noms de matière: le plomb, le lait, le beurre.
Les noms abstraits: le bonheur.
Les adjectifs employés avec la valeur d'un nom abstrait: le beau, l'utile.
b)- Noms pluriels, sans singulier. Ce sont notamment les mots suivants: (les) ciseaux, (les) archives, (les) bestiaux, (les) entrailles, (les) environs, (les) ouailles...
(http://www.espacefrancais.com/nominal/noms.html#top#top)

3. Le pluriel des noms communs variables en nombre:
Il existe une règle générale et une série de cas particuliers:
a)- La règle générale: on ajoute -s au singulier.
Exemple:Une lampe des lampes.

b)- Les cas particuliers:

åÏíÉ
2009-02-19, 20:30
Singulier en -s, -x, -z: invariable.
Exemple: Un nez des nez.

Singulier en -al -aux.
Exemple:Un canal des canaux.
Exceptions: aval, bal, carnaval, cérémonial, chacal, choral, festival, régal, récital prennent un -s au pluriel.

Singulier en -au, -eau, -eu -x.
Exemple:Un tuyau des tuyaux, un chapeau des chapeaux, un cheveu des cheveux...
Exceptions: landau, sarrau, bleu, lieu (le poisson), pneu prennent un -s au pluriel.

Singulier en -ail -ails.
Exemple:Un détail des détails.
Exceptions: bail, corail, émail, soupirail, travail, vantail, vitrail -aux: des vitraux.

Singulier en -ou -ous.
Exemple:Un clou des clous.
Exceptions: bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou -oux: des joujoux.

Noms à deux pluriels selon le sen: Aïeul aïeuls (grands-parents) ou aïeux (ancêtres), ciel cieux ou ciels, œil yeux ou œils...

Noms étrangers -s du pluriel ou pluriel de la langue.
Exemple:Un maximum des maximums ou des maxima, un barman des barmans ou des barmen.
.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:32
Adjectifs : ils sont beaux, ils sont jumeaux, ils sont nouveaux
Il y a une exception : Il est ponceau. Ils sont ponceau (= rouge vif).

Exemples de noms : des agneaux, des anneaux, des appeaux, des arbrisseaux, des arceaux, des baleineaux, des bandeaux, des barbeaux, des bardeaux (ou bardots), des barreaux, des bateaux, des bécasseaux, des bedeaux, des berceaux, des bigarreaux, des bigorneaux, des biscoteaux (ou biscotos), des blaireaux, des boisseaux, des bonneteaux, des boqueteaux, des bordereaux, des bouleaux (= arbres), des bourreaux, des bureaux, des cadeaux, des canardeaux (ou canetons), des caniveaux, des carreaux, des caveaux, des cerceaux, des cerneaux, des cerveaux, des chalumeaux, des chameaux, des chapeaux, des chapiteaux, des châteaux, des chemineaux (= vagabonds), des cheneaux ou chêneaux, des chevreaux, des cigogneaux, des ciseaux, des copeaux, des corbeaux, des coteaux, des couleuvreaux, des couteaux, des créneaux, des cuisseaux (de veau), des damoiseaux, des dindonneaux, des drapeaux, des écriteaux, des éléphanteaux, des escabeaux, des étourneaux, des faisandeaux, des faisceaux, des flambeaux, des fardeaux, des fauconneaux, des flambeaux, des fourneaux, des fuseaux, des gâteaux, des Gémeaux (uniquement au pluriel), des girafeaux (ou girafons), des grimpereaux, des grumeaux, des hameaux, des héronneaux, des hirondeaux, des hobereaux, des jambonneaux, des jouvenceaux, des jumeaux, des lambeaux, des lapereaux, des lionceaux, des linteaux, des liteaux, des loqueteaux, des louveteaux, des manteaux, des maquereaux, des marteaux, des meneaux, des moineaux, des monceaux, des morceaux, des museaux, des naseaux, des niveaux, des nouveaux, des oiseaux, des oripeaux (uniquement au pluriel), des ormeaux, des panneaux, des passereaux, des pastoureaux, des peaux, des perdreaux, des pigeonneaux, des pinceaux, des pineaux, des pipeaux, des pintadeaux, des plateaux, des plumeaux, des pointeaux, des poireaux (ou porreaux [Suisse]), des ponceaux, des portemanteaux, des poteaux, des pourceaux, des pruneaux, des puceaux, des pureaux, des radeaux, des rameaux, des ramponneaux, des râteaux, des renardeaux, des renouveaux, des réseaux, des rideaux, des rinceaux, des rondeaux, des roseaux, des rousseaux, des rouleaux, des ruisseaux, des saumoneaux (ou tacons), des sautereaux ; des sceaux, des seaux, des soliveaux, des souriceaux, des sureaux, des tableaux, des tasseaux, des taureaux, des terreaux, des tombeaux, des tombereaux, des tonneaux, des tourteaux, des tourtereaux, des traineaux, des tréteaux, des troupeaux, des trousseaux, des tuileaux, des tyranneaux, des vaisseaux, des veaux, des vermisseaux, des Verseaux, des vipereaux (ou vipéreaux

