Histoire du 1er mai - منتديات الجلفة لكل الجزائريين و العرب

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Histoire du 1er mai

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قديم 2010-05-01, 19:06   رقم المشاركة : 1
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هاشمي15
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B9 Histoire du 1er mai

Le bureau de wilaya U N P E F de Tizi-Ouzou


Appel pour la conviction, l’action et le sacrifice


Se frayer une voie, avancer vers la liberté et l’émancipation sociale, obtenir les meilleures conditions de vie et le respect de leur dignité… c’est l’aspiration de tous les êtres humains. Seulement, cela ne se réalise qu’après des luttes où de grand sacrifices sont consentis dans un contexte généralement inégalitaire, discriminatoire et répressif. Le 1er Mai symbolise, à travers la planète, un moment dans l’histoire de l’humanité, où il y a eu capitalisation des luttes et sacrifices antécédents, un moment où il y a eu un saut qualitatif vers quelque chose de meilleur pour le monde de travail. On vous invite, en cette circonstance, à rendre hommage profondément sincère à tous ceux qui se sont sacrifies pour notre bien être, ceux qui sont connus, respectés et honorés, mais également, les millions d’anonymes, ignorés de tous, mais dignement engagés dans les combats émancipateurs.

Cette journée, communément appelée fête du travail dans de très nombreux pays, a toujours été considéréepar le travailleur algérien, contraint de participer à des manifestations organisées par les pouvoirs publics, comme une atteinte à la dignité humaine. En effet, lors de ces parades officielles, où tout le monde est forcé à être là, on faisait vadrouiller nos pères désabusés et fatigués par des années de travail mal rétribuées, dans les grandes artères des villes traînant des banderoles et entonnant des slogans qui chantent le mérite des décideurs, la bonne santé économique du pays et le bien être du travailleur sous le regards de citoyens consternés, révoltés et profondément touchés par ce spectacle avilissant les bâtisseurs de la jeune économie nationale. C’est un moment redouté par tous les hommes libres qui n’aiment pas se courber l’échine. Car ils savent les sanctions et les représailles auxquelles sont exposés ceux qui refusent de participer aux carnavals du pays de la pensée unique, de la dictature et des violations des droits humains.

Au début desannées 80 le combat pour l’identité, les libertés démocratiques, les droits de l’homme…a permis d’élargir les espaces de libre expression existant. L’aboutissement de ces combats, le bon qualitatif s’est fait en octobre 88, arrivé à point nommé, pour mettre fin au règne du parti unique et l’unicité de pensée. Ce qui entraîna la naissance de nouveaux partis politiques, de nouveaux syndicats et d’associations non gouvernementales. Depuis cet événement la fête (plutôt le deuil du travail) a cessé d’exister dans les traditions du travailleur algérien parce qu’elle représente, pour ce dernier, l’emblème d’avilissement et d’indignation avec lequel il fallait mettre un terme et l’oublier définitivement, vue les désagréments et les inconvenances qu’il
engendre à chaque fois. Il rappelle, pour ceux qui l’ont vécu, le dédain, l’arrogance et le mépris avec lesquels
ils sont malmenés par des serviteurs zélés, dévoués, empressés et prêts à tout satisfaire leur appétits voraces et défendre leurs privilèges seigneuriaux. Le régime algérien, partout donc, a tenté de récupérer cette date pour la folkloriser à l’occasion mais, sans jamais réussir à lui enlever son origine libertaire.

Toutefois, l’ensemble de la gent travailleuse nationale n’ignore pas la symbolique véhiculée par cette journée qui fut un tournant dans l’histoire des luttes ouvrières à l’échelle mondiale. En effet, l’étincelle est partie un certain Samedi 1er Mai 1886, à Chicago. Cette date est arrêtée par des syndicats Américains afin d’organiser un mouvement de protestation dont la principale revendication est l’instauration de la journée de travail à 08 heures. La grève paralyse prés de 12 000 usines à travers les USA ET suivie par 340 000 salariés. Le mouvement se poursuit les jours suivants et un meeting se tient prés des usines Mc Cormick le 03 Mai, à Chicago. Des affrontements ont lieu avec la police qui tire sur la foule et tue plusieurs ouvriers. Le lendemain , 04 Mai, tout Chicago se met en deuil, et un grand rassemblement est organisé à Haymarket se termine par un affrontement avec la police. Ce dernier se solde par une douzaine de mort dont 07 policiers après l’explosion d’un e bombe sur eux et une cinquantaine de blessés. Le jour suivant, huit cadres syndicaux sont arrêtés, quatre sont pendus le 11 novembre 1887, avant d’être innocentés puis réhabilités publiquement en 1893. A partir de 1889, le congrès de l’internationale socialiste décide de consacrer chaque année la journée du 1er Mai : journée de lutte à travers le monde. Par la suite de nombreux premiers Mai seront marqués par des évènements tragiques…c’est donc, après des luttes âpres, des grèves continues dans le temps et dans l’espace, des mouvements de protestation à grande échelle et de grands sacrifices que les travailleurs du monde ont arraché : la journée de travail et huit heures (1919 au cours du traité de Versailles), création de l’organisation internationale du travail (1919), les congés payés (1936), la semaine de 40 heures(1936), les conventions collectives(1936), journée chômée- payée( 1947), les assurances sociales et autres acquis. Ainsi cette journée devint le symbole des luttes pour l’émancipation et la liberté des travailleurs du monde entier.

