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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : aidez moi


Bouchra Rania
2012-06-26, 16:08
salut tout le monde je trouve des problemes dans l'utilisation des temps verbaux surtout dans les discussions ya il des solutions?

æÇÍÏ ÎÇØåã
2012-07-03, 13:23
Essalamou a'aleykoum


L'emploi des temps verbaux

Voilà un thème qui vous pose sans doute bien des problèmes... Et il y a de quoi ! Le système d'organisation des temps, en français, est extrêmement complexe. Cependant, en observant les choses calmement, on finit toujours par comprendre coment ça marche !
La conjugaison

Avant d'en venir au vif du sujet, c'est-à-dire à l'emploi des tmeps, il n'est peut-être pas inutile de revenir sur l'organisation de la conjugaison.

Tout d'abord, on peut remarquer qu'il y a deux niveaux d'organisation. Le permier est celui qu'on appelle "mode". Il y a, en français, trois modes personnels (qui varient en personne), et trois modes impersonnels.
Les modes verbaux Modes personnels Modes impersonnels
Indicatif Infinitif
Subjonctif Participe
Impératif Gérondif

Ensuite, chaque mode est divisé en subdivisions, qu'on appelle couramment "temps verbaux", même s'ils ne servent pas vraiment à indiquer le temps, ou tout au moins, pas seulement.
Les temps verbaux vont par paire : à chaque "temps simple", correspond un "tmeps composé", formé par le temps simple des auxiliaires être ou avoir et le participe passé du verbe conjugué.
Voici ce que ce la donne pour l'indicatif, le mode qui comprend le plus de temps dans le système français.
Les temps de l'indicatif Temps simples Temps composés
Présent Passé composé
Futur Futur antérieur
Conditionnel présent (ou futur dans le passé) Conditionnel passé
Imparfait Plus-que parfait
Passé simple Passé antérieur

Cette petite mise au point nous sera bien utile par la suite. Par contre, si vous n'êtes pas sûr de savoir à quoi correspondent tous ces modes et temps, une petite révision s'impose ! N'hésitez pas à mettre le nez dans un manuel de conjugaison pour vérifier que vous savez reconnaître et former tous ces temps, y compris le passé simple ou le plus-que-parfait !

Nous allons, pour notre part, vous expliquer comment on utilise ces différentes formes. Il faut savoir qu'elles ont en effet trois types de valeurs différents :

des valeurs temporelles
des valeurs aspectuelles
des valeurs modales

Tout cela vous paraît bien compliqué ? Il suffit pourtant de procéder avec méthode...
Les valeurs temporelles

Seuls les temps de l'indicatif ont la capacité d'exprimer le temps, d'inscrire une action dans une chronologie.

Ce qui complique les choses, c'est qu'en réalité le français dispose de deux systèmes différents, selon que le moment de référence est le moment où je parle, où un moment du passé. c'est ce qu'on appelle la concordance des temps.

Si le moment de référence est celui où je parle, on dit que l'énoncé est ancré dans la situation d'énonciation. On parle également de système temporel du discours.

Par contre, si le moment de référence est un moment du passé, on dit que l'énoncé est coupé de la situation d'énonciation. On parle alors de système temporel du récit.

On peut schématiser ainsi les deux systèmes : Les temps du discours Actions antérieures au moment où je parle Actions contemporaines du moment où je parle Actions postérieures au moment où je parle
Passé composé Présent, dit d'énonciation Futur
Imparfait Futur antérieur
Les temps du récit Actions antérieures au moment de référence dans le passé Actions contemporaines du moment de référence dans le passé Actions postérieures au moment de référence dans le passé
Plus-que-parfait Imparfait Conditionnel
Passé antérieur Passé simple Conditionnel présent
Remarques

Le système est assez cohérent, dans la mesure où, à chaque temps utilisé pour le discours, correspond un temps différent pour le récit. On remarque néanmoins deux difficultés dans cet ordonnancement.

Au présent dans le système de discours correspond deux temps, imparfait et passé simple, dans le temps du récit. Pour l'instant, nous ne pouvons pas comprendre pourquoi...
L'imparfait apparaît dans les deux systèmes, tantôt pour décrire les actions antérieures au moment de référence dans le système du discours, tantôt pour décrire les actions contemporaines du moment de référence dans le système du récit... Sa présence dans un texte ne permet donc pas de savoir quel est le système utilisé !

Exemples
Discours : "J'ai lu le cours sur les temps, sans dormir quand je lisais. Je sais maintenant à quoi ils servent. Cela me sera bien utile pour les devoirs de français !"
Récit : "Elle avait lu avec attention le cours sur les temps. Elle connaissait maintenant l'esssentiel sur leur emploi. Elle pourrait sans problème affronter l'épreuve qui l'attendait..."
Les valeurs aspectuelles

Les temps verbaux de l'indicatif ont des valeurs temporelles, qui constituent leurs valeurs de base. A ces valeurs s'ajoutent des valeurs aspectuelles, qui dépendent de la manière dont on considère le déroulement de l'action. Les principaux aspects marqués par la conjugaison sont les suivants :
L'aspect accompli / inaccompli

Les temps composés ont une valeur d'accompli. Cette valeur concerne aussi bien les temps de l'indicatif que tous les autres. Ainsi la différence entre « tenant » et « ayant tenu » est une différence d'aspect et non de temps. Le premier est inaccompli, le second accompli, c'est-à-dire qu'il exprime une action achevée au moment de référence, et qui peut avoir des conséquences sur ce moment.
Exemple : Il entra dans la pièce, tenant un seau d'eau très lourd. Ayant tenu ce seau un bon moment, il constata que ses doigts étaient tout congestionnés.
L'aspect limitatif / non limitatif

Cet aspect permet de différencier les emplois de l'imparfait et du passé simple dans le système du récit.

