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ÞÏíã 2011-04-15, 15:15   ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 382
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L'université est au bord du précipice

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15-04-2011 ÈÌÇíÉ: Ò. áÎÖÇÑí



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Çáíæã, 16:09 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 2 ãÚáæãÇÊ ÇáÚÖæ
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Sofiane Rabia et Azouz Lounis : «Nous avons réalisé quelque chose d’extraordinaire, et ce n’est que le début»


le 15.04.11 | 01h00 5 réactions
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zoom | © Souhil B.





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Malgré l’abrogation du décret présidentiel relatif à la grille indiciaire des régimes de rémunération des fonctionnaires, les étudiants ne décolèrent pas. Mardi, ils ont répondu massivement à l’appel à la marche lancé par la Coordination nationale autonomes des étudiants. Désormais, c’est une réforme de l’enseignement supérieur que demandent les étudiants.
Sofiane Rabia et Azouz Lounis sont Membres du Comité autonome des étudiants de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ex-INPS).


-La journée de mardi a été qualifiée d’«historique» ! Quelles sont vos impressions, deux jours après ?
Sofiane. Le matin, un nombre important d’étudiants des différentes écoles et universités s’est rendu devant la Grande Poste. Nous sommes restés bloqués pendant un certain temps, mais le nombre impressionnant d’étudiants ayant répondu à l’appel de la Coordination nationale autonome des étudiants nous a permis de franchir le premier barrage de sécurité. Personnellement, je ne m’attendais pas à une telle mobilisation. Il était convenu que la marche ait lieu de la Grande Poste jusqu’au Palais du gouvernement, mais face au dispositif sécuritaire très important, nous avons changé notre trajectoire et nous nous sommes dirigés vers la Présidence, où on a pu brandir nos slogans mais où, malheureusement, plusieurs étudiants, dont moi-même, ont été matraqués et malmenés. Nous sommes tout de même arrivés à réaliser quelque chose d’extraordinaire et à briser un tabou. Une marche pacifique et sans débordement aucun. La marche a réussi.
-Vous avez, depuis février, fait grève, tenu des sit-in et même tenté des marches, qui ont toutes été empêchées…
Sofiane. Dès le début du mouvement, nous avons été très organisés. Cela a commencé par la création de comités autonomes représentatifs des étudiants au sein de chaque école et de chaque université. A l’Enssea, les étudiants ont élu eux-mêmes leurs 25 représentants. Tous les étudiants étaient éligibles. Le comité n’a bien évidemment pas de couleur politique bien que les membres du comité ont le droit de s’engager à titre personnel. Le comité est horizontal et n’a donc ni président ni secrétaire général. Nous avons des cellules aux tâches bien définies : une cellule de communication, une autre de rédaction et même de logistique. Chaque comité tenait des réunions et des assemblées générales avec l’ensemble des étudiants de l’école ou de la faculté qu’il représentait. Puis les délégués des comités autonomes de différentes écoles et facultés ont commencé à coordonner leurs actions. C’est le travail acharné des délégués, le contact et les réunions rassemblant les étudiants, tous systèmes et filières confondus, qui ont fait que le mouvement prenne cette ampleur. Les universités, qui ont vu nos actions, à savoir les sit-in tenus devant le ministère, la nuit du 27 au 28 mars qu’on a passée dehors ou encore la bastonnade à laquelle nous avons eu droit devant le ministère, nous ont ensuite rejoints. Nous avons prouvé notre aptitude à nous organiser en un court laps de temps.
-Où sont les syndicats d’étudiants agréés ? Est-ce leur absence qui vous a poussés à vous organiser et à créer une Coordination nationale autonomes des étudiants ?
