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Messali Hadj

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Messali Hadj Portrait de Messali Hadj
Biographie Date de naissance 6 mai 1898 Lieu de naissance Tlemcen, Oranie (Algérie française) Date de décès 3 juin 1974 (à 76 ans) Lieu de décès Gouvieux (France) Nationalité Algérienne Parti politique Étoile nord-africaine
PPA
MNA
MTLD Conjoint Émilie Busquant modifier Messali Hadj ou Ahmed Mesli (arabe : ãÕÇáí ÇáÍÇÌ), né à Tlemcen (à l'époque intégré à l'Algérie française) le 16 mai 1898 et mort à Gouvieux, dans l’Oise, le 3 juin 1974, est un homme politique algérien. Il réclame dès 1927 l'indépendance de l'Algérie. Il est le fondateur du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et du Mouvement national algérien (MNA). Après une lutte de pouvoir entre ses mouvements et le Front de libération nationale (FLN) au cours de laquelle il sera la cible d’attentats, il cède à ce dernier la conduite des mouvements prônant l'indépendance de l'Algérie. Il se retire alors de la vie politique.
Le parcours et l'apport de Messali dans l'accession de l'Algérie à l'indépendance sera longtemps occulté par ses opposants, victorieux sur le terrain ; des personnalités algériennes l'accusant même d'être un traître à la cause qu'il prétendait défendre. Depuis sa mort, cependant, une réhabilitation a lieu, engendrant une certaine polémique.
Sommaire

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Biographie[modifier]

Origine et éducation[modifier]

Il est né le 16 mai 1898 à Tlemcen département d'Oran. Il est le fils du Hadj Ahmed Messali et de Ftéma Sari Ali Hadj-Edinne. Son grand-père maternel était cadi et membre de la confrérie des Derkaoua. Son père est le descendant d'un janissaire Ottoman d'origine albanaise arrivé lors de la présence des Ottomans en Algérie et qui engendre par la suite des koulouglis[1]. Sa mère est issue d'une famille arabo-berbère d'origine Andalouse[2]. Sa famille paternelle fut persécutée par les Ottomans et dut fuir vers Oujda au début du XIXe siècle. La maison des Messalis comprenait seulement une pièce sans fenêtre à Tlemcen et était située non dans le quartier réservé aux Koulouglis, mais à Bab El Djiyad près du Bastion français, ancien bordj turc (caserne de contrôle). Les Messalis vivaient du revenus d'une propriété de quatre hectares située au Saf Saf et qui appartenait à plusieurs familles. Messali Hadj travaillait la terre lors de son jeune-âge et après le travail il pouvait jouer. Son père était assez sévère et sa mère était pieuse. Le père de Messali était cordonnier[3]. La famille respectait la tradition, le culte des saints, les fêtes et la pratique de la religion musulmane. À sept ans, il est inscrit dans une école primaire française. Son père décide du choix et refuse l'école coranique, car selon lui, en apprenant le français, son enfant pourra se défendre vis-à-vis des Français pour demander ses droits.
Messali a une capacité d'observation, de mémorisation et de recul sur les étapes de la construction de sa personnalité[4]. En 1916, Messali quitte l'école, il était attaché au sport et à la musique. Il continue à fréquenter la zaouïa Derkaoua. En 1917, il effectue son service militaire en France à Bordeaux.
Histoire[modifier]

Pionnier de l'idée d'indépendance[5],[6],[7], père du nationalisme algérien[8],[9],[10],[11],[12],[13], considéré comme père du nationalisme nord-africain par beaucoup de personnalités maghrébines et européennes[14], notamment Habib Bourguiba[15]. Messali Hadj est le fondateur des premières organisations indépendantistes algériennes[16], il est nommé secrétaire de l'Étoile nord-africaine (ENA), dont le parti fut fondé par le parti communiste algérien PCA[17]. Après sa dissolution, Messali fonde en 1937 le Parti du peuple algérien (PPA). Après son interdiction par la France, il fonde le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en 1946, viviers dans lesquels vont naître les cadres de la lutte de libération nationale, et il sera le chef national de l'Organisation spéciale (Algérie), la branche armée du PPA clandestine créée lors du congrès du MTLD. Le congrès charge Mohamed Belouizdad d'être responsable du recrutement et de la formation des hommes à la lutte pour l'indépendance de l'Algérie[18]. Il fonde en 1954, le Mouvement national algérien et s'oppose au Front de libération nationale (Algérie) militairement. L'argent de la ligue arabe servait à mener la lutte contre le MNA en France. En 1957, Messali Hadj appelle à la cessation des attentats, il invite ses partisans à déposer les armes. L'affaire de Bellounis poussent plusieurs partisans du MNA à rejoindre les rangs du FLN. Après l'indépendance, le FLN jette un voile pudique sur cette guerre entre le MNA et le FLN. Officiellement, Messali Hadj ne sera pas jugé[19]. Il demandera et obtiendra sa nationalité algérienne en 1965[19], mais son passeport algérien, trois fois refusé, lui sera accordé seulement vers fin avril 1974, au moment où son état de santé se dégradait[20]. À sa mort en 1974, il est rapatrié, il sera enterré à Tlemcen.
Parcours dans le Parti communiste français[modifier]