åÏíÉ
2009-02-19, 20:33
Les temps et les valeurs des temps



Plan de la page:

I- Valeurs des temps de l'indicatif: (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#1#1)
Les temps simples (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#a1#a1)
Le présent (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#a#a)
L'imparfait (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#b#b)
Le passé simple (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#c#c)
Le futur simple (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#d#d)
Les temps composés (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#a2#a2)
Le passé composé (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#e#e)
Le plus-que-parfait (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#f#f)
Le passé antérieur (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#g#g)
Le futur antérieur (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#h#h)










II- Valeurs du mode conditionnel (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#2#2)
III- Valeurs du mode subjonctif (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#3#3)
IV- Valeurs du mode impératif (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#4#4)


Espace des Liens Utiles... (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#liens#liens)


I- Valeurs des temps de l'indicatif:
Le mode de l'indicatif admet huit temps dont quatres sont simples et les autres composés (et même surcomposés). A tout temps simple correspond un temps composé. Chaque forme composée exprime une action antérieure, achevée, par rapport à la forme simple correspondante.
Exemple: Quand elle a (avait, eut, aura) dîné, elle regarde (regardait, regarda, regardera) la télévision.
Chaque forme surcomposée correspond à une action achevée par rapport à la forme composée correspondante.
Exemple: Quand elle a eu dîné, elle a regardé la télévision.
[/URL]

1. Valeurs des temps simples:
1.1. Le présent de l'indicatif:
a)- Le présent de l'indicatif marque surtout que l'action s'accomplit au moment où l'on parle, c'est le présent actuel: Les voitures passent dans la rue.
b)- Le présent de l'indicatif peut exprimer aussi des faits habituels, c'est le présent d'habitude: Il va chaque matin à l'école.
c)- Le présent de l'indicatif exprime aussi des vérités durables: La lune nous réfléchit les rayons du soleil.
d)- Le présent de l'indicatif peut marquer aussi des proverbes, des maximes, des pensées morales, c'est le présent de vérités générales (ou présent atemporel / intemporel): "Qui dort, dîne".
e)- Le présent de l'indicatif peut impliquer aussi une action passée (passé récent) ou une action future (futur proche) très proches de l'action présente: "Nous sortons de table, il y a un instant" (Alfred de Musset (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#top#top)). C'est le passé récent. --- Les amis arrivent dans deux heures. C'est le futur proche.
f)- Le présent de l'indicatif peut exprimer une action passée souvent très ancienne que l'on place dans le présent pour la rendre plus vivante, c'est le présent de narration: "Il lui donna un grand coup du plat de son épée sur le visage. Candide dans l'instant tire la sienne" (Voltaire (http://www.espacefrancais.com/voltaire.html)).
[URL="http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#top#top"]