Sofiane. Ces syndicats sont-ils légitimes ? Représentent-ils réellement les étudiants ? Qu’ont-ils fait concrètement sur le terrain ? Se sont-ils adressés aux étudiants ? Jusqu’à maintenant, ils n’ont absolument rien fait. Ils ne sont que les organisations satellites de la tutelle qui les instrumentalise. Le fait que ces syndicats s’opposent à nos actions ne m’étonne pas. Il faut dissocier la lutte syndicale du mouvement politique. Non seulement ces organisations sont absentes, mais quand elles agissent, c’est pour revendiquer la baisse du volume horaire des cours ou encore la baisse de la moyenne du rachat ! Nous représentons tout de même l’élite, nous ne pouvons accepter cela.
Lounis. Ils ont été mis en place par l’Etat pour accomplir une mission bien précise : détruire l’université algérienne et contrer la moindre initiative lancée par des étudiants qui ont envie de faire bouger les choses. De ce fait, le seul organisme susceptible de faire du vrai syndicalisme au sein des écoles, universités et cités universitaires sont les comités autonomes, les représentants légitimes des étudiants.
-Le mouvement s’est généralisé à l’échelle nationale, ce n’est plus donc une affaire de décret présidentiel ?
Lounis. L’université algérienne souffre d’une crise multidimensionnelle. Le mouvement qui a éclaté est la traduction d’un ras-le-bol général. Le décret présidentiel n’est que la goutte qui a fait déborder le vase. La grille de classification des diplômes a constitué le point de départ de notre mouvement. Nous avions, dès le début, une plate-forme de revendications dont l’abrogation du décret présidentiel faisait partie. Des revendications qui ont désormais changé puisque le mouvement s’est généralisé et a touché tout la territoire national. La CNAE a adopté une plateforme de revendications générale concernant à la fois les écoles et les universités. On demande maintenant une réforme effective et globale de l’enseignement supérieur, et que l’université algérienne renaisse.
-Le mouvement dure et gagne en intensité…
Lounis. C’est en ayant affaire au ministère que nous nous sommes rendus compte qu’il ne fallait surtout pas céder et qu’il fallait aussi appeler à une réforme. Quand le mouvement a commencé à prendre de l’ampleur, un premier communiqué a été publié par le ministère dans lequel il a été répondu à certaines de nos revendications, comme le maintien du diplôme d’ingénieur d’Etat et du magistère, ainsi que l’élaboration de passerelles entre le système classique et le LMD. Or, la loi d’orientation de 2008 stipulait déjà ce dernier point. Pourquoi avoir attendu trois ans et un mouvement estudiantin pour commencer à réfléchir à la question ? Ladite loi mentionnait le recours à des experts internationaux afin d’élaborer ces passerelles. Ce ne sont pas nos simples suggestions qui vont aider le ministère à faire cela.
A la sortie de la réunion, le ministre nous a fait savoir qu’il fallait nous *******er de ce PV de réunion et que nous n’aurions rien d’autre ! C’est de cette façon que l’élite algérienne est traitée. Nous avons alors expliqué aux étudiants que ces réunions du ministère et l’abrogation du décret n’étaient qu’une manœuvre visant à tromper l’opinion estudiantine et à réduire nos revendications à la simple question des correspondances des diplômes. Le problème est bien plus profond et les étudiants l’ont bien compris. C’est pour cela que nous sommes passés à l’étape supérieure et que nous appelons aujourd’hui à une réforme globale et réelle de l’université, à un enseignement de qualité donc. Pour cela, il faudra allouer les moyens budgétaires, pédagogiques et scientifiques nécessaires. Des moyens qui existent, mais qui sont détournés. On connaît tellement le système, les gens ont conscience de se qui se passe.
-Justement, d’autres slogans ont fait leur apparition cette fois-ci. Le mouvement est-il en train de se politiser ?