Il émigre à Paris après la Première Guerre mondiale, fréquente le Parti communiste français (PCF) et se marie avec une Française, Émilie Busquant ; il aura deux enfants : Ali et Djanina.
Étoile nord-africaine[modifier]

Dès 1926, il est élu président[21] et fait partie des membres fondateurs de l'Étoile nord-africaine (ENA), il dénonce l'arbitraire dont est victime le peuple algérien et pose le problème de l'indépendance nationale.
En 1927, avec Hadj Ali Abdelkader et d'autres compatriotes, Messali Hadj dressera la base d'un programme, bien que plus étendu, se résumant à :
  1. L'indépendance totale des trois pays d'Afrique du Nord « Algérie, Tunisie et Maroc » ;
  2. L'unité du Maghreb ;
  3. La terre aux fellahs ;
  4. Création d'une assemblée constituante au suffrage universel ;
  5. La remise en toute priorité à l’État des banques, des mines, des chemins de fer, des ports et de tous les services publics que détenaient la France[22].
Messali, Albelhamid Ben Badis et Ferhat Abbas[modifier]

Dans le texte en arabe d'Albelhamid Ben Badis dont le titre est: mon opinion au sujet de Mustafa Kemal Atatürk et de sa révolution kémaliste[23] indique qu'Ibn Badis est laïque et révolutionnaire, il est contre le khalifisme. Par contre Messali est plus proche de Kemal à cause de la lutte anti-impéréaliste et les relations avec la Russie. Messali a été contre le mouvement réformiste laïque[réf. nécessaire] appelé assimilationniste de Ferhat Abbas. Messali devient conservateur sous prétexte de ne pas laisser aux Oulémas ou à l'Association des oulémas musulmans algériens le monopole de la religion[24].
Formation du Parti du peuple algérien[modifier]

Malgré les tracasseries de l'administration française, emprisonné à maintes reprises et déporté, il continue à militer après la dissolution de l'ENA par le Front populaire en janvier 1937. Il participe alors à la fondation du Parti du peuple algérien (PPA) le 11 mars 1937. Il est élu président du parti à sa fondation[25]
C'est lors de la parade du 14 juillet 1937 organisée par le Parti communiste algérien (PCA) au nom du Front populaire français, que le drapeau algérien, confectionné par Mme Messali, est déployé pour la première fois dans les rues d'Alger[26]. Sous l'influence de Chekib Arslan il s'éloigne alors du Parti communiste, hostile à l'idée d'indépendance. En 1941, il est condamné aux travaux forcés et les manifestations demandant sa libération sont une des causes des manifestations à Sétif en mai 1945, violemment réprimées.
Drapeau algérien[modifier]

Benachehou Hocine, membre de l'ENA, choisit les couleurs du drapeau vert, blanc et rouge lors d'une réunion à son domicile à Paris en 1934, le drapeau symbolise l' Étoile nord-africaine. Le drapeau algérien avec le croissant rouge et l'étoile sera confectionné par l'épouse de Messali Hadj, Émilie Busquant, le 14 juillet 1937[27]. Lors des obsèques d'Émilie Busquant, Messali ne sera pas autorisé à y assister. Le 9 octobre 1953, il prononcera un discours aux Algériens et aux Français devant la tombe de son épouse en France " pour construire une société plus humaine, plus juste où la liberté ne sera pas un vain mot[28]. Le 14 juillet 1939, un imposant défilé du PPA derrière le drapeau algérien en tête Émilie Busquant, Mohamed Douar, Mohamed Khider[29]. Le drapeau algérien fut adopté le 3 avril 1962 par le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et officialisé par la loi du 25 avril 1963.
Messali Hadj, l'Allemagne nazie et l'antisémitisme[modifier]