Les travailleurs algériens ne sont aps restés en marge de ce qui se passe dans la planète. Leur lutte était plutôt compliquée dans la mesure où ils devaient la mener sur un double plan, patriotique contre le colonisateur et syndical contre le patronat. Les débuts sont faits dans les organisations syndicales coloniales (à l’exemple de la CGT française). L’action qui est resté dans les annales du syndicalisme mondial est celle des dockers d’Alger en 1946 qui ont refusé d’embarquer des armes sur un bateau en partance vers le Vietnam, en guise de solidarité avec le peuple vietnamien en guerre contre le colonialisme. S’ensuivit campagne de répression où des travailleurs ont été emprisonnés, d’autres licenciés ou conduit devant les conseils de disciplines.

A la création de L’UGTA le 24 février 1956 en pleine de guerre de libération nationale, une organisation typiquement algérienne est entrée de pleins pieds dans les combats revendicateurs, émancipateurs et libérateurs des énergies et compétences. En effet, dés ses débuts, le syndicat, engage un véritable bras de fer contres les autorités coloniales en lançant une dynamique de contestation de grande envergure : grève de 24 jours à somel pour la renaissance de la section syndicale de l’entreprise, grève nationale (05 juillet 1956), grève de protestation contre la répression qui frappe les militants syndicaux (15 août 1956), grève nationale (01 novembre 1956) et accord avec les syndicats marocains et tunisiens pour faire du 1er novembre une journée d’unité et d’action maghrébines… grève nationale (du 28/01 au 04/02/1957) en vue d’apporter un soutien au mémorandum présenté par la délégation du F L N à L’O N U…Les répressions qui s’ensuivirent contre les pionniers du syndicalisme algérien, pour dissuader les travailleurs d’adhérer aux actions initiées par L’UGTA, n’ont pas leurs égals ailleurs : Retards à l’avancement, conseils de disciplines, déplacements par mesure disciplinaire, suspensions, révocations, licenciements, arrestations, tortures, emprisonnements et internements dans des camps de concertations où beaucoup de syndicalistes connaitront la mort. Et pour clôturer le génocide on assassine le syndicaliste et grand patriote Aissat Idir, l’homme aux convictions sincères, aux qualités intellectuelles indéniables et au grand talent de propagandiste.

Les générations actuelles, subissent aussi les affres et le mépris de ceux dont les intérêts sont menacés par leur lutte. Les violences exercées sur eux finissent par les étouffer, et pour certains par foudroyer tout court. A l’exemple de notre frère membre du bureau de la wilaya d’Oran, dont le cœur n’a pas résisté aux pression subies et de notre ami Oamar Leslous qui n’a pas pu tenir et continuer avec les menaces et les harcèlements qu’il a subi au cours du mouvement de protestation de l’année actuelle. Que dieu le miséricordieux accorde à tous une place en son vaste paradis.
Ainsi, si nous avons aujourd’hui la possibilité d’agir avec facilité, de nous exprimer avec une grande liberté
de ton c’est de ton c’est parce que, des luttes ont été menées par le passé, des hommes se sont sacrifiés pour le bien être de l’humanité toute entière et sans distinction de race, des hommes se battent encore partout dans le monde contre les dictatures, les abus, les injustices, les lâchetés, la médiocrité, la faim, les maladies…Rien que pour cela nous devons, nous aussi, en hommage à ces derniers et par devoir aux générations futures, travailler, nous battre et militer pour réduire les inégalités et défendre notre indépendance, nos intérêts socioprofessionnelles et économiques ainsi que nos spécificités cultuelles et identitaires, en d’autre terme, défendre le travail qui fait libre et la pensée qui fait digne : deux richesses importantes pour soutenir la marche en avant de l’humanité vers le progrès.

Aujourd’hui , les hautes institutions financières mondiales, par leur main mise sur les économies nationales , et avec la complicité des gouvernements, tentent d’imposer leur logique au monde du travail en remettant en cause des acquis centenaires des travailleurs, telle que la durée des cotisations pour le départ à la retraite et autres…pour ces raisons, une mobilisation permanente et une grande vigilance sont exigées afin de défendre des acquis arrachés après des luttes sanglantes menées par nos ancêtres contre les tenants du pouvoir de l’heure.
Nous devons plus que jamais prendre notre courage à deux mains, assumer convenablement nos responsabilités quelque soient les obstacles, les coups bas et les lâchetés à rencontrer aux cours des luttes futures. Toutes les mesures de répression ne doivent pas venir à bout de notre engagement, notre détermination et de notre volonté d’apporter des changements profonds dans notre vie socioprofessionnelle et de réaliser notre aspiration à plus de liberté.

Tous ceux qui veulent le progrès ( le changement), tous ceux qui refusent l’état actuel des choses dans un pays où les droits sont bafoués, foulés aux pieds … ceux là doivent s’unir pour faire entendre la voix de la raison et de la justice.

Le progrés a un prix, ayons l’intelligence de le payer …


Tizi –Ouzou le 01 Mai 2010













 


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