Lounis. Ces slogans ont été scandés de manière spontanée. Les étudiants, qui étaient en train de réaliser une chose extraordinaire, marcher à Alger, se sont un peu emportés. Les slogans «Ulac smah ulac» et «Pouvoir assassin» étaient surtout une réaction au comportement de la police qui utilise la force pour les empêcher d’avancer. On ne peut pas contrôler tous les détails dans un mouvement aussi important, une foule ne raisonne pas, encore moins quand elle a un dispositif sécuritaire aussi important en face d’elle.
Sofiane. Il ne faut pas oublier que, dès le début du moment, les étudiants font grève et se rassemblent devant le ministère ; ils s’opposent au pouvoir. Au départ, on tenait à ce que les revendications soient purement estudiantines. Cela reste du syndicalisme. Mais pour répondre à nos revendications légitimes, l’Etat a eu recours à la force et aux forces de police. C’est à ce moment-là que le mouvement a commencé à se radicaliser et à se politiser davantage. On a eu affaire à ce ministère pendant deux mois et nous sommes convaincus maintenant de son incompétence. Il est normal à ce moment-là d’appeler à son départ et de scander «Harraoubia dégage !».
-Les Tunisiens ont donné un nouveau sens à ce terme «dégage !». Finalement est-ce qu’une réforme de l’université passe nécessairement par un changement du système ?
Lounis. Je m’exprime à titre personnel en répondant oui à cette question. Mais les étudiants jusque-là n’ont adressé de message qu’à leur tutelle seulement. Aussi, les étudiants espéraient obtenir gain de cause plus rapidement. Ils ont eu la bastonnade comme réponse ; ils ont réagi en conséquence. Cela a commencé avec un mouvement purement estudiantin, aujourd’hui nous en sommes à «Harraoubia dégage !» Si le ministère continue à faire la sourde oreille à nos revendications légitimes, cela peut mener à une révolte populaire bien que nous n’appelons pas, en tant que Comité autonome d’étudiants, à cela. Mais les Algériens ne peuvent pas rester indifférents à ce qui se passe chez leurs voisins. Il ne faut pas oublier que ce sont toujours les jeunes, les étudiants, les chômeurs diplômés qui sont à l’origine d’une révolte populaire. Cela fait deux mois que les responsables nous font chanter et nous menacent soit avec la matraque, soit avec le spectre de l’année blanche. J’ai perdu ma vie monsieur le ministre, perdre une année ne m’effraie pas.
-Jusqu’où peut aller le mouvement ? Peut-il aller jusqu’à la démission du ministre? Qu’en est-il du spectre de l’année blanche?
Lounis. Beaucoup d’étudiants craignent l’année blanche, mais nous sommes là pour les convaincre que le changement est impératif. Nous pouvons trouver une solution rapidement pour l’éviter. L’université algérienne a déjà reçu deux avertissements. Les responsables mènent une politique à long terme visant à détruire l’université et à abrutir le peuple. Cela ne peut plus durer, un changement est impératif et il doit passer par nous.
-20 000 étudiants algériens se trouvent actuellement en France. En 2010, 14 500 dossiers d’inscription ont été traités et 5000 visas d’études ont été délivrés par la France…
Sofiane. Je suis sûr que cette année ce sera le double ! Certains pays sont prêts à accepter ces étudiants et à leur garantir des conditions convenables. Rien n’est fait pour empêcher la fuite des cerveaux. Bien au contraire, on nous pousse à partir. L’avenir est bouché dans ce pays.
Lounis. Je crois quand même qu’il est bon de partir en formation mais avec l’intention de revenir. Ce pays a besoin de nous. Je reprends la citation de Tahar Djaout : «Il y a deux famille dans ce pays, la famille qui avance et la famille qui recule.» Les étudiants doivent s’inscrire parmi celle qui avance. Il y a tant de choses à faire dans ce pays. Nous avons déjà réalisé quelque chose d’extraordinaire, et ce n’est que le début…