Marginalisés par le gouvernement français, les communistes, et les réformistes du Congrès musulman, le PPA s'est retrouvé dans la position de demander de l'aide auprès des partis fascistes en Europe, en espérant que les nazis accepteraient la demande d'indépendance. Des chercheurs notent que de tous les groupes musulmans en Algérie, Hadj et le PPA sont ceux qui exprimaient de l'hostilité envers les Juifs durant les années 1930. Selon Laskier, les dirigeants du PPA soutenaient que les Juifs affaiblissaient la France, que le décret Crémieux avait transformé les Juifs en un élément privilégié de plus et les a rendus hostiles à la population arabo-berbère[30]Messali Hadj, fondateur du Parti populaire algérien, est traité par les Français, ainsi que ses séides, de collaborateurs, à cause des liens qu’il a entretenus avec l’Allemagne nazie[31].
Exclusion des pro-nazi du PPA[modifier]

Le 20 juin 1939, exclusion du PPA de tous les pro-Allemands du Comité révolutionnaire d'action nord-africain (CARNA)[32].
Le contexte du 8 mai 1945[modifier]

En 1940, la France est vaincue. Le 23 avril 1945, Messali Hadj, est arrêté et déporté à Brazzaville, au Congo. L'arrestation suscite une grande émotion dans le milieu nationaliste algérien. Le 1er mai ainsi que le 8 mai étaient l’occasion pour le peuple de demander la libération de Messali. Plusieurs ont demandé l’indépendance par la lutte armée[33].
Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques[modifier]

Le parti fut déchiré par une crise interne, plusieurs courants émergent dont les messalistes, les centristes et les neutralistes. Après l'échec des neutralistes de réconciliation. Les centristes et les neutralistes s'unissent dans le FLN. Les Messalistes se regroupent autour du MNA. Les berbéristes sont exclus. Cependant, sa stratégie réformiste est jugée trop modérée par une partie de la jeunesse nationaliste qui considère que le temps de la lutte armée est venu. La fondation du Front de libération nationale (FLN) et l’adhésion croissante que ce nouveau parti suscite en Algérie entraîne la marginalisation progressive de Messali Hadj.[réf. nécessaire]
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Mouvement national algérien[modifier]

En 1954, il fonde le Mouvement national algérien (MNA) qui s'oppose au FLN et qui est le seul parti d’inspiration socialiste à ne pas être absorbé dans le front combattant pour l’indépendance. La lutte fratricide entre « messalistes » et « frontistes », au sein même du mouvement de libération est extrêmement sanglante, tant en Algérie qu'en métropole, dans l'immigration. Assigné à résidence à Angoulême (Charente), Messali Hadj perd peu à peu son influence. Le gouvernement français tentant cependant de profiter des rivalités internes au mouvement nationaliste algérien essaye de faire participer le MNA aux négociations d’indépendance qui ont lieu à partir de 1961[réf. nécessaire]. Le FLN s’y oppose, ce qui déclenche de nouveaux règlements de comptes entre les partisans de ces deux organisations[réf. nécessaire].
Guerre du FLN contre le MNA[modifier]

Le refus du MNA de se dissoudre dans un FLN, entraîna la rupture entre les deux organisations ; Abane Ramdane menacera par la suite dans un tract les messalistes: « Le tribunal de l'ALN sera impitoyable envers les traîtres et les ennemis de la patrie »[34].
Abane ordonne à Yacef Saadi de former un commando pour tuer Benyoucef Benkhedda[35]. Lors de l'arrestation de Terbouche Mourad, premier chef de la fédération FLN en France révéla que lors d'une réunion tenue à Zurich le 23 mai 1955, Boudiaf, Ali Mahsas et Yacef Saadi avaient décider de liquider les principaux dirigeants du MNA à commencer par Messali Hadj[36].
Abane Ramdane donne l'ordre à Amirouche Aït Hamouda de liquider les maquis du MNA (Bouira, Draâ El Mizan, les Ouadhia, Guergour, Guenzet)[37]. Au même moment en mai 1955, le procès de Mostefa Ben Boulaïd se déroule au tribunal militaire d'Alger, il est condamné à mort, Un comité à Paris pour sa libération est formé avec le soutien du MNA[36].
Messali Hadj fut libéré de prison en 1958 et choisit de résider en France[38], mais reste sous surveillance policière. Le 18 septembre 1959, Messali Hadj échappe de peu à un attentat pendant un footing avec ses gardes du corps à Chantilly, les assaillants seraient selon Messali Hadj des Algériens[39]. Toutefois, Messali s'inclinera devant le cri du peuple le 22 janvier 1961. Il avise son parti à laisser toutes les chances pour le FLN lors des négociations avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne[40]. Au sommet des tensions entre les deux mouvements indépendantistes, les assassinats ciblés se généralisent. En 1956, Choaïb Belbachir, petit-fils de Cadi et Messaliste Tlemcenien, est personnellement menacé de mort par Ben Bella. Il s'enfuit pour la France et s'installe au Maroc. Le bilan de la guerre fratricide entre le MNA et le FLN fait 10 000 morts et 25 000 blessés dans les deux camps[41].
Messali et Ben Boulaïd[modifier]

