“La mise en garde” de la coordination nationale des enseignants et des professeurs du fondamental
Pas de dialogue sans l’enseignant !
Par : Malika Ben
[SIZE="6"]La Coordination nationale des enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental, affiliée au SNTE, a rendu public un communiqué virulent où elle s’attaque à la tutelle et à tous ceux qui veulent faire de l’enseignant un “mineur” et parler en son nom. La coordination “met en garde” carrément “et en premier lieu la tutelle contre le lancement de tout dialogue, négociations ou entretiens sans l’enseignant et professeur du fondamental” car le dossier ne concerne que ces deux catégories. Pis, le syndicat “se démarque des résultats d’un tel dialogue” en estimant que “l’enseignant n’est pas un mineur”. “La mise en garde du syndicat s’adresse en second lieu à tous ceux qui veulent parler au nom de l’enseignant et du professeur du fondamental en usant d’un double discours. Ignorer l’expérience de ces enseignants comme un critère d’intégration puis faire semblant de soutenir et de défendre nos doléances”.
Le syndicat avertit qu’il ne se laissera pas faire et usera de tous les moyens légaux pour arracher ses revendications connues de la tutelle. C’est dans ce sens qu’“une rencontre nationale extraordinaire des enseignants et professeurs du fondamental se tiendra prochainement pour décider des formules de durcissement du mouvement”. Ce corps d’enseignant qui, à une époque donnée, avait du pain sur la planche, réclame l’intégration de tous les enseignants et PEF qui ont acquis une expérience professionnelle dans les nouvelles classifications du décret 240/12 comme le professeur principal et le professeur encadreur, à l’image des enseignants du secondaire. Il demande aussi l’intégration des enseignants certifiés et ingénieurs comme professeurs encadreurs en réduisant la durée de calcul d’ancienneté comme leurs collègues professeurs ingénieurs exerçant dans les lycées. L’avancement automatique pour les grades de professeur principal et professeur encadreur afin d’encourager les lauréats à rejoindre la filière de l’enseignement est également revendiqué[/SIZE].