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Harraoubia face aux étudiants des sciences médicales à partir de dimanche


le 15.04.11 | 01h00 2 réactions
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La conférence nationale des doyens des facultés de médecine se tiendra à partir de dimanche prochain à Alger. Les représentants des étudiants de différentes facultés de pharmacie, chirurgie dentaire et médecine sont invités à participer aux ateliers de travail. Une occasion pour les étudiants de soulever leurs problèmes et formuler leurs revendications. En grève depuis plus d’un mois, les étudiants en chirurgie dentaire et en pharmacie revendiquent l’obtention du diplôme d’Etat de docteur dans leur spécialité. Ils exigent d’être recrutés directement à la catégorie 16. Pour toutes les spécialités, ils veulent également une formation de qualité et des clarifications par rapport à leur double tutelle.

Nassima Oulebsir







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Actualités : LES ÉTUDIANTS MAINTIENNENT LA PRESSION
Trois rassemblements à Alger


La colère des étudiants n’est pas près de baisser puisqu’ils maintiennent rassemblements et protestation dans différents endroits. Ils reprochent au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de ne pas régler le problème des passerelles de correspondance entre l’ancien et le nouveau système universitaire. Une situation qui perdure depuis fin 2010.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -Hier mercredi, les étudiants des trois départements de la Faculté centrale (littérature arabe, pharmacie et traduction) ont tenté de se rassembler devant la Grande-Poste. Les nombreux policiers, postés à l’extérieur de l’établissement, les ont empêchés de sortir, en les enfermant à l’intérieur de l’université. «Nous avons tenu une assemblée générale ce matin et avons pris la décision de nous rassembler à la Grande-Poste mais les flics ont refusé», a indiqué Abderezak Adjaj, l’un des représentants des étudiants. Refusant de se laisser faire, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au ministère de l’Enseignement supérieur. D’interminables pourparlers se sont poursuivis avec les responsables de la sécurité pour tenter de contrôler la situation. «Je n’ai pas besoin d’autorisation pour marcher dans mon pays ! Et la marche d’hier était-elle aussi autorisée ?», criait Abderezak Adjaj aux policiers qui lui demandaient de calmer la foule. Le portail de la Faculté centrale a été fermé, les étudiants n’avaient pas le droit ni de sortir ni d’y accéder. Quelques étudiants ont toutefois réussi à investir la rue et se constituer en petits groupes et à perturber la situation. Les pourparlers reprennent et les étudiants acceptent finalement de rentrer à l’université et de se rassembler à l’intérieur. «Nos revendications ne sont pas politiques. Nous n’avons rien à voir avec la Coordination autonome», s’emporte Abderezak Adjaj, pour qui cette protestation est organisée pour dénoncer le silence de la tutelle. «Le ministère s’est moqué de nous. Nous n’avons rien vu de concret et l’attente devient trop longue.»
La marche spontanée des étudiants de pharmacie
Comme prévu, les étudiants de pharmacie du département d’Alger, habillés de leurs blouses blanches, ont tenu leur rassemblement à El-Mouradia, devant le siège de la présidence. Une fois sur place, ils ont été chassés par les policiers. Le sit-in s’est alors transformé en marche spontanée. Les manifestants, qui souhaitaient rejoindre leurs camarades de la Faculté centrale et se rendre au Palais du gouvernement, ont été bloqués par les brigades antiémeutes à la rue Didouche- Mourad. «Il n’y a rien de concret ! C’est le sixième sit-in que nous observons, nous en avons tenu devant le ministère de tutelle, le Palais du gouvernement et devant la présidence», explique Rachid, l’un des délégués. C’est alors que les policiers négocient le départ des manifestants avec les délégués. Ces derniers tentent de calmer leurs camarades qui refusent de quitter les lieux. Après négociations, les universitaires acceptent de partir. La Coordination nationale des étudiants en pharmacie, qui regroupe dix départements, tiendra aujourd’hui une assemblée générale pour débattre la situation et décider des prochaines actions à mener.
Les grandes écoles aussi

Les étudiants des grandes écoles ont bloqué hier l’accès au ministère de l’Enseignement supérieur et même à l’autoroute. Des étudiants ra******* que pour les décourager, des voyous les sont attaqués avec des armes blanches. «Ce sont les commis du pouvoir, un groupe de cinq voyous s’en est pris à nous avec des couteaux. De nombreux étudiants ont pris peur et sont partis», raconte Omar. Les étudiants ont ensuite repris leur rassemblement devant le ministère de tutelle pour quitter les lieux à partir de 14h. L’Union des grandes écoles tiendra aujourd’hui une réunion pour décider des suites à donner au mouvement.
I. B.







Yacine KhãÔÇåÏÉ ãáÝå ÇáÔÎÕíÅÑÓÇá ÑÓÇáÉ ÎÇÕÉ Åáì Yacine KhÇáÈÍË Úä ßá ãÔÇÑßÇÊ Yacine Kh




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Actualités : UNIVERSITÉ M’HAMED-BOUGARA DE BOUMERDÈS
Marche et sit-in pour dénoncer la répression