Selon la version du film Mostefa Ben Boulaïd, ce dernier était membre du Comité Central du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, essaya vainement en compagnie de Salah Maiza et Hamoud el Hachemi, de convaincre Messali, de taire ses divergences avec la direction du parti pour engager le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques dans la voie de la lutte armée. À cet effet, il se rend à Niort voir Messali, et a eu de longues conversations quotidiennes avec lui, du 23 au 26 février 1954[42]. Par contre, Mohammed Harbi indique que Mostefa Ben Boulaïd a appelé à la lutte au nom de Messali et que le 2 novembre , ce sont les messalistes( ex membres du parti de Messali) qui ont construit l'Algérie[40]. De plus, Messali n'était pas hostile à l'insurrection, car il préparait l'insurection avec le CNR issu du Congrès d'Hornu dont 360 membres assisteront sauf Mostefa Ben Boulaïd restera neutre, mais ce dernier devait rendre compte à Messali Hadj chef national de l'Organisation spéciale (Algérie), car Mostefa Ben Boulaïd était le responsable de l'Organisation spéciale (Algérie) en Algérie. Mostefa Ben Boulaïd signale l'intention de la lutte armée à Messali Hadj durant juillet 1954. Messali lui a indiqué que la lutte est programmée après la session de l'ONU, il a signalé aussi à Mostefa Ben Boulaïd la crise profonde et la réfonte du MTLD[43]. Mais, Mohamed Boudiaf a précipité les évenements, car il a été poussé par Gamal Abdel Nasser pour réussir à torpier l'action armée des messalistes. Cependant, l'éloignement de Messali Hadj du sol national et de l'apparail du parti feront le reste, le déchirement de la suite de la révolution, car la scission du PPA et MTLD remet en cause tout le mouvement contestatoire de l'Algérie. Le mouvement révolutionnaire est divisée en trois tendances[44].
Camus, Sartre et Harbi[modifier]

Albert Camus fut un ami de Messali Hadj, il dénoncera les attaques du FLN à l'encontre des syndicalistes algériens proches de messalistes. Albert Camus et Messali Hadj militaient ensemble dans le Parti communiste français et algérien. Lorsqu'il y a eu la guerre fracticide entre le MNA et le FLN en France, la Révolution prolétarienne débute. Camus s'engage pour que les autorités coloniales françaises arrêtent de persécuter Messali Hadj et il dénonce son expulsion de France en octobre 1954 et son arrestation en Algérie[45]. « L’avocat de Messali Hadj, Yves Dechezelles, proche de l’entourage de "la Révolution prolétarienne", a, en plus, été très clair lors de sa critique de "l’Algérie hors la loi" de Francis et Colette Jeanson (amis de Sartre), désapprouvant le soutien sans condition de la gauche au FLN. Il importe de rappeler que Francis Jeanson était l’auteur de la critique de "l’Homme révolté" dans "les Temps modernes". Celle-ci avait conduit à la rupture avec Sartre. C’est avec une grande lucidité que Dechezelles démontre, grâce à de longues citations, que Francis et Colette Jeanson avaient pour seul objectif de discréditer Messali Hadj auquel ils reprochaient contre toute réalité de n’avoir aucune influence, de coopérer avec la police coloniale française et finalement d’être trotskiste. En tenant ces propos diffamants, Jeanson et Sartre suivaient une ligne clairement orthodoxe et stalinienne »[46] , [47]. Mohammed Harbi dira que les membres du MNA ont joué, pour le FLN, le rôle des trotskistes,poursuivis, assassinés, accusés de trahison. Négocier avec De Gaulle c'était de leur part trahir, de la part du FLN, sauver l'avenir de l'Algérie, du socialisme[48].









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