åÏíÉ
2009-02-19, 20:34
.2 L'imparfait de l'indicatif:
a)- L'imparfait marque une action passée: Avant mon accident, j'habitais à la campagne et je me rendais au travail en voiture.
b)- L'imparfait marque un fait en train de se dérouler dans la durée (au passé), qui n'est pas achevée, donc une action imparfaite: Comme le soir tombait, l'homme arriva.
c)- L'imparfait est le temps de la description d'un tableau ou d'une scène: "L'arbre de couche était couvert de poussière et le grand chat maigre dormait dessus" (Alphonse Daudet (http://www.espacefrancais.com/daudet.html)).
d)- L'imparfait peut indiquer aussi des faits habituels: "Le dimanche, nous allions aux moulins par bandes" (Alphonse Daudet (http://www.espacefrancais.com/daudet.html)).
e)- L'imparfait peut traduire aussi un fait présent ou futur après un 'si' marquant l'hypothèse ou la supposition c'est-à-dire: si + imparfait de l'indicatif = conditionnel présent: Si j'étudiais, je réussirais.
f)- On utilise l'imparfait pour exprimer qu'une action aurait était sur le point de se produire: Un pas de plus et je tombais.
g)- L'imparfait peut impliquer une présent que l'on veut atténuer: J'allais vous demander la permission de sortir.
h)- L'imparfait peut avoir une valeur itérative: Il toussait (il toussait plusieurs fois).
[/URL]

1.3. Le passé simple:
a)- Le passé simple peut traduire un fait complètement achevé à un moment déterminé du passé: L'autre jour, je vis un beau paysage.
b)- Le passé simple marque la succession des faits, c'est le temps du récit par excellence ou le passé simple de narration: La jeune fille écrivit la lettre. Mais elle se plaignit d'être fatiguée et elle monta dans sa chambre.
c)- Le passé simple exprime une action soudaine dans le passé: Je me promenais dans le bois, je vis surgir devant moi un chien.
d)- Le passé simple peut marquer une action brève dans le passé, cette action ne dure pas: Je fis mon devoir.
e)- Par rapport à l'imparfait, le passé simple exprime une action qui dure moins longtemps que celle de l'imparfait: Les cartes s'étalaient sur la roche et chacun étudiait un itinéraire possible. Paul, qui connaissait la région, nous proposa un sentier qui évitait les éboulis trop dangereux. Nous approuvâmes sans réserve.
[URL="http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#top#top"] (http://www.espacefrancais.com/conjugaison/temps_valeurs.html#top#top)

1.4. Le futur simple:
Sa forme générale: infinitif + terminaison de AVOIR au présent de l'indicatif.
a)- Le futur simple indique une action qui se fera dans l'avenir par rapport au moment où l'on parle: Je finirai mes devoirs demain.
b)- Le futur peut prendre la valeur du présent pour atténuer le ton de certains propos ou marquer la politesse: "En ce cas, monsieur, je vous dirai franchement que je n'approuve point votre méthode" (Molière (http://www.espacefrancais.com/moliere.html)).
c)- Le futur simple peut aussi avoir la valeur de l'impératif pour atténuer l'ordre: Vous voudrez bien me faire parvenir au plus vite les résultats du laboratoire.
d)- Le futur simple peut exprimer un fait constaté de tous les temps (vérité générale): "Qui vivra,

åÏíÉ
2009-02-19, 20:36
1verra".
e)- Le futur proche s'exprime avec le verbe aller au présent de l'indicatif suivi de l'infinitif: Je vais essayer de garder mon sang froid.
f)- Devant le 'si' de condition, le futur se met à la proposition principale devant le présent de la propostion subordonnée: si + présent = futur simple: si tu étudies, tu iras au cinéma.


2. Valeurs des temps composés:
2.1. Le passé composé:
Sa forme générale: AVOIR ou ÊTRE au présent de l'indicatif + participe passé
Le passé composé exprime des faits complètement achevés à un moment déterminé ou indéterminé du passé, en relation avec le présent ou dont les conséquences sont encore sensibles dans le présent: Après que j'ai étudié, je me repose maintenant.


2.2. Le plus-que-parfait:
Sa forme générale: AVOIR ou ÊTRE à l'imparfait de l'indicatif + participe passé
Le plus-que-parfait indique une action passée à un moment indéterminé avant une autre action passée exprimée le plus souvent à l'imparfait et aussi au passé composé. Le plus-que-parfait est également un passé du passé: Il ne bavardait plus en classe parce qu'il avait eu une bonne punition.


2.3. Le passé antérieur:
Sa forme générale: AVOIR ou ÊTRE au passé simple de l'indicatif + participe passé
a)- Le passé antérieur indique une action passée à un moment déterminé, avant une autre action passée généralement exprimée au passé simple. Le passé antérieur est un passé du passé. Il s'emploie le plus souvent dans les propositions subordonnées après une conjonction de temps qui indique la postériorité: quand, lorsque, dès que...: Quand Broudier l'eut rejoint, ils partirent d'un pas fraternel.
b)- Le passé antérieur s'emploie parfois dans la proposition indépendante ou dans la proposition principale. Il est alors accompagné d'un adverbe de temps: bientôt, vite...: Ce renfort inattendu et surtout l'expérience de Pierre eurent bientôt fait franchir le mauvais pas au lourd chariot.


2.4. Le futur antérieur:
Sa forme générale: AVOIR ou ÊTRE au futur simple de l'indicatif + participe passé
a)- Le futur antérieur exprime une action future qui sera passée avant une autre action future: Quand la tempête aura cessé, je réparerai la toiture endommagée
b)- Le futur antérieur peut parfois exprimer une supposition relative à un fait passé. Il a alors la valeur d'un passé composé: C'est sans doute un animal! Quelque chat qui se sera introduit dans la cave.


II- Valeur du mode conditionnel:

åÏíÉ
2009-02-19, 20:37
Le mode conditionnel était anciennement un temps du mode indicatif. Il comprend un temps présent et deux temps du passé.
Le conditionnel présent est formé du radical du verbe au présent de l'indicatif + les terminaisons de l'imparfait de l'indicatif. Donc les formes du présent du conditionnel suivent rigoureusement celles du futur de l'indicatif: Je couperais, il remplirait, vous tendriez...
Le conditionnel passé I (ou 1re forme) est formé du présent du conditionnel de l'auxiliaire avoir ou être et du participe passé du verbe conjugué. Sa forme schématisée sera: AVOIR ou ÊTRE au présent du conditionnel + participe passé: J'aurais travaillé, je serais venu...
Le conditionnel passé II (ou 2e forme) est identique au plus-que-parfait du subjonctif, il est formé de l'auxiliaire avoir ou être conjugués à l'imparfait du subjonctif et du participe passé du verbe conjugué d'où sa forme: AVOIR ou ÊTRE à l'imparfait du subjonctif + participe passé.
De cette façon on a su comment se forme le conditionnel, il ne nous reste que de savoir ses valeurs:
a)- Le conditionnel exprime des faits irréels ou possibles dont la réalisation est soumise à une condition ou un fait hypothétique ou imagé.
b)- Le conditionnel peut avoir la valeur du futur quand il est en rapport avec un verbe conjugué à un temps du passé de l'indicatif (on peut l'appeler un futur du passé ou un futur dans le passé): Le fabricant présentait les nouveautés que les commerçants vendraient. Dans cet exemple l'imparfait présentait entraîne le conditionnel vendraient.
c)- Le conditionnel est le mode de la supposition. Il présente l'action comme une éventualité, la conséquence possible, ou irréelle, d'une condition, d'un fait supposé:
— Il traduit des faits soumis à une condition exprimée: Si tu te rendais libre ce soir, nous rendrions visite à notre oncle malade.
— Il exprime des faits soumis à une condition non exprimée: Vous ne comprenez pas ce problème fort simple qu'un jeune enfant résoudrait en quelques minutes...
— Il exprime aussi des faits supposés: Je crois que cette gravure gagnerait à être encadrée.
— Il indique également des faits désirés, souhaitables: Je participerais volontiers à une grande course transatlantique.
— Le conditonnel présente des faits irréels, imaginaires, fictifs: Je rêve d'un voyage. Je traverserais le désert, camperais avec les nomades.
d)- Le conditionnel est utilisé lorsqu'on exprime le doute, ou dans des formules de politesse: Paul serait blessé. Accepteriez-vous de nous y conduire?.


III- Les valeurs du mode subjonctif:
Le mode subjonctif est indispensable à la langue et à l'expression de la pensée. Il est hors de question d'en limiter l'existence ou d'en prophétiser la disparition. Mieux vaut, au contraire, en connaître les emplois, les analyser et les utiliser systématiquement afin d'en maîtriser les usages. L'étude appronfondie du mode subjonctif dans sa vitalité contemporaine, représente un pas majeur et décisif dans la connaissance de la langue et de la culture françaises.
Le mode subjonctif comprend quatre temps: deux temps simples et deux temps composés: le présent du subjonctif, l'imparfait du subjonctif, le passé du subjonctif et le plus-que-parfait du subjonctif.
Au présent du subjonctif tous les verbes prennent les mêmes terminaisons: -e, -es, -e, -ions,

åÏíÉ
2009-02-19, 20:38
-iez, -ent à l'exception de AVOIR et ÊTRE: Que j'aime, que je finisse...
L'imparfait du subjonctif se construit sur la 2e personne du singulier du passé simple de l'indicatif: que j'aimasse, que je parusse...
Pour ne pas confondre la troisième personne du singulier du passé simple avec la même personne de l'imparfait du subjonctif qui prend un accent circonflexe, il faut se rapporter au sens de l'action: l'on peut aussi penser à la personne correspondante du pluriel.
Exemples:
Il exposait avec tant de précision que la foule le crut sur-le-champ. | Il exposait......que les gens le crurent. (passé simple: pas d'accent).
Elle était heureuse qu'on la considérât comme vedette. | Elle était heureuse qu'ils la considérassent... (subjonctif imparfait: accent)


Le passé du subjonctif est formé du présent du subjonctif de l'auxiliaire être ou avoir et du participe passé du verbe conjugué. Sa forme schématisée sera: AVOIR ou ÊTRE au présent du subjonctif + participe passé: que j'aie coupé, que je sois tombé.
Le plus-que-parfait du subjonctif est formé de l'imparfait du subjonctif de l'auxiliaire avoir ou être et du participe passé du verbe conjugué. Sa forme schématisée sera: AVOIR ou ÊTRE à l'imparfait du subjonctif + participe passé: Que j'eusse coupé, que je fusse tombé.
Ainsi le subjonctif exprime généralement un désir, un souhait, un ordre, un doute, un regret, un conseil, une supposition, un sentiment, une invocation, une obligation, une requête, une volonté, un *******ement, une crainte, un jugement, une surprise, une suggestion...
Exemple: J'aimerais qu'il réussisse (désir), veillez à ce qu'il parte à l'heure! (ordre).
Le subjonctif peut s'employer avec ou sans que: — dans la proposition indépendante comme dans l'exemple: Vive la France!.
— dans la proposition principale: Tombe sur moi le ciel pourvu que je me venge! (Corneille (http://www.espacefrancais.com/corneille.html))
Certaines locutions conjonctives sont toujours suivies du subjonctif: à condition que, avant que, afin que, bien que, de manière que, de peur que, en attendant que, pour peu que, pourvu que, quoique, quoi que, quel que, soit que...
Voir les circonstanciels (http://www.espacefrancais.com/circonstanciel.html).
Pour que le verbe de la subordonnée soit au passé du subjonctif, il faut que le verbe de la principale soit au présent de l'indicatif, au futur ou au présent de l'impératif: Il faut que j'aie mis le couvert avant mon arrivée.
Pour que le verbe de la subordonnée soit au plus-que-parfait du subjonctif, il faut que le verbe de la principale soit à l'imparfait de l'indicatif, à un passé ou au conditionnel: Il voulait que vous eussiez lavé la voiture avant midi.



IV- Les valeurs du mode impératif:
L'impératif sert à exprimer un ordre, une prière, un conseil, un souhait. Il a deux temps: le présent et le passé.
Il ne se conjugue qu'à trois personnes, sans sujets exprimés: la deuxième personne du singulier et les première et deuxième personnes du pluriel.
Le singulier du présent de l'impératif est en e ou en s.
1- Il est en e pour les verbes du 1er groupe et pour les autres verbes dont la terminaison est muette à l'impératif singulier (verbes de la catégorie de cueillir et savoir).
Exemple: Continue, méfie-toi, appuie, répare (1er groupe) / cueille, ouvre, offre, sache (terminaison muette).
2- Il est en s pour les autres verbes du second ou troisième groupe.
Exemple: Finis, sévis, rafraîchis (2e groupe) / bois, conclus, lis, crains (3me groupe).
— — Exceptions: aie (verbe avoir), va (verbe aller).

Le passé de l'impératif est formé de l'impératif de l'auxiliaire avoir ou être au présent du subjonctif et du participe passé du verbe conjugué d'où sa formule générale: AVOIR ou ÊTRE au présent du subjonctif + participe passé.
Exemple: aie mangé, ayons rangé, sois parti, soyez rentré.
Par euphonie, on écrit: coupes-en, vas-y, retournes-y, etc.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:45
Les types de phrases


Observons
Un mouton en visite
Après avoir demandé son chemin, Marcel sonne au 19 de la rue Albert. Une dame ouvre.
— Qu’est-ce que c’est ? demande-t-elle.
— Je suis un mouton, dit Marcel.
— C’est pour quoi faire ? demande la dame.
— J’aimerais passer la nuit chez vous, dit Marcel.
— Mais ce mouton est un amour ! dit la dame qui le laisse entrer. Prenez les patins, lui dit-elle, lui en présentant quatre. Puis, elle ajoute :
— Je vais vous montrer votre chambre.
Ils montent au premier où les attend une jolie chambrette avec une moquette bleue.
— Vous avez un pot de chambre dans le placard, dit la dame qui rajoute :
— Désirez-vous vous laver les mains ?
— Je n’ai pas de mains, dit Marcel.
— Comme vous voudrez, dit la dame.

Jean-Luc Coudray, Le mouton Marcel, © Éditions Milan, 1986.


Réfléchissons
1. Lisez le texte à voix haute. Sur quels signes vous fondez-vous pour mettre le ton ?
2. Relevez, dans le dialogue, une ou plusieurs phrases qui donnent une information ou constatent un fait.
3. Relevez toutes les phrases qui permettent à un personnage de demander un renseignement.
4. Relevez maintenant une phrase qui exprime un ordre.
5. Enfin, relevez une phrase qui exprime fortement un sentiment ou une opinion.

Leçon
Définitions
Il existe quatre types de phrases :
Pour constater un fait, donner une information ou porter un jugement, on utilise la phrase déclarative.
Le mouton Marcel est un animal qui parle.
Pour demander un renseignement, on utilise la phrase interrogative.
La dame est-elle surprise de la venue du mouton ?
Pour donner un ordre ou un conseil, on utilise la phrase impérative.
N’oubliez pas de fermer la fenêtre.
Pour marquer un sentiment, une émotion, on utilise souvent la phrase exclamative.
Elle est complètement folle !

Comment repérer le type de la phrase ?
À l’oral, les types de phrases se repèrent par le contexte et par l’intonation
— montante, puis descendante pour la phrase déclarative ;
— montante pour la phrase interrogative ;
— descendante pour la phrase exclamative.
À l’écrit, les signes de ponctuation nous renseignent sur le type de la phrase : point, point d’interrogation, point d’exclamation.

La phrase interrogative
On distingue deux types d’interrogation :
— l’interrogation totale pose une question dont la réponse sera oui ou non :
As-tu préparé mon petit-déjeuner ?
— l’interrogation partielle pose une question qui demande un complément d’information en rapport avec le mot interrogatif :
Quand pars-tu en vacances ? Dans deux mois.
Combien de jours seras-tu absent ? Dix jours.

La phrase impérative
Le verbe de la phrase impérative se conjugue au mode impératif, uniquement à la 2e personne du singulier et du pluriel, ou à la 1re personne du pluriel.
Écoute ce que je te dis. Faites attention en traversant le carrefour. Prenons le passage clouté.
La phrase impérative n’a pas de sujet exprimé. La personne à qui l’on s’adresse est connue par le contexte ou par un mot mis en apostrophe
Maud et Louis, mettez vos chaussons.
Dans une phrase impérative affirmative, le pronom personnel complément direct ou indirect se place après le verbe et se joint à lui par un trait d’union
Donne-le lui.
Dans une phrase impérative négative, le pronom complément se place devant le verbe.
Ne le lui donne pas.

Retenons
La phrase déclarative permet de communiquer une information à l’interlocuteur.
La phrase interrogative permet de demander une information.
La phrase impérative permet de donner un ordre ou de transmettre une interdiction à l’interlocuteur.
La phrase exclamative permet à l’émetteur d’exprimer ses sentiments avec une force particulière.

Approfondissons : pour la lecture et l’écriture

Les textes injonctifs, nombreux dans la vie quotidienne, ont pour but de faire agir quelqu’un, de lui faire adopter un comportement dans un but concret. : recettes de cuisine, règlements, prescriptions médicales, affiches, tracts, consignes diverses, modes d’emploi.
Ces textes utilisent largement les phrases impératives et le mode impératif, ainsi que l’infinitif.


Leçon publiée dans Grammaire et expression 6e Nathan

åÏíÉ
2009-02-19, 20:47
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En écrivant avec clarté et simplicité, vous vous assurez que le message est transmis. L'un de vos principaux instruments est la structure des phrases. Vos phrases doivent être faciles à lire.
Voici quelques directives :

Faites des phrases d'une longueur raisonnable;
Employez la voie active et la forme affirmative;
Rapprochez le verbe de son sujet et de son complément d'objet;
Relisez-vous pour éviter les ambiguïtés;
Reliez vos idées.
Les bons écrivains formulent une idée d'une phrase à l'autre. Écrire une phrase qui possède une structure simple et logique est la façon la plus facile de traiter l'information. Les phrase qui s'éloignent de cette structure simple risquent de causer des problèmes de compréhension.

Utilisez la voix active

Les phrases à la forme active sont plus faciles à comprendre, car c'est le sujet qui accomplit l'action au lieu de la subir.
Au lieu d'écrire :
Vous êtes prié de joindre à votre demande les pièces suivantes... Vous pourriez écrire :
Nous vous prions de joindre à votre demande...
Au lieu d'écrire :
Votre dossier sera étudié par le Comité dans trois semaines Vous pourriez écrire :
Le Comité étudiera votre dossier...
Simplicité et logique vont de pair

D'après certaines études, nous avons de la difficulté à comprendre du premier coup les phrases qui comptent plus de 25 mots. Il semble qu'une phrase devrait avoir en moyenne 15 mots. Bien entendu, il ne s'agit pas d'une règle impérative. En variant la longueur de vos phrases, vous évitez la monotonie, vous rendez le texte plus harmonieux.
Au lieu d'écrire :
Puisque le stationnement entre 23 h et 7 h est interdit, si votre véhicule est garé dans le parc K et si vous désirez utiliser les transports en commun pour rentrer chez vous en cas de mauvais temps, il vous est possible d'utiliser le garage du souterrain I, moyennant des frais de 3,50 $ pour la nuit, à condition que votre véhicule en soit sorti avant 9 h le lendemain matin. Vous pourriez écrire :
Le stationnement est interdit entre 23 h et 7 h dans le parc K. Même si vous avez un permis de stationnement pour ce parc, vous ne pouvez y laisser votre véhicule pendant la nuit. Si vous ne voulez pas prendre votre véhicule pour rentrer chez vous, vous pouvez le déplacer et le mettre dans le garage souterrain. Entre 16 h 30 du soir et 9 h du matin, les frais de stationnement s'élèvent à 3,50 $ pour la nuit.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:48
Reliez vos idées

Il est beaucoup plus facile de suivre un raisonnement lorsque les idées sont reliées entre elles par des mots de liaison (conjonctions). Si vous ne pouvez faire autrement qu'incorporer deux idées dans la même phrase, assurez-vous que le lien entre les deux est parfaitement clair. Sinon, vous risquez de déconcerter vos destinataires.
Au lieu d'écrire :
Nous vous prions de retourner le formulaire dûment rempli. Notre personnel étudiera votre dossier dans les plus brefs délais. Vous pourriez écrire :
Nous vous prions de retourner le formulaire dûment rempli afin que notre personnel puisse étudier votre dossier dans les plus brefs délais.
Éliminez les ambiguïtés

En écrivant, nous connaissons parfaitement le sujet et nous ne nous rendons pas toujours compte que notre choix de pronom ou notre enchaînement de propositions pourrait créer une ambiguïté dans l'esprit des destinataires.
Au lieu d'écrire :
Un automobiliste heurte un piéton qui est tué sur le coup et prend la fuite. Écrivez plutôt :
Un automobiliste prend la fuite après avoir heurté un piéton qui a été tué sur le coup.
Préférez la forme affirmative

Les phrases négatives produisent une impression... négative, voire hostile ou condescendante. Elles ne donnent pas envie de continuer à lire. En outre, elles sèment inutilement la confusion dans l'esprit des lecteurs et peuvent provoquer des malentendus.
Au lieu d'écrire :
Si vous échouez à l'examen, vous n'obtiendrez pas votre bourse de stage. Vous pourriez écrire :
Vous devez réussir à l'examen pour obtenir votre bourse de stage.
Toutefois, il est parfois utile d'employer une tournure négative pour mettre l'accent sur un danger, pour avertir le public, ou pour le rassurer.

Évitez les doubles négations

Même si une double négation vaut une affirmation, il est inutile de compliquer la tâche des lecteurs.
Au lieu d'écrire :
La méthode suivie ne sera certainement pas inefficace.
Il ne serait pas inutile de rappeler que...
Madame X n'était pas présente lors de la remise des prix. Écrivez plutôt :
La méthode suivie sera certainement efficace.
Il serait utile de rappeler que...
Madame X était absente lors de la remise des prix.

åÏíÉ
2009-02-19, 20:49
:mh31:Évitez les préambules inutiles

Les préambules inutiles peuvent affaiblir ou dissimuler le point qu'ils introduisent.


Voici une liste de préambules inutiles :

Il est important d'ajouter que...
On pourra se rappeler que...
À cet égard, il est significatif que...
Il est intéressant de noter que...

åÏíÉ
2009-02-19, 21:03
pour bien réussir à un bon apprentissage de la langue française il faus suivre quelques étapes alors : pour quelqu'un qui n'a aucune base il va bien sur démarer avec l'alphbet comment prononcer les lettres puis comment ecrir puis la relation des lettres entre eux par exemple a avec u donne o ......etc aprées cette étape la léctures des mots apres avoir les entendre par exemple toi essey de discutes avec eux en frnçais toujours comme * on va prendre un ceffé ensemble * * on assistera le cours puis on va discuter * .....etc et acheter par ex les journeaux et lisez ensemble et tu corige ses fautes de prononciation il est indisponsable aussi qu'ils achetent des dictionnaires français- arabe et lire dans leur chambre au lieu de discuter ou de faire autre chose
en fin je vous souhete une bonne année ensemble et si vous avez besoin de quelques informations n'hésitez pas de demandez :dj_17:

ÇáÍÑ ÇáäÈíá
2009-02-19, 22:10
Úáãíåã ÇäÊ

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2009-02-19, 22:29
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2009-02-19, 22:32
Úáãíåã ÇäÊ

ÍÓÈ ãÇ ÝåãÊ íÑíÏæä ÇáÚÑÈíÉ æíÝåãæ ÇáÊÎáÇØ ÊÇÚ ÇáÝÑäÓíÉ

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2009-02-20, 09:16
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2009-02-20, 14:39
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2009-02-20, 21:59
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CHAKIR
2009-03-04, 21:13
merci
ãÔßææææææææææææææææææÑ