Les étudiants de l’université M’Hamed- Bougara de Boumerdès ont été choqués par la répression féroce qui s’était abattue sur les marcheurs, ce mardi.
Les étudiants de Boumerdès, du moins ceux nombreux partis de l’ex-Rocher noir pour participer à cette marche réprimée, sont encore descendus dans la rue pour crier leur indignation. Ils n’ont pas manqué en outre de fustiger les autorités supérieures de l’Etat et de réitérer leurs revendications. Une vingtaine de blessés dont 4 filles ont été enregistrés pour la seule université de Boumerdès. Certains, comme nous l’avons constaté, ont été sérieusement touchés mais sans une grande gravité. C’est le bilan que nous ont communiqué les étudiants de la Faculté des sciences de l’ingénieur, FSI (ex- INGM) qui ont improvisé hier un sit-in «de protestation ». Aucune arrestation n’a été signalée. C’est à la FSI que la protestation a démarré hier en début de matinée. Un groupe d’étudiants a improvisé un sit-in devant l’entrée de leur faculté. Sur place, nous avons recueilli le témoignage de Salah, 25 ans, étudiant en 3e année en génie mécanique qui a été blessé pas loin du palais d’El -Mouradia. Il a reçu un coup de matraque au front. Sa blessure est nettement visible : «J’ai participé à la marche d’hier pour la sauvegarde de l’université algérienne et le caractère public de cette institution. Nous voulions tout simplement que les autorités nous écoutent. Les policiers nous ont barré la route. Ils ont réussi à séparer la foule des marcheurs en trois parties. J’étais dans le groupe qui est arrivé à proximité du palais de la présidence. Les policiers ont chargé et là j’ai reçu un coup de gourdin à la tête», dira-t-il en précisant qu’il a été évacué vers l’hôpital par les agents de la Protection civile. Pendant que nous enregistrions ce témoignage, une marche improvisée a pris le départ à partir de la FS (ex-INIL). A l’entame de cette manifestation de rue, des centaines d’étudiants sont sortis de leur faculté, escortés par une vingtaine d’éléments antiémeutes. «Choisissez la dignité ou l’humiliation», était le mot d’ordre inscrit sur une banderole portée par des jeunes filles. «Hagrouna ! Les policiers m’ont frappé et ont déchiré ma carte d’étudiante. Dites-le aux Algériens !», nous dira à haute voix Amira qui fait partie de la liste des blessés d’Alger. A côté d’Amira, Nabil, lui, a été blessé au bras. Les marcheurs ont passé en revue tous les slogans pour dénoncer ce qu’ils ont enduré dans les rues d’Alger. De nouveaux rythmes ont été entendus «Dégage Harraoubia, wizara irhabia.» «Nous sommes des étudiants, pas des voyous». Des impérissables comme «Y en a marre de ce pouvoir». «Pouvoir assassin», «Ulach smah ulach» ont été aussi scandés par la foule rejointe par d’autres manifestants. Et pour clamer l’unité de la communauté estudiantine, les marcheurs ont également chanté «Khaoua khaoua zkara fel wizara !» (Fraternité contre la répression.). Arrivés devant la direction du rectorat, les marcheurs dépassant largement le millier de personnes se sont installés pour un sit-in permanent. A noter que le comité des délégués des étudiants de l’université M’Hamed-Bougara a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce la répression déclenchée contre leurs camarades d’Oran et les marcheurs d’Alger «au moment où le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique déclare à la télévision que les cours ont repris et que la crise est totalement résolue.» «Nous appelons toute la communauté universitaire notamment les enseignants à réagir face à ces dépassements», conclut ce communiqué.
Abachi L.







Yacine KhãÔÇåÏÉ ãáÝå ÇáÔÎÕíÅÑÓÇá ÑÓÇáÉ ÎÇÕÉ Åáì Yacine KhÇáÈÍË Úä ßá ãÔÇÑßÇÊ Yacine Kh




Çáíæã, 16:12 ÑÞã ÇáãÔÇÑßÉ : 6 ãÚáæãÇÊ ÇáÚÖæ
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Actualité (Jeudi 14 Avril 2011)