Le passé simple est limitatif : il indique que le procès est perçu globalement, dans sa totalité, qu'il a eu un commencement et une fin. Exemple : Il escalada le Mont Blanc et rentra à Paris.
L'imparfait est non limitatif : l'action est perçue dans son déroulement, sans considération de son commencement et de sa fin. Exemple : Il escaladait le Mont Blanc, quand une tempête survint. (on ne sait pas s'il a terminé ou non son escalade).

Cette différence en entraîne d'autres résumées dans le tableau suivant :
La différence d'emploi entre passé simple et imparfait Imparfait : aspect non limitatif Passé simple : aspect limitatif
Second plan Premier plan
Descriptions Actions
Simultanéité des diffénrets éléments Succession des différents éléments
L'aspect itératif

Le présent et l'imparfait ont la faculté d'exprimer la répétition d'une action : on dit alors qu'ils ont un aspect itératif (du latin iterare, répéter).
Exemple : Il se lève à 7 heures.
Les valeurs modales

On parle de mode lorsqu'on cherche à déterminer la valeur de vérité attachée à l'action. Certains temps verbaux présentent l'action comme réelle, d'autres suspendent sa valeur de vérité. Les deux grands modes conjugués sont l'indicatif, mode du réel, et le subjonctif, mode du virtuel.
Exemple : Il viendra. Je veux qu'il vienne. Je doute qu'il vienne. Qu'il vienne !
Dans la première phrase le fait est présenté comme une certitude, alors que dans les trois autres cas l'action de « sa venue » est suspendue. Les verbes « veux » et « doute » expriment le regard porté par le locuteur sur cette action. Ce regard est comme un filtre posé sur l'action. Dans la dernière phrase le subjonctif, seul, indique que le locuteur manifeste sa volonté : il n'est pas neutre par rapport au procès exprimé.

C'est pourquoi on dit que les modes sont des traces de l'énonciation dans le texte. Ils renvoient en effet au phénomène de la modalisation.

Tous les emplois du subjonctif ont une valeur modale : ils modalisent l'action, ils révèlent la subjectivité du locuteur. On peut donc parler de « degré 0 » du mode pour l'indicatif. Néanmoins, certains temps de l'indicatif peuvent aussi avoir une valeur modale.
Les valeurs modales du subjonctif

Elles sont très nombreuses : le subjonctif peut servir à exprimer toutes les attitudes du locuteur vis-à-vis de son énoncé. Voici quelques exemples :

le souhait : Pourvu qu'il vienne !
la peur : Je crains qu'il ne vienne.
l'ordre ou la défense : Qu'il vienne ! Qu'il ne vienne pas !
Attention : pour cette valeur, il est relayé par le mode impératif aux formes qui existent (P2, P4, P5)
le doute : Je doute fort qu'il vienne.
le possible ou l'impossible : Il est possible qu'il vienne. Il est impossible qu'il vienne.
Au plus-que-parfait, il peut exprimer l'irréel du passé : Fût-il venu, je ne l'eusse pas laissé entrer. Mais cet emploi n'est plus très fréquent aujourd'hui. Ce sont en effet les temps de l'indicatif qui le remplacent dans ce cas-là (voir point suivant).

Les valeurs modales de certains temps de l'indicatif

Certains temps verbaux de l'indicatif ont acquis, au cours de l'histoire du français, la faculté d'exprimer des valeurs modales, notamment celles

du potentiel (l'événement est présenté comme possible)
C'est le cas de l'imparfait associé au conditionnel présent :
S'il venait à ma fête, je serais *******.
de l'irréel du présent (l'événement est présenté comme irréalisé au moment où le locuteur parle)
Cette valeur est confiée au même système temporel, ce qui la rend difficile à distinguer du potentiel :
S'il était ici, je serais bien *******.
de l'irréel du passé (l'événement est présenté comme n'ayant jamais été réalisé)
Cette valeur est confiée au plus-que-parfait, associé au conditionnel passé :
S'il était venu, je ne l'aurais pas laissé entrer.

source : internet

Essalamou a'aleykoum

ØÇÑÞ2518
2012-07-03, 18:25
ÇáÓáÇã Úáíßã
ÇáÍá Ýí ÅÓÊÚãÇá ÇáÒãä Ýí ÇáãÍÇÏËÉ íßãä Ýí ãÚÑÝÉ ÃäæÇÚå
ãÇÖ æãÖÇÑÚ æãÓÊÞÈá .................... æÝÞØ
ãÚ ÅÎÊíÇÑ ÇáÃÝÚÇá ÇáãäÇÓÈÉ ááãÚäì ÇáãÑÇÏ
ÓáÇã

ilyes005a
2012-07-03, 19:36
salut il faut faire un petit tour dans la conjugaison et lire des livres
bonne chance