Sit-in devant la tutelle, marche improvisée et route fermée
L’intransigeance des étudiants
Par : MALIKA BEN
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bastonnés la veille, les étudiants ne se sont pas accordé un temps de répit et ont maintenu, hier, leur mobilisation. l es actions et les sites de contestation se sont, une fois de plus, diversifiés. Les grévistes des grandes écoles ont opté pour un rassemblement visant la fermeture des accès menant vers le siège du ministère de l’Enseignement supérieur. Et ce fut le cas de 10 heures jusqu’à 12 heures. Assis au milieu de la route, les étudiants scandaient les habituels slogans en menaçant de ne pas faire marche arrière jusqu’à satisfaction de toutes les revendications. Sur les lieux, certains étudiants ont proposé de bloquer carrément l’autoroute de Ben Aknoun. Cette proposition ne fait pas l’unanimité. Les premiers renforts de police sont déjà là.
Les étudiants des grandes écoles restent sur place. À une centaine de mètres de l’autoroute, ils scandent des slogans tels que “Les CRS ne font pas l’affaire, ramenez les paras et nous ne partirons pas.” Du côté du siège de la direction générale des forêts, la descente vers le ministère de l’Enseignement supérieur est complètement bloquée, voire interdite aux automobilistes. Les voitures tentaient de forcer les étudiants à dégager la route, mais rien à faire. Un sexagénaire descend de son véhicule et déverse toute sa colère. “Pourquoi devrais-je payer pour vos revendications ?” s’interroge-t-il. Une autre automobiliste sollicite l’intervention des policiers. La route est toujours bloquée, la file de voitures s’allonge et les manifestants restent imperturbables face aux assourdissants klaxons. Entre-temps, les étudiants scandent toujours leurs slogans sous le regard des forces antiémeutes. Ces dernières, arrivées pour parer à tout débordement, sont restées en retrait. Pendant les deux heures de rassemblement, le blocage de la route était total. Les automobilistes ne pouvaient accéder aux universités et autres institutions se trouvant du côté de la tutelle via l’entrée de l’ITFC. Idem pour les bus universitaires et les transports en commun. La pagaille aura duré plus de deux longues heures et les étudiants avaient prévu d’y passer ainsi toute la journée. Et, comme par hasard, vers 12h30, les étudiants s’aperçoivent de la présence d’intrus armés de petits couteaux au milieu des manifestants. Des bagarres ont éclaté entre ces intrus et les étudiants. Ne voulant pas prendre de risques, les étudiants ont préféré quitter les lieux et poursuivre leur protestation aux portes du département de Harraoubia. “Nous sommes des étudiants pas des voyous comme ces drogués qui ont été introduits pour nous inciter à partir”, raconte un délégué.

La tutelle assiégée par les étudiants en chirurgie dentaire
En arrivant au ministère de l’Enseignement supérieur, les étudiants des grandes écoles ont été surpris par la présence de blouses blanches qui manifestaient à l’entrée principale de la tutelle. Plus d’une centaine d’étudiants en chirurgie dentaire ont pris d’assaut le département de Harraoubia. Une plate-forme de revendications de cinq points a été adressée au ministre. Nous citerons, entre autres, la révision du statut de chirurgien-dentiste, l’octroi de titre de docteur, une formation de qualité, l’installation d’un comité d’étudiants dont le rôle est de recenser les besoins des étudiants…

Sit-in et marche des étudiants en pharmacie
Poursuivant leur grève, les étudiants en pharmacie ont, de leur côté, organisé deux actions de protestation. La première, ayant rassemblé la majorité des étudiants, a eu lieu, une fois de plus, à El-Mouradia.
Les manifestants se sont donné rendez-vous au Golfe pour un énième sit-in devant la Présidence. Ils seront stoppés à l’avenue Pékin et forcés à faire demi-tour.
Les étudiants renoncent au sit-in et improvisent une marche d’El-Mouradia vers, initialement, le Palais du gouvernement, mais leur itinéraire sera dévié par les policiers.
Ils décident alors de se scinder en deux groupes : l’un terminera sa protestation au niveau du département de pharmacie et l’autre a rejoint les autres manifestants devant la tutelle.








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0 L'université est au bord du précipice
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0 Quoi de neuf pour l'univesité
0 L'année blanche est dans l'horizon
0 Les étudiants marcheront mardi à Alger











Pas de sit-in pour les étudiants en pharmacie devant la Présidence
par Salah-Eddine K.
Trot tôt peut-être pour reprendre les sit-in devant la présidence de la République. Hier les forces de l'ordre ont empêché tout regroupement aux abords de la Présidence.

Les étudiants en pharmacie ont essayé quand même de tenir leur sit-in devant la Présidence. Ils ont eu juste le temps de se regrouper pour être « refoulés » et rebroussèrent chemin dans le sens inverse vers le centre-ville jusqu'en haut de la rue Didouche Mourad où, enfin, ils ont fait une halte pour un sit-in pendant une petite heure avant de se disperser.

Les étudiant en pharmacie tenaient à faire connaître leurs doléances aux plus hautes autorités, car, estime un délégué de la coordination nationale des étudiants en pharmacie, « le ministère de l'Enseignement supérieur ne veut toujours pas répondre à nos doléances, ni ouvrir un dialogue avec nous ». Les étudiants pharmaciens qui sont à leur sixième sit-in, réclament le titre de docteur en pharmacie ainsi qu'ils réclament une réforme de leur formation. Aussi, ils tiennent à ce qu'ils soient classés à la catégorie 16 au lieu de la 13. Ils demandent également à ce qu'ils bénéficient en nombre autant que les médecins des postes dits mixtes ou communs